Le festin de la rentrée + sujet commun

Le festin de la rentrée

Sujet général

La salle se remplissait rapidement et ce, dans l'excitation générale. Le bruit des multitudes de conversations qu'entretenaient les élèves tout en prenant place aux tables respectives de leur maison. Assis à celle des enseignants, au centre, sur un grand trône qui dominait tout l'assemblée, Cham Snicklepitch, directeur de Poudlard, observait la scène un demi-sourire aux lèvres. Il avait toujours aimé les rentrées du temps où il était enseignant. Se retrouver de nouveaux entre les murs du château après plusieurs semaines dans le manoir familiale lui procurait un sentiment d'allégresse indescriptible ; à moins de le vivre soi-même. Lors de son retour en tant qu'enseignant il y a trois ans, il s'était aperçu que le même sentiment de bonheur l'envahissait dès qu'il voyait les élèves arriver pour une nouvelle année d'étude et d'amusement. Lui qui n'avait jamais pris femmes ni générer de descendants se sentait comme le père de tout ces jeunes sorciers. Une image bien réjouissante dans son esprit !

Alors que leur compatriotes plus âgés prenaient place sur les bancs de leur maison respective, les petits nouveaux attendaient dans l'antichambre de la Grande Salle. Sur leur visage, on pouvait lire la joie, mais également l'inquiétude. Un moment bien décisif pour eux : avec qui vont-ils passez les prochaines années ? Parmi tous ces nouveaux qui les entourent, qui sera son partenaire de potions, qui sera son colocataire de dortoir, qui sera son meilleur ami ? Que des questions et de l'inquiétude, mais que de bonheur en perspective.

D'un regard protecteur, le sourire aux lèvres, le professeur Snicklepitch regarde tout ce beau monde prendre place. Il ressent une certaine fierté de se trouver à la tête du corps enseignant qui permet à ces jeunes sorciers de devenir de grands sorciers. Un regard sur sa gauche et sa droite, il peut apercevoir les auteurs du savoir ; les enseignants. Il en présentera certains plus tard, de nouveaux professeurs. En attendant, son regard se pose sur le professeur Grant qui se dandine la baguette pointée sur un banc et un vieux chapeau ; le Choixpeau. Le moment de la répartition arrivera sous peu...

Instructions : C'est à vous de jouer maintenant ! Vous prenez actuellement place dans la Grande Salle. Les discussions sont à la fête et aux retrouvailles. N'hésitez pas à nous partagez vos impressions sur la nouvelle année à venir. Que pensez-vous en revoyant les visage connu des jeunes des familles Glister, Bloodshire et Calliope ? Vous demandez-vous où ils ont bien put cacher tous ces cracmols ? Vous êtes libre de faire comme bon vous semble, nous demandons seulement de ne pas faire plus de 30 lignes. Ce sujet est pour la convivialité, et certains rpgistes préfèrent jouer court. Afin que tous le monde ne soit pas intimidé à participer, merci de respecter cette règle.

© Patracitrouilles est la propriété de Gwenlan & Meblang. Toute reproduction totale ou partielle est interdite.

Le festin de la rentrée

Toute l'école et Izzie

“Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes. ” ▬ SARTRE

Tous ces regards posés sur moi depuis que j'étais arrivé sur la voie 9 3/4 commençaient à m'agacer. Sincèrement, j'en avais déjà marre d'être le centre de l'attention. Les autres étudiants qui me fixaient ou chuchotaient intensément sur mon passage. Je pouvais pratiquement entendre leurs pensées lorsqu'ils me regardaient un peu trop longtemps. Bien entendu, ce n'est qu'une manière de parler puisque le don de la légilmencie me faisait bien défaut, mais toutes les bribes de conversations que j'avais put capter à un moment où un autre de la journée était suffisant à ce que je m'imagine ce que tous pensait.

Entrant dans la grande salle, je m'empressai d'aller prendre place à la table de poufsouffles. Assise sur mon banc, je posai mes bras sur la table où j'accostai ma tête, le visage enfouie. Je savais que tout le monde pouvait me voir, mais ainsi, au moins, je n'avais pas l'impression qu'on me regardait. Où du moins, le fait de ne plus être en mesure de voir qui que ce soi me faisait croire que je redevenais la Izzie que tout le monde ignorait. Celle à qui on ne faisait pas attention. Après tout, avant que l'on dévoile l'existence d'Alden, personne n'avait réellement fait attention à moi. Et j'aimais les choses comme elles étaient avant. Alden n'était pas une bête de cirque, c'était mon frère, ma moitié. Je ne vois pas en quoi ça regardait quiconque qu'il n'ait pas le moindre pouvoir. C'était notre affaire, ça concernait notre famille. Personne d'autre.

La tête toujours enfouie dans les bras, j'espérais que la répartition commence sous peu. Ainsi, l'attention de tous serait portée ailleurs. Et puis, j'avais toujours aimé les chansons du choixpeau. Il nous guidait dans les périodes trouble, comme lors de ma première année...

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Le festin de la rentrée

Everybody & Casperio.

Dès la sortie du Poudlard Express, je me sentis chez moi. J'allais passer ma dernière année dans la célèbre Ecole de Magie et j'eus un pincement au cœur. J'allais quitter la maison de Serpentard à laquelle je fus plus attaché que je ne l'aurais pensé à mon arrivée il y a sept ans. Plus qu'une longue ligne droite jusqu'au ASPIC avant que ma vie ne prenne un nouveau tournant. Malheureusement, je ne savais pas encore vraiment ce que je voulais faire après cette septième année. Devrais-je continuer mes études ou trouver un travail ?

