Je me demandai si je n'étais pas entrain de perdre la tête. J'étais bien décidée à sortir ce soir après le couvre feu pour rejoindre Richard Anderson dans la salle sur demande. Je savais que ça n'était pas bien du tout surtout que quelqu'un s'était fait assassiner quelques jours auparavant mais j'avais vraiment envie de le voir. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vu alors que c'était seulement le week-end dernier. Il allait falloir que je sois prudente si je ne voulais pas me faire attraper mais j'en étais capable. J'étais une Gryffondor après donc tout courageuse.

J'avais été très prudent et dans la salle de bain j'avais fait attention à revêtir une tenue qui pouvait se dissimuler sous mon peignoir. Je devais faire semblant de me coucher pour me relever ensuite. J'optais pour une petite jupe en jean et avec un chemisier. Pour la première fois quand je me regardais dans le miroir, j'espérai que cette tenue plairait à Richard. Je ne savais pas trop ce qu'il y avait entre nous mais j'avais l'impression que j'étais amoureuse de lui.

C'est anxieuse qu'à 22 heures je fis semblant de me coucher comme mes autres camarades de mon dortoir. Il allait falloir que je sois vraiment silencieuse. Quand je remarquai que les filles dormaient très bien je me relevai. Je retirai mon peignoir, j’attrapai mes chaussures puis je sortis sans un bruit du dortoir pour me retrouver dans la salle commune. Voilà une étape était passée. Mon cœur battait déjà à la chamade. Je fus heureuse de constater qu'il y avait personne dans la salle commune. Il allait falloir que je fasse vite. Aaron, le préfet en chef, était probablement entrain de faire sa ronde.

Je traversai d'un pas rapide – mais silencieux – ma salle commune puis je m'enfonçai dans les couloirs du château. Richard m'avait donné rendez vous à 23 heures dans la salle sur demande et je n'avais pas l'intention d'être en retard. Je voulais même être là quand il arriverait. De plus c'était une première pour moi car même si je savais où été cette salle, je ne m'y étais jamais rendue.

Tout en grimpant les différents étages du château je pris soin de remettre un peu mes cheveux en ordre. Je n'avais pas eu le donner de me donner un coup de brosse. Même si normalement j'étais en sécurité au sein de Poudlard, j'avais quand même pris ma baguette car on ne savait pas sur quoi on pouvait tomber. Une personne était quand même morte il y a pas si longtemps que ça. En repensant à cet mort, j'accélérai encore un peu plus le bas. Je me sentirais mieux quand je serais arrivée dans la salle sur demande.

Il me fallait qu'une petite dizaine de minutes – vu que j'allais vite – pour rejoindre la salle sur demande. Je passai trois fois devant l'entrée cachée de la salle. Je voulais une pièce confortable et chaleureuse où on pourrait passer un bon moment et de quoi grignoter. Je fermai les yeux et bientôt une porte apparut. J'avais réussi. J'étais fière de moi pour une fois. J'avais réussi à le faire. Je décidai qu'il était plus prudent de rentrer rapidement dans la salle surtout qu'il m'avait semblait entendre des bruits de pas. Il s'agissait peut être de Richard mais tant que je n'en avais pas la certitude je devais rester cacher.

J'entrais dans la salle sur demande et la porte disparu rapidement après mon passage. La salle était vraiment comme je l'avais souhaité. Elle ressemblait fort ma salle commune et il y avait un bon feu qui brûlait dans la cheminée. Je souris. Bon mon père ne serait probablement pas heureux s'il me savait là mais il n'était pas au courant et il ne le saurait pas.

Je pris place dans un canapé. Je pouvais toujours m'installer confortablement en attendant que Richard arrive. J'espérai qu'il viendrait. Oui il viendrait. J'en étais certaine. Je pris un gâteau sur la table basse et je grignotai tout en l'attendait.

J'avais peur qu'il ne vienne pas...

Je ne savais pas pourquoi j'avais donné rendez-vous à Lily Rose ce mercredi. Ce n'était pas dans mon habitude de montrer mon envie de revoir quelqu'un. Surtout si c'était une Bouffondor. Enfin, une Gryffondor. La fille du concierge avait plus l'air d'une lionne que d'un bouffon. Elle avait du répondant, et c'était ce que j'appréciais chez elle, même si c'était ses baisers qui me plaisait le plus. Je l'avais embrassais que deux fois, mais j'avais hâte d'y goûter de nouveau. Perseus dirait que je me blaireautise avec cette pensée. On ne faisait pas dans les sentiments, nous, les Serpentard. Nous ne croyons pas à l'amour ou ces bêtises. Et j'en étais bien heureux. Je n'avais pas de remord lorsque je couchais avec la gente féminine, puisqu'elles n'étaient composé que de ma maison.

Mais lorsque j'étais avec elle, je me sentais différent. C'était surement la raison du fait j'avais passé plus d'une heure dans la salle de bain, à me raser, placer mes cheveux correctement, mettre une chemise blanche impeccablement propre et sans plis. J'avais également noué une cravate bleu clair, allant avec mes yeux. Depuis l'âge de 6 ans, mes parents me forçait à mettre une cravate, depuis j'ai pris goût, et je ne me vois pas un jour avec un t-shirt. Pour moi, c'est chemise/cravate ou rien. Mes camarades de chambre n'avaient pas posé de question. Après tout, ils avaient l'habitude que je sorte la nuit, et même si je me prépare avant.

Je pris une veste de costume moldue avant d'avancer dans les couloirs en direction de la Salle Sur Demande. Le couvre feu était passé, et je devais me faire discret. Se faire prendre par le vieux, alors qu'on allait voir sa fille, ce n'est pas le top. Surtout qu'il m'avait mauvais depuis que j'ai essayé de lui soutirer des informations. A ce stade là, même le sérum de vérité ne servirait à rien.

J'étais devant la salle, je passais devant trois fois en pensant au sourire de ma cadette. Une porte apparût et je l'ouvris après avoir regardé autour de moi. Une fois entrée, la chaleur de la pièce m'étouffais. J'étais habitué au froid. Alors le fait qu'il y avait une cheminé et des couleurs chaude me déplaisait. J'émis un grognement, montrant mon mécontentement. Mais lorsque je vis ma compagne de la soirée, ma mauvaise humeur disparut. Elle était mignonne avec sa jupe et son chemisier. Elle n'avait pas l'air d'avoir froid, alors je retirais ma veste avant de la poser sur le dossier d'un fauteuil.

Je me rapprochais d'elle et l'embrassais du bout des lèvres. J'avais attendu quatre long et horrible jours à attendre ce moment. Je lui caressais la joue tendrement avant de m'asseoir à ses côtés.

« Salut toi... »

Je vis sa coiffure qui était un peu décoiffé. Je fis un sourire moqueur tout en passant ma main dans ses cheveux pour lui redonner contenance.

« Ta tête est affreuse, tu as fais la fête juste avant ou quoi ? »

J'étais plutôt impatiente de voir arriver Richard dans la salle sur demande. Plus j'attendais, plus je m'inquiétais. Est ce qu'il allait venir réellement ? Depuis l'autre jour il aurait pu changer d'avis. Le temps passait mais il n'était pas en retard. C'est moi qui avait beaucoup d'avance. J'avais voulu venir plus tôt pour être certaine de faire le chemin tranquillement sans risque de me faire prendre. Je n'étais pas une habituée des sorties nocturnes interdites.

Bientôt la porte de la salle sur demande s'ouvrit. Pendant un instant j'eus peur que ce soit quelqu'un d'autre que Richard qui entre mais non. Il s'agissait bien de lui. Un sourire se dessina aussitôt sur mon visage mais je décidai de rester assise sur le canapé près de la cheminée. Il lui fallu peu de temps pour s'approcher de moi et l'embrassait sur le bout des lèvres. Je me rendis compte que ces lèvres m'avaient manqués encore plus que je ne l'avais cru.

Je caressai doucement sa joue et instinctivement je prolongeai le baiser tout en lui laissant la permission de mettre plus de passion dans celui-ci. J'en voulais plus après plusieurs jours sans baisers. Mon dieu, qu'est ce qu'il me prenait ? Quand il était dans les parages, je n'avais plus l'esprit clair.

