Nous sommes en Novembre 2075 Le froid s'installe sur l'Écosse Rapporter de nouveaux membres remporteras 100pts à votre maison ! Faites de la publicité ! Nous avons besoin de professeurs, de gryffondors et de serpentards. La version 2.3 est en place ! L'équipe tient à vous rappeler qu'un écart maximal de 8 ans est autorisé entre votre personnage et la célébrité qui le représente. |
|
| viper » i'm only a crack in the castle of glass | |
| Auteur | Message |
---|
Viper E. NorgarsteinÉtudiant de septième année Attrapeur & fourchelangue
| Sujet: viper » i'm only a crack in the castle of glass Mer 8 Juil - 6:06 | |
| Viper Emmett Norgarstein FEAT. Josh Hutcherson NOM(S): Norgarstein, Un nom qui prend tout son sens lorsque vous êtes familier avec le monde de la magie, notamment avec le ministère. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que les Norgarstein ont une grande influence à ce niveau, notamment au département des mystères où mon père est le directeur. Si vous ne croyez pas que Dragan Norgarstein est un fils de mon âge, c'est votre problème. Il est certes très âgé, mais c'est néanmoins un homme compétent qui gère une foule se sorcier d'un main de maître. PRÉNOM(S): Viper Emmett. Deux prénoms qui pourraient sembler banals si ce n'était pas de l'histoire qui les précède. Viper fait référence à la capacité qu'avaient certains de mes ancêtres à communiquer avec les reptiles. Une capacité qui, quant à moi, fiche un peu la honte puisqu'elle nous relie certainement à de grands mages noirs, mais ne semble pas poser problème à mes parents qui trouvaient charmant de nommer leur fils tel un serpent. Emmett quant à lui se rapporte à mes origines hébreux. Dans la langue de mes ancêtres, ce mot signifie « vérité ». Je porte donc une combinaison de prénoms assez particulière. AGE: Dix-sept ans ue je viens à peine d'atteindre avant la rentrée. Être né au mois d'Août fait de vous le plus jeune de la cohorte, donc si on ne veut pas se faire marcher sur les pieds, il faut savoir se montrer fort. LIEU DE NAISSANCE: Hôpital pour sorciers de Sainte-Mangouste, à Londres. 'aurais très bien put naître à la maison, comme il était coutume avec les générations précédentes, mais il semblerait que cette pratique ait été abolie. STATUT CIVIL: Célibataire depuis toujours, et encore, si je ne trouve personne d'intéressant, je préfère largement rester seul plutôt que d'endurer une vraie gourde. STATUT FINANCIER: Riche, très riche même. Vu le poste important qu'occupe mon père au sein du ministère de la magie, notre condition financière ne peut pas être aussi bonne. GROUPE: Serpentard MAISON/MÉTIER: Serpentard STATUT DU SANG: Sang pur mais ça, j'avais pas besoin de le préciser puisque mon nom parle de lui-même. EPOUVANTARD: Les araignées. Avec leurs longues pattes et leur corps poilu... Ark ! Juste d'y penser, j'en ai des frissons. PATRONUS: Un dragon, cette grosse créature magique violente et hargneuse. C'est une créature farouche et protectrice, un peu comme Viper. AMORTENCIA: L'odeur de la pluie, celle de la terre humide et celle d'une bonne tasse de thé chaud bien fort. BAGUETTE MAGIQUE: Bois de cyprès, plume de phénix, 29.7 cm. Il s'agit d'une baguette douce et rapide. SORT FAVORI: Expelliarmus DON : Fourchelangue | Viper n'aime pas la faiblesse. Il a apprit à se forger une carapace, se montrer fort et inébranlable. Il déteste voir les gens pleurer pour des niaiseries, ne pas se défendre. Lui c'est un battant, et après ce qu'il a traverser, il ne sera pas conciliant. Bat toi, il y a toujours pire ! ✜ Viper est une vrai magicien du crayon. Il a une imagination débordante pour les dessins, ce qui est assez incroyable étant donné que personne ne sait dessiner chez lui. Il a simplement appris par lui même, et visualise les choses parfaitement dans son esprit. On ne pourrait pas se douter d'un tel talent en regardant le garçon. En réalité, c'est un talent caché qui est littéralement gâché. ✜ Il est arrogant, et il n'aime personne. Ce n'est pas pour votre nature de sang qu'il ne vous aimera pas, mais tout simplement parce que c'est une personne aigrie qui en veut à la terre entière