La cérémonie des premières années allaient commencer quand je m'installai à la table de la maison de Salazard Serpentard. Mon meilleur ami n'était pas encore arrivé. En l'attendant, je m’asseyais sur le centre de la table, l'endroit où j'avais pris l'habitude de prendre mon repas quand j'avais le temps ou lors des grands banquets. Je guettais les premières années qui avaient l'air effrayé mais à la fois excité. Tout comme je l'étais il y a sept ans déjà. Bien sûr à l'époque, les élèves entendant mon nom prirent peur. Les Di Angeli étaient des célèbres mages noirs originaires d'Italie. Le fait que je sois envoyé à Serpentard ne fut pas du meilleur effet. Mais désormais, les gens me connaissent et ils savent ce que je suis. Enfin, ils le pensent...
Quelques instants plus tard, je vis Viper. Je lui fis signe pour lui signaler ma présence. Même si nous avions fait le trajet ensemble, nous avions encore tellement de choses à nous raconter de nos vacances.

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festin de la rentrée

Il se trouve que tu possèdes beaucoup de qualités que Serpentard appréciait chez ses élèves. La faculté de parler le Fourchelang, l'ingéniosité, la détermination... un certain dédain pour les règlements...

Le voyage dans le train avait passé à la vitesse qu'un vampire prend pour mordre sa proie, c'est à dire, tellement vite que tu ne t’aperçois de son geste que lorsque la douleur fulgurante de traverse la nuque. En ce qui concerne mon voyage en Poudlard Express où j'avais passé des heures à discuter avec Casperio de choses qui, pour la majorité d'entre elles, ne vous regarde nullement, nous étions arrivés à Pré-Au-Lard avant même d'avoir eu le temps de dire Quidditch. Bon, nous avions bien eu le temps de parler de ça, mais pas assez pour faire le tour de tout ce que nous devions partager que mon meilleur ami été réquisitionné par ces devoirs de préfet. Tout ceux qui disent que les hommes ne parlent pas autant que les femmes ne connaissent pas vraiment le sexe masculin...

Quoi qu'il en soit, je fis de mon mieux pour me frayer un chemin jusqu'à la table de serpentards dans cette foule abondante. Il ne me fallut que quelques secondes pour repérer mon ami. Il avait prit place à notre endroit habituel ; directement au milieu de la table. Lorsque j'eu réussi à le rejoindre, je me laissai tomber sur le banc à côté de lui, échappant un soupir de découragement.

« Décidément, il y a de plus en plus de monde dans cette école chaque année ou bien elle réduit de taille à chaque fois. Tu as vu cette foule ? » D'un geste de la main, je montrai tout ceux qui nous entourait. Je pus apercevoir la porte donnant accès à l’anti-chambre de la grande salle où étaient massé tous les premières années en attente de la répartition. Ce qui me rappela ma propre répartition il y a sept ans, alors que j'étais atterri chez les serpentards où j'avais regretté d'être réparti à la minute où j'avais pris place à leur table. Un frisson me parcourra le dos à ce souvenir. Maintenant, j'aimais bien ma maison, mais les deux premières années que je passai au château, j'aurais préféré être chez les poufsouffles ou les gryffondors qui me semblait largement plus accueillants...

« Je me demande bien quel genre d'étudiants on aura cette année! Tu as vu les premières de proche ? », demandais-je à Casper tout en reposant le regard sur lui. « Au fait, je t'avais dit que j'avais dut partager ma diligence avec la Glister, celle qui est à Poufsouffle ? Elle avait l'air d'un chien battu tout le trajet. À croire que ce surplus d'attention ne lui fait guère plaisir. À sa place, je ne serais certainement pas enchanté qu'on étale mon historie familiale dans la Gazette de Sorcier... » À ces paroles, je ne pu m'empêcher de tourner le regard vers la table des Feuphénix où je pouvais voir mon demi-frère discuter avec un de ces amis. Moi qui espérait ne pas le croiser à Poudlard cette année...

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festin de la rentrée

La jeunesse ne peut savoir ce que pense et ressent le vieil âge. Mais les hommes âgés deviennent coupables s’ils oublient ce que signifiait être jeune.

Être un étudiant de dixième année signifiait la fin de bien nombreuses choses que j'aimais pas dessus tout. Mes derniers moments passés à Poudlard, je les chérirais de mon mieux et garderai des souvenirs indélébiles de toutes ces années passées entre ces murs. Quelques instants plus tôt, Nathan m'avait demandé si j'étais en mesure de me projeter dans l'avenir. J'avais répondu à l'affirmative, et pourtant, plus je retournais cette question dans mon esprit, plus j'avais du mal à m'imaginer en dehors de ce château. C'était un peu angoissant de se dire que dans moins de dix mois, je ne serai plus sous la constante protection des murs rassurants de Poudlard. En même temps, il fallait bien commencer à vivre quelque part. La fin amène toujours le début d'une autre histoire...

