Les cours venaient de se terminer et Maxwell avait suivi le mouvement de ses camarades et s'était retrouvé dans le couloir. Il était préoccupé par son dernier cours de la journée et alors qu'il y réfléchissait il se dirigea jusqu'à la salle commune de Serpentard. Il souhaitait déposer ses cours et se débarrasser de toute ses affaires pour pouvoir se rendre au quatrième étage. Il désirait s'entretenir auprès du professeur Devenwood au sujet de ce dont ils avaient déjà discutés. Tellement de choses intéressantes se plaçaient sur son chemin cette année. Il était réellement heureux, contrairement à la grande majorité des sorciers. Lui ne se préoccupait pas des événements récents, pas pour le moment. Chaque jour n'était pas placé sous le signe de l'inquiétude, non. Maxwell vivait sa septième année le plus naturellement possible. Avec quelques écarts bien entendu, mais il fallait s'y attendre venant d'un élève de Serpentard.

Une fois qu'il n'eut entre les mains qu'un livre qu'il avait emprunté à la bibliothèque, il quitta la salle commune. Il était vêtu d'une chemise blanche par dessus laquelle il avait enfilé le pull gris foncé portant les couleurs et l'écusson de sa maison. Sa cravate était parfaitement nouée sous son pull et il avait abandonné sa longue cape noire. Il traversa les sous-sols, il longea silencieusement les couloirs, il gravit les escaliers jusqu'au quatrième étage. Il marchait d'un pas assuré, sans se presser. Sa posture était toujours aussi droite, il ne laissait voir aucun laisser-aller dans son attitude. Son visage affichait la même expression neutre qu'à l'accoutume. Seul son petit sourire, fin et légèrement amusé qui contrastait avec son regard sombre, laissait voir son émotion actuelle. Il s'arrêta finalement devant la salle d'histoire de la magie.

Il n'était pas rare de le voir par ici, il y passait presque autant de temps qu'à la bibliothèque. Il toqua d'abord dans un premier temps pour se donner l'air poli, puis n'ayant aucune réponse il se décida à pousser la porte. Avançant avec prudence, non pas qu'il y ait de quoi être méfiant mais sait-on jamais, tout était possible à Poudlard surtout en ces temps troubles :
- Professeur Devenwood ?
Appela t-il, on pouvait noter néanmoins son rire qui marquait sa petite interrogation. Ce n'était pas la première fois qu'il la cherchait, en fait ça devenait presque une habitude... à force de vouloir lui poser des questions. Il s'avança dans la salle, il aimait particulièrement le lieu notamment pour les nombreux vivariums qui décoraient l'espace. Il y en avait pour tous les goûts : serpents, pythons, boa, couleuvres pour les reptiles et tout autant d'espèces pour les araignées. Maxwell s'adoucissait étonnamment en présence de ces bêtes là. Il s'approcha du bureau, il semblait que le professeur n'était pas encore arrivé ou bien elle était là mais il ne la voyait pas ? Plus loin dans la salle, cacher derrière un vivarium ? Il s'étira, la fatigue de la journée avait beau pesé sur ses épaules sa soif d'apprendre le maintenait éveillé prêt à obtenir des réponses en plus de nouvelles connaissances. Il s'installa sur une chaise et ouvrit le livre qu'il avait apporté avec lui en attendant que le professeur daigne l’honorée de sa présence.