« Bonsoir, toi. »

Il passa sa main dans mes cheveux et m'annonça que j'avais une tête affreuse. Je fis une petite moue. Ce n'était pas au genre de compliment auquel je m'attendais de la part de Richard mais bon il ne fallait pas que j'oublie qu'il s'agissait d'un serpentard. Je croisai les bras au niveau de ma poitrine puis je lui répondis :

« On est pas tous habitué aux sorties nocturnes monsieur Anderson. J'ai du faire semblant de dormir puis de me lever quand tous le monde était endormi... je n'ai pas eu l’occasion de me rendre de nouveau dans la salle de bain sinon je prenais le risque de réveiller mon dortoir... »

Je lui fis signe de venir s'asseoir à côté de moi sur le canapé et je lui tendis une tasse de chocolat chaud. Je n'étais pas bête, je savais que Richard sortait souvent le soir pour voir des filles ou faire autre chose. Il était doué pour enquêter sur les gens et il ne le faisait pas que la journée... D'ailleurs je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il avait embrasser d'autres filles... depuis nos baisers échangés dans la salle sur demande. J'espérai que non... Mais je ne ne pouvais en être certaine. Après tout, nous n'étions pas un couple... Je ne savais même pas comment décrire notre relation. Mon cœur se serra un peu à cette pensée.

« Ton début de semaine s'est bien passée ? »

Je fis tremper quelques Marshmallows dans mon propre chocolat chaud. J'adorais quand il fondait dans le lait avec du chocolat. C'était comme ça qu'ils étaient les meilleurs et fondants. Je n'avais même pas envie – ce soir – de lui demander des informations que l'enquête de mon père. C'était secondaire.

Lui donner rendez vous était peut être une erreur, mais je m'en moquais à cet instant. Je ne savais pas ce que je ressentais pour elle. Mais l'envie de la voir depuis samedi dernier se faisait ressentir de plus en plus. Je n'avais jamais été comme ça, même lorsque j'éprouvais de sentiment pour Venusia. J'avais été amoureux d'elle, oui. J'avais envie de la voir souvent, certes. Mais sa présence ne m'avait jamais manqué. Alors que celle de Lily Rose, oui. C'est ce que j'ai compris quand je l'ai vus m'attendre, avec le sourire aux lèvres. De toute les filles que j'avais pus rencontré, elle avait le plus beau sourire. C'était peut être son côté enfantin et innocent qui me faisait dire ça. Mais elle était vraiment très jolie.

Quand je m'approchais d'elle après avoir posé ma veste, je l'embrassais d'abord doucement, pour ne pas l'effrayer. Alors que j'allais me reculer, sa main se posait sur ma joue et elle approfondit d'elle même le baiser. Dans son baiser, on y ressentait comme une sorte d'empressement. Je mis alors ma main sur sa nuque et je l'embrassais fougueusement. Si elle aurait été comme les autres filles, j'aurais tout de suite tenté quelque chose d'autre. Mais elle était différente. Donc je me contentais de l'embrasser, je ne voulais pas aller trop vite.

Puis je lui disais qu'elle avait une tête affreuse tout en la recoiffant. Je lui lissait les cheveux avec ma main. J'eus un rire quand elle m'annonça qu'elle avait dû faire semblant de dormir. Les Bouffondor respectaient le règlement maintenant ? Elle n'était jamais sortis la nuit ou autre ?

« Pour des lions, vous ne vous mouillez pas trop à sortir la nuit à ce que je vois ! »

Je rigolais doucement avant de retirer ma main, sa coiffure parfaitement remise. Mais le fait qu'elle connaisse ma réputation sans vraiment me connaître me déplaisait. Elle me connaissait plus que moi je l'a connaissais. Je fronçais les sourcils en m'asseyant. Elle me tendit une tasse de chocolat. Je n'aimais pas ça, mais je ne lui disais rien. Je bus une gorgée, réprimant une grimace. Je posais après ma tasse lorsqu'elle me demandait comment c'était passé ma semaine. Je me demandais si elle voulait que je lui parle de mon entrevue avec son père. Surtout qu'il m'avait dit de ne pas toucher à un cheveux de ma camarade. Mon bras se posait sur l'accoudoir du canapé.

« Hé bien... Ton père m'a mit en retenue parce que je m'amusais à balancer des sorts sur les gens qui passait devant moi... Il me martyrise ! »

Je fis une tête toute triste, comme si j'étais sur le point de pleurer. J'avais fait la même chose à son père il y a quelques jours. Mais d'après lui, je lui manquais de respect. Je ne l'aimais vraiment pas. Et dire que j'embrassais sa fille... La crise qu'il ferait s'il l'apprendrait !

« Sinon il n'y a pas grand chose à dire, les cours sont ennuyants... Et toi, ta semaine ? »

Je lui faisais un petit sourire et pris un gâteau sec avant de le grignoter.

Son baiser était doux et tendre mais j'avais envie de plus. Par Merlin, je n'aurais cru été capable de penser ça un jour. C'est naturellement que je l'attirai un peu plus à moi et que j'ajoutai de la fougue à ce baiser. J'adorais ses lèvres sur les miennes et je savais que je ne pourrais jamais m'en lasser. C'était peut être cliché mais si j'aurais dû mourir là, je serais morte heureuse. A bout de souffle, nous dûmes nous séparer. Nous étions peut être des sorciers, nous lancions des sorts mais nous avions besoin comme tous le monde de reprendre notre souffle.

Il me fit remarquer que je n'étais pas très bien coiffée – tout en prenant soin de remettre de l'ordre dans mes cheveux – et je lui expliquai les raisons de cette coiffure ébouriffée. Je n'étais pas une habituée des sorties nocturnes. Il me fit sourire de nouveau quand il m'annonça que pour des lions on ne se mouillait pas trop à sortir la nuit.

« Les autres si, moi non. Je commence seulement alors j'apprends et je suis prudente. Je ne voudrais pas me faire attraper la première fois que je sors en dehors du couvre feu. Ça serait stupide et en plus je n'aurais pas pu te voir. Et puis mon père est le concierge... Enfin même si ce n'est pas le pire dans ma famille... bref tout ça pour dire que je fais juste attention. »

Ce n'est pas que j'avais eu peur de sortir en dehors du couvre feu jusque là mais je n'avais jamais eu une occasion particulière de le faire. Pour voir Richard, je n'avais pas hésité longtemps. Il était LA raison qui me ferait sortir ce soir de ma maison commune alors que je ne devais pas. De plus je savais que nous étions dans des conditions encore plus particulières en ce moment avec le décès de notre professeur d'études des moldus. J'avais toujours du mal à croire que quelqu'un avait pu l'assassiner au sein de notre école.

Je lui tendis ensuite un chocolat chaud et je vis bien sa grimace quand il but une gorgée. Il ne semblait pas être un grand fan de cette boisson alors pourquoi avoir bu ?

« Tu n'aimes pas le chocolat chaud ? Tu veux autre chose ? Un thè ? Une bièreaubeurre ? »

En faisant apparaître la salle sur demande j'avais fait attention de demander à ce qu'il y a du choix au niveau de la nourriture et des boissons. Autant se faire plaisir si on le pouvait et surtout avec la magie. Je lui demandai ensuite comment s'était passé sa semaine sans pour autant aborder le sujet de l'enquête de mon père. Je n'avais pas très envie d'en parler ce soir même si c'était pour ça qu'au début j'étais venue rendre visite à Richard la semaine dernière. Je grimaçais quand j'appris que Richard s'était fait prendre en lançant des sorts.

« C'est malin ça … même si je sais que le but était de te faire prendre non ? Mais les pauvres victimes... »

Je ne pus m'empêcher de rire en voyant sa tête toute malheureuse quand il m'annonça que mon père le martyrisait. Il ressemblait à un petit garçon au bord des larmes et je trouvais ça très mignon, trop mignon. Je repris ensuite mon calme puis je passai mes bras autour de son cou puis je l'embrasser tendrement avant de lui répondre.

