un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.

Et voilà, tu t'étais encore faite avoir comme une bleue par Jon, lui qui t'avait dit qu'il te rejoindrait au petit déjeuner, rien. Il n'était toujours pas là, soupirant tu prenais ton premier repas de la journée tranquillement, estimant que tu n'avais pas besoin d'en faire beaucoup plus. S'il y avait bien quelque chose que tu n'aimais pas, c'était le fait que Jon se moque de toi. Pourtant, à chaque fois qu'il revenait vers toi, comme une petite fille stupide tu accourais vers lui et son mépris. Pauvre enfant que tu nous fais. Même tes amis s'en rendent mieux compte que toi et malheureusement, ils n'arrivent pas à te le faire comprendre. Simplement parce que tu préfères fermer les yeux, pour toi ce n'est pas possible, il ne joue pas avec toi, il est simplement normal. Tu décides donc de sortir de la Grande Salle afin d'aller travailler, sauf que tu n'avais pas prévue une chose, croiser Eileen et Jon, ensemble. Ce coup-là tu ne l'avais pas vu venir, enfin ils n'étaient pas si proche que cela, ils se disputaient comme à leur habitude, mais toi tu le voyais autrement. Etrangement, tu savais qu'il préférait ta cousine, il l'avait avoué, qu'elle n'avait rien à t'envier, chose qui t'avait fait beaucoup de mal, mais il s'en fichait royalement. Tu vis celle-ci se rapprocher de toi après avoir poussé le serdaigle une dernière fois. Tu savais pertinemment qu'elle allait se plaindre, alors tu esquivas, préférant la repousser toi aussi et de cette manière être tranquille. Je dois aller travailler désolée. Eileen saurait pertinemment que tu fais cela afin de l'éviter, mais tu t'en fiches, c'est comme ça. Tant que tu la voyais avec Jon, tu ne pourrais pas lui parler, ni même à lui, c'était ça, jalousie quand tu nous tiens.

Tu te dirigeais donc tranquillement vers la bibliothèque, étant donné que cela serait certainement l'endroit où tu serais le plus tranquille, du moins si personne ne venait t'ennuyer, chose qui pourrait certainement arriver. Cependant, tu savais être assez cynique pour que l'on te laisse en général pour travailler, ou bien suffisamment absorbée par tes leçons que tu ne voyais rien autour de toi. Tu entrais donc dans la bibliothèque, il n'y avait pas grand monde à cette heure et tu en étais contente, de cette manière, la tranquillité serait de tout repos pour toi. Tu t'installais sur une table en silence, sans vraiment voir le temps passer tu lisais encore et encore certains livres qui pourraient te servir ou non dans tes études. Autant, en savoir plus, si cela pourrait te servir un jour par la suite. Tu étais certainement trop absorbée par tes livres que tu ne te rendis pas compte que tu n'étais plus seule au bout d'un moment.

Spoiler:

un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.

Tes livres sont certainement ta principale évasion, ceux qui te permettent d'oublier ce qui se passe autour de toi. Cette réalité merdique du monde qui t'entoure, certes, tu n'as pas à te plaindre vis-à-vis de ta famille, tu n'es pas si mal lotie que tu pourrais l'imaginer. Beaucoup de jeunes sorciers souhaiteraient être à ta place, mais tu ne t'en rends pas compte, tout du moins pas tous les jours. Il n'était donc pas rare de ta part de te plonger si profondément dans l'un de tes livres que tu oublies tout ce qui t'entoure, ne remarquant pas que certaines personnes pourraient avoir apparues autour de toi. La voix de ta camarades ne t'interpella pas dans un premier temps. Une preuve pour tes capacités d'entrer dans un monde différent de celui des gens plus ou moins normaux. Ton petit monde tranquille où tu te retrouves bien trop souvent d'après certains de tes amis, certainement celle qui te parlait également. Tu vis sa main passer devant toi et cela te fit sourire, votre différence de caractère t'étonnais souvent. Allo Morrigan Lula Nogarstein ? Ici Corra Levy Glister ! Tu souris simplement, ne levant pas encore les yeux, pas besoin pour l'instant, tout du moins d'après toi. Elle pouvait au moins attendre que tu finisses la page que tu étais en train de lire, de cette manière tu ne la perdrais pas. Sauf que c'était sans compter sur la serpentard qui prit ton livre et commença à le regarder rapidement. Tu soupiras, sachant très bien ce qu'elle comptait faire et pour toi c'était hors de question d'arrêter de travailler. Ne me dis pas que tu révises Morri ? Tu roules des yeux puis la regardes sérieusement, elle posait la question, oui Morrigan, tu te demandais vraiment comment cela pouvait se faire que vous soyez amies toutes les deux. Vous n'aviez pas grand- chose en commun et pourtant cela fonctionnait, plutôt étrange, mais que veux-tu y faire après tout. Tant qu'il n'y a pas de disputes pour un rien, c'est le principal après tout non ?