En tant que préfet-en-chef, j'avais le devoir de superviser les actions lors de la rentrée scolaire, ce qui expliquait pourquoi j'étais dans les derniers à entrer dans la Grande Salle. Il ne restait pratiquement plus personne derrière les portes, et mes collègues préfets avaient assurés qu'ils s'occupaient d'acheminer les retardataires au banquet. Sur le pas de la porte, je regardais attentivement la table des Feuphénix à la recherche de Nathan qui m'avait promis de me garder une place. Il me fallut quelques minutes pour le repérer, et encore quelques unes pour me rendre jusqu'à lui dans cette foule d'étudiants qui se racontaient les derniers points de leurs vacances avant le début de la répartition. Du coin de l'oeil, je pouvais voir le professeur Grant qui installait tout afin que nos nouveaux premières années puissent être répartis dans les quatre maisons principales. J'avais toujours aimé la répartition, c'était un moment de bonheur où tout le monde se faisait un grand plaisir de découvrir ces nouveaux compatriotes de maison. Il y avait, certes, une certaine compétition à savoir laquelle des maisons récupérerait le plus de nouveaux, mais le tout était amicale et plein de bonne humeur.

Je finis par m,asseoir aux côtés de mon ami, espérant pouvoir discuter un peu plus de nos vacances avant de porter nos attentions sur ce qui allait se passer en avant de la salle. Malheureusement, Nathan était en conversation avec une autre personne, ce qui me laissait seul. Enfin, il y avait bien des gens autour de moi, mais tous semblaient absorbés par leur discussion. Je croisai le regard de la fille assise devant moi. Elle me décrocha un sourire magnifique, ce qui me mis un peu mal à l'aise, mais je lui retournai son sourire. Apres tout, elle était plutôt mignonne...

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Le festin de la rentrée

Everybody & Casperio.

Mon meilleur ami me rejoint assez rapidement malgré la foule impressionnante qui s'amassait dans la Grande Salle. Viper avait absolument raison. Il y avait de plus en plus de monde dans l'enceinte de l'école. Était-ce du à cette théorie du frère de notre très cher directeur ? Peut être que beaucoup de moldu avait des enfants sorciers désormais. Ou alors c'était simplement parce qu'avec la nouvelle aile universitaire, moins d'élèves partaient après leur septième année. En tout cas, la Salle devenait de plus en plus bruyante, on ne pouvait s'entendre penser.

Je regardais aux alentours de notre table si je reconnaissais certains élèves ou professeurs. Je reconnus Thomas à qui je fis un petit signe de tête. Nous n'étions pas de grands amis mais nous aimions passer du bon temps ensemble, en tout bien tout honneur bien sûr. Puis à la table des enseignants, je reconnus, ce très cher professeur Wolfsbane. Je me concentra donc de nouveau sur Viper.
- Ha bon ? Elle va passer une année très difficile, celle-là. Mais tu sais je m'en moque un peu, j'ai d'autres choses à penser que les affaires des familles de Sang Pur. Si tu vois ce que je veux dire. Je lui dis un clin d’œil à peine perceptible.
Cette histoire de Sang Pur me touchait plus que je ne le laissais paraître. Après tout, si je n'avais pas été un bâtard de la famille Di Angeli, je n'aurais peut être pas été un sorcier. Devrais-je remercier mon père ? Non je ne crois pas.

Maintenant je n'avais plus qu'une hâte, c'est que la répartition des premières années commencent au plus vite.

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On attend tous la cérémonie de répartition avec grand impatience, chaque année c’est l’un des événements le plus attendu. Je me rappelle très bien ma première année. J’étais angoissé et j’avais peur de ne pas m’en sortir, d’être un mauvais sorcier. C’étaient des inquiétudes bien simples comparé à aujourd’hui. Le monde a changé, quoi que l’on dise. Les années passent et nous sommes là pour assister à tout ça, sans vraiment pouvoir faire quelque chose. Je me sens souvent impuissant. Surtout ces dernières années et avec ce qui se passent en ce moment, les jeunes doivent être un peu plus inquiets que quand on était nous en première année.

Je rejoins rapidement Leia et Thomas, on forme une bonne équipe tous les trois, enfin c’est surtout avec Leia que je suis la plupart du temps, mais j’aime beaucoup Thomas aussi. Tout le monde est au rendez-vous comme chaque année. J’aperçois à la table des serpentards Casperio et Viper, je ne sais pas lequel des deux je supporte le moins. Je jette un œil à la table des serdaigles et repère Aphrodite. Je lui souris, on l’aime beaucoup avec Leia, c’est un peu comme notre petite sœur. Les professeurs sont présents aussi, que serait une école sans enseignant ? Je vois quelques nouvelles tête parmi eux et j’espère que je n’aurais pas d’ennuis cette année, surtout au sujet de mes absences … elles sont nombreuses à cause de ma lycanthropie. Et puis je vois Médée alors je souris de plus belle et me pince les lèvres. Je dois être discret, personne ne dois savoir. Je me tourne donc vers mes amis et leur dis :

«Alors on pari combien que le choipeaux va encore nous faire son petit discours habituel sur la fraternité ?J’ai comme l’impression qu’il va parler de ces articles de la gazette et nous rappeler à quel point on est plus fort tous ensemble … certains devraient vraiment l’écouter. »

Je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à la table des verts et argents, ils doivent se sentir bafoué depuis quelques temps.

je suis en retard,
au festin de rentrée!

Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.