« Pour te consoler de ce méchant qui te martyrise. »

Il me retourna ensuite ma question et je réfléchis durant quelques instants pour me remémorer ces derniers jours. J'avais beaucoup pensé à Richard, c'était une chose sûre mais je ne pouvais pas lui dire. Ca l'effrayerait probablement.

« Pas grand chose non plus même si un gars de ta maison m'a pratiquement arraché les cheveux sans raison. Tu parles de nous comme Bouffondor mais si je peux permettre y a des gens de ta maison qui ne sont pas très nets... »

Je ne savais pas comment il allait prendre que je m'attaque à quelqu'un de sa maison mais je n'avais dit que la stricte vérité. Je n'avais rien fait pour attirer les foudres de ce brun.

Le fait que c'est elle même qui rendait le baiser plus fougueux me faisait un drôle d'effet. Jamais avant je n'avais vécu un tel moment. Il était tellement fort. J'avais envie de plus, oh oui, largement plus. Mais elle n'était qu'une cinquième année, et en plus la fille du concierge. Alors je gardais mes pensées salaces pour moi. Une fois à bout de souffle, je me reculais et lui remit les cheveux en ordre. Lorsque je lui fis une remarque sur sa maison gentiment, je la vis sourire. Cela m'étonnait de savoir que c'était la première fois qu'elle sortait en dehors du couvre feu. Son père avait surement dû trop la couvrir ou autre pour qu'elle ne le fasse que cette année.

« Tu devrais plus t'éclater tu sais Lily-Rose. Se faire attraper, même par ton père, c'est ce qu'il y a de plus marrant dans Poudlard. Tu fais tout pour ne pas te faire choper, tu cours, tu lances des sorts derrière toi ne sachant pas où tu vises. C'est ça qui est bien. C'est pour cette raison que je traîne souvent dehors. »

Je ne voulais pas lui dire que c'était aussi pour retrouver des filles dans des coins tranquille pour assouvir mes désirs. Elle devait surement s'en douter, mais lui confirmer cette raison ne me plaisait pas.

Elle me tendit quelque temps après un chocolat, la boisson que je ne peux pas supporter. Je bu une gorgée, lui faisait plaisir, retenant une grimace. Mais elle a dû surement voir que je n'appréciais pas cette boisson puisqu'elle me proposait d'autres boissons. Je lui fis un petit sourire avant de lui embrasser la tempe doucement.

« C'est horrible le chocolat chaud. La dernière fois que j'en ai bu, j'ai vomis sur un de mes elfes de maison. Je ne te dis pas comment il a réagit ! »

Je rigolais doucement avant de me lever et de prendre une bièreaubeurre. La première fois que j'en avais goûté, j'avais dix ans. Père venait de conclure une grosse affaire, alors nous étions allé dans un restaurant très chic. Lorsque le serveur me demandait ce que je voulais comme boisson, mon père a répondu une bièreaubeurre. Cela signifiait qu'il me prenait pour quelqu'un de responsable. C'est à partir de ce jour là que j'ai décidé de ne pas le décevoir.

Je revenais sur le canapé puis je passais un bras sur l'accoudoir. Je lui racontais mon début de semaine. Je savais qu'elle n'apprécierait pas le fait que j'attaque des élèves, mais c'était pour la bonne cause. Surtout que c'était pour elle. Pour pouvoir soutirer des informations par rapport à son père.

« J'aime tellement ton père tu sais. Alors ne pas avoir de retenues depuis le début de la rentrée, c'était horrible ! »

Je fis un rictus amusé avant de faire mine de pleurer, disant que son père me martyrisé. Elle partit dans un rire tout à fait charmant. J'eus un sourire aux lèvres. Ce son était tellement mélodieux pour mes oreilles. Puis elle passait ses bras autour de mon cou. Je me penchais et elle posait ses délicieuse lèvres sur les miennes. Je n'eus le temps d'apprécier qu'elle se reculait déjà de moi. La raison de ce baiser me fit garder cette mou triste.

« Je ne suis pas encore assez consolé... »

Je me penchais vers elle, mit mes mains sur ses hanches, et l'embrassait en passant la barrière de ses lèvres. J'y mettais un peu plus d'ardeur que je ne l'aurait voulus, mais ses jambes aussi découverte me faisait ressentir des choses que je n'aurais pas voulus ressentir en temps normal.

Je me reculais, avant de commettre l'irréparable. Elle me racontait son début de journée. Un de mes condisciples l'embêtait ? Je fronçais les sourcils.

« Qui est cette personne ? Que j'aille lui remettre les idées en place. »

Je savais que c'était plutôt quelqu'un d'ennuyante par le fait que je ne désobéissais jamais. J'étais la petite fille docile que tous les parents aimeraient avoir... mais depuis quelques temps j'avais envie de changer ça. Pourquoi ? Peut être parce que ma mère m'étouffait et que mon père me cachait des choses importantes sur sa propre vie. Je me sentais moins proche d'eux et du coup je me disais que je devais faire ce dont j'avais envie et pas ce qu'ils attendaient à ce que je fasse...

Je ne sais pas s'il y a encore un mois je serais sortie en cachette pour voir un garçon même s'il s'agissait de Richard... Probablement si quand même car il était exceptionnel comme garçon et je n'arrivai pas à décrire ce que je ressentais exactement pour lui. Je savais que j'étais amoureuse mais j'avais l'impression que c'était encore plus fort que ça. Je lui souris – un peu tristement - quand il m'annonça que je devais m'éclater de plus dans la vie. Il ajouta que se faire attrapper était aussi une partie du jeu.

« Je pense que tu as raison tu sais. Je ne croyais pas dire ça un jour... Mais j'ai envie de profiter de la vie et de ne rien manquer... Mon père me cache des choses, ma mère me surprotège... Tu sais qu'elle a réussi à me faire dispenser en première année de cours de vol... bon j'avoue que ça m'avait arrangé mais bon enfin c'est juste pour le principe...  En ce qui concerne le fait de lancer des sorts derrière moi, tu sais que je ne suis pas comme ça et que c'est mal, très mal monsieur Richard Anderson. »

Je lui souris puis je levais mon index comme pour lui dire de faire attention. Je savais très bien que Monsieur Richard Anderson lançait des sorts sans regarder derrière lui. J'étais peut être blonde mais pas stupide dans tous les domaines.

« Et tu traînes dehors aussi pour autre chose. »

Je savais très bien pourquoi les serpentards étaient souvent de sorti lorsque la nuit était tombée. Une nouvelle fois je n'étais pas naïve. Je ne savais pas si Richard le faisait encore depuis ce week-end mais au fond je ne voulais pas le savoir. La réponse à cette question me briserait peut être le cœur. L'ignorance était parfois meilleure. Un peu plus tard, je constatai que le chocolat chaud n'était pas la boisson favorite de Richard et j'éclatai de rire quand il me décrivit la dernière fois où il en avait bu.

« Pauvre petit efle, il a du être traumatisé à vie... »

Il opta pour une bièreaubeurre et j'enregistrai dans ma petite tête qu'il s'agissait d'une boisson qu'il aimait. On parla ensuite un peu de notre semaine et Richard m'expliqua qu'il avait rendu une petite visite à mon père et qu'il avait écopé d'une retenue mais c'est ce qu'il souhaitait... Je souris de nouveau quand il m'expliqua que les retenues de mon père lui avait manqué.

«  Si ses retenues t'ont tellement manqués... tu n'as pas besoin de baiser pour te consoler alors ? »

Avec un sourire amusé, je le fixai durant quelques instants dans les yeux avant de poser de nouveau mes lèvres sur les siennes pour un baiser plein de passion. Je passai ma main dans sa nuque que je caressai doucement. J'avais besoin de ce baiser autant que lui et il n'y avait pas besoin de motif ou de raison pour que je lui donne. J'en avais tellement envie.

