NOM(S): Il est un Van Allen de naissance. Un membre de cette richissime famille d'historiens, muséologues et de banquiers très connu en Angleterre. Il s'agit toutefois d'une famille en partie composée de moldus, ce qui n'a jamais entaché leur réputation, même parmi les sorciers qui les connaissent plus que bien. PRÉNOM(S): Il se prénomme Bailey Gabriel. Deux prénoms sans signification, comme c'est souvent le cas chez les moldus. AGE: Il est actuellement âgé de quarante-trois ans. Il vous dira que ce n'est qu'un chiffre dans importance. LIEU DE NAISSANCE: Dans un hôpital moldu à Bristol, en Angleterre. La même ville où il a passé toute sa vie jusqu'à ces onze ans. STATUT CIVIL: Célibataire. Il a une fille, mais n'a jamais cru bon de se marier avec la mère de cette dernière. STATUT FINANCIER: Dans la moyenne. Pas de quoi en faire des folies, mais bien assez pour vivre aisément. Bien que le métier de professeur ne paie pas une fortune, le fait d'être loger et nourrit au château à un avantage. GROUPE: Professeur   MAISON/MÉTIER: Il enseigne la botanique au collège Poudlard où il tient également le rôle de directeur de la maison de Poufsouffle, son ancienne maison.   STATUT DU SANG: Né-moldu. Un statut qui ne l'a jamais dérangé malgré toutes les railleries qu'il a pu subir étant encore à Poudlard. Il s'en fichait pas mal, savourant la chance qu'il avait de connaître ces deux monde totalement opposés l'un de l'autre. EPOUVANTARD: Le vide. Raison pourquoi il n'est pas un grand admirateur de Quidditch. Il a le tournis simplement à monter au sommet d'une tour du château ou dans les estrades du terrain de Quidditch. PATRONUS: Un lièvre. Un belle créature rapide, discrète et, tout comme lui, se plait à rester les deux pieds sur terre ou bien, dans un terrier... AMORTENCIA: L'odeur de la tarte aux pommes qui n'est pas sans lui rappeler celle que confectionnait la cuisinière familiale lorsqu'il était petit. Son dessert préféré. Il y a également quelques notes de terre ainsi qu'un légère odeur de bergamote qui lui vienne de sa passion pour l'horticulture. BAGUETTE MAGIQUE: Composée de bois de rosier, la baguette de Bailey mesure 34 centimètres et contient en son coeur du crin de licorne. Il s'agit d'exactement la même baguette qu'il a acheté sur le chemin de traverse lors de ses onze ans. Selon Ollivander, cette baguette était idéale pour les sortilèges pratiques ainsi que les enchantements merveilleux. Il s'agirait d'une fabrication particulièrement flexible et fidèle à son possesseur ce qui faciliterait l'usage des sortilèges informulés. SORT FAVORI: Il peut vous sembler rabat-joie, mais aguamentie est le sortilège préféré de notre sorcier. Son choix en résulte sans doute de l'usage excessif qu'il en fait au quotidien. Un aide précieux dans son travail avec les plantes. DON : Aucun. Le fait d'être né sorcier parmi les moldus n'est-il pas un don en soit ?

PSEUDO/PRENOM : Meblang ÂGE : 22 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Je suis une vieille de la vieille, et maintenant, on me l'a légué    QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Je l'aime d'amour    FRÉQUENCE DE CONNEXION : Autant que possible MOT POUR LA FIN : Ma schizophrénie fait de nouveau rage  

« Bailey tu viens mon chéri, le thé est prêt! » La voix de ma mère retentissait dans la maison de ma famille, la famille Van Allen. Bien que nous habitions au Royaume-Uni depuis des générations, les origines de mes ancêtres est hollandaise. Quoi qu'il en soit, nous vivons à Bristol depuis des centaines d'années. Ce manoir dans lequel je suis actuellement appartient à ma famille de génération en génération. Mon père l'a hérité de son père avant lui puisqu'il est l'aîné de la famille. J'ai toujours vécu ici, dans ce grand manoir. Avec pour seule compagnie ma mère, mon père, mon frère et ma sœur ainsi que les quelques serviteurs.