En retard. Je suis en retard
Nova et Alec dévalaient les marches du château manquant se tomber à chaque pas. être en retard à un cours de métamorphose et à la cérémonie de répartition ce n'était pas la même chose. Quelle idée absurde aussi de parler de stratégie au quidditch avec Alec, ils venaient de passer deux mois à ne faire que ça, que ce soit chez leurs grands parents ou par lettre. Nova soupira. Et voilà, maintenant ils faisaient un remake pitoyable d'Alice au Pays des Merveilles avec le lapin et sa montre à gousset.
Ils tournèrent une fois à droite, deux fois à gauche et alors que Nova se préparait à prendre encore une fois à gauche, son frère la retint par le bras pour la tirer vers la droite. "On passe par là, c'est un raccourcis." Ah celui-là elle ne le connaissait pas, même après six année passées au château Alec avait toujours des choses à lui apprendre. Elle évita de se prendre une armure de justesse et ils arrivèrent devant la porte. Évidement ils n'allaient pas passer par la grande porte, ils allaient déjà assez bien se faire remarquer comme ça, non, ils prirent une des petites portes sur les côtés après l' avoir déverrouillée d'un alohomora informulé. Nova se sépara alors de son frère lorsqu'ils atteignirent leurs tables respectives. Nova repèra Tommy et le reste de l'équipe de quidditch de l'année passée en bout de table, évidement ils voulaient toujours être ceux qui accueillaient en premier les premières années. Aussi discrètement qu'on peut l'être lorsque l'on traverse une salle vide sous le regard désapprobateur des préfets et des professeurs, Nova s'installa à côté de son coéquipier.
"Tu t'es perdue Nova?" Elle lui tira la langue comme elle le faisait si souvent et réajusta la cravate de son uniforme "Alec voulait me parler d'un point de la tactique pour le quidditch qu'on a mis au point cet été et heu... bah on a pas vraiment vu le temps passer."
Elle remarqua que le choixpeau était toujours seul sur son tabouret, ouf elle n'était pas arrivée au milieu de la répartition. L'honneur était sauf, enfin, plus ou moins.

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Le festin de la rentrée

Sujet général

Tous les étudiants avaient pris place à leur table. Les conversations créaient un vrombissement agréable aux oreilles du Pr. Snicklepitch qui se faisait un plaisir de voir tous ces jeunes sorciers animés par le bonheur de se retrouver après ces quelques semaines passées hors du château. La préfète en chef, un étudiante de dernière année, entra dans la pièce, fermant les portes derrière elle. La jeune sorcière fit signe au directeur afin de lui faire savoir que tous les étudiants se trouvaient désormais entre les quatre murs de la Grande Salle. Ce dernier accorda un regard au Professeur Marsh afin de lui signifier que le moment était venu de faire entrer les premières années afin de précéder à la répartition. Quelques minutes plus tard, les grandes portes s'ouvraient à nouveau sur cette procession de petits sorciers au regard éblouis, mais à la mine nerveuse. La rentrée avait toujours cet effet sur les nouveaux étudiants.

À la vue des premières années, le silence s'installa parmi les élèves. On observait attentivement les nouveaux venus, tentant de deviner lesquels seraient de sa maison, lesquels descendaient de famille de sang-pur ainsi que lesquels étaient les plus audacieux qui monterait les trois marches avant de s'asseoir sur la tabouret la tête haute. Avant tout ça, il restait une étape. La répartition ne pouvait commencer sans la traditionnelle chanson du Choixpeau. Le moment de la rentrée que Cham préférait, mais redoutait également. On ne pouvait savoir ce que le chapeau parlant allait nous raconter. Et pourtant, on ne pouvait s'empêcher de suivre ces conseils avisés. Il semblait toujours tout savoir mieux que personne. À croire qu'il était doté d'un don de divination en plus de celui de réfléchir par lui-même.

Le petit groupe d'étudiants mené par le professeur de potions s'arrêta en bas de marches, au fond complètement de la Grande Salle. On entendait plus un son dans la pièce, si ce n'est que le bruit produit par la pluie qui avait commencée à tomber sur le toit du bâtiment. Comme par magie, le Choixpeau Magique s'anima et sa voix grave s'éleva en force dans la pièce lorsqu'il prononça ces paroles :

Je suis le maître de la répartition,
Choisir votre maison est ma mission,
Je passe l'année dans un bureau somnolant,
Une histoire vous préparant.

Soyez attentif mes amis,
Ce que je vais dire est interdit,
Il vous faut bien comprendre la suite,
Si vous ne voulez pas d'une fin fortuite.

Du haut de sa tour Serdaigle surveille,
Le regard à l’affût et l'esprit en éveille,
Elle craint avoir raté le réveille,
D'un esprit en qu'elle croyait en sommeil.

Et pourtant il s'est échappé,
Il y a déjà bien des années,
Lorsque Poudlard fût ravagé,
De sa prison il a été libéré.

Poudlard fut fondé il y a plus de mille ans,
Par quatre grands sorciers de talents,
L'un d'un était un vrai roublard,¸
Un ambitieux que l'on nommait Serpentard.

Il ne jurait que pour la pureté,
Et Poudlard on devait éradiquer,
de tous les autres jeunes sorciers,
Possédant une magie qu'il disait volée.

Les trois autres ayant autre opinion,
C'est ce qui créa leur désunion,
Il fini par quitter le château,
Ce promettant de revenir très bientôt.

Les trois autres se préparèrent,
Craignant le retour de leur confrère,
On connaissait Serpentard pour être un malin,
Qui arrive toujours à ces fins.