Après ce long baiser, je parlai au jeune homme d'un de ses camarades qui m'avait embêté alors que je n'avais rien fait de mal. Je lui souris puis je répondis :

« Ne t'en fais pas ça va aller et je t'avoue que je ne connais pas son nom... mais il est lourd quand même. »

Lorsque je lui disais de sortir un peu plus, je ne savais pas que ça allait la rendre triste. Et pour on ne sait quelle raison, je ressentais comme un pincement au coeur quand je vis ses yeux triste. D'apparence, elle avait l'air d'une fille assez ennuyeuse. C'était ce que j'avais pensé la première fois, avec aussi le fait qu'elle était une sacré chieuse. Mais depuis mon avis sur elle avait changé. Elle était très intéressante, que ce soit lorsqu'on parle ou quand on s'embrasse.

Elle me racontait que sa mère l'avait dispensé de cour de vol. Sa mère était vraiment stupide. Le vol était quelque chose de vraiment génial ! C'était la preuve que la magie existait vraiment ! Tout élèves de première année, surtout quand on est pas issue de famille sorcière.

« Tu n'as jamais volé sur un balais ? Je vais devoir y remédier à ça très bientôt ! »

Je lui fis un clin d'oeil avant de lui prendre la main et y poser un baiser, comme une sorte de promesse. Je ne lui disais rien sur le fait qu'elle ne sortait que très peu, je ne voulais pas que cela la rende encore plus triste. J'émis un sourire en l'entendant me faire des reproches sur les sorts que je lançais par derrière. J'étais un Serpentard, je n'étais pas un de ces gentils petits pouffy. J'allais lui faire remarquer lorsqu'elle répliquait que le fait que je sorte pour m'amuser n'était certainement pas la seule raison. Mon sourire disparut. C'était vrai que j'avais une réputation par rapport aux filles et mes activités nocturnes, mais je ne voulais pas qu'elle pense que je sois un goujat qui ne pense qu'à ça. Elle devait également se demander si j'étais partit voir d'autres filles depuis que je l'avais embrassé.

« Si ta phrase sous entends que je vois d'autres filles que toi, la réponse est non. Tu me suffit amplement. »

Je me mordais la langue pour avoir dit ce que je pensais réellement. Je ne dévoilais que très peu ce que je ressentais pour les autres personnes. Je pris ensuite une gorgée de la bièreaubeurre. Je la vis tiquer sur la boisson. Je lui racontait mon histoire avec le chocolat chaud et l'elfe. Elle éclatait de rire. J'aurais pensé qu'elle m'aurait grondé ou autre par rapport à cette histoire, comme quoi un elfe de maison devait être en liberté et tout ces trucs là, mais non. Elle ne disait rien de tout cela. Elle se contentait juste de rire.

« L'elfe de maison l'a très mal supporté en effet. Il arrêtait pas de crier « Mani a fait vomir Maître Richard ! » Mère en a eu très vite marre.. »

Je ne lui disais pas la suite, elle devait surement s'en douter. L'elfe a finis la tête coupé, comme tout les autres qui l'insupportait. Elle tenait ça de la tante de sa propre mère, une certaine Black. Je n'avais jamais compris son délire, mais je la laissait faire, après tout, ils n'étaient que des créatures faîtes pour nous servir.
Je parlais ensuite de ma rencontre avec son père. Je fis une tête triste pour montrer mon mal de mettre fait avoir par lui, mais je ne pus retenir mon sérieux. Je lui narrait alors que j'aimais son père et que ses retenus m'avait manqué. Elle était sur le point de me consoler, mais ma phrase la fit reculer.

« Bien sûr que j'ai besoin de ton baiser ! Comment je vais faire pour survivre sans tes lèvres ? »

Elle prit possession de mes lèvres. Je sentais la température chauffer, surtout en ce qui concernait mon deuxième cerveau. Je pensais à ma grand mère en sous vêtement, et je fus vite calmé. Je profitais de ses lèvres avec un peu moins d'ardeur que je ne l'aurais voulus.

Lily-Rose me parlait ensuite d'un Serpentard qui l'embêtait. Je n'aimais pas ça. Pour qui se prenait ce petit merdeux ? Je devrais en parlais à Perseus, on pourrait le remettre à sa place en trois quatre baguettes. Mais ce qui m'agaçait le plus, c'est qu'elle ne voulait pas me dire qui c'était.

« Dis moi à quoi il ressemble. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de ma maison. »

C'était la deuxième fois que j'exprimais mes sentiments envers elle. Je devenais bien trop mou. Je pris sa main après avoir déposé ma boisson et je lui fis des cercles avec mon pouce. Je la regardais. Elle était vraiment, vraiment, vraiment trop mignonne. Je me penchais, et je déposais mes lèvres sur les siennes. Avec ma main libre, je la ramenait vers moi jusqu'à la mettre assise sur mes genoux. Une fois stabilisé, je repris le baiser avec plus de fougue. Ma main faisait des aller-retours dans son dos, butant de temps en temps sur son soutien-gorge. Si je m'écouterais, je l'allongerais, là, maintenant.

Depuis quelques temps – depuis la dispute avec mon père et la rencontre avec Richard – j'avais l'impression de voir la vie d'une nouvelle façon. Je me rendais compte que j'avais manqué de nombreuses choses mais qu'il n'était peut être pas trop tard pour profiter. Après tout je n'avais que 15 ans. Je devais profiter de la vie et découvrir des nouvelles choses. J'étais quand même un peu triste – même si ce n'était pas le mot qui convenait – de me rendre compte de tout ça que maintenant.

Je vis bien que Richard était surprise quand je lui avouai que je n'étais jamais montée sur un balai magique pour voler puisque ma mère m'avait dispensé de cours. Elle le trouvait trop dangereux et inutile. Pour elle si un sorcier devait se déplacer, il devait se transplaner et c'est tout. Il me demanda de confirmer mes propos et je lui répondis avec un petit sourire.

« Non jamais, jamais jamais. Y remédier ? Comment ça ? Tu sais je crois que je ne serais pas très à l'aise sur un objet magique qui vole... »

Ma mère m'avait interdit de voler et je n'en avais jamais ressenti le besoin. De plus j'étais quand même effrayée à l'idée d'être à une centaine de mètres du sol sur un objet magique... Mais en même temps je pourrais surmonter cette peur si c'était Richard qui m'apprenait et s'il était avec moi sur le balai. Ça nous permettrait de passer encore plus de temps ensemble et ça j'en avais envie. J'étais prête à vaincre ma peur pour lui, pour passer du temps en sa présence.

Je me sentis ensuite obligée de lui faire un peu la morale sur le fait de lancer des sorts à d'autres étudiants. Ce n'était pas des sortilèges impardonnables mais il n'avait pas à faire ça. Je savais aussi très bien qu'il ne pourrait pas changer sa nature et son côté bad boy mais moi je ne pouvais pas lui dire que c'était bien et qu'il continue. Je savais aussi qu'il sortait la nuit – couvre feu ou non – et ça devait aussi pour voir des filles. Je n'étais pas naïve dans tous les domaines malgré mon jeune âge. Mon cœur s'arrêta durant deux secondes quand il m'annonça qu'il ne voyait pas d'autres filles que moi et que je lui suffisais amplement. J'avais envie de lui sauter dessus et de l'embrasser encore et encore mais je ne le fis pas. Un immense sourire se dessina sur mon visage. Je ne doutais pas de lui. Je le croyais quand il me disait qu'il m'était fidèle – d'une certaine manière – et j'en étais heureuse.

Je me penchai vers lui et je l'embrassai tendrement tout en caressant sa joue. J'étais encore une novice en matière de baiser mais j'apprenais très vite. De plus il fallait le dire Richard était un bon professeur. Je ne me lassai pas de ses lèvres... Je mis un peu plus de passion dans notre baiser et bientôt celui-ci devint fougueux. Mourir en l'embrassant était une belle mort.

J'appris ensuite que Richard n'était pas fan du chocolat chaud et je pouvais le comprendre quand il me raconta la petite anecdote qui allait avec. Après un épisode comme celui-ci je n'aurais pas voulu non plus retenter de boire du chocolat chaud et pourtant il avait quand même bu une gorgée. Pour moi ? Peut être ou non... Je caressai doucement la main de Richard tout en l'écoutant.