de lui avoir fait subir une telle épreuve. Il vous aime pas, et ne le cachera pas. ✜ Il est une personne haineuse, mais surtout rancunière. C'est un vengeur, et ce n'est pas toujours beau à voir parce que Viper est un sournois, un fourbe et que ses manières de se venger sont loin d'être glorieuse. Il est pas très gros, pas très musclé, donc il s'adapte avec ses propres forces pour accomplir ses actes. ✜ Il est clairement, et strictement une personne très franche, mais le tact, il ne connait pas. Il ne passera pas par quatre chemins pour vous dire ce qu'il pense, et ne vous attendez pas à avoir des excuses de sa part. Viper ne s'excuse pas. Il juge que chacun de ces actes ont lieux d'être. C'est une personne très têtue, donc ne tentez pas de lui faire croire le contraire. ✜ Il en veut énormément à son père pour les choix qu'il a fait dans la vie, notamment celle de l,abandonner lui et sa mère alors qu'il était tout petit. Bien qu'ils reçoivent de l'argent de ce dernier, Viper juge que l'argent ne remplacera jamais un père. ✜ Il n'aime pas particulièrement son demi-frère. Ne cherchez pas à savoir exactement pourquoi, il l'ignore lui-même. Ce doit toutefois venir du fait qu'il fait tout pour suivre les traces de leur père, et probablement, s'attirer la fierté de ce dernier. D'ailleurs, la relation entre son demi-frère et leur père est beaucoup plus fusionnelle que celle entre Viper et son père. ✜ Il s'est fait faire un tatouage magique cet été. Un arbre sur son avant-bras qui change selon les saisons et son humeur. Sa mère désapprouve totalement ce choix, mais Viper l'adore. Après tout, il a un réel talent en botanique et en potions, donc pour lui, ça lui ressemble. |
Derrière l'écran PSEUDO/PRENOM : Meblang ÂGE : Vingt et un ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Je sais plus xD Ça fait trop longtemps ! QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Mon petit bébé que j'adore <3 FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours ou presque MOT POUR LA FIN :
Dernière édition par Viper E. Norgarstein le Ven 7 Aoû - 6:13, édité 6 fois |
| | | Viper E. NorgarsteinÉtudiant de septième année Attrapeur & fourchelangue
| Sujet: Re: viper » i'm only a crack in the castle of glass Mer 8 Juil - 6:09 | |
| Ma vie à Poudlard Une petite citation Je pourrais vous raconter un histoire parfaite où un petit garçon est né de deux parents s'aimant follement. Ces deux parents ont tout donné pour élever leur fils, lui donner tout l'amour dont il méritait et l'encourager à avancer dans la vie. Ce serait une belle histoire n'est-ce pas ? Une famille nucléaire parfaite. Ce n'est toutefois pas la vérité. Il fut une époque où Dragan Norgarstein tomba réellement sous le charme de Romilda Weills. Les longs cheveux noirs de la jeune femme, son visage angélique et ses yeux d'un vert profond. Elle était une vraie beauté, et faisait tourner plus d'une tête, mais la jeune sorcière alors âgée de dix-neuf ans n'avait d'yeux que pour Dragan, et ce, depuis plusieurs mois. Lorsque ce dernier lui fit des avances, elle ne se méfia pas trop, se laissant prendre au piège des paroles enjôleuses du sorcier. Elle était loin de se douter qu'elle n'était pas la seule à être éprise de lui. Lorsqu'il la demanda en mariage après un an de fréquentation, elle accepta ivre de joie. Son père approuvait alors cet union, tout comme les parents de Dragan. Ils aimaient d'ailleurs énormément la jeune Weills. Sans parler du fait que les deux familles semblaient plus qu'heureuse que cette union préserve le sang pur pour une autre lignée. Le mariage fut célébré dans le bonheur général. Tous ignorait alors qu'alors que grandissait dans le ventre de Romilda un petit être, quelque part dans l'hôpital de Sainte-Mangouste, un autre jeune femme donnait naissance à un petit garçon dont tous, sauf elle, ignorait l'identité du père. Huit mois plus tard, ce fut au tour de Viper de voir le jour. Ces parents étaient alors les jeunes mariés les plus parfaits qui soient. On leur prévoyait une petite vie de famille idéale. Si ça n'avait été de cet autre petit garçon, ça aurait probablement été le cas...
