Psychomage Aristobulus Adler
Patiente : Emrys Darkwood

Note de la séance 1.


Présentez vous :

Je m'appelle Emrys Saturnine Blackwood. C'est mon père qui a choisit, il s'appelle Perceval. On peut s'en douter, ma famille est merliniste au point de donner l'un des prénom de Merlin à leur fille... encore heureux que je n'ai pas de frère il aurait peu s’appeler Guenièvre.
Saturnine ? C'en en hommage à Saturne alias chronos... le père des dieux. Oui j'étais quelque part déjà prédestiné à la grandeur et une certaine forme de mégalomanie chez moi.



Quel est votre plus fort souvenir d'enfance ?

hm... il y en aurait deux en faite... l'un ou j'étais vraiment jeune, je devais avoir dans les quatre ans, mon père m'avait emmener avec lui dans la forêt de Brocéliande, lieux mythique des légende arthurienne. On y était en plus allée pour mon anniversaire je crois, au mois de décembre en plein hiver... Il y avait de la neige partout mais je n'avais pas froid. Je sentait les énergies autour de moi, tout était si vivant qu’immanquablement j'ai sentie que cette énergie était communicative, je me suis sentie vivante comme jamais  et j'y ait rencontré une femme qui m'a prédit que j'étais promise à un grand avenir.

(un long silence)

Et votre deuxième souvenir ?

J'avais dit qu'il y avait un deuxième ?

(Un long silence)

D'accord... Je n'avais pas encore Dix ans... Mon père est un homme reconnue comme étant un spécialiste du merlinisme et de la magie ancienne, et ma mère étant ambassadrice du ministère français en Angleterre... et que, bien entendue nous étions de sang pure nous fûmes invité chez les Moriarty...

(une pause)

Il avait mon âge et semblait si gauche alors que j'étais déjà étourdie par ma confiance en moi. Mais à cette époque je n'étais pas encore celle que j'étais aujourd'hui. Il avait des yeux très bleu, tout comme l'encre avec laquelle il a écrit pour se présenter. Il s’appelait Victor.


En quoi cet événement et marquant pour vous ?

(une pause) Parce que pour la première fois j'ai voulu m'occuper de quelqu'un au lieux de penser à ma quête du pouvoir.



Votre quête du pouvoir ?

Comment dire... je m'entraînais déjà à donner des ordres à mes jouer... quand je n'étais pas contenté j'étais tellement énervé que je faisait exploser des vitre sans le vouloir où brûler une salle entière... Il y avait des petite fille qui voulaient être princesse ? Je voulait être général, je voulais conduire des armer et livrer bataille et non pas rester à attendre dans une tour que le prince charmant daigne m'arracher à mon triste sort car...  Il n'y a pas de prince charmant. J'ai été préfète puis préfète en chef, je suis reconnue dans le domaine des potions et de l'alchimie et je viens d'ailleurs de prendre un poste à Poudlard, celui d'un ancien professeur qui a fuis... En somme j'ai toujours tout fait pour avoir un parcours irréprochable.


Ce petit garçon... Comment s'appellait-il ?

Victor. Il s'appelle au présent, Victor Alexander.



Vous utilisez « au présent »... Pourquoi ?

Je ne veux pas le savoir.




Psychomage Aristobulus Adler
Patiente : Emrys Darkwood

Note de la séance 2


Comment allez vous aujourd'hui ?

Comme chaque jour.




C'est à dire ?

Plus forte.




Mais ?


Plus mal aussi.



Quand avez vous commencé ?

J'avais dix ans.



Racontez-moi.


Depuis toute petite je fouillais dans les vieux grimoires de mon père. Quand on ouvre un livre ancien, qu'on sens le grain sous nos dois et qu'on sens son odeur ancienne et boisé, on à l'impression d'avoir un trésor. On néglige cette magie alors qu'elle est puissante, qu'elle est notre base à la magie actuelle.
Mais quand on est face à un grand pouvoir, on en veut plus. On m'avait prédit un grande destinée, et pour moi ça passé par cette quête de grandeur. Déjà à mon âge je charmait les enfant des mon âge et même un peu plus vieux, je savais quoi leur dire pour me plaire, je savais découvrir leur secret pour que jamais ils ne me trahissent et je savait aussi comment les faire souffrir et j'en tirais  plaisir. Il est inutile de dire que ça ne s'est pas arrangé par la suite.




Et ce garçon, Victor, Il vous a accompagné ?

Étrangement oui...  et en même temps non. Il m'arrêtait, me retenait quand j'allais trop loin. Il était toujours là. En vérité, il est rapidement devenue mon meilleurs amis.



Vous aviez beaucoup d'amis à Poudlard ?