Mon arrivée à Poudlard était une seconde chance inespérée pour moi. Lors de ma condamnation je pensais pourrir entre quatre murs jusqu’à ma mort et devenir encore plus folle que ma propre mère qui elle y séjourne depuis une quinzaine d’année déjà. La pauvre elle ne doit vraiment plus savoir tenir sa baguette tant les détraqueurs se sont acharnés sur elle. J’avais la chance de ne pas finir comme elle. Mais je savais que pour cela il me fallait mériter de vivre en liberté parmi les innocents. Cependant il faut savoir que lorsqu’on s’imprègne que la magie noire comme je l’ai fait, il est incroyablement difficile de revenir à des pratiques classiques. La magie blanche est si restrictive, je me sens totalement démunie de pouvoir lorsque je me cantonne à utiliser la bonne magie. Et puis, bon et mauvais, après tout, tout est relatif. C’est une question de point de vue. Je n’ai pas l’impression d’être une mauvaise femme dans le fond du moins. Et je ne parviens pas à comprendre pourquoi  cette école continu inlassablement de promouvoir des jeunes sorciers faibles et sans avenir véritable d’un point de vu purement magique. Après tout ils ne feront que mettre en pratique leur magie académique toute leur vie alors que si on à le courage d’ouvrir son cœur et son âme à la magie noire on continue d’apprendre, de se perfectionner… on devient plus fort que n’importe quel sorcier lambda.

J’avoue que depuis les diverses s’agressions d’élève je me sens en danger, les professeurs ne disent rien mais je ne suis pas idiote ils se posent des questions. Bien entendu je n’y suis pour rien, je ne serais pas aussi stupide, attaquer mes propres élèves Ah, comme si je désirais finir comme ma mère. Cependant, avec ma nature paranoïaque j’ai l’impression que quelqu’un veut me faire tomber mais j’ignore qui et je ne parviens pas à coincer cette personne.  

Je reste très silencieuse sur ce que je pense de ce qui ce passe actuellement dans le monde magique. Au plus profond de moi j’ignore que penser est-ce vraiment une bonne chose que le mal revienne oui… et non parce que pas tous les sorcier pratiquant ainsi la magie noire pensent comme moi ce n’ai pas le savoir et l’apprentissage de nouvelles pratiquent qui les intéressent, mais la domination des moldus, soumettre le ministère et que l’anarchie s’installe et ça, je ne peux pas le concevoir.

En cet fin avril le beau temps n’était pas au rendez-vous, la pluie tambourinait contre les vitre de ma salle de classe, vide. Je venais de libérer mes élèves de troisième année, après leur avoir donné 50 centimètres de parchemin à rédiger sur la guerre des gobelins. Une fois le dernier élève parti je me transforme en serpent à sonnette et glisse  avec plaisir entre mes terrariums posés à même le sol, j’en avait tellement... Mais à peine dix minutes plus tard j’entends la porte de ma classe s’ouvrir à nouveau, surement un élève qui avait oublié quelque chose. Cependant la voix du jeune homme qui était entré n’était pas celle d’un élève de 13 ans. Je redresse la tête et ne fut pas vraiment surprise de voir Maxwell assi derrière un pupitre au premier rang.

Avec fluidité je glisse en direction du bureau montre le long du pied et me roule  à côté du livre que mon élève avait ouvert. C’est seulement à ce moment-là que je me transforme à nouveau

- Une lecture fort peu recommandée pour un jeune élève de Poudlard, comment te l’ai-tu procuré tu as fouillé la réserve pendant la nuit ?

Demandais-je avec un sourire un peu fou, me retrouvant assise sur le bureau les jambes croisées. J’avais une robe noire avec des dentelles rapiécée violette et un serre-taille, j’étais assez contre ses robes de sorcier ambles qui ne mettent pas en valeur les corps.

Si il fut surpris à l'apparition de son professeur, Maxwell ne le fit pas remarquer. Il avait ce calme déconcertant en toute circonstance, un peu comme s'il s'attendait à toute les surprises qu'on pouvait lui réserver : bonne ou mauvaise. Il lui lança un regard qu'on pouvait traduire comme un : Ah vous étiez là. Puis il referma ce livre qu'il tenait entre ses mains, il avait eu le temps d'en lire quelque pages, juste assez pour comprendre qu'il s'était trompé tout comme son professeur sur le contenu. Pourtant on pouvait se poser des questions. Le livre paraissait assez ancien, sa couverture était noir et on pouvait y lire clairement en lettres d'argents : Sortilèges Impardonnables. Il s'attendait à autre chose en tombant dessus : une biographie, un mode d'emploi, n'importe quoi d'autres que ce qu'il y avait en réalité. Ce livre était un exemple du savoir-faire des sorciers, il ne fallait pas croire que les moldus étaient les seuls à s'y connaitre en marketing. Le livre était fait pour attirer l'attention, son contenu était bon à jeter par contre...