Il avait un peu plus de trois ans lorsqu'un matin, sa mère vint le chercher dans son lit. Il était près de neuf heures, et le petit n'avait toujours pas monter signe de vie. Bien qu'il ne soit pas du genre à se lever super tôt, il était descendu prendre son petit déjeuner au moins vers les huit heures au plus tard. Sa mère ne s'était pas trop inquiété puisqu'elle l'avait vaguement entendu jouer une demi heure plus tôt. Elle s'était simplement dit qu'il n'avait pas tout de suite faim, mais neuf heure, ce n'était pas dans son habitude. En débarquant dans la pièce, elle découvrit le gamin sous la couette, encore en train de dormir. S'approchant doucement, elle lui caressa la cheveux, quelque peu inquiète de voir sa petite boule d'énergie aussi amorphe. Juste au bas de son cou, elle aperçut une tache bleuté. Inquiète, elle repoussa les couvertures, relevant le bas du chandail de son fils. D'autres taches, environ une demi douzaine, apparaissait sur son dos. Paniqué, elle attrapa l'enfant dans ses bras. Sans prendre la peine de se faire plus de sang d'encre, elle transplana, ne prenant même pas une minute pour se dire qu'une telle manœuvre pourrait être dangereuse pour le petit garçon. L'arrivée surprenante de la jeune femme et de son petit garçon eu tôt fait d'attirer l'attention de tous le monde dans le hall des urgences de l'hôpital pour sorcier de Sainte-Mangouste. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'on prenne en charge le petit garçon, et encore quelques minutes pour que le diagnostic sorte : infecté par un Doxy. Un Doxy avait dut le mordre il y a quelques semaines, et sans le remède, il arrive que la morsure d'un doxy empoisonne le système jusqu'à la moelle épinière où le venin s'installe et détruise les cellules souches qui produisent les globules blanc et les remplace par des cellules malignes. Résultat, le système immunitaire du patient est complètement mort, et infesté par le venin des doxy. Plusieurs mois de traitement s'annonçait, et plusieurs étaient encore qu'au stade expérimental...
Quelques jours plus tard commençait la pire période de ma vie. Entre Sainte-Mangouste et la maison de mes parents, j'avais du mal à savoir laquelle était réellement mon chez moi. Dès qu'on commençait à croire que j'allais mieux, je faisais ce qui appelait une rechute. Mon corps était si affaiblie que j'avais du mal à prendre le dessus sur ce mal qui croissait en moi. Romilda remuait ciel et terre pour prendre soins de moi alors que lentement, Dragan commençait à s'effacer plus souvent, plus longtemps. Parfois il ne rentrait pas à la maison le soir, ce qui inquiétait grandement sa femme. Je réclamais mon père, mais ce dernier était soi absent ou n'avait rien à faire de moi. Il n'avais plus l'air de se soucier de ma personne autant qu'il l'avait fait avant. Et puis vint le jour où il nous quitta pour toujours. Il parti sans demander son dut. Je devais avoir un peu plus de cinq ans, mais je me souviendrai toujours des semaines qui suivirent son départ. Ma mère pleurait sans cesse. Mes grands-parents passaient beaucoup de temps à la maison, afin de lui remonter le moral, mais rien ne semblait y faire. Quant à moi, je m'ennuyais énormément de mon père, mais ne disait rien de peur de blesser ma mère. Un soir, ma grand-mère me dit de ne pas m'en faire avec ça, qu'il était parti pour le mieux. On passa plusieurs semaines à me dire ces paroles. Je suppose qu'ils pensaient me protéger en agissant ainsi, mais je leur en veux tout de même d'avoir garder le secret. Un secret que je finis par découvrir en tombant sur mon père et un autre petit garçon avec un bras en écharpe dans le halle de l'hôpital Sainte-Mangouste. Je compris immédiatement que je n'étais pas assez bien pour lui. Qu'il avait voulu d'un fils parfait. Que moi, je n'étais que son fils brisé, donc il m'avait remplacé parce que les médecins disaient qu'ils ne pouvaient pas me réparer.
À partir de ce jour, j'ai cultivé ma rancune et ma haine envers celui qui devait me servir de figure paternel. Ma mère est une personne vraiment très forte, et elle m'a élevée de son mieux tentant de dissiper ma rancune envers Dragan Norgarstein. Malgré tous ces efforts, je continuais de lui en vouloir de nous avoir quitté. Maman disait qu'il envoyait de l'argent, plus qu'il en faut, pour que nous ayons une bonne vie. Au début, je croyais que c'était une bonne chose, puis j'ai commencé à me dire que l'argent ne le remplacerait jamais. S'il ne nous trouvais pas assez bien pour lui, autant qu'il nous laisse tranquille une fois pour toute. Ma mère n'avait pas cette vision de choses. Après tout, Romilda Weills-Norgarstein était une poufsouffle à l'époque de ces études. Elle a toujours eu un grand coeur, et la faculté de pardonner facilement au prix d'en oublier sa propre souffrance. Je n'ai moi-même pas hérité d'elle sur ce point ce qui est dommage puisque ça me faciliterait certainement la vie.
