Sujet: We used to be friends... feat. Ebenezer Mer 31 Juil - 11:16
Septembre 2068
Ces derniers temps Silia avait ressenti le besoin de régler certaines choses du passé. Ca ne plaisait pas trop à son frère, qui avait sans doute peur qu'elle s'éloigne de lui, mais tant pis. Si elle savait ce qui le dérangeait vraiment... Il y a quelques jours elle avait revu Ysaline et ça c'était bien passé malgré ses angoisses. Aujourd'hui c'était au tour d'Ebenezer. Ils s'étaient fortement disputés la dernière fois qu'ils s'étaient vus, elle n'avait pas apprécié qu'il lui fasse la morale alors qu'elle était encore sans dessus dessous à cause de la mort de sa fille. En fait, elle lui en avait carrément voulu, elle avait même eu envie de lui faire du mal. Au lieu de ça, elle avait coupé les ponts. Il avait bien tenté, comme Ysa, de la recontacter mais en vain.
Alors maintenant qu'elle était prête elle lui avait envoyé un hibou. Il était toujours à Poudlard - décidément tout le monde voulait y travailler. Elle avait attendu et quelques jours plus tard elle reçut une réponse : il acceptait de la revoir. Elle lui proposa alors de venir chez elle en redoutant qu'il renonce vu le lieu où elle vivait : l'allée des Embrumes était limite maudite. Un bon sorcier n'apprécierait pas d'y être vu. Mais au moins elle avait la paix ici et restait près de son travail. Et puis, fréquenter les "mauvais" ne la dérangeait pas. Elle avait tant souvent vu des monstres cachés sous de beaux visages, sous des apparences de gens bien propres sur eux...
Pour l'occasion elle avait préparé un dîner. Elle n'était pas super douée mais bon vu l'odeur, ça ne semblait pas être la cata ! Elle n'entendit pas frapper à la porte mais les hululements stridents de sa chouette Marylin et de son vieux hibou Manson lui annoncèrent que son invité était arrivé. Elle replaça rapidement ses cheveux mal coiffés et alla ouvrir. Ebenzer était bien venu, il n'avait pas changé. Peut être quelques rides au coin des yeux qui lui donnaient encore plus de charme.
« Bonsoir. Entre, je t'en prie.»
Elle l'invita à entrer dans son appartement, d'abord une minuscule entrée puis le salon aux décorations un peu sombres, à mi chemin entre le gothique et l'ancien.
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PS: j'ai tripé sur le vava de Rob ^^
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Sujet: Re: We used to be friends... feat. Ebenezer Dim 18 Aoû - 9:48
We used to be friends...
Il y avait des choses qu'on regretté de faire dans la vie. Des choses qui avaient un impact sur la vie future et les relations qu'on entretenait. Un impact si puissant, qu'il pouvait détruire des amitiés en un coup de claquement de doigts. Et c'était arrivé pour Ebenezer. Il y avait de ça quelques temps, l'infirmier de Poudlard avait eu une grosse dispute avec l'une de ses amies : Silia Weills. Un gros malentendu qui avait provoqué une déchirure de leur amitié, si bien qu'ils ne se parlaient plus du tout, et s'était même, perdu de vue. Ce qui était bête, car l'infirmier tenait énormément à Silia et voulait à tout prix, la retrouver et lui faire des excuses. Il avait donc décidé, de lui envoyer une lettre, lui expliquant qu'il voudrait la voir, pour discuter de ce problème. Mais aucune réponse. Deux mois après, il renvoya une autre lettre. Toujours rien. Et il renvoya une lettre, jusqu'à ce qu'il le fasse quotidiennement. C'était presque devenu une habitude et Ebenezer, qui ne lâchait rien, continuait à envoyer des hiboux à la jeune femme.
Jusqu'à ce qu'un jour, Silia lui réponde. N'y croyant pas, Ebe' du lire au moins trois fois sa réponse, lui expliquant qu'elle voulait le revoir. Quelques jours après - oui, seulement quelques jours, car Hopkins n'avait pas eu le temps de lui répondre avant, vu qu'il avait pas mal de travail à Poudlard - il envoya sa réponse, en lui disant qu'il acceptait de la voir. Alléluia ! Ebenezer espérait vraiment retrouver l'amitié qu'il avait avec Silia, c'était une des seules personnes dont il tenait réellement.
Mais il ne fallait pas crier victoire trop vite et ne pas se précipiter dans l'excitation. Le jour J arriva bien rapidement. La journée se passa comme les autres jours à Poudlard et il put enfin prendre sa soirée. Pour l'occasion, il enfila un jean bleu marine, une chemise noire et une veste noire. Il mit ses baskets, ses lunettes puis quitta le château, avant de transplaner jusqu'au chemin de traverse. Prenant la direction de l'allée des embrumes, il plongea sa main dans la poche, tenant sa baguette magique. Le lieu n'était pas un endroit fréquentable et il y avait de sorciers en tous genres, ce qui ne dérangeait sûrement pas la jeune Weills. Et les vieilles vitrines étaient tout simplement, répugnantes. Mais bon, Ebenezer respectait tous les sorciers.