C'est ainsi que lors de son retour,
Il se fit prendre à son propre tour,
Alors qu'il se croyait invincible,
Il s'aperçut que son plan n'était pas infaillible.

La douce Poufsouffle mût d'une grande justesse,
Préférait régler ces conflits par la discussion,
La belle Serdaigle usa de sa sagesse,
Et lui fit comprendre qu'il n'y avait plus place pour la négociation.

Gryffondor le plus fort et le plus hardi,
Entraîna Serpentard dans un duel enflammé,
À la fin de lequel Salazar périt,
Alors seulement son esprit put être enfermé.

Connaissant son tempérament emporté,
Voulurent protéger le monde des sorciers
Dans sa relique magiquement gardé,
L'ambitieux sorcier prépara son plan pour se venger

Il y a soixante ans lors de lorsque Poudlard fut assiégé,
L'esprit fût enfin libéré,
Nous ignorons ce qu'il c'est passé depuis,
Mais savons que la malédiction le poursuit.

Bien que je ne sois qu'un humble chapeau,
Je me permets de vous conseillez la prudence,
Voyez ce qui arrive à votre descendance,
Lorsque vous vous laissez emporter par vos idéaux.

La fente sur le rebord du vieux couvre-chef se referma. Un silence lourd envahie la foule, chacun avait le regard fixé sur l'auteur de ces paroles portant à la réflexion. Le directeur resta un moment sans un mot, puis fit signe à Marsh d'enchaîner avec la répartition qui ramena la joie parmi les étudiants. Les paroles du Choixpeau semblèrent toutefois rester dans l'esprit de chacun comme un avertissement que l'on devait considérer sérieusement.

Instructions : C,est votre tour ! Partagez-nous votre opinion suite à ce que le Choixpeau vient de déclarer. Que pensez-vous de son histoire ? Êtes-vous inquiet ? Vous êtes libre de faire comme bon vous semble, nous demandons seulement de ne pas faire plus de 30 lignes. Ce sujet est pour la convivialité, et certains rpgistes préfèrent jouer court. Afin que tous le monde ne soit pas intimidé à participer, merci de respecter cette règle.

© Patracitrouilles est la propriété de Gwenlan & Meblang. Toute reproduction totale ou partielle est interdite.

▬ Allez allez, les premières années, on se regroupe par ici !
La petite Ellie suivait la grosse voix qui surplombait toutes les autres. Son regard était impressionnée par tous les élèves qui avaient revêtu, et ce, sans exception, leurs robes noires ornées de l'insigne de leur maison. Elle-même semblait flotter dans cette ambiance surnaturelle qui l'effrayait un petit peu, dans le fond. Elle se rapprocha de sa nouvelle amie pour se rassurer en attendant que tous les plus jeunes se rassemblent avant d'écouter les conseils de sécurité. Les mains dans la barque, on s'assied, on reste tranquille et on s'émerveille. Tout était dans ses cordes.

Les barques s'étaient engagées sur le lac. Ils étaient accueillis par le chant des sirènes et par le calamar géant qui remuait gentiment en les fixant de son gros œil. Le Château brillait de mille feux tandis que les étoiles, éclairées plus faiblement, finissaient la décoration des cieux.
▬ Hé Sandman !
Et le jeune garçon avec qui elle avait partagé son compartiment dans le train lui lança de l'eau au visage. Fraîche, celle-ci la rafraîchit, puis lui fit claquer légèrement des dents pour le reste du voyage. Joueuse, elle répliqua et partit dans un fou rire avant de se faire rappeler à l'ordre. Il allait lui payer, mais plus tard. Là, ça allait être LEUR moment !

Pénétrer dans le Château pour la première fois de sa vie était tout simplement excitant. Tous se rassemblait devant la porte de la Grande Salle sans plus se contenir. Émerveillés, impressionnés, impatients, excités, la tension monta d'un cran lorsqu'on les fit taire, et la nervosité prit le dessus. Lorsque la procession se mit en marche, Ellie arranga son col et s'élança.
▬ C'est parti ! chuchota-t-elle à sa voisine.
Disciplinés, ils marchaient deux par deux en essayant d'ignorer les mille paires d'yeux qui les fixaient comme du bétail à trier. Ellie sentit le rouge lui monter aux joues, mais n'avait qu'une hâte: être répartie dans la maison où elle serait le plus fière d'appartenir, Poufsouffle. Comme dans un rêve, elle appréciait ce moment un peu au ralenti, tellement tout allait trop vite à son goût.

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Festin de la rentrée

« Ft. everybody & Byrne »

Pourquoi cette cérémonie de répartition me semble durer depuis une éternité ? Lorsque j’étais élève dans cette école, j’avais trouvé cette soirée réellement palpitante que la première fois, quand il s’agissait de savoir où j’allais être envoyé. Les années suivantes avaient été « passables » car on pouvait encore se demander si les petits frères et les petites sœurs des amis allaient finir dans la même maison. Mais au fil des années de travail en tant que garde-chasse, ces cérémonies ne représentaient plus aucun intérêt à mes yeux. J’étais là par devoir (et pour le jus de citrouille à volonté, éventuellement).