Jusqu'à mes onze ans, je jouais aux montagnes russes entre sainte-Mangouste et la demeure familiale. Chaque fois que je regardais ma mère ou mes grands-parents, je ne voyais que tristesse. Dès que les regards se posaient sur moi, je sentais la pitié dans le regard de tous. Je détestais tout le monde. Je détestais que l'on me prenne pour un faible. Je détestais ma vie, et je la détestais encore plus lorsque je reçu ma lettre de Poudlard. Selon le médicomage et ma mère, je n'allais pas pouvoir y aller. Je ne pouvais pas me permettre de fréquenter Poudlard alors que j'avais des hauts et des bas d'énergie. « Nom d'une bouse de dragon, il y a des infirmiers à Poudlard ! Et puis, vous allez pas m'empêcher de rencontrer des jeunes de mon âge sous prétexte que je suis malade ! J'en ai marre de l'hôpital ! J'en ai marre de la pitié ! Je veux vivre ma vie comme tout le monde ! » Sur quoi, je quittai la bureau de médecin claquant la porte derrière moi. C'était la première fois de ma vie que je haussais réellement la voix contre quelqu'un, et ça m'avait fait le plus grand bien que de lâcher toute cette tension accumulée.
Quatre mois plus tard, j'étais assis dans le Poudlard express en compagnie de ma cousine, direction le château de Poudlard. Depuis que le médecin avait accepté, avec la plus grande réticence, que je suive mes études pour devenir sorcier, mon état de santé c'était grandement améliorer. Chaque matin, je me levai chaque jour un peu mieux. Le corps médical n'en croyait pas ses yeux. Pour eux, il était impensable que ma santé s'améliore à un tel rythme. Mon grand-père en avait déduit que maintenant que j'avais un réel but, que j'étais motivé à m'en sortir indemne, mon corps retrouvait les forces nécessaires pour vaincre se mal qui grandissait en moi. N'ayant pas d'autre explication, on se rangeait derrière celle qu'avait déniché mon grand-père. Après tout, ce n'était pas complètement stupide et de toute manière, personne ne viendrait contredire une théorie de Adolphus Norgarstein, même si elle était infondée. Malgré l'amélioration de mon état générale, je devais, chaque semaine, me rendre chez l'infirmier afin de me faire examiner. On devait s'assurer que tout allait bien, que je ne faisais pas de rechute. J'étais terriblement nerveux, j'avais peur qu'on me renvoie chez moi. La répartition arriva à la fin de la journée. J'avais le tournis et la nausée lorsque je me rendis vers le tabouret où on posa le choixpeau magique sur ma tête. Un instant, j'aperçue tous les regards braqués sur moi, et le suivant, le vieux chapeau me plongeait dans le noir le plus total. Je n'entendais plus aucun son en provenance de la grande salle, seule la voix du chapeau parvenait à mon esprit. « Vous êtes un sorcier pourvu d'une grande force monsieur Norgarstein. Un grand courage vous habite, et une fidélité incroyable aux êtres qui vous sont chers. » Il marqua une pause avant de reprendre : « Gryffondor serait une bonne option, il vous ferait grandir sur une bonne pente, mais je sens une certaine réticence vis-à-vis de cette maison... Vous êtes également très curieux, et intelligent, franc et travaillant, mais non sans une certaine force de caractère. Et pourtant, vous êtes terriblement doux... Je crois savoir où vous irez. Oui, c'est un bon choix. Il saura vous montrer le chemin vers les grands avenirs... » Il marqua une autre pause avant de s'écrier : « SERPENTARD ! » Je me laissai glisser du tabouret, me rendant d'un pas nerveux vers la table des verts et argents où un acclamation de bonheur retentissait. Je pris place tout au bout de la table, le plus loin possible de tout le monde. J'avais toujours la nausée, et l'esprit ailleurs. Je ne prêtai pas attention au reste des répartitions, mon regard était braqué sur la table des gryffondors un peu plus loin sur la gauche. Qu'est-ce qui avait fait changer le choixpeau d'idée ? Pourquoi ne m'avait-il pas envoyé dans cette maison. Je n'avais pas à me plaindre. Serpentard était idéal pour quelqu'un de ma famille, quelqu'un de mon sang, mais l'était-il réellement pour moi ? Un regard sur mes nouveaux compagnons de maison ne suffit pas à me convaincre. Ceux à la table de gryffondors avaient l'air tellement plus... amicaux...