Arrivant sur le palier, l'infirmier de Poudlard s'apprêta à sonner lorsque des hululements résonnèrent dans toute la rue. S'il voulait être discret, c'était perdu d'avance. Quelques secondes après, la porte s'ouvrit. Un sourire s'afficha aux coins de ses lèvres, ravi de revoir la jeune femme. Silia était toujours aussi belle et soignée. Obéissant à l'invitation de miss Weills, Ebenezer entra dans l'appartement. « Bonsoir Silia » dit-il à son tour. « Tiens, je t'ai apporté des chocolats avec du caramel » Suite à ça, il tendit une boite de chocolats à Silia. Ce n'était pas dans ses habitudes de venir sans offrir un petit quelque chose. Une bonne odeur s'engouffra dans les narines d'Hopkins « Mmh, ça sent bon » dit-il en reniflant doucement l'odeur qui provenait de la cuisine. Puis, arrêtant de tourner autour du pot, il expliqua : « Je suis ravi que tu es accepté de me voir Silia »
fiche by ♪ crumble dou. ne pas reprendre
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Sujet: Re: We used to be friends... feat. Ebenezer Ven 23 Aoû - 13:04
Septembre 2068
Silia pouvait se montrer tellement rancunière. En fait elle était comme un animal sauvage, une fois blessée c’était quasiment impossible de l’approcher à nouveau. Il fallait tout reprendre de zéro. Et dans le cas d’Ebenezer, c’était son acharnement à vouloir garder contact qui avait eu raison de sa rancœur. On lui avait dit un jour que tout le monde méritait une seconde chance. Si pour certaines personnes, comme sa mère, elle n’était absolument pas d’accord, pour lui c’était différent. Ce soir, elle l’avait donc invitée chez elle. Au moins elle se sentirait un minimum à l’aise vu que c’était son territoire. Il aurait pu refuser, faire preuve d’égo et de fierté, mais non. Il avait accepté.
Marylin et Manson lui annoncèrent l’arrivée d’un étranger dans le couloir menant à l’appartement. Sur ce coup là, ils étaient tels des chiens de garde. Elle ramassa ses cheveux et passa les mains dedans pour les recoiffer un peu puis ouvrit la porte avec un sourire timide. Lui en revanche paraissait absolument ravi, ce qui la rassura quand à l’ambiance de la soirée. Après tout il aurait pu débarquer tel un conquérant pour mettre les pieds dans le plat. Elle l’invita à entrer, referma la porte et il lui tendit une boîte de chocolats et caramels. Le visage de la jeune femme s’illumina, les cadeaux ce n’était vraiment pas quelque chose qu’elle connaissait. Elle était un peu gênée quand même.
« Oh merci ! Fallait pas… »
Un parfait gentleman, comme toujours. Il enchaina d’ailleurs en lui disant que ça sentait bon. Enfin, se tournant vers elle, il lui avoua qu’il était ravi qu’elle ait accepté de le voir. Silia baissa les yeux un instant, s’en voulant tout de même de l’avoir dénigré aussi longtemps. Elle releva la tête pour planter son regard d’acier dans ses yeux sombres.
« Tu n’as jamais laissé tomber, je ne pouvais pas t’ignorer toute une vie… J’avais besoin de temps… d’énormément de temps, je le reconnais. Je suis désolée. »
Elle se tourna pour poser la boîte de chocolats sur un petit meuble en bois noir. Que dire maintenant ? Elle aurait presque espérer qu’ils ne reparlent pas de ça mais c’était impossible.
« Laisse moi prendre ta veste et mets toi à l’aise. On a tout notre temps pour parler de ça. »
Elle récupéra sa veste et la posa sur le porte manteau. Lorsqu’Ebenezer passa devant Manson, ce dernier essaya de lui mettre un petit coup de bec. Silia fit claquer sa langue contre son palais et le vieux hibou lui jeta un regard courroucé.
« Eb’, je te présente Manson. Manson voici mon ami Ebenezer. »
Le hibou un peu déplumé parut ravi d’avoir enfin été présenté. Quand à la chouette, elle se mit à se dandinder sur son perchoir.
« Et miss Marylin. Elle adore les caresses sous le menton ».
Sous entendu fais lui en une pour qu’on ai la paix. Ses animaux pouvaient être très possessifs mais surtout ils étaient curieux et pot de colle, un peu comme des chats. Il faut dire que Silia s’occupaient d’eux plus comme des enfants que comme des animaux. Ebenezer pouvait remarquer qu’il y avait pas mal d’objets pour eux dans la pièce, et aussi que Manson était borgne, tandis que Marylin avait une aile manquante. Des petits êtres abîmés par la vie, comme leur maîtresse.
« Veux tu boire quelquechose ? »
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