Maxwell après un instant perdu dans ses pensées, le regard toujours poser sur le professeur d'histoire de la  magie finit par réagir. Un sourire se forma sur ses lèvres, rien de chaleureux ou de charmant.
- Professeur, c'est toujours un plaisir de vous voir. Comment allez-vous ?
A croire qu'il ne l'avait pas vu de la journée, enfin, une fois sa soudaine  courtoisie passer il se concentra de nouveau sur le livre qu'il tenait. L'introduction qu'avait fait Devenwood lui revint et il lui répondit alors, posant son doigt sur la couverture du livre, là où se trouvait le nom de l'auteur.
- Cet imbé... cette personne a trouvé le moyen de rendre un sujet passionnant, totalement soporifique.
Il lui tendit le livre pour qu'elle puisse voir par elle même à quel point ce livre ne comportait rien d'intéressant. En résumé, elle s'était faîtes avoir comme lui par l'attrayante couverture. A l'intérieur il y avait huit cents pages d'avertissements sur les risques que comportaient l'utilisation d'un sortilège impardonnable. Pour l'utilisateur comme pour sa victime. Et on pouvait sentir l'ennui profond qu'exhalait l'ouvrage rien qu'en lisant les trois premiers chapitres. Puis son sourire s'agrandit :
- Vous me croyez vraiment capable de m'introduire dans la réserve ?

Il en était capable, mais il était assez intelligent pour savoir que rompre aux règles de l'école ne lui serviraient à rien. De ce fait pour obtenir un livre de la réserve, il aurait usé d'un moyen plus subtil comme manipuler un autre élève : plus jeune, plus naïf mais fiable. Maxwell observait toujours son professeur, il se demandait à chaque fois : comment elle pouvait laisser ses cheveux dans un tel état ? Oui, il y avait d'autres questions plus intéressantes à se poser à son sujet mais le jeune Serpentard considérait qu'à l'heure actuelle il n'était pas important de comprendre l'origine de la folie qui apparaissait dans son sourire, parfois dans son regard. Il ne désirait pas savoir non plus pourquoi elle s'y connaissait autant en magie noir. Bien sûr qu'il avait ses petites hypothèses mais à l'heure actuelle il préférait ne pas trop s’immiscer dans la vie de celle qui lui enseigner un savoir qu'il considérait comme vital à son ascension aussi bien en tant que sorcier, qu'en tant que Serpentard.
- Il aurait certainement été très amusant de me rendre dans la réserve mais je pense que si j'ai besoin d'information sur un tel sujet, vous valez bien plus que tous les livres que je pourrais trouver là-bas.
Il sourit de nouveau, de façon très poli, sans cacher une seule seconde son désir d'apprendre. On pouvait clairement traduire ce qu'il venait de dire par : Je suis particulièrement intéressé par ces sortilège, apprenez les moi. Il aurait pu être plus direct, mais il trouvait ça amusant parfois de faire des sous-entendu assez explicite.

Comme la plupart des gens je n’échappe pas à l’attrait visuel. Un gros livre poussiéreux avec une couverture en cuir un peu cornée noire, des pages jaunies, voir presque brunes et en grande lettre d’argent le titre « les sortilèges impardonnable ». Mais après réflexion il est vrai que c’était idiot les vrais livres traitant de la magie noire ont des titres bien moins explicites. Je m’en veux presque d’être tombée dans la panneau à ce point. Pour un élève de 17 ans comme Maxwell c’est excusable mais pour moi après ce que j’ai fait, ce que j’ai vécu c’est totalement impardonnable enfin bien sûr comme toujours j’exagère et je donne des proportion incroyable à des choses qu’il n’en valent même pas le dixième.

Mon jeune élève me souris mais pour moi c’était un sourire sens vie. Cela dit cela ne me touchait guère il valait mieux cela un expression de façade plutôt qu’un émotif qui montre chaque parcelle de ce qu’il ressent en permanence, j’ai une véritable aversion pour ce genre de personne.