Ma première année à Poudlard me sembla aussi difficile que le jour de la répartition. Je n'avais pas l'habitude de côtoyer d'autres jeunes de mon âge. Je n'avais jamais été à l'école, et dans les réunions des familles de sang purs, soit on me laissait à la maison avec la nounou, soit on me forçait à passer la soirée assis dans mon coin avec les grandes personnes alors que tout les autres jeunes s'amusaient. Comme si on avait toujours eue peur de me casser. Ici, on ne se gênait pas pour me bousculer, m'entourlouper et se moquer de moi. J'étais petit, frêle et pas très musclé. La Maladie du Doxy n'avait pas aidé à ma croissance, mais je semblait tellement plus petit que tous les autres premières années. Je ne disais jamais rien. J'avais peur de tout, ou presque, mais ne parlait jamais contre personne. J'étais soit invisible, soit la victime des plus vieux. Rien de bien glorieux. Je n'avais pas vraiment d'ami puisqu'on avait peur qu'en me fréquentant, on allait devenir la cible de raillerie. La seule bonne chose qui se passa cette année là fut les rencontres chez l'infirmier. À chaque fois, il semblait que mon état s'améliorait un peu plus. Je terminai l'année en forme, avec de bonnes notes, mais littéralement dégoutté par Poudlard qui, jusqu'à maintenant, avait été la raison de ma guérison.
L'été s'écoula lentement jusqu'à ce que le moment de retourner à l'école vint à la fin du mois d'Août. C'est avec la mine déconfite que je pris le train pour une seconde fois en direction d'une nouvelle année d'étude. Les deux premières semaines s'écoulèrent, aussi pénible que l'année précédente. Arriva un samedi de septembre, le jour des sélections pour l'équipe de Quidditch. Je me rendis sur le terrain avec mon balais, pas encore convaincue que j'allais passer le test. Si je me plantais, j'allais encore être la victime de plusieurs moqueries, ce qui n'était guère tentant. Je restai donc sur le côté, observant tout le monde en action. J'avais passé l'été à lire des livres sur le Quidditch, m'entraîner, et j'avais même été voir plusieurs matchs en compagnie de mon père, comme on aimait tant le faire avant Poudlard. J'aimais beaucoup ce sport, et tous les postes étaient intéressants, mais aucun ne me convenait réellement. J'étais trop petit pour être gardien ou poursuiveur et trop frêle pour être batteur. Quant au poste d'attrapeur, c'était le seul où j'avais un peu de potentiel, mais certainement pas pour faire l'équipe. Après une demi-heure, il ne restait presque plus personne sur le terrain, et le capitaine semblait totalement désespéré. Son regard se posa sur moi, et il fronça les sourcils en signe de grande réflexion. « Hé Minus ! Tu sais jouer ? » J'hochai doucement la tête, trop surpris pour que le moindre mot ne sorte de ma bouche. « Alors montre moi ce que tu sais faire ! » Tout tremblant, j'enfourchai mon balais, frappant le sol d'un petit coup timide, mais je décollai tout de même. Il ne me fallut que quelques minutes pour manquer faire une chute de mon balais. On m'avait placé à la position de poursuiveur, et j'avais un mal fou à attraper le souaffle tout en tenant sur mon balais. Le capitaine fini par siffler la fin des sélections, son air toujours désespéré sur le visage. « Que quelqu'un m'attrape ce bousier de vif d'or ! », cria-t-il alors que tout le monde atterrissait au milieu du terrain. Je flottais toujours à quelques mètres au dessus du sol lorsque j'aperçus la petite balle dorée voleter tout près de la cheville du capitaine. Sans réfléchir grandement, je piquai vers le sol, directement sur le serpentard de dernière année. Ce dernier fit un plongeon vers la gauche quelques secondes avant que je ne lui rentre dedans de plein fouet. Tendant la main, je la refermai sur la petite boule vivante alors que je redressais le manche de mon balais pour ne pas terminer ma course directement dans l'herbe du terrain de Quidditch. Je posai à peine les pieds sur le sol que le capitaine me sauta dessus fou de rage. « Mais tu es complètement malade ! Espèce de troll stupide ! Tu voulais ma mort ! Je te jure que tu vas me le payer ! » Reculant des trois pas, complètement terrorisé, je le fixai les yeux grands ouverts. Encore une fois, aucun mot ne me venait à l'esprit, je me contentai donc d'ouvrir doucement la main, dans laquelle gisait un vif d'or complètement inactif. Le capitaine cessa de me crier après, bouche bée devant ce que je lui tendais. C'est ainsi que je devins l'attrapeur de ma maison, et au même moment, que je cessai d'être le misérable minus sur qui tout le monde tapait ou s'amusait à enquiquiner. Je finis par prendre confiance en moi, ne marchant plus la tête baissée, mais la tête haute. Il ne fallut pas très longtemps pour que l'arrogance s'infiltre dans mon attitude. Par dessus tout, j'étais une personne incroyablement rancunière. J'en avais tellement bavé que j'en faisais baver à tout ceux qui s'en était pris à moi à de multiples reprises. Mais ça, ils ne le savaient pas parce que j'étais fourbe et que jamais je ne me faisais prendre. Je savais me faire discret...