Avachi dans mon siège à la table des professeurs et du personnel, je ne doute pas que l’ennui doit se lire sur mon visage comme dans un livre ouvert. Je soupire au moment où le choixpeau entonne sa traditionnelle chanson et plonge dans une sorte de somnolence jusqu'à ce qu'il ait fini, sans vraiment écouter. A la fin de la chanson, le silence revient. La grande porte de la salle s’ouvre brusquement, de manière inattendue. Intrigué, je me redresse et observe Loki qui intime à la foule de ne pas prêter attention à lui. Evidemment, c’est tout l’effet contraire qui se produit car des yeux le suivent jusqu’à ce qu’il finisse par prendre place à la table des professeurs. D’une oreille, j’entends Astrid, la professeure d’astronomie qui le réprimande.

"Ne vous inquiétez pas, Loki, vous n’avez pas loupé grand-chose pour le moment", je dis assez bas pour ne pas perturber la suite de la cérémonie à mon tour.

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festin de la rentrée

Il se trouve que tu possèdes beaucoup de qualités que Serpentard appréciait chez ses élèves. La faculté de parler le Fourchelang, l'ingéniosité, la détermination... un certain dédain pour les règlements...

« - Ha bon ? Elle va passer une année très difficile, celle-là. Mais tu sais je m'en moque un peu, j'ai d'autres choses à penser que les affaires des familles de Sang Pur. Si tu vois ce que je veux dire. » avait répondu Casperio dans un sourire accompagné d'un clin d'oeil. Je lui retournai son sourire, voyant assez bien ce qu'il voulait dire. Pourtant, je n'étais pas tout à fait convaincu que cette histoire de sang-pur lui soit tout à fait indifférente. Après tout, bien qu'il soit de sang-mêlé, il venait lui-même d'une vieille famille de sorciers qui, avant lui, avaient tous été de sang-pur. En ce qui me concernait, j'avais quand même un peu de crainte. Aucun cracmol n'avait été répertorié dans la famille depuis bien des générations, mais allez savoir ce qui pouvait nous attendre pour le futur. J'avais d'ailleurs une cousine éloignée qui attendait un enfant avec un Cameron. On sera rapidement fixé sur l'avenir de nos deux familles...

La porte de la Grande Salle s'ouvrit enfin sur les premières années au regard ébahit par la magie qu'insufflait les lieux. Je me souvenais bien de ma propre première soirée au château. Un moment inoubliable lorsque, comme moi, vous aviez attendu ce jour toute votre vie. Je me souvenais du tournis et de la nausée causés par le stress lors de la répartition. Puis du choixpeau à mon oreille qui me chuchotait des paroles comme quoi je pourrais être très bien chez les gryffondors, la maison de mon père, mais que serpentard me convenait mieux. Avant ce moment, j'ignorais totalement dans quelle maison j'allais terminer. Après tout, papa était un rouge et or alors que maman avait une intellectuelle de serdaigle. Je ne me voyais dans aucune de ces deux maisons, mais je ne m'imaginais pas non plus dans les deux autres. Serpentard avait donc été une surprise pour moi, et j'avais dut prendre quelques jours afin de m'habituer à l'ambition et la compétition constante qui régnait parmi ces membres. Ils étaient pourtant tous très sympa et protecteurs envers les membres de leur maison, ce qui contrastait beaucoup avec l'attitude qu'ils pouvaient avoir envers les autres maisons.

Malgré les sept années écoulées, j'aimais toujours autant les banquets de la rentrée. J'aimais voir les visages des petits nouveaux, découvrir qui serait de ma maison. Lorsque mon ami avait le dos tournée, j'en profitais pour discuter un peu avec les premières années, apprendre à les connaître. Casperio trouvait inutiles de se faire amis avec les tout petits, mais moi, je les aimais bien. Ils étaient un vent de fraîcheur. Même que parfois, je me découvrais des liens de parentés avec certains d'entre eux. Leur joie et leur émerveillement me faisait du bien dans la routine de l'année scolaire qui reprenait. Et puis, après avoir passé toutes ces semaines en compagnie de mes parents qui me lançaient sans cesse des regards inquiets comme si j'allais tomber dans les pommes d'un moment à l'autre.

Le petit groupe d'étudiants se massa devant la table des professeurs, plus exactement devant le tabouret sur lequel attendait sagement le Choixpeau. Le professeur Grant fit signe à tout le monde de se taire. Au moment, et seulement au moment où il n'y avait plus un son dans la pièce, une fente se dessina sur le rebords du vieux chapeau et une voix quelque peu roque, mais également forte et assurée entama un poème ; la chanson du Choixpeau. Le tout ne dura pas plus de quelques minutes, mais ce fut suffisant pour semer le doute dans mon esprit. Les paroles qu'il avait prononcé tournaient en boucle dans ma tête. À voix basse, je soufflai à mon meilleur ami : « Et bien, si ce n'est pas un signe que tout s'acharne contre nous... »

Ma phrase resta en suspend puisque je fus interrompu par l'arrivé subite d'un homme que je ne connaissais pas. Ce dernier nous fit signe de ne pas s'occuper de lui, et pourtant, tous les regards le suivirent jusqu'à ce qu'il prenne place à la table des professeurs. J'eu une pensée pour ma mère qui ne se serait pas gênée pour mentionner à quel point son geste était effronté que de se présenter au milieu d'un diner officiel.

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Le festin de la rentrée

Everybody & Casperio.