« Oh le pauvre. Il se sentait coupable mais pourtant ce n'était pas de sa faute, ni de la tienne d'ailleurs. La faute à pas de chance. »

La conversation tourna ensuite sur les retenues que Richard semblait adoré quand elles étaient données par mon père qui était concierge du château. Il me demanda un baiser pour le réconforter puis je lui fis remarquer qu'il semblait quand même bien aimer ces punitions.

« Ah oui, tu ne peux survivre sans mes lèvres ? »

Un sourire se dessina encore sur mes lèvres et j'effleurai doucement les siennes avec mes doigts. J'avais bien envie de le faire patienter avant de l'embrasser de nouveau. Je jouai durant quelques instants en traçant le contour de ses lèvres avec mon doigt et cela tout en douceur. Je l'embrassai ensuite longuement et avec passion. J'avais besoin de ce baiser autant qu'il en avait besoin. J'étais accro à lui, j'étais amoureuse....

Quelques instants plus tard, j'étais blottie dans ses bras et je lui parlais de l'incident que j'avais eu dans le parc avec un de ses camarades serpentard. Il m'avait vraiment fait peur et il avait été loin.

« Ne t'en fais pas pour moi, c'est fini. Et je suis en très bon état. Ne te soucies pas de ça, s'il te plaît. Ne te fâches pas avec quelqu'un de ta maison pour moi.»

Je l'embrassai doucement comme pour clore notre conversation. Je n'aurais pas du lui parler de tout ça. Il était des serpentards et je n'avais pas envie qu'il se met quelqu'un de sa maison à dos à cause de moi. De plus j'avais peur que ça l'éloigne de moi si les serpentard savaient qu'il sortait avec une Gryffondor. Peut être qu'ils arriveraient à le convaincre de ne plus me voir... Et ça je ne le supporterai pas.

J'étais maintenant sur ses genoux et je me sentais bien là. Je me sentais à ma place. Le baiser que nous étions entrain d'échanger était l'un des plus fougueux - le plus fougueux même - que nous nous étions donné. Je n'avais pas envie qu'il s'arrête. Les caresses de Richard étaient exquises. Je n'avais pas envie qu'il s'arrête, jamais. Un gémissement s'échappa de mes lèvres. C'était si bon. Mes mains caressaient la nuque du jeune homme avant de remonter dans ses cheveux pour les ébouriffer.

Je me sentais bien en sa présence, alors lorsque je lui proposait -ordonnait- de remédier à son non cour de vol, je ne pus que lui sourire. J'allais passer plus de temps avec elle. Le mal de tête en sa présence était très vite partit pour laisser place à du désir. Ce que j'essayais de freiner avec elle.
Lily-Rose avait l'air assez mal à l'aise à l'idée de monter sur un balais. Je ne voulais pas la forcer. Elle était déjà sortit la nuit pour moi. De plus, j'avais un sourire assez douloureux du forcing. Quand j'avais sept ans, mes parents m'obligeait à aller aux soirées des Sang Purs. Je les détestait, et lorsque j'ai dû danser avec une petite fille de cinq ans, elle n'a fait que me marcher sur les pieds. Horrible. Mes pieds s'en souviennent toujours.

« Tu n'es pas obligé tu sais, mais c'est vrai que nous deux... Sur un balais... »

Je lui faisais un clin d'oeil, avec un air un peu pervers. Je savais bien qu'elle allait le prendre à la rigolade, après tout, je n'étais jamais vraiment sérieux. Mais c'est vrai que cela me donnait pas mal d'idée. Je ne devais pas succomber à la tentation.
Lorsqu'elle me fit une petite remontrance, je trouvais cela bien digne de son père. Lui aussi, m'en faisait pas mal, des remontrances. Elle avait ce petit air mécontent qu'il avait lorsqu'il me surprenait, même si lui il avait un air pervers en plus. Comme si ça lui faisait sacrément plaisir de m'attraper. Il était fou ce vieux...

Lily-Rose avait l'air anxieuse par rapport au fait si j'avais vus des filles les soirs ou non. Je la rassurait très vite, je ne voulais pas qu'elle pense de moi ce que beaucoup d'autres filles pensaient. Nous n'étions peut être pas en couple, mais cela y ressemblait. J'aimais passer du temps avec elle, l'embrasser, mais je ne voulais pas la considérer comme ma petite amie. Cela allait me provoquer trop de problème, de plus, son père allait me tuer, ainsi que beaucoup d'autres Sang Pur.
Elle posait ses lèvres sur les miennes comme simple réponse. J'appréciais ses baisers. Surtout quand ils devenaient fougueux.

On parlait ensuite de boisson et d'un ancien elfe de maison. Elle avait de la pitié envers lui, mais aussi envers moi. On aurait pus croire qu'elle voulait me rassurait... Je m'en moquais largement de cet elfe, et surtout du fait qu'il était martyrisé. Je ne lui répondait pas. J'allais faire une remarque méchante sinon, et je ne voulais pas me disputer avec elle.

Ses lèvres fut ensuite le sujet qu'on abordait. Elle jouait avec moi, elle me chauffait. Elle n'était pas aussi naïve qu'on aurait pus le croire. Ses doigts sur mes lèvres attisaient de plus en plus le feu que j'essayais d'éteindre. Quand elle eu finit son supplice, elle me donna un baiser remplis de passion.

Je la pris ensuite dans mes bras, caressant son bras qui m'était visible avec ma main. Elle me racontait qu'un Serpentard l'avait embêtait. De plus, le fait qu'elle me dise qu'elle était en « bonne état » me faisait penser que la personne lui avait fait quelque chose. J'aurais voulus savoir ce qu'il c'était passé. En plus, elle le protégeait. Je détestais sa façon de penser. Elle était bien trop gentille. Je ne voulais pas qu'il lui arrive autre choses. Je devais mettre les points sur les I à ce petit. Elle m'embrassait doucement, mais je la repoussait quelque temps après.

« Lily-Rose. Dis moi qui c'est. Tout de suite. »

Je savais que j'avais été froid avec elle, mais je voulais savoir. Je la mise ensuite sur mes genoux et je l'embrassait comme jamais je ne l'avais fait auparavant. Mes mains passaient dans son dos. Les siennes allaient dans mes cheveux après y avoir passé par mon coup. Elle ne pus s'empêcher de laisser un gémissement. Cela me rendait fous. Je l'allongeais sur le canapé, l'embrassant sur la bouche une dernière fois avant de me mettre sur elle pour embrasser son coup. J'allais loin, je le savais, mais elle m'attirait bien trop.

Jusque là je m'étais toujours dit que je ne monterai jamais sur un balai magique qui était sensé voler... Mais voilà maintenant que je voyais les choses de façon différente. Il avait suffit à Richard de m’annoncer qu'il pourrait être mon professeur pour que je veuille tenter l'aventure même si je n'étais pas fan de la hauteur. Je me mordis la lèvre quand il ajouta que je n'étais pas obligée mais que nous deux sur un balai... Oui ça serait probablement très agréable même plus que ça. Il n'avait pas terminé sa phrase mais j'avais bien compris ce qu'il avait voulu dire et j'étais d'accord. Je voulais voler avec lui et il ne m'obligeait pas. Avant qu'il puisse dire autre chose je répondis :

« Je suis partante. »

Il devait se demander pourquoi j'avais changé d'avis sur la question si rapidement mais tant pis. Je n'allais pas laisser passer cette occasion en or de passer du temps avec Richard. En ce moment j'avais envie de passer tout mon temps avec lui et encore plus. Bon je ne lui disais pas parce que je ne voulais pas lui faire peur... mais il était même dans rêves et c'était des très bons et beaux rêves.

Plus je passai du temps avec Richard plus je prenais confiance en moi. J'osai faire des choses que je n'aurais jamais imaginé auparavant... Je savais ce que le serpentard aimait ou non et j'avais envie qu'il aime passer du temps avec moi. C'est tout naturellement que je jouai un peu sur ses lèvres avec mon index avant de l'embrasser longuement. Ça semblait le rendre fou et j'en étais heureuse. J'étais contente de voir que je lui faisais de l'effet d'une certaine manière. J'étais encore novice dans les histoires de cœur mais j'apprenais vite... Et surtout je savais que j'étais amoureuse de Richard Anderson. C'était une certitude et je ne pouvais plus me voiler la face...