Dès ma première année d'étude au château, la vie quotidienne n'avait pas été une véritable partie de plaisir. En première année commença des attaques suspectes qui laissait de nombreux étudiants inconscients dans les couloirs. Ça alla même jusqu'au meurtre d'un enseignant. Les choses ne s'améliorèrent pas l'année suivante avec un second meurtre dès le début de l'année scolaire. Puis était venu Halloween où des gens étranges étaient entré dans Poudlard, on ne sait pas trop pourquoi. J'avais la frousse à l'époque. À douze ans, il ne fallait pas grand chose pour me faire peur. Voyez-vous, j'avais fini par comprendre le choix du Choixpeau de ne pas m'envoyer chez les gryffondors lors de ma répartition. Je n'avais pas le courage ni même la hardiesse de ces derniers. Je ne serais probablement jamais le héro de quoi que ce soi, même que lorsque l'on installa un dôme magique sur Poudlard durant les vacances de Noël de ma seconde année d'étude, je me réjouie de ne pas avoir été piégé à l'intérieur étant sortie pour passer les fêtes de fins et débuts d'année avec ma famille. Et pourtant, ma malheureuse existence trouva la manière de venir me tourmenter alors que les semaines dans la demeure familiale s'écoulaient. Mon père fit son apparition au début février. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis des années, et voilà qu'il se pointait, cherchant à savoir si je connaissais quiconque pouvant avoir un lien avec cette radio pirate en mesure de transmettre des deux côtés du dôme. Bien évidemment, je ne savait absolument rien, mais il en était pas convaincu et entra dans une colère noir. Il hurla que son fils se trouvait à l'intérieur et qu'il voulait absolument l'en faire sortir. Il alla même jusqu'à tirer sa baguette, proclamant qu'un adolescent ne l'empêcherait certainement pas d'arriver à son but. Mon grand-père vint à ma rescousse, faisant sortir mon père de la maison à coup de sortilèges, le menaçant que si jamais il remettait les pieds ici, il ne verrait plus rien de ce monde qu'il chérissait plus que sa propre chaire.
Je ne savais pas grand chose de mon demi-frère. Je dois avoué que je l'avais surtout ignoré tout ce temps. Il était un étudiant de gryffondor, comme notre père à l'époque. Il avait un an de plus que moi, et je le savais joueur de Quidditch, très apprécié et bon élève. Il avait la cote auprès des filles à ce que l'on racontait, mais puisqu'il était le portrait craché de Dragan Norgarstein au même âge, ce n'était pas une grande surprise. Et pourtant, il ne m'avait pas sembler anti-patique jusqu'au moment où notre père m'avait menacé de sa baguette magique pour LE sortir du château. Un geste qu'il n'aurait jamais fait pour moi ! C'est à ce moment que je commençai à détester mon demi-frère qui ne m'avait pourtant jamais rien fait. Il n'avait jamais demandé à ce que notre père le choisisse. Après tout, il n'avait pas eu de père durant six ans...
Vers la fin de l'année dernière, soit ma cinquième année, je terminais un devoir de botanique à la bibliothèque lorsqu'elle s'approcha de moi, me demandant si j'avais toujours besoin de l'un des bouquins empilés sur ma table. Sa voix était si douce que j'aurais put croire qu'elle chantait. Elle me souriait franchement, ses yeux brillants braqués sur moi. Je bredouillai qu'elle pouvait le prendre, complètement ébranlé par sa beauté. Cet après-midi là, je n'arrivai pas à terminer mon devoir. Je passai tout mon temps à la regarder penchée sur son propre parchemin, ses longs cheveux caressants ses épaules et ses bras alors qu'elle écrivait frénétiquement. Elle ne sembla pas s'apercevoir que je la regardais. Le lendemain, je la croisais dans mon cours de métamorphose. Jusqu'à maintenant j'ignorais même que j'étais dans le même cours qu'elle. Je passai l'heure à détailler son visage parfait, ses expressions faciales, et son magnifique sourire qui naissait régulièrement sur ses lèvres roses. Ce fut ainsi durant des semaines, et je devins littéralement accro. Je ne la suivait pas, mais dès que j'allais à la bibliothèque, je cherchais à la croiser. Pourtant, je ne lui adressais jamais la parole. Si je surprenais quelqu'un à dire du mal d'elle, ou si un gars s'acharnait à la draguer alors qu'elle lui faisait clairement savoir qu'elle n'était pas intéressée, il n'était pas long avant que ce dernier soit pris d'une poussée de furoncle, qu'il ne vomisse des limaces ou tout autre chose aussi désagréable. Elle m'obsédait, elle m'attirait, mais je n'avais tout simplement pas assez confiance pour lui parler franchement. Je me contentais de la regarder de loin, et de la protéger à son insu. J'étais moi-même sur mon petit nuage quelque peu déconnecté de la réalité. Je ressemblais peut-être un peu à ma mère finalement, d'un romantisme infini...