- Je me sens en parfaite santé personne n’a encore tenté de m’agresser

Répondis-je en faisant référence aux récents évènements qui se sont déroulés dans le château. J’avais dit cela de façon très détachée, contrairement à mes collègues qui prennent ça avec le plus grand sérieux et avec une extrême gravité. Après tout personne n’est mort. Alors oui, je m’inquiète mais pour moi et non pour les élèves. Je lançant un regard dédaigneux au livre et le pousse, le faisant tomber de la table.

- Les livres sur se sujets sont rares toujours se méfié de la couverture. Cela m’a surprise que vous en trouviez un aussi facilement. Mais vous êtes très surprenant Strauss !

J’hausse simplement les épaule lorsqu’il me demande si je le savais capable d’entre dans la réserve. Evidemment il faudrait être le pire des imbéciles pour ne pas y parvenir que ce soit soit-même ou par le biais d’un souffre-douleur. Personnellement j’aime le risque. Lorsque j’était à Poudlard j’adorais aller moi-même chercher mes ouvrages. Mais mon fiancé lui se servait de la crédulité des deuxième ou troisième année afin qu’ils y aillent pour lui. Strauss est un élève ingénieux il sait parfaitement flatter son monde pour obtenir ce qu’il désire, avec moi évidemment cela ne fonctionne pas, dans le sens que je n’ai pas besoin de cela pour parler de choses qui ne devraient pas être évoquées avec lui

- Il est possible que je sache peut être deux ou trois choses à ce propos mais je ne suis pas sûre d’être aussi complète qu’un livre

Je me dirige vers un de mes terrarium et prend une mygale et la pose du le pupitre

- Dites moi ce que vous savez

Dis-je de bute en blanc agitant ma baguette pour faire venir un chaise afin de m’assoir en face de lui, bras et jambes croisées

Les événements récents, Maxwell n'en avait que faire bien qu'il suivait le fil des rumeurs avec un certain intérêt. Après tout comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir et on est jamais trop méfiant avec les choses qui ne nous concernent pas de trop près. Il esquissa un sourire lorsque le professeur lui répondit,une réponse qui faisait sans aucun doute référence à la plus si récente agression d'une élève. S'il n'était pas si pressé d'aborder le sujet pour lequel il s'était déplacé, il lui aurait bien répondu : Personne n'est assez fou pour s'en prendre à vous. Le tout en pensant très fort qu'il faudrait réellement être stupide ou juste extrêmement négligent pour s'attaquer à un professeur aussi particulier que G. Nymphadora Devenwood. Tout chez elle amenait à la méfiance : ses cheveux, son regard, sa façon de se vêtir, son comportement, son attitude, tout. Et pourtant, il était quand même là. Il la harcelait toujours de questions sans jamais se montrer suspicieux. Après tout il aurait été normal qu'il réagisse non ?

Un professeur de Poudlard anciennement une Serpentard à ce qu'on disait. Qui a pris son poste un an auparavant, ses antécédents ? Aucun élèves n'a pu trouver d'information là dessus, les professeurs ne répondent jamais aux questions à son sujet ou les occultent. Mais le point qui aurait pu l'amener à se demander certaine choses était clairement qu'elle n'hésitait pas à lui enseigner la magie noire. Un domaine dans lequel elle excellait clairement, du moins avait elle un assez bon niveau pour en partager les détails. Un autre élève aurait pu fuir, nier son désir d'apprendre, mentir ou même se rendre dans le bureau de la directrice pour la prévenir. Mais pas Maxwell, pour une certaine raison il ne considérait pas le professeur comme une personne dangereuse. Elle était... originale, elle n'avait clairement pas toujours toute sa tête et elle lui enseignait la magie noire en cachette. Mais à part ça, il avait du mal à l'imaginer s'en prendre à un élève, encore moins se faire attaquer sans avoir un certain répondant.