Je boutonnai le dernier bouton de mon blazer bleu marine, puis regardai mon reflet dans le miroir. Grand pour mon âge, j'étais plutôt mince. Une tenue impeccable. Un chemise bleu ciel, un blazer bleu marine le tout sur un jeans noir propre et bien repassé. Mon regard était sombre, profond, mais avec cette éternelle étincelle de malice et de plaisir. Pas la moindre trace de boutons malgré le début de l'adolescence. Le seul défaut à cette apparence de parfait petit bourgeois était mon éternelle tignasse brune en bataille. Impossible de coiffer mes cheveux. Malgré ma tentative pour les aplatir, ils revenaient systématiquement en l'air dans tout les sens. Avec un soupir, je me détournai de l'image du jeune homme de onze ans que me présentait le miroir pour sortir de la pièce par l'unique porte.

Je traversai le dédale de couloirs et pièce du manoir pour me rendre sur la terrasse où mes parents, mon frère et ma soeur m'attendaient pour prendre le thé en ce dimanche après-midi du mois de Mai. Le soleil brillait haut dans le ciel, et le vent, bien que toujours froid, c'était légèrement réchauffé avec l'arrivé du printemps. Comme toujours au Royaume-Uni, cette saison restait bien plus fraîche que partout ailleurs. Les plaisirs de vivre sur une île. Je pris place entre ma mère et ma soeur. Le serviteur s'approcha pour verser du thé dans ma tasse lorsque le majordome de papa fit son entré. Nous nous tournâmes tous vers lui alors qu'un autre homme faisait son entrée sur la terrasse. L'homme était petit. Il était même très petit. J'aurais pu le qualifier de nain. Il avait une chevelure frisée d'un roux frappant et portait une barbe de la même teinte qui me semblait trop colorée pour être naturelle. Ses yeux, d'un vert intense me regardait alors qu'un sourire amicale se peignait sur son visage. Son regard brillait de gentillesse, et malgré que je ne connaisse pas son identité, je me sentis immédiatement en confiance en présence de cet homme. Et pourtant, il portait une espèce de cape verte émeraude qui traînait au sol. Un habillement qui, je ne pue m'empêcher de remarqué, ne plaisait guère à ma mère.

« Monsieur Poe, ici présent, porte un message pour le jeune monsieur Van Allen, monsieur. », expliqua le majordome à toute la famille. « Pour moi ? », s'enquit Julian, mon frère aîné, d'un ton surpris. L'homme minuscule secoua la tête en signe de négation. S'approcha d'une démarche légère, il se planta devant moi, me tendant une grosse enveloppe jaune fait de parchemin. À l'encre rouge rubis, on pouvait lire sur le dessus de cette dernière :


Retournant l'enveloppe, intrigué, je pus voir un blason imprégné dans un sceau de cire qui cachetait l'enveloppe. Je sentais le regard de ma mère par dessus mon épaule. Voyant que je fixais l'enveloppe sans rien faire, elle me souffla à l'oreille : « Vas-y mon chéri, ouvre là ! » Les mains tremblantes, je brisai le sceau de cire puis extirpai une bonne pile de feuilles de l'enveloppe. Les dépliant, je pus lire sur la première page, dans le même encre couleur rubis :

COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directrice : Minerva McGonagall

Cher Mr Van Allen,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Mr Van Allen, en l'expression de nos sentiments distingués.

Narcisse Poe
Directeur-adjoint

Mon coeur manqua un battement. La surprise sans aucun doute. J'entendis ma mère, dans mon dos, se révolté contre la mauvaise blague de laquelle nous étions la victime. D'une voix sévère et haut perchée, elle exprimait sa haine envers les gens loufoques qui croyaient encore à la magie à l'âge adulte. Même si elle s'emportait, je ne lui accordais pas la moindre attention, posant simplement un regard interrogateur sur le petit homme roux. Ce dernier me regardait de ces yeux verts intenses, une lueur amusée dans le regard. Il me fit un clin d'oeil complice alors que ma mère s'en prenait toujours verbalement à lui. Un sourire étira ces lèvres. Un sourire auquel je n'eu aucune difficulté à répondre. Au fond de moi, j'avais le sentiment profond que tout ça n'était pas un mensonge. Malgré les questions qui fusaient dans mon esprit, je me tins tranquille comme un jeune homme bien élevé. Viendrait le moment où je pourrais avoir les réponses à mes questions.


La fin de l'été s'était déroulé de manière tellement merveilleuse. Je m'étais rendu sur le chemin de traverse en compagnie de mon père. Le seul membre de ma famille qui posait encore les yeux sur moi. L'unique personne à ne pas avoir la trouille quand je rentrais dans un pièce. Là où ma mère n'était que colère et haine, mon père était douceur et compréhension. Je pouvais voir la fierté se peindre sur son visage quand il me regardait. C'était pour mon le plus merveilleux des sentiments.

Ces dernières semaines, j'avais découvert la magie.