Durant l'été qui vient de passer. Des événements étranges se sont produits. Je ne parle pas ici de toutes ces histoires de cracmols. Ma famille n'est pas vraiment touchée, je n'ai donc pas à m'en faire. Et puis, de toute manière, être cracmol n'est certainement pas la fin du monde. Il faut juste s'adapter à un autre mode de vie. Pour en revenir à ces événements étrange, on était parti en randonné avec ma cousine. On traversait ce qui ressemblait à un marais lorsque le petit pont de bois céda et qu'elle se ramassa les fesses à l'eau. sa chute fit naître un nuage d'oiseaux quittant la cime des arbres, effrayés. Mais ils n'étaient malheureusement pas seuls dans les parages, et l'autre créature, non pas effrayé, mais attirée par les tentatives de se sortir de la boue par Arya. Nageant à la surface de l'eau, le serpent géant s'approcha d'elle sans un bruit. Ses écailles d'un brun terreux, il se confondait parfaitement bien dans l'eau boueuse. Je le vis à la dernière minute, alors qu'il s'apprêtait à mordre ma cousine, un hurlement s'échappa de mes lèvres : « NON ! ARYA ! ». Terrorisé, Arya fixa la créature complètement immobile. Le serpent, quant à lui, ignora totalement ma cousine, tourna son regard jaune vers moi. Il me fixa un moment alors que la tension était palpable dans l'air. Et puis, il lâcha un sifflement qui n'avait rien de menaçant, et qui sonna à mes oreilles comme un « C'est bon ! » de résignation avant de se retourné d'où il venait. Nous nous fixâmes un moment avec Arya, complètement stupéfait par la tournure des événements. Sur le chemin du retour, ma cousine ne me dit rien. Ce n'est que juste avant d'arriver qu'elle ouvrit le bouche pour me poser la question qui lui brûlait les lèvres : « Viper, tu savais ? » Je la regardai, fronçant les sourcils : « Savoir quoi ? », demandais-je complètement perdu. « Et bien, pour le fourchelangue ! », lâcha-t-elle comme si c'était une évidence. « Ne t'en fait pas, je ne dirai rien ! », ajouta Arya avant de me faire un sourire. Elle me remercia, puis rentra chez elle comme si de rien n'était alors que moi, je ne comprenais plus rien à son histoire. Quelques jours plus tard, j'arrivai à lui soutirer quelques informations, mais sans plus que le fait que lorsque j'avais ouvert la bouche pour crier, seul un sifflement en était sorti. Suite à ça, le serpent s'était arrêté avant de repartir. Selon Arya, mes ancêtres du côté de Weills descendaient de salazar Serpentard lui-même reconnu pour avoir la faculté de parler aux serpents. Elle croyait donc que, peut-être, j'avais hérité de ces facultés. Un hypothèse qui me mettait bien mal à l'aise... J'allais devoir approfondir la chose, d'ici là, on devait garder ça pour nous...
Cette fois, j'entame ma septième année au château. L'an dernier, c'était rien, cette année, c'est... les ASPIC. En fait, j'ignore encore ce que je compte faire plus tard. Je crois que j'aimerais bien travailler en médicomagie. Après toutes ces années passées entre la demeure familiale et Sainte-Mangouste, j'aimerais peut-être apprendre l'art des soigneurs, mais je ne me sens pas tout à fait à ma place dans ce domaine. Le contact avec les inconnus m'indispose. Peut-être devrais-je me contenter de faire de la recherche dans le domaine, mais encore là, j'en suis pas certain... Je vais faire de mon mieux pour m'en sortir avec des résultats convenables, et je verrai bien après. Et puis, j'espère que cette année sera plus calme que les dernières en terme d'agitation au château. Un peu de calme ne serait pas de refus. Et pourtant, je doute que ce puisse être le cas après les révélations dans la Gazette du sorcier à la fin août, le monde s'agite et discute. Les plus grandes familles de sorciers sont désormais la cible de tous les commérages et les rumeurs. J'ai comme l'impression qu'on en a pas terminé avec cet histoire.
Dernière édition par Viper E. Norgarstein le Ven 7 Aoû - 11:20, édité 13 fois |
| | | Viper E. NorgarsteinÉtudiant de septième année Attrapeur & fourchelangue
| Sujet: Re: viper » i'm only a crack in the castle of glass Mer 8 Juil - 6:11 | |
| Mon dossier scolaire Document réservé à l'usage administratif de Poudlard, école de sorcellerie et de magie Carte d'identité de Viper Emmett Norgarstein | ♦ ANNÉE D'ETUDE : Il est en septième année
♦ CURSUS SCOLAIRE : Il suit encore le cursus régulier, en dernière année cependant. Il ne sais pas encore ce qu'il fera après, mais certainement un truc relié à la botanique ou aux potions.