Le livre tomba de la table, pousser par Nymphadora. Le bruit sourd qu'il fit en atteignant le sol coupa court à la réflexion du Serpentard. Il l'écouta attentivement, c'était là son côté "élève modèle", bien qu'en réalité il considérait l'information comme une arme aussi dangereuse que sa baguette. Baguette qu'il avait à portée de main, toujours aux aguets, mi-méfiant mi-préventif envers tout ce qui l'entourait et pouvait lui tomber dessus. Il hocha la tête lorsqu'elle lui dit à quel point il était surprenant. Elle n'était pas la première à lui dire et elle n'imaginait pas à quel point il était surprenant. Peut-être lui apprenait-elle la magie noire de temps en temps mais elle n'était pas son seul lien dans le domaine. Il y avait les livres certes, ceux qu'il achetait dans l'allée des embrumes mais aussi certaines connaissances qu'il avait et qui s'y intéressait aussi : des élèves de sa maison entre autres. Alors qu'elle hochait les épaules, il se rendit compte du calme qui régnait dans la salle. C'était presque comme si tous les petits amis du professeur d'histoire de la magie les écoutaient avec attention.

Il n'aimait pas beaucoup l'approximation dans la réponse qu'on venait de lui donner. Comment ça il est possible ? Il ne cilla pourtant pas d'un pouce, se contentant d'attendre car il savait qu'à partir du moment où elle admettait en savoir au moins "un peu", cela suffirait à ce qu'il sorte de la salle moins bête qu'en y entrant. Elle venait de déposer une mygale sur son pupitre. Une fois qu'elle se fut installé juste en face de lui, elle lui demanda ce qu'il savait. Comment lui dire : je ne sais que ce que tous les jeunes n'ayant jamais combattu savent : rien que le strict minimum, ce qui pour elle représentait un rien.
- Les sortilèges dit impardonnables, sont au nombre de trois. Ils sont interdits d'utilisation par le ministère de la magie et leur utilisation sur des moldus est passible d'un emprisonnement à vie à Azkaban.
Tout en parlant il avait regardé la mygale qui avançait sur le pupitre. Il avait approché un doigt de la créature et l'avait effleuré dans une sorte de caresse. Il appréciait particulièrement les serpents mais il n'était pas insensible aux araignées. Bien que les animaux et autres créatures avaient beaucoup de mal avec lui, les reptiles et les arachnides ne le fuyaient pas au contraire.
- Sinon j'ai déjà fait le tour des dangers et des risques que représentaient ces sorts, ce qui m'intéresserait vraiment serait plutôt... leur utilisation par exemple.

Il savait bien qu'elle n'allait pas lui faire une démonstration, cela aurait été bête étant donné que le ministère pouvait détecter n'importe quelle utilisation de ces trois sorts mais... peut-être avait elle déjà eu l'occasion de les employer ? Ou allez savoir, d'être attaqué par ? Son regard assombrit par sa réflexion s'adoucit lorsqu'il remarqua la mygale qui escaladait son bras. Il n'en avait pas peur, à quoi bon, s'emporter aurait comporté plus de risques que de laisser la bête faire sa vie. Il se tourna vers le professeur, jambes et bras croisées. Il n'y avait pas vraiment fait attention mais elle portait une robe bien sympathique, elle lui allait très bien.

Maxwell Strauss était un jeune élève particulièrement intéressant, il est le premier à ce que je sache qui aurait les facultés et les capacités de devenir un mage noir par la suite. J’ignore si c’est vraiment une bonne chose pour lui… Après tout je n’ai pas le droit de lui enseigner ce genre de chose ce serait en quelque sorte, gâcher mes chances d’avoir une vie calme est rangée. Si cela venait à s’apprendre j’écoperais d’un allé simple pour Azkaban sans aucun espoir d’en ressortir. Honnêtement je ne souhaite même pas à mon pire ennemi de se retrouver là-bas c’est affreux tout est sombres les prisonniers sont traiter comme du bétail et les détraqueurs apprécie tout particulièrement nous torturer davantage en se nourrissant de nos souvenirs les plus heureux… Ça ce sont réellement des créatures des ténèbres, à côté de cela les vampires, loups garous et autres sont inoffensifs. Jamais au grand jamais je ne pourrais y retourner, je crois que je serais capable de me tuer afin d’éviter d’y retourner. En sachant cela, pourquoi est-ce que je continue de contrevenir aux règles de l’école ? Je crois simplement que c’est parce que c’est plus fort que moi, j’ai besoin de garder un contacte avec ma puissance passée et c’est en enseignant mon savoir que je la retrouve. En utilisant la magie usuelle je ne me sens absolument pas différente des autres et je ne supporte pas cela. J’ai besoin de me démarquer.