Oui... et non. J'étais populaire, c'est sur, je suis rapidement entrée dans les jeux du pouvoir, j'étais une gamine de 11 ans face à des colosse de 17 ans, il fallait la jouer serrer, se faire des allier dans sa promo et celle au dessus, mais des grand dadet de 17 ans ne respecterait pas une fillette de 11 ans... par contre ils pouvait la trouver mignonne, ainsi je n'ai jamais eut de problème. Chaque année je devenais plus influente et redoutée, je fut préfète et préfète en chef, j'avais le goût des responsabilité. De là à dire que j'avais des amis... le seul au quel je me fier était Victor. Il m'a toujours empêché d'aller trop loin, il m'a toujours été fidèle, loyal.




Hm... si je puis faire un rapprochement... Quand vous avez parler des deux événement fort de votre enfance, ne peut-on pas dire que finalement ce Victor vous énergise comme la forêt de Broceliande ? En vous maintenant toujours un pied du bon coté....


(les vitres partent en éclats, le feu de la cheminée s'attise.)

refaite des rapprochements et je vous fais envoyer à Azkaban... des personnes hauts placés au ministère me doivent des services....






Psychomage Aristobulus Adler
Patiente : Emrys Darkwood

Note de la séance 3






Ça fait bien longtemps que vous n'êtes venue....

C'est grave.




Allongez-vous et racontez-moi.

Vous avez dis la dernière fois une chose qui m'a mise hors de moi. Vous aviez raison.




Mais ?

Mais je ne pouvais m'y résoudre. Je ne veux pas devenir faible.




Vous ne l'êtes pas... Vous êtes plus forte qu'on ne le crois.

Pourquoi dites-vous ça alors que vous connaissez la noiceur de mon âme ?




Parce que vous vous êtes sacrifiez pour lui.

Non... Il a tué... Il a commit un meurtre par ma faute. La médium que j'avais vu étant enfant, je ne vous avez pas tout dis, elle avait aussi prédit qu'il y aurait du sang sur mes mains. Le sang sur les mains des Victor n'est pas sien mais mien. Je l'ai poussé à tuer. Il a fait de la prison par ma faute, il est détruit par ma faute. Je l'ai détruit.




Il y a autre chose... que ne me dites-vous pas ?

(Elle sort de la poche de son manteau un livre)

« Tu n’avais pas compris.
Compris que ce soir-là, par jalousie,  tu m’avais déjà refusé.
J’étais là et tu m’as pris.
J’étais un dernier verre avant qu’il ne te ramène.
Tu m’as embrassé par vengeance.
Je t’ai embrassé par faiblesse. Puis par amour.
Il était loin, avec une partie de ta fierté qui se dissipait : tu avais perdu contre une autre.
Tu m’as embrassé par peine, sans te soucier de la mienne.
Tu m’as couvert de ce que j’avais tant espéré.
Mes mains à tes hanches, ton corps contre le mien, tes jambes encerclant mes cuisses.
Pour cette seconde j’avais été ton homme. Pour cette seconde.

Je me rappelle de ton souffle sur le mien.
Tu voulais, toi aussi.
Je t’embrassais avec fièvre pour ne pas te prendre en grippe.
Je ne savais pas si ce que je faisais était bien ou mal.
Tu as voulu lui en vouloir.
C’est pour ça que tu m’as voulu.
Alors je t’ai prise.
Prise parce que c’était ce que tu voulais.
Prise parce que tu étais tout ce que je désirais.
J’ai aimé ça, tout comme tu as aimé ça.

Et lorsqu’il est arrivé.
J’ai compris.
J’avais été la semence de ta haine envers lui.
J’avais été ta vengeance, j’avais été là, au bon moment :
J’étais une opportunité…
Une opportunité que j’avais moi-même prise pour me rappeler ce que je ne serai jamais.

Alors pour te venger, tu m’avais pris.
Pour te venger, tu m’avais brisé,
Pour te venger, je t’avais laissé faire.
Il y avait plus que de l’amour entre nous.
Je t’ai détesté. Détesté si fort.
J’aurais voulu te faire la haine comme tu me l’avais fait.
tu étais repartie avec lui.
Tu étais repartie avec ce qui restait de nous.
Puisqu’entre nous, il n’y avait jamais eu que toi.
Que toi, mon amour. »


(Un long silence rompu par des larmes.)




Vous ne vous en rendez compte que maintenant ?

Pourquoi croyez-vous que je n'ai jamais pu être avec lui ? Je suis tellement sombre qu'aujourd'hui il n'est que l'ombre de celui que j'ai connue. Il doit faire sa vie, moi la mienne.




C'est tout ? Vous rendez les armes comme ça ?

Il ne voudra jamais de moi après ça.




Depuis quand vous souciez vous de la possibilité de l'échec ? Emrys, Merlin a-t-il abandonné sachant où ses sentiment le porterait ? Cléopatre a-t-ele laissé tombé quand elle a tout perdu ? L'histoire est faite d'homme et de femme blessée. La vrai question est : est-ce que ça en vaut la peine ? Tuer ce qui vous reste de lui, et je vous garanti que vôtre âme sera dévoré par l'obscurité.

(Elle se lève et ouvre la porte pour partir)

In hardius fortio.


(Elle franchit la porte, je ne l'ai pas revue depuis la rentrée.)