J'étais peut être une Gryffondor mais je n'étais pas stupide. Je n'allais pas lui annoncer de but en blanc que j'aimais. Ça l'effrayerait probablement et je ne voulais pas de ça. Je voulais profiter. Je m'en voulus d'avoir mentionné le problème Charlie. Enfin jusque là je n'avais pas mentionné de prénom mais j'avais juste dit qu'un serpentard m'avait embêté. Je n'avais pas trop envie de parler de ce sujet surtout à ce moment là.

Je fis une moue boudeuse durant quelques secondes lorsque Richard se recula de moi. Son ton devint plus sérieux et il me demanda de lui dire toute suite qui était cette personne. Doucement, je pris la parole.

« Richard, je vais me débrouiller toute seule, ne t'en fais pas pour moi. Cet élève est un idiot et il ne mérite pas qu'on s'intéresse à lui. »

Je lui souris puis je lui caressai doucement la joue. Quelques instants plus tard, j'étais sur les genoux de l'homme que j'aimai pour un baiser passionné. Richard ne m'avait jamais embrassé comme ça jusque là mais j'adorai.... Je me sentais dépendante de lui, dépendante de ses lèvres... Bientôt je me retrouvai allonger sur le divan mais je n'avais pas peur. J'avais confiance en Richard et c'était... Je n'avais pas envie de penser, juste de profiter. Mes mains se baladèrent dans le dos du jeune homme. Un nouveau gémissement s'échappa de mes lèvres quand il commença à m'embrassa dans le cou. Doucement mes mains descendirent sur ses fesses que je caressai tandis que je déposai des baisers dans son cou moi aussi...

Je sentais que ce soir j'allais franchir une nouvelle étape mais j'en avais envie. Je n'avais rien prémédité mais j'avais envie que Richard me fasse l'amour ce soir. Je ne savais pas du tout où cette histoire nous mènerait car officiellement nous n'étions pas un couple mais je le voulais.

Je ne voulais pas l’obliger à voler avec moi, ou même toute seule. Mais qu’est-ce que cela me donnait comme idée ! J’avais dix-sept ans, et avoir des pensées salaces avec une fille, surtout lorsqu’elle était très, très très, sexy, c’était juste normal. Je n’étais qu’un pauvre homme qui devait penser à des choses déplaisantes pour cacher son « envie ».  J’étais surpris lorsqu’elle me confirmait qu’elle était partante. Savait-elle ce que je voulais dire ? Cela ne faisait que moins d’une semaine qu’on avait cette relation intime. Elle ne devait s’en doute pas s’en rendre compte du double sens de mes propos. J’étais dans un certain sens soulagé. Je n’aurais pas à me faire tuer par son père ! Je lui faisais un petit sourire avant d’embrasser le dos de sa main, tel un prince.

« Cela me remplies de joie de vous enseigner l’art subtile du vol, jeune et jolie damoiselle. »

Je lui fis un clin d’œil. Quelque chose me dérangeait par contre dans sa réponse. Elle avait l’air réticente au début, et puis d’un coup elle acceptait. C’était étrange. Une partie de moi espérait que j’étais la raison de ce changement d’avis sur la question, mais l’autre avait peur. Je ne voulais pas qu’elle s’attache à moi. Les sentiments, avec moi, ça faisait deux. Je ne pourrais jamais lui apporter ce qu’elle me demanderait. Je tenais à ma place dans la société, je ne lui ferais que du mal.

Elle jouait avec mes lèvres d’une façon si sensuelle, que son côté innocent me rendait fou. J’essayais de résister à cette envie. Jamais auparavant je n’avais été aussi faible, surtout devant une fille. Ses longues jambes nue, ses cheveux blonds, ses yeux rieurs, me plaisait énormément. Comment avais-je pus ne pas la repérer depuis tout ce temps ? Pourquoi ne l’ai-je remarqué que lorsqu’elle m’avait demandé de l’a ide ? Etais-je aussi aveugle ?  Toutes ses questions s’arrêtèrent lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes.

Après ce baiser, elle me fit un bref récapitulatif de son début de semaine. Un Serpentard l’avait ennuyait. Et je trouvais cela très fâcheux. Il était dans mon devoir d’aller le voir et de lui remettre les accios sur les baguettes. Mais ma compagne ne voulait pas me dire qui il était. Cela m’agaçait, et je lui montrais bien. Dans sa façon de le protéger, c’était comme si elle avait peur de ce que je pourrais faire. Que ce soit contre elle, ou contre ce vaurien. Peut-être avait-elle peur que je la laisse pour ma maison ? Elle n’avait pas tort… Mais mes confrères n’apprendront jamais ma relation, ou non-relation, avec la fille du concierge. Ce n’était pas dans mes habitudes de rassurer les personnes. Elle me dit pouvoir se débrouiller toute seule, mais je n’en étais pas si sûr. Les Serpentards sont vicieux, et elle était une Gryffondor, elle pourrait très vite se retrouver en position de faiblesse.

« Lily-Rose, dis-moi. Je ne veux pas me répéter, je veux juste savoir qui il est. J’aviserais plus tard. Et puis, si tu ne me dis pas qui c’est, je vais forcément le découvrir. Je préfère l’entendre de toi que de sa bouche, se ventant d’avoir attaqué une Bouf… Gryffondor. »

Elle me rendait fou. C’était ça, de la folie. Ses gémissements me faisaient plaisir. Ma fierté gonflait. Je ne la rendais pas insensible, et heureusement. A cet instant, elle était soumise à moi. Je me sentais puissant. Elle était allongée sous moi, renforçant cette position de force. J’embrassais son cou tendit qu’elle fit passer ses mains dans mon dos, pour arriver sur mes fesses. Je me mordais les lèvres pour ne pas lâcher un soupir de plaisir lorsqu’elle se mit à les caresser. Sa bouche arrivait dans mon cou. Je descendis mes mains pour passer sous son chemisier. Je caressais son ventre puis je remontais pour arriver à sa poitrine. Ma bouche descendait pour suivre le chemin de mes mains. J’avais envie d’elle, et elle pouvait le sentir. Une de mes mains passait dans son dos, rapprochant Lily-Rose de moi, collant ainsi nos corps et  m’arrachant un gémissement  lorsque mon bas ventre percuta son corps.  Ses boutons de chemises s’éclatèrent, et je pus laisser une trainé de baiser sur son ventre. Son parfum enivré mon esprit.

Je la voulais, maintenant.

Passer du temps avec Richard en tête à tête c'est tout ce que je voulais. Voler ne me semblait pas si dangereux et paniquant si je le faisais avec le jeune homme dont j'étais tombée amoureuse car oui c'était le cas. J'étais amoureuse de Richard Anderson. Je savais que je ne devais pas lui dire car ça l'effrayerait probablement et je ne voulais pas. Je ne voulais pas non plus qu'il prenne peur et qu'il me quitte. Parfois ne pas tout dire c'était la meilleure solution notamment dans les histoires de cœur. Un immense sourire se dessina sur mon visage quand il m'annonça qu'il était rempli de joie et m'apprendre l'art subtil du vol.

« Et le plaisir est partagé jeune damoiseau... »

Je l'embrassai doucement sur la joue comme pour sceller cette promesse de m'apprendre à voler un jour. Nous n'avions pas fixé de date mais j’espérai que ça se fasse rapidement. Je voulais qu'il soit avec moi, contre moi sur un balai. Après un long baiser passionné – je ne pouvais me passer de ses lèvres – nous parlâmes de nos débuts de semaine. Je me rendis rapidement compte que je n'aurais pas du lui parler de l'incident avec un autre serpentard. J'avais vraiment eu peur sur le coup et j'avais bien cru qu'il avait m'agressait sexuellement dans un coin du château... Heureusement il s'était lassé avant. Il était insistant pour savoir qui était le mec en question qui m'avait causé du tort. Je soupirai.