J’écoute attentivement ce que me dis le jeune homme en observant avec attention l’araignée qui se baladait agilement sur les bras du serpentard. Il savais en effet les bases rien de bien passionnant par ailleurs.

- Je suppose que vous savez que je n’ai pas le droit de vous les montrer et encore moins de vous les enseigner. Le seul qui l’a fait était un auror de réputation douteuse lorsque Potter était en quatrième année, je suppose que vous avez déjà entendu cette histoire.

Dis-je après un moment de silence. Je sors ensuite ma baguette et verrouille ainsi la porte, ferme les rideau et fait jaillir des flammes sur les chandeliers afin d’avoir n peu de lumière. Je réfléchissais à la meilleure façon de lui montrer ce que je savais. Et qu’un seule idée me venait. J’ignore si cela allait fonctionner mais que serait la vie dans un peu de risques. Je me lève alors de ma chaise et lance un puissent sortilège de protéction autours du pupitre

- Cela devrait nous faire « disparaître des radars » du ministère durant quelques minutes… Le premier sert à contrôler… le second à torturer et le troisième à tuer.

Dis-je de but en blanc. Je pointe ma baguette sur mon élève en murmurant la formule « impero » J’oblige dès lors la mygale à venir sur le pupitre et la fait se mettre sur deux pattes, la fait sauter et se rouler sur le dos. Un sourire un peu sadique se découvre sur mon visage, que c’est bon d’avoir le pouvoir !

Maxwell était impatient d'en savoir plus. Cela faisait une éternité à présent qu'on le bassinait avec ces histoires d'Harry Potter et de Mangemorts. Chacune surmontée de sortilèges et de magie, sans aucun détails réellement croustillant. Il y avait eu des combats au sein même de Poudlard ? Qui cela pouvait bien intéresser ! Ce qu'on désirait réellement savoir ce n'était pas le noms des protagonistes qui se sont affrontés mais plutôt les sorts qu'ils avaient employés. Oui, Potter avait sauvé le monde face à Celui-dont-on-ne-doit pas prononcé le nom... rien que ça en devenait lassant, pourquoi ne pouvait on pas prononcer son nom ? N'était-il pas désormais plus qu'un pâle souvenir dans l'histoire de la magie ? Bon, d'accord, les derniers événements mettaient le doute... soit-disant. Mais dans le fond, on en faisait toute une histoire pour rien. Des agressions à Poudlard et immédiatement on pense magie noir, retour du Lord et j'en passe. C'était exagéré. Alors qu'il y avait bien plus intéressant à savoir, comme par exemple l'importance des sortilèges impardonnables. On les interdit mais dans le fond ils sont bien plus utile que toute les règles et les lois que font appliquer le ministère.

Et puis avec toute les possibilités qu'offre la magie, pourquoi se cantonner à la peur. On pourrait très bien envoyer quelqu'un dans le passé pour intervenir avant que le mal soit fait. On pourrait très bien user de potion de vérité pour révéler ce qui se cache dans le cœur de chacun, mais non. Ce serait contre nature bien sûr, il vaut mieux souffrir de l'ignorance et se perdre dans des hypothèses saugrenues. Le Serpentard observait toujours l'araignée alors que son professeur lui répondait. Un sourire illumina son visage, bien entendu qu'il était au courant. Il savait qu'elle ne devait pas lui enseigner, c'était contre les lois mais... bien qu'elle ne le devait pas, elle le pouvait très bien. Maxwell arrivait la plupart du temps à bien cerné les gens. Dans le cas du professeur d'histoire de la magie il avait entrevu quelque chose, quelque chose qu'il pensait pouvoir exploiter à son avantage. Bien sûr elle valait quelque chose contrairement à la plupart des personnes avec qui il entretenait une relation quelconque. On pouvait même dire qu'il l'appréciait, à sa façon. Maxwell n'était pas le genre de sorcier à exprimer ses sentiments de façon claire.