A peine avais-je souhaité l'arrivée des premières années que le Choixpeau fit son discours annuel. Chaque année il changeait mais les idées premières étaient récurrentes. Et pourtant, pour ma septième année, ses paroles furent sombres. Le couvre-chef parlant annonçait de terribles présages. Le silence dans la Grande Salle prit place à l'instant. Cela ne facilitait pas les premières années à faire leur entrée dans le château.
Pourtant le professeur de Potions les invita un par un à s'asseoir sur le tabouret qui avait connu de nombreuses paires de fesses. La première demoiselle à être appelée s'y installa mais elle fut vite interrompu par un homme que je n'avais jamais vu à Poudlard. Viper et moi nous regardions quand il pria à l'enseignant de reprendre la répartition comme si de rien était. Ce professeur, s'il en était un, ne manquait pas de toupet. C'était bien la première fois que je vivais une telle chose lors d'une Cérémonie aussi importante.

Après quelques temps les élèves de première année s'enchaînèrent. La Maison Serpentard se fut voir accueillir quelques nouvelles têtes. Je ne m'en occupais pas trop pour l'instant. J'aurais assez de temps pour les emmener à nos dortoirs et à leur faire visiter la salle commune. C'était peut être la tâche que je détestais le plus dans mes fonctions de préfet. Heureusement je ne vivais ça qu'une fois dans l'année et pour la dernière fois.
J'avais encore dans la tête les paroles du Choixpeau. Je me tournai vers mon meilleur ami :
- Je crois que tu as raison. On devrait faire attention à nos arrières. La maison Serpentard pourrait disparaître ce qui contenterait beaucoup de sorciers. Nous allons devoir faire attention à nos arrières mais surtout à notre futur. Nous devrons nous battre pour montrer que Serpentard n'est plus ce qu'elle était auparavant.
Mes pensées convergèrent toutes vers une seule solution : créer un club privé des sorciers qui veulent faire évoluer Serpentard vers la bonne direction.

copyright Bloody Storm

Boire. Morag, elle attendait que ça. Le jus de citrouille et le poulet. Elle en avait marre de la cérémonie de répartition à force de l'entendre. Quand ce fut la sienne, elle la trouvait naturellement palpitante, l'année suivante, elle la suivit avec ferveur car elle n'était plus la petite nouvelle mais déjà une grande de deuxième année mais les années d'après, la cérémonie avait perdu de toute sa saveur et la rousse ne voulait plus qu'une chose, assouvir son estomac qui criait famine. Morag était concentrée sur ce qui allait avoir dans son assiette. Est-ce qu'il y aura de la tarte à la melasse cette année ? Elle n'en avait plus mangé depuis la fin de l'année dernière ... Morag était absente, elle n'applaudissait que quand le raffut à coté d'elle lui faisait comprendre qu'un gamin rejoignait sa maison. Elle fut néanmoins sortie de ses pensées par son meilleur ami qui la regardait avec un grand sourire. Luke regardait avec un regard sarcastique les jeunes de première année qui regardaient le bout de la tablée avec un mélange de peur et d'excitation Regarde ces petits là, je te parie qu'on va réussir à les traumatiser en deux secondes, tu penses pas ? Morag ? Tu dors ou quoi ? Morag grogna et prit sa tête entre ses mains, d'un regard elle chassa la grande salle et son regard attérit sur son amie Nova et Tommy qui était bien sur à coté d'elle. Elle souffla et fit un signe de la main à son amie Gryffondor.

Festin de la rentrée

Everyone & Arthur

Le voyage en train c'était bien passé, il faut dire qu'il n'y avait pas eu grand remue ménage, ni de bagarre. Les couloirs avaient été tranquille, seule le vieux chariot à bonbon qui grinçait se faisait entendre. Arthur marchait de temps à autre dans les différents wagons pour voir si tout ce passait bien. Il venait d'être nommé préfet, ce qui avait d'ailleurs eu effet de surprendre tout le monde. Son frère le charriait pour ça. Il avait gardé sa place de gardien et pourrait donc disputer les matchs à venir. Tout présumer à croire que son année allait être formidable, mais il ne vaut rien préparer à l'avance sans quoi d'être déçu. A l'horizon le soleil se coucher peu à peu, des lueurs orangée remplissait les différents compartiments, dans le couloir, une danse entre l'obscurité et la lumière jouaient. Un spectacle dont était habitué le jeune Serdaigle, mais où il était plaisant de regarder. De temps à autre il retournait dans son compartiment, rejoindre son frère et quelques amies, non sans au passage, saluaient d'autres amies de toutes années et de tout âge. Son compartiment comportait donc son frère jumeau, Thomas, qui ne trouvait rien d'autre que de manger une bonne partie des bonbons achetaient il y avait quelques minutes. Danie, une fille au teint plutôt jolie et agréable à regarder qui discutait avec le benjamin du petit groupe, Sam. Et puis il y avait Youna qui comme à son habitude c'était déjà endormi, affalait contre la vitre. Cette petite tribu ne ce quittait pas beaucoup. Chacun était dans une maison différente, sauf Youna et Sam qui se trouvait tout deux à Poufsouffle et pourtant malgré les préjugés à l'égard de chacune des maisons, les cinq amis s'entendaient à merveille.

