♦ NOM(S): Sawyer-Brannigan. Un non qui n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Mark Twain. Pourtant, la famille de Nash n'a rien à voir avec ce personnage de fiction très attachant. ♦ PRÉNOM(S): Nash Archibald. Un gros zéro pour l'originalité, mais au moins, ça passe bien inaperçu dans le lot. ♦ AGE: Dix-sept ans. ♦ LIEU DE NAISSANCE: Melbourne dans un hôpital moldu. ♦ STATUT CIVIL: Célibataire pour le moment. Demain est un autre jour... ♦ STATUT FINANCIER: Instable. Par moment ils sont très très riches, et le lendemain très très pauvre. C'est ce qui arrive lorsque l'on choisit de se consacrer à la branche du crime. ♦ GROUPE: Poufsouffle.  ♦ MAISON/MÉTIER: Poufsouffle ce qui peut sembler très ironique puisque depuis sa tendre enfance, il baigne dans un univers très peu honnête et en est lui-même un partisan. ♦ STATUT DU SANG: Sang-mêlé né de l'union d'une mère moldue et d'un père sang-mêlé. ♦ EPOUVANTARD: Son propre reflet dans un miroir. Il a la sombre impression qu'il sera lui-même la cause de sa perte. ♦ PATRONUS: Un renard roux ♦ AMORTENCIA: Un merveilleux mélange de terre, de pluie et de l'odeur de la mer. Ce qui traduit un certain côté mélancolique chez le jeune homme. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: Bois de saule, ventricule de coeur de dragon, 31.2 centimètres. ♦ SORT FAVORI: Assurdiato qui lui est sacrément utile. ♦ DON : Aucun si ce n'est celui d'être un excellent voleur.

PSEUDO/PRENOM : Olinox ÂGE : 21 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? PRD je crois. Je ne me souviens plus trop. QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Le contexte WOUAH !!! Vraiment très accrocheur ! FRÉQUENCE DE CONNEXION : 4 à 5 fois semaine, si ce n'est pas tous les jours !! MOT POUR LA FIN : Jesuisenamouravecnovajorgensen<3

J'avais les poumons en feu, les jambes molles et l'esprit en alerte. Derrière moi. Il était toujours derrière moi. Cours Nash ! Cours ! Ces mots, ils roulaient en boucle dans mon esprit comme le couplet d'une chansons qui passe trop souvent à la radio. Cette fois, ce n'était pas aussi anodin qu'avoir un vers d'oreille. J'entendais sa respiration haletante se rapprocher de moi. Et puis, d'un coup, plus rien.

Je me suis réveillé en sursaut. La sueur me coulait le long de la colone vertébrale. Mes cheveux mi-long d'un blond brillant sous les rayons de lune était collé contre mon cou et mes épaules poisseux. Un mauvais rêve. Ce n'était qu'un mauvais rêve rien de plus.

Pausant ma tête dans mes mains, j'ai fermé les yeux. Les respirations régulières de mes camarades de dortoir suffirent à calmer mon coeur qui battait contre ma poitrine. Je n'avais jamais aimé la nuit. C'était pour moi synonyme de fuite, d'insomnie, de solitude et d'inquiétude.

Mon père est un voleur. Un chasseur de trésor comme il aime se qualifier, mais il n'en reste pas moi que c'est un voleur. J'avais quatre ans lorsque ma mère nous a mis à la porte. Je me souviendrai toujours du jour où elle a hurlé à mon père, tout en balançant les vêtements se trouvant des mes tiroirs partout : " Disparaissez toi et ton monstre de fils ! Je veux plus jamais vous revoir, ni l'un, ni l'autre. " Je n'avais jamais réussi à savoir exactement ce qui c'était passé entre mes parents. Mon père piquait une colère dès que j'essayais d'aborder le sujet. J'avais très vite compris qu'il valait mieux pour moi d'éviter.

Depuis l'âge de quatre ans je parcours le monde en compagnie de mon père. " On chasse les trésors ! ", me disait-il lorsque j'étais petit. Je l'admirais beaucoup à cet époque. Il vint toutefois un temps où son travail l'accaparait tant qu'il devait me laisser seul, en pleine nuit, dans une chambre de motel miteux. Quand il revenait, s'était toujours la même histoire. Il fallait remballer toutes nos affaires en vitesse, monter dans la voiture et disparaître.

On voyageait énormément et possédions que très peu de choses. Mon père disait que c'était plus facile puisque nous étions de nomades. Il disait qu'il ne fallait pas s'attacher aux biens matériels. Et pourtant, bien que nous n'avions pas de maison, on possédait un coffre de banque à Gringotts remplis de plus de trésors que pourrait en contenir un musée. Ce qui était normal puisqu'ils venaient souvent des musées eux-mêmes...

Nous étions dans un très bel hôtel en France lorsque ma vie changea complètement. Pour une fois que nous avions une véritable suite. C'était la première fois en plus de six mois que notre hôtel avait une piscine. J'avais toujours aimé nager. Une libération pour mon esprit tant torturé par les millions de questionnement qu'incitait ma vie. Même âgé seulement de onze ans, j'avais le coeur lourd de regrets.

Des regrets que la vie se chargea de souffler au loin lorsqu'un hibou portant une lettre de Poudlard fit son apparition. À cet instant, je fondais beaucoup d'espoir vis-à-vis mon entrée au château en tant qu'étudiant. Moi qui n'avais jamais eu de véritable maison. Je n'avais appris à me faire des amis. Tout ce que je savais faire, et auquel j'étais doué, était mentir, voler, jouer la comédie et réparer les trucs qui brisaient parce que papa refusait de les remplacer.

Je pris le train comme tout le monde, mais j'avais le sentiment d'être à part des autres. Ma valise sans doute plus légère que celle des autres ne contenant que ce qui était écrit sur la liste scolaire. J'avais bien supplié mon père de m'acheter un livre sur l'histoire de Poudlard, mais il m'avait répondu que j'allais pouvoir en emprunter un à la bibliothèque. Ce qui me rendit furieux. Je ne pouvais jamais rien avoir. Je gardais ma déception pour moi, de peur qu'il ne veuille plus me laisser aller au château.

Un voyage en train extraordinaire suivit de la découverte de Poudlard, ma première maison depuis qu'on était partis de chez maman. Un endroit à moi où j'allais vivre plus que quelques jours. Un rêve qui devenait enfin réalité. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que sa représentait pour moi à l'époque à moins de l'avoir vécu vous-même.

Lors de la répartition, je fus envoyé chez les poufsouffles. La maison de la loyauté, de travail et de la justice. Ces trois mots qui étaient utilisés pour décrire ma maison me mirent la pression. Moi, le fils d'un voleur qui avait toujours été élevé comme un malfrat faisant parti de la maison de Poufsouffle. Lorsque j'avais envoyé une lettre à mon père pour lui annoncé, il m'avait renvoyé une réponse où il se moquait clairement de moi. Un geste qui me fit grande peine, mais encore une fois, je cachais cette dernière sous un masque de bonne humeur.

Les semaines laissèrent place aux années. Je grandissais, prenait en maturité. Je faisais toujours autant de bêtises dut à mon goût pour l'aventure. Les retenues, je les accumulais sans pour autant que ça ne me dérange. J'appris comment fonctionnait les amitiés, même que je me fis une bande de copains avec qui je traînais constamment. On m'appréciait pour mon sens aiguë de l'équité, bien qu'on aimait moins ma tendance à voler à peu près tout ce qui me tombait sous la main. J'avais un petit faible pour les livres de la bibliothèque...

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