♦ MAISON : Fier membre de la maison de Serpentard. On raconte même que dans sa famille, on y descend. Un point qui ne le surprendrait pas suite à ce qui s'est passé l'été dernier.
♦ QUIDDITCH : Il joue comme attrapeur, et devrait être le capitaine cette année.
♦ RESPONSABILITÉ : Comme mentionné plus haut, il est capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard
♦ ASSOCIATION : Il est membre de l'équipe de Quidditch de sa maison, mais également membre du club d'horticulture.
♦ MENTION SPÉCIAL : Aucune mention spéciale à ce jour.
|
Résultats scolaires Résultats cours réguliers ♦ SORTILÈGES : Effort Exceptionnel
♦ MÉTAMORPHOSE : Acceptable
♦ DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL : Effort Exceptionnel
♦ BOTANIQUE : Optimal
♦ POTIONS : Optimal
|
Résultats cours optionels ♦ VOL : Optimal
♦ ARITHMANCIE : Acceptable
♦ ÉTUDE DES MOLDUS : Effort Exceptionnel
|
Résultats aux BUSES ♦ SORTILÈGES : Effort Exceptionnel
♦ MÉTAMORPHOSE : Acceptable
♦ DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL : Effort Exceptionnel
♦ BOTANIQUE : Optimal
♦ POTIONS : Optimal
♦ ASTRONOMIE : Piètre
♦ HISTOIRE DE LA MAGIE : Acceptable
♦ ARITHMANCIE : Acceptable
♦ ÉTUDE DES MOLDUS : Effort Exceptionnel
|
Résultats aux ASPICS Viper est actuellement, en septième année, ce qui signifie qu'il n'a pas encore passé les épreuves de ASPICS. Il devrait toutefois le faire à la fin de l'année scolaire, et ce, pour sept matières : Sortilège, Métamorphise, Défense contre les forces du mal, Botanique, Potions, Étude des moldus et Arithmancie.
|
|
| | | Le choixpeau magiqueChapeau du savoir & de la répartition
| Sujet: Re: viper » i'm only a crack in the castle of glass Ven 7 Aoû - 14:22 | |
| Félicitation ! Tu es désormais validé Fiche déplorable, tu me refais tout Comment ça non? Bon puisque c'est comme ça...
Tu es admis/admise en septième année et Serpentard t'accueille avec plaisir dans sa grande famille. Ta salle commune se trouve par là si jamais tu veux faire y un tour et, peut-être, y rencontrer de nouveaux camarades.
N'oublie pas de compléter ton profil si cela n'est pas fait. Il te faut aussi passer au grimoire des avatars pour référencer ta célébrité. Il te faudra également faire tes demandes afin qu'on n'oublie pas de t'ajouter dans tous les registres. Passe donc par ici pour le faire.
Il te faudra des liens afin de bien développer ton personnage en tant qu'individu. Pour ce faire, nous vous conseillons d'aller vous créer une fiche de lien. Afin de jouer, il te sera peut-être utile de te créer un répertoire à rp. Ainsi, les autres joueurs pourront venir te demander un petit rp. Et si tes amis ne peuvent pas te voir, tu peux ouvrir une boîte aux lettres afin de garder contact avec tout le monde. Attention aux beuglantes ! Finalement, nous te demandons de bien vouloir ouvrir un journal de bord. Il d'agit d'un sujet t'appartenant entièrement où il sera facile pour tout le monde de suivre l'évolution de ton personnage. Avec qui il est sorti, s'il a récemment rompu. Avec qui est-il actuellement en mauvais terme. Les choses importantes qui ont évoluées dans sa vie récemment. Nous évitons ainsi de reprendre les présentations à chaque fois, et c'est bien pratique pour avoir une vue d'ensemble sur un personnage de manière rapide !
Tu peux aussi voter pour le forum par ici. Tu gagneras ainsi des points que tu pourras donner à ta maison ou ton ancienne maison tout en suivant son évolution.
Si tu as des questions nous sommes disponibles pour y répondre.
Le staff de Patracitrouilles qui t'aime encore plus et qui a hâte de rp avec toi ! © Patracitrouilles est la propriété de Gwenlan & Meblang. Toute reproduction totale ou partielle est interdite. [/b] |
| | | Viper E. NorgarsteinÉtudiant de septième année Attrapeur & fourchelangue
| Sujet: Re: viper » i'm only a crack in the castle of glass Ven 7 Aoû - 15:04 | |
| MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII |
| | | | Sujet: Re: viper » i'm only a crack in the castle of glass | |
| |
| | | | viper » i'm only a crack in the castle of glass | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|