J'étais entrain de me rendre compte que Richard était un homme têtu et que je n'aurais pas la paix avoir de lui avoir dit. Il venait de me demander une nouvelle fois qui était cette personne et qu'il allait le découvrir même si je ne lui disais pas.

« Okay okay mais je ne connais pas son prénom. Je peux seulement te le décrire. »

Je fis à Richard la description la plus précise que je pouvais de l'élève qui m'avait vraiment effrayé. Après je ne pouvais pas faire plus car je ne lui avais pas demandé son nom et son prénom. J'avais été trop occupé à fuir que de me renseigner sur son identité. Je ne me sentais un peu mal à l'aise d'avoir confier tout ça à Richard. Je ne voulais pas qu'il se sent obligé de me protéger.

Les choses se passaient vite entre Richard et moi mais je n'étais pas du tout effrayée par la situation, par ce qui allait se passait. Je le voulais. Je voulais que Richard et nous nous franchissions ce cap ce soir. Je voulais qu'il soit le premier et qu'on passe un moment très agréable même plus que ça. Il était au dessus de moi et j'embrassai encore et encore. Ses fesses étaient si musclées. Je ne savais même pas que je pouvais gémir comme ça quand quelqu'un posait ses mains sur moi, quand quelqu'un m'embrassait comme ça. J'avais l'impression d'être au septième ciel.

J'étais peut être novice dans ce domaine mais j'avais beaucoup de connaissances théoriques. J'avais lu de nombreux romans d'aventures et les scènes fougueuses et passionnées étaient habituelles dans ce genre de livre. Je gémis de nouveau quand mes boutons de mon chemisier éclatèrent et qu'il embrassai mon ventre. J'en voulais plus, toujours plus. Je continuai mes caresses sur ses fesses et bientôt j’attrapais les bords de son haut et je le fit remonter. Je lui retirai assez rapidement. Il était maintenant torse nu et mes mains se baladaient sur son torse. Il était si musclé, il était si parfait. C'était un vrai dieu grec. Je lui souris et je l'embrassai de nouveau tout en se collant encore un peu plus à lui.

Je voulais que nos peaux soient en contact le plus possible. J'avais besoin de ça, j'avais besoin de lui. Je le voulais et c'était maintenant. Je l'embrassai encore puis je lui murmurai à l'oreille :

« Fais moi l'amour Richard. »

Je ne savais pas ce que je ressentais envers Lily-Rose. Elle me plaisait énormément, et j’avais envie de passer plus de temps avec elle. Cependant, je ne voulais rien de sérieux, je ne voulais pas la décevoir lorsque je me fiancerais. Je ne savais pas encore avec qui, mais je savais que cela n’allait pas tarder. En tout cas, même si je ne le montrais pas, j’étais heureux de savoir que j’allais lui apprendre à voler. Quelle autre chose allais-je lui apprendre encore ? Elle ressemblait à un petit oiseau qui avait besoin d’un modèle. Et mon égo était content d’être ce modèle.

Je me savais têtue, on me l’avait souvent répété. Mais elle était à moi, et je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose de mal, surtout si c’était une agression de la part d’un de mes camarades. J’avais donc insisté, jusqu’à être froid avec elle pour savoir. Elle dû en avoir marre puisqu’elle me décrit la personne. Il n’y avait qu’une personne qui pouvait correspondre à la description. Charlie… Je sentais une rage monter en moi. Je voulais aller le retrouver de suite, et lui montrer ma façon de penser. Il était un ami, une sorte de petit Serpentard avec un avenir brillant. Il était un de nos plus grands espoirs. Bien sûr, il ne nous dépassait pas, Perseus et moi, mais une fois Poudlard finit, il allait nous remplacer au sein de la hiérarchie de la maison vert et argent.

« Je vais le tuer ! »

Son baiser, qui se faisait de plus en plus langoureux me coupa cependant de toute envie de meurtre. Il était doux mais passionné à la fois. Mes mains se baladèrent sur son corps. Mon cerveau me disait de tout arrêter, que j’allais tout gâcher, mais mon deuxième cerveau, celui d’en bas me disait de continuer. Mes mains passèrent sous son chemisier, éclatant ses boutons. Je passais ma langue sur sa peau nue. Elle était si belle. La belle Gryffondor retirait mon haut. Ses mains étaient froides comparé à mon torse, j’eu un frisson.
L’entendre gémir me rendait fous. Elle se collait encore plus à moi. Je retirais son soutien avant d’y glisser mes lèvres. J’allais loin, même trop loin. Si j’arrêtais tout, Lily Rose allait mal le prendre. Cependant, on ne se voyait que depuis 4 jours. Je voulais qu’elle sache que je la respecte. Je voulais lui laisser le choix. Elle murmurait à mon oreille de lui faire l’amour. Il ne m’en fallut pas plus pour retirer ses derniers vêtements. Mes mains caressaient chaque partie de son corps, mes lèvres en voulaient toujours plus. Je descendis plus bas, toujours plus bas, jusqu’au point de non-retour. Mes lèvres quittèrent son corps chaud. Je me positionnais de façon à pouvoir la regarder dans les yeux.  Mon corps brûlait d’envie.

« Tu es tellement belle… »

Je l’embrassais doucement, et j’accédais à sa demande. Je lui fis l’amour. Me doutant que cela devait être sa première fois, je faisais tout pour rendre ce moment magique. J’étais tendre avec elle. Je gémissais doucement à son oreille. Epuisé, je me dégageais de l’étreinte que j'avais sur elle. Une couverture apparut. Je ramenais Lily Rose vers moi, puis je nous couvris. J’embrassais son front avant de sortir ma baguette et de lui lancer un sort de contraception. Je ne voulais pas prendre le risque de voir un petit Anderson pointer le bout de son nez à la fin de l’année scolaire. Et j’allais surtout me faire tuer par l’vieux pour avoir mis enceinte sa fille. Je pouffais doucement avant de fermer les yeux, mes bras autour de Lily.

« Ça va ? »

 Je ne savais pas que Richard pouvait être si têtu que ça... Néanmoins je ne devais pas non plus oublier que nous nous connaissions réellement depuis peu de temps même si j'avais l'impression que je le connaissais depuis une éternité. Il voulait vraiment savoir – et il insistait – qui m'avait causé du tort dans le parc. Je m'en voulais de lui avoir mentionné cet incident car je ne voulais pas faire d'histoire ou être la fille qui se plaignait. Je voulais résoudre mes problèmes moi même et pas en cause en plus à Richard.

Au bout d'un moment, sachant que je ne pouvais pas faire autrement , je fis une description à l'homme en face de moi du serpentard qui m'avait agressé d'une certaine manière même si je trouvais le mot un peu dur. J'avais eu peur c'est sûr mais je n'avais pas été blessé. J'avais peur en disant à Richard qui c'était qu'il veuille rendre justice lui même et j'avais vu juste. Il avait du reconnaître quelqu'un dans la description que j'avais faite car il n’annonça – pratiquement en colère – qu'il allait le tuer. Il était hors de question bien sûr. D'une voix douce, je repris la parole :

« Non tu ne vas pas le faire car je te le demande. Cette histoire est close Richard. Je me suis débrouillée toute seule. Il ne recommencera pas. »

Enfin j'espérai qu'il ne recommence pas mais bon d'après ce qu'il m'avait dit je n'étais pas assez amusante pour lui. Tant mieux. Je n'allais pas me plaindre. Pour ne plus parler de cette histoire – et parce que j'en avais envie – je l'embrassai longuement et ce baiser devint rapidement fougueux et langoureux. Il était diffèrent des autres. Il ne fallut que peu de temps pour que je sois allongée sur le divan avec Richard au dessus de moi. Quelques semaines plus tard, j'aurais été impressionnée, j'aurais eu peur mais aujourd'hui, ce soir.. Ça me semblait naturel. J'avais confiance en lui et je le voulais. Je voulais que Richard Anderson me fasse l'amour.