- Je connais cette histoire et je sais aussi ce qu'il pourrait vous en coûtez de m'enseigner... ceci dit, si cela reste entre nous je doute fort que quiconque puisse l'apprendre.
Cette fois-ci on parlait de sortilèges interdits, dont l'utilisation d'un en particulier menait directement à Azkaban pour le restant de ses jours. La prison était célèbre pour ses détraqueurs et Maxwell pouvait comprendre que son professeur ait quelques hésitations à les lui enseigner. Pourtant il n'aurait pas perdu son temps à venir lui demander s'il ne pensait pas qu'elle dirait oui malgré tout. Après tout cela semblait lui faire plaisir, d'une certaine façon, de partager son savoir. Enfin, il y croyait réellement bien qu'il avait beaucoup de mal à lire dans ses pensées comme il le faisait si bien chez ses camarades de classe. Elle venait de verrouiller les portes, une personne saine d'esprit aurait commencé à s'inquiéter un peu. D'un autre côté, une personne saine d'esprit n'aurait même pas eu l'idée de demander une telle chose à un professeur aussi étrange. Maxwell l'observa agiter sa baguette, il était totalement captivé.

S'il y avait bien une chose qu'il aimait tout particulièrement c'était bien les personnes qui savaient manier leur baguette, en plus d'avoir des connaissances et un savoir considérable dans certains domaines. Nymphadora appartenait à ces sorciers qui se faisaient de moins en moins nombreux malheureusement. Cela même qui semblaient posséder une véritable prédisposition à la magie. Enfin, peut-être se trompait-il, il savait bien qu'il était encore jeune et qu'il lui manquait encore beaucoup de choses à apprendre. Il tiqua lorsqu'elle lui dit que le sort qu'elle venait de lancer pouvait les faire "disparaître des radars". Il se promit intérieurement de lui demander ce qu'était ce sort, comment il fonctionnait et surtout comment l'utiliser. Il hocha la tête pour signifier qu'il avait bien compris. Il était de plus en plus concentrer sur les gestes comme les mots de Nymphadora. Il ne voulait pas louper une miette de tout ce qu'elle faisait et disait. C'est d'ailleurs grâce à ça que lorsqu'elle pointa sa baguette sur lui il pu interrompre son (le sien) geste.

Son subconscient l'avait fait réagir au quart de tour et il avait presque dégainé sa propre baguette. Il ne pensait pas qu'elle l'avait remarqué, son mouvement était presque imperceptible et il s'était rattrapé très rapidement. Il observa la mygale qui obéissait sans sourciller au sortilège. Il ne remarqua pas immédiatement le sourire de Devenwood. La première question qu'il posa face à ce spectacle fut :
- Existe t-il un moyen fiable de contrer ou de résister à ce sortilège ?
Il est vrai qu'il désirait avant tout apprendre à contrôler ces sorts mais il savait aussi que ce serait un avantage certain que de pouvoir se défendre contre certain. Notamment contre celui-ci. L'idée simple qu'on puisse s'emparer de son corps et empiéter sur son esprit le mettait dans une colère noir. Il posa son regard sur son professeur, on voyait clairement qu'il voulait une réponse claire et aussi détaillée que possible. Puis en voyant son sourire une autre question, moins importante lui vint.
- Vous avez déjà utilisé ce sort sur un autre sorcier ?
C'était la première fois qu'il posait une question sans tourner cinq fois sa langue dans sa bouche. Malgré tout il resta calme, attendant patiemment une réponse bien qu'elle pouvait tout aussi bien éluder ou refuser simplement de faire face à son interrogation.