Bon sinon ! Comment tu vas ? Ça ce passe comment avec Jon ? Cette question te déstabilisas un peu, tu n'aimais pas vraiment parler de ta relation avec le serdaigle. Surtout que c'était plus ou moins compliqué entre vous, enfin plus que moins à vrai dire. Tu devrais travailler, nous avons nos ASPICS cette année. Oui, tu assumes totalement, tu changes de conversation, de manière à éviter la question, si tu le faisais avec Eileen, tu le ferais forcement avec Corra, surtout qu'elle savait pertinemment que tu préférais rester discrète pour pas mal de choses. Surtout sur ta relation avec Jon. Sauf que tu savais aussi que proposer à la brune de travailler relevé de l'humour, plutôt qu'autre chose, surtout qu'elle avait plutôt tendance à être ton parfait opposé. Enfin, il faut travailler si on veut arriver à quelque chose plus tard. C'était ta vision des choses, celle que tes parents avaient décidé de te mettre dans la tête et ils y avaient tellement bien réussi que tu avais déjà ta place au ministère, il ne te manquait plus que d'avoir ton diplôme et tu serais tranquille par la suite. Il n'y a rien avec Jon. Là tu mentais et elle le saurait, parce que tu savais qu'elle ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement, alors essayer de repousser cette conversation ne fonctionnerait pas.

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Tu sais que dès que ta meilleure amie n'est pas loin de toi, il ne t'es plus possible par la suite de pouvoir travailler, chose qui te dérange un peu, pourtant tu ne le diras pas. Surtout que les disputes entre vous deux, n'avaient pas lieu d'être d'après toi, tu estimais qu'il fallait rester proche des seules personnes avec qui tu t'entendais. Tant donné que Corra en faisait partie, vous disputez pour un rien, très peu pour toi. Par conséquent, tu décides de garder ton calme et de simplement écouter ce qu'elle a à te dire, après tout cela peut être intéressant, tant que vous ne vous faites pas attrapées par les adultes qui pourraient rôder autour de vous. Je travaillerais quand il tombera des billets. Tu regardes la serpentard d'un air désolé, comme si tu ne la comprenais pas, c'était certainement votre plus grande différence, son manque d'envie de travailler, alors que cela tu n'en manquait pas. Bien au contraire. Cependant, tu ne dis rien de plus, même si tu as beaucoup de mal à le faire, ne vaut mieux pas partir sur le sujet après tout. Vous avez toutes les deux vos raisons, que tu connais bien entendu et par conséquent à quoi beau essayer de la faire changer d'avis, alors que tu sais pertinemment que tu n'y arriveras pas ? Tu sais très bien que je n'ai pas besoin de travailler pour faire ce que je veux. Oui, tu le savais très bien, effectivement, toi si tu pouvais éviter de finir dans ce groupe, cela serait très bien. Mais tu doutais sérieusement que tes parents te laissent vraiment le choix dans cette histoire, malheureusement pour toi d'ailleurs. Pauvre petite Morrigan, les mangemorts c'est contraignant, surtout avec la marque sur le bras, oui toi c'est le tatouage qui te dérange, pas le reste. Être rattachée à un groupe simplement à cause d'une marque sur ton bras, très peu pour toi, autant certains tatouages pouvaient être sublimes -comme ceux de Jon- mais pour la marque des ténèbres, non. Enfin, tu comprends dans un premier temps les envies de Corra, mais tu ne la suivras pas, pas tant que tu n'y seras pas obligée, hors de question.