C'est bientôt moi qui eu l'audace de retirer le T-shirt de Richard pour que je puisse caresser son torse comme j'en avais envie. Il était si muscle, si parfait. Je lui souris tout en continuant mes caresses et mes baisers. Quelques instants plus tard, je demandai à Richard de me faire l'amour et c'est ce qu'il fit...  J'avais lu que pour de nombreuses jeunes fille, leur première fois avait été douloureuse et pas très agréable mais ce ne fut pas le cas pour moi. Richard était un amant parfait. Il me fit l'amour avec douceur, passion, tendresse et aussi fougue.

Durant ce moment de communion ultime, je murmurai plusieurs fois son prénom et plus fort quand j'atteignis de point de non retour et le moment culminant de plaisir. C'était whouooo. Je ne m'étais pas attendue à vivre ça de façon si intense. C'était si bon, si agréable. Les mots me manquaient pour décrire ce que je venais de ressentir et que je ressentais encore. J'avais un sourire niais sur mon visage. Instinctivement, je me blottis contre le jeune homme qui venait de me lancer un sort de contraception. Il était prudent et j'appréciai ça. Je n'avais pas envie d'être maman à mon âge. Je fronçai légèrement les yeux quand j'entendis Richard rire puis je levai la tête vers lui et je lui demandai doucement :

« Qu'est ce qui te faire rire ? »

Ma voix était douce. J'étais juste de nature curieuse. Je ne m'étais pas attendue à entendre Richard rire après le moment que nous venions de passer. Est ce qu'il avait des regrets ? Pour ma part j'en avais aucun. Il me demanda quelques instants plus tard si ça allait. Je lui souris puis je lui répondis :

« Oh oui. Je crois que ça ne pourrait pas aller mieux et toi ? Comment ça va ? »

Ma tête était toujours sur son torse et je caressai doucement son ventre. Avec Richard je ne savais pas de quoi serait fait demain alors je devais profiter du moment présent et surtout ne pas réfléchir à demain.

Je n’avais qu’une envie, retourner dans les cachots et mettre en joute Charlie. Il avait osé s’attaquer à Lily-Rose. MA Lily-Rose. Et même si j’aurais fait la même chose il y a peu de temps, je commençais à changer. La preuve, je me sentais mal à cause d’un sort qui avait mal tourné sur Holmes. Mais Charlie revenait avec force dans ma tête. Mes poings étaient fermés. J’avais envie de taper dans quelque chose. Je devais surement faire peur, avec mes yeux froids, mais je me sentais tellement furieux. Il était un de mes disciples. Ce n’était que le retour des choses. Je l’avais peut être poussé à être comme ça, à s’attaquer à plus faible que soit. Et maintenant j’en payais le prix. Mais elle restait devant moi, à me parler d’une voix douce mais assez autoritaire. Elle ne voulait pas que j’aille la défendre. Je soufflais bruyamment. J’allais répliquer lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes.

Je profitais de ce moment, il était tellement intense. Je n’avais jamais ressentis cela. Aucune femme ne m’avait provoqué autant de frissons. Lily paraissait tellement fragile, mais forte à la fois. Elle doutait, n’était pas expérimentait, mais cela la rendait encore plus mignonne. Surtout lorsqu’elle se risquait à retirer elle-même mon haut. Elle m’avait même étonné en me demandant de lui faire l’amour. D’habitude, je n’attendais pas la demande, je n’assouvissais que mon désir, me moquant de l’avis de mes partenaires. Elles ne se plaignaient pas de toute façon. Je ne voulais pas me vanter, mais je savais que je faisais des prouesses au lit. On me l’avait assez répété. Ou plutôt, on me l’avait assez gémit. Mais je faisais attention à elle. Je ne voulais pas aller trop vite. C’était tout nouveau pour elle. Et pour moi, elle était spéciale. Elle faisait naître en moi des sensations qui m’étaient inconnus jusqu’à ce jour.

Lorsque je lui fis l’amour, je savais que notre relation allait prendre un tournant assez dangereux. Je n’avais jamais couché avec une Sang Mêlée. De plus, elle était la fille de l’homme que je détestais le plus dans Poudlard. Si cela allait ce savoir, je ne savais pas ce que je deviendrais. Mes parents me renieront peut être, ma cousine se moquerait de moi –quoi que ça, c’est habituel… –, et je me ferais tuer par le vieux. Un bel avenir en perspective.

Mais mon attention fut retenue par Lily-Rose qui criait mon nom dans un dernier coup de rein, nous laissant ainsi, moi sur elle, avec un sourire niais et fatigué. Elle était  tellement belle. Je me retirais d’elle après un dernier baiser. Je nous recouvrais d’une couverture et lui lançait un sort de contraception. Je rigolais un peu en pensant à ce que dirait son père s’il la trouverait enceinte. Mais cela ne passa pas inaperçus puisqu’elle me demandait la raison de mon rire. Je la regardais, caressant sa cuisse avec ma main gauche.

« J’imaginais la réaction de ton père si je te mettais enceinte. Tu n’auras plus qu’à me trouver un bon emplacement dans un cimetière je pense ! »

Je rigolais encore doucement avant de lui embrasser le front. Nous venions de faire l’amour pour la première fois, et j’aimais cette sensation de béatitude. J’étais fatigué, certes, mais son corps nu contre moi m’empêcher de penser à dormir. Elle n’avait en plus pas l’air de regretter. Son sourire disait tout.

« Oui ça va… Même si je suis un peu fatigué… »

J’embrassais son cou puis la naissance de sa poitrine. Une de mes mains était toujours occupée à caresser sa cuisse. Je pris donc avec l’autre ma baguette et fit apparaître nos sous-vêtements. Je tendis les siens à Lily-Rose avant de mettre mon boxer. Au moins, il n’y aura aucun débordement cette nuit… Enfin, plus de débordement.

« Tiens, remet tes sous-vêtements, je risque de ne pas résister encore une deuxième fois… Et puis, si tu le souhaite, nous pouvons dormir ici. »

En disant ses mots, un lit double à baldaquin fit son apparition un peu plus loin dans la pièce.

« Je te réveillerais pour pas que tu ne sois surprises par les autres Bouffon… Gryffondor, demain matin… »

Je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi fort. Je savais que faire l'amour était une expérience agréable car on souhaitait sans cesse recommencer... Mais je ne pensai pas que c'était à ce point là. Bon je n'étais pas stupide, le partenaire devait faire beaucoup. Richard était doué, très doué. Je fus rassurée d'observer un sourire niais comme le mien sur le visage de l'homme que j'aimais. Il semblait avoir prit autant de plaisir que moi. Je lui caressai doucement la joue tout en l'embrassant tendrement.

Il ne me fallut pas attendre bien longtemps avant que Richard fasse apparaître une couverture qui nous recouvrait maintenant. Il rigola un peu et je ne comprenais pas pourquoi. Naturellement je lui posai la question et je ne pu m'empêcher de sourire en entendant sa réponse.

« Ah je ne peux que confirmer tes dires... Désolée. Mais je n'ai pas envie de t'enterrer et je te protégerai, promis. »

Comme pour sceller ma promesse, je déposai un chaste baiser sur ses lèvres. Il n'y avait pas question que je laisse quelqu'un faire du mal à mon Richard. Je ne laisserai pas ça arriver. Je lui demandai ensuite si ça allait et il me répondit que oui même s'il était un peu fatigué. Je le comprenais bien car j'étais dans le même état que lui. Un nouveau gémissement s'échappa de ma bouche quand il m'embrassa dans le cou puis à la naissance de ma poitrine... Néanmoins le moment fort agréable ne dura pas longtemps car Richard déclara qu'on devait remettre nos sous-vêtements. Je souris. Il voulait qu'on les remet car il avait peur qu'on ne sache pas se tenir. C'était amusant. Avec le sourire je remis mes sous vêtements puis je vins de nouveau me blottir contre lui.

« Oui j'ai envie de dormir avec toi. »

Je lui pris ensuite la main puis je l'entraînai jusqu'au grand lit baldaquin qui venait d'apparaître. Quand nous fûmes enfin coucher, je pris soin de bien me blottir contre lui et je fermai les yeux. D'une voix douce, je murmurai :

« Bonne nuit Richard. »

Quelques minutes plus tard j'étais tombée dans un sommeil profond mais où Richard était dans tout mes rêves.