Il était temps de prévenir les premières années d'aller mettre leur uniforme. Le train allait arriver dans moins d'une demi-heure. Il fit donc le tour en regardant par la porte, si certains avaient été prévenues et mettaient leur uniforme ou si au contraire, ils n'avaient guère été prévenu. Passant de compartiments en compartiments, Arthur tout souriant, aidait les jeunes sorciers à se préparer. Après tout, c'était son rôle maintenant. La demi-heure passa plus vite que prévu. Le ciel était noir, seul la lune faisait office de lumière. A l'approche du point d'arrivée, un peu plus de lumière se fit au dehors. Pré-Au-Lard. Cette petite ville paisible qui abritait en son lieu le fameux bar des Trois-Balais. Arthur c'était pris d'affection d'aller là-bas pour y manger et boire quelque chose. Sinon il allait à Honeydukes de temps à autres. Le train s'arrêta enfin. Pour Arthur et surement tous les autres qui étaient au moins à leur troisième année, tout ça était devenue une habitude, un rituel qu'il connaissait par cœur. Remettant bien sa cravate en place, bousculait par la foule d'élèves qui se dirigeaient tous au même endroit, Arthur suivait de près, ses amis. Les carrosses avec les sombrals, bien qu'ils soient invisibles tout le monde connaissait leur existence, étaient déjà prêts à partir pour un bon nombre de personnes. Après quelques minutes de patience et de rigolade, enfin le petit groupe put monter dans un carrosse pour rejoindre leurs autres compères. Le voyage fut de courtes durées.

Arrivée enfin en haut, ils marchèrent encore quelques secondes pour redécouvrir la Grande Salle. Cette salle avait été la première pièce qu'ils avaient vu, une pièce où ils s'étaient rencontrés, où ils avaient passé leurs meilleurs moments, cette salle qui les avaient émerveiller et qui les émerveille toujours. Chacun parties en direction de sa table. Pour Arthur, c'était la table des Aigles, cet animal majestueux qui trônait souvent dans le ciel. Il retrouva quelques connaissances avec qui il discuta de ses vacances pour faire passer le temps. Puis on leur demanda le silence, la grande porte s'ouvrit pour laisser passer les jeunes sorcier. Ils étaient tous abasourdie par la taille de la salle et surtout par le fameux plafond magique. Ça lui rappelait la première fois qu'il était entré. Avec son frère, ils s'étaient tenus la manche et ne c'étaient pas quittés, seulement quand nos noms furent appelé. Pour revenir aux nouveaux arrivants, ils étaient impatients et sauter sur place pour mieux apercevoir la salle et les gens qui y étaient déjà. Il reconnaissait quelques têtes vues de loin, l'aiglon leur avait demandé de se préparer. S'adressant à sa voisine, avec qui il discutait depuis qu'il s'était installé, avec un ton impatient.

«Ça va bientôt commencer !»

Emi Burton

festin de la rentrée

Ça ne fait pas grand bien de s'installer dans les rêves en oubliant de vivre, souviens-toi de ça.

Enfin de retour à Poudlard. Ce n'est pas que je me plaigne de ma famille ou que les vacances se soient mal déroulées. Bien au contraire, j'adore mes parents tout comme mes frères, mais il fait du bien de prendre de la distance d'eux parfois. Après ma mère qui a passé l'été à me répété que je n'étais pas assez fière. Que je devrais mettre plus de maquillage, me coiffer plus... Puis il y avait mes frères qui, malgré qu'ils aient vieillis, prennent toujours un certain plaisir à se moquer de moi pour un rien. Vraiment, monter à bord du Poudlard Express ce matin était une libération tant appréciée.

Le voyage en train s'était passé calmement. J'avais discuté avec mes copines dans notre compartiment. Nous avions rit à en manquer de souffle, puis on avait manger plus de friandises qu'il était sain d'en ingérer. Une réunion qui faisait chaud au coeur après toutes ces semaines séparées. Certes, nous nous étions envoyés beaucoup de hiboux, mais quand on a l'habitude de passer ces journées en compagnie de certaines personnes, leur absence laisse un vide dans notre vie.

On était maintenant assises dans la Grande Salle. Addie était sur ma droite, comme à l'habitude. Becca était assise parmi les poufsouffles alors que Maia à la table des serdaigles, leur maison respective. Le professeur Grant posa le Choixpeau sur le petit tabouret en avant lorsque Nova Jorgensen, la capitaine de notre équipe de Quidditch, s'assis à mes côtés. En réalité, elle s'assit près de son meilleur ami... Quoi qu'il en soit, elle lui fit savoir qu'Alec lui avait parlé tactique. J'allais me retourner pour lui demander de quoi il s'agissait comme tactique. Étant moi-même poursuiveuse dans la dite équipe, j'étais très curieuse d'en apprendre un peu plus. Et puis, ça me plaisait bien de savoir avant tout le monde. Je n'eu toutefois pas droit à ce petit plaisir puisque la voix du Choixpeau s'éleva dans la Grande Salle. Il chanta sa chanson dans un silence des plus inhabituels. Ces paroles me troublèrent. Il parlait d'une légende impliquant les fondateurs. La libération de l'âme de Serpentard... Je ne comprenais pas toute l'histoire, manquant d'informations, mais j'en saisis assez pour me poser des questions.

Lorsqu'il eu terminé, il y eu des applaudissements assez timides. Tout le monde s'y mis par bienséance, mais le coeur n'y était pas. Le premier élève s'assit sur le tabouret, le Choixpeau sur les yeux. Je me permis alors de sortir de mon mutisme, parlant à voix base :

« Et ben dit donc ! Après la Gazette de ce matin, c'est le Choixpeau qui raconte des choses étranges... »

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