La verte et argent revenait sur la question, qu'elle venait de te poser, à propos de ton preux chevalier, qui ne l'est pas tant que cela, en y repensant après tout. Même si tu essayes d'éviter le sujet, elle revient à la charge, alors cela ne sert à rien d'essayer tant bien que mal de la duper, tu n'y arriveras pas. C'est ça, j'vais te croire. Tu hausses les épaules en la regardant, qu'est-ce qu'elle espère que tu lui dises sérieusement ? Comme si quelque chose avait vraiment changé, il profitait toujours autant de toi. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Mais parents voudraient qu'il se passe des choses, mais tant qu'il sera comme ça, je ne me laisserais pas faire. Menteuse, tu sens le mensonge à trois kilomètres ma grande. Comme si elle allait te croire, on n'a pas une serpentard aussi facilement. Enfin, tu n'as pas torts, tu ne seras certainement jamais prête à le laisser t'avoir complètement tant qu'il jouait autour de Eileen. Sauf que tu sais pertinemment qu'elle est quelqu'un de spécial pour lui et tu ne peux rien y faire ma belle, mais tu es son jouet préféré en ce moment. Surtout que tu dois bien lui servir à rendre folle ta cousine. N'empêche que les connaissances, cela peut toujours aider dans le feu de l'action. De nouveau tu changeais de sujet, te doutant que si elle t'en parlait, c'était afin que tu lui réponds franchement, même si tu n'en avais pas vraiment envie. Soit gentille, avoues lui tout ce qu'il se passe, c'est ton amie tu le sais bien pourtant. Après tout c'est toi qui vois, je ne vais pas te changer, si je n'aie pas réussi jusqu'ici, il faut que j'arrête d'espérer. Et voilà, tu es de nouveau toi, cette jeune fille terre à terre, qui se rend compte de la réalité et avec Corra, tu viens de très bien illustrer ce qu'elle pense.

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Même si ton amie vient te déranger un instant alors que tu révises, tu te dis qu'après tout ce n'est pas si mal que cela, tu peux donc profiter de passer un léger moment avec elle. Au moins, elle te fera peut-être oublier tes petits tracas avec les garçons, du moins tu l'espères de cette manière tu seras enfin tranquille. Si tu ne te décides pas à lui parler de toute manière tu sais très bien que Corra sait comment te tirer les vers du nez. Alors, autant que tu parles, toi directement, cela serait certainement le plus. Tu évitas, encore et toujours le sujet Jon Flowers, préférant revenir sur le fait de travailler, même pour faire partie des mangemorts. Enfin, pour toi tu n'imaginerais pas une journée sans lire un livre, qui puisse t'enseigner quelque chose ou non après tout. Tu lui dis donc ce que tu pensais de toute ça, mais sans vraiment expliciter non plus, il ne fallait pas que les gens comprennent de ce dont vous parliez. Cela serait largement mal vu et si jamais cela arrivait à l'oreille d'un des professeurs, vous risquerez beaucoup trop. Donc mieux valait éviter ce genre de situation désagréable. Tu regardais Corra sortir un livre, tu n'eus pas le temps de voir duquel il s'agissait, mais tu t'en rendrais vite compte. La regardant faire tout en restant silencieuse, tu souris, c'était assez étrange de sa part, tu n'y étais pas vraiment habituée à vrai dire. Prenant le parchemin que la brune te tendit tu regardas rapidement ce qu'elle y avait inscrite, plusieurs sortilèges, que vous n'aviez pas encore vu. Principalement par le fait que vous n'étiez qu'au début de l'année. Vas y, fait moi réciter. Tu vas voir que je n'est pas besoin d'apprendre. Tu haussas les épaules sans vraiment savoir si tu le ferais au non et tu ne te soucias pas non plus du ton qu'elle venait d'utiliser avec toi. Tu ne prendrais pas la mouche pour ce genre de choses, elle le savait très bien. Tu veux vraiment que je le fasse ? Tu regardes la serpentard pour t'assurer qu'elle ne dise pas non, alors tu regardes la liste et réfléchis auquel tu pourrais lui demander, il fallait commencer simple d'après toi. Prior Incantatem ? Tu soupiras, c'était bien trop simple, elle devait forcement le connaître, n'importe quel sorcier de sang-pur le connaissait. Par conséquent, elle aussi, mais bon sait-on jamais, il valait mieux essayer tout de même après tout qui ne tente rien n'a rien.