Here a go again- Thomas ( 1 Septembre)

Let me help you

Thomas& Nathan

La rentrée, ma dernière rentrée et c'est très étrange de me dire que ça sera la dernière fois que je mettrais les pieds à Poudlard. J'y ai vécu tellement de chose, j'ai rencontré l'amour et je suis devenue loup-garou. Sans cette école je crois que je ne serais pas l'homme que je suis devenu. Je suis passé par tellement d'émotion en onze ans. J'étais heureux de venir à Poudlard quand je suis entré en première année, jamais je ne me suis dis qu'il m'arriverait tout ça. Tout aurait pu très bien allé et j'aurais pu ne jamais avoir autant de soucis, mais rien n'est simple à Poudlard. J'ai grandi depuis mes onze ans, j'avais déjà grandi quand j'étais en cinquième année, l'année de ma transformation. Je repense à tout ça alors que je vois défiler les paysages à travers la fenêtre. J'ai bien cru ne jamais pouvoir revenir il y a cinq ans. J'ai trouvé le courage de me sortir du pétrin dans lequel j'étais, pour Médée. Je tenais trop à elle pour la laisser seule et je n'avais pas envie qu'ils continuent de se servir de moi comme ils le faisait. Le mangemort qui m'a torturé finira par payer pour tout ce qu'il a fait, je me le jure. Ce n'est pas pour rien que j'étudie la justice magique. J'ai vu son visage, je sais qu'il est en fuite maintenant, mais je il paiera et justice sera faite.

Le train est arrivé et je descends pour la dernière fois du Poudlard express. Cet endroit me manquera, un an,cela passe tellement vite. Je n'ai pas vraiment envie de l'imaginer pour l'instant, parce que je vais avoir tellement de mal à quitter l'école et à laisser celle que j'aime derrière moi, du moins ici toute seule. Elle est l'une des rare à savoir que je suis un loup-garou, elle et le directeur évidemment. Je n'ai pas envie qu'on me mette dans une case, qu'on me fuis parce que je ne suis pas comme tout le monde et que je me transforme à chaque pleine lune. J'ai la potion tue-loup pour m'aider à ne pas déraper. C'est ce qui m'effraie le plus, de m'imaginer faire du mal à quelqu'un, surtout parce que ma mère est morte par ma faute de cette manière et que je ne me le suis toujours pas pardonné.

Les grandes portes du châteaux sont là, ouvertes pour nous accueillir. J'ai du mal à croire que c'est ma dernière année. J'ai l'impression que toute ma vie est ici. Je ne sais pas encore où j'irais, sans doute chez mon père encore un temps, le temps de trouver du travail et puis je ferais ma vie et je l'espère avec Médée. Personne ne sait pour nous, on garde ça secret, même si j'ai plus de dix-huit ans. Je préfère qu'on ne sache pas, pour ne pas risqué qu'elle perdre son poste. Je suis tiré de mes pensées par les autres élèves qui arrivent et qui parlent dans le hall. C'est animé et pour une fois tout est très calme en ce début de rentrée. J'ai à chaque rentrée peur que tout s'écroule à nouveau, mais cela fait cinq ans que tout va bien, alors je ne vois pas pourquoi ça n'irais pas cette année. J'aperçois Thomas, un ami de longue date, de gryffondor et lui fait signe, puis le rejoins.

« Thomas! Ça me fait plaisir de te voir. Tu as passé de bonnes vacances?»

Question banale pour ce début d'année, mais je me demande toujours ce que mes amis ont pu faire en espérant qu'ils aient profité, car c'est le plus important. Je sais aussi que ces dernières années n'ont pas toujours étés évidente non plus pour lui, avec le départ de Lily-Rose qu'il aimai tant, je sais qu'il a besoin que je sois là et je serais là jusqu'au bout.

AVENGEDINCHAINS

here i go again

Chez moi, le secret est enfermé dans une maison aux solides cadenas dont la clé est perdue et la porte scellée.

Accosté contre la charpente de la grande porte de Poudlard, celle donnant accès au château, je regarde le flot d'élèves défiler devant moi comme une marée humaine. Ma tâche en tant que préfet-en-chef ; s'assurer que tout le monde se rende dans la grande salle sans histoire. Une tâche qui, en soi, n'était pas trop difficile à effectué compte tenu du sentiment de bonheur qui planer sur tous les étudiants en cette journée de rentrée scolaire. Il y arrivait quelques fois que des gens se bousculent un peu, mais sans plus. La rentrée était un moment de fête, mais ça n'avait pas toujours été ainsi.

Je me souviendrai toujours de ma première année en tant que préfet. J'étais alors si stressé par la tâche qui m'incombait que j'en avais eu des maux de ventre. Et puis, c'est sans parlé de ce qui c'était passé dans la grande salle lors du buffet de début d'année ; mort d'un professeur. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un était retrouvé mort dans Poudlard. L'année précédente, on avait retrouver le corps du professeur Clark sans vie dans les cachots. Sauf que dans le cas du professeur Clark, personne n'avait vu le corps alors que le meurtre c'était produit l'année de ma cinquième, le corps était au milieu de la grande salle bondée d'élèves. Un moment assez traumatisant qui, depuis, me donne toujours une certaine appréhension les jours de rentrée. Après tout, cinq ans bien tranquilles ne signifient pas que rien n'arrivera plus jamais.

Aujourd'hui, toutefois, on sent un certain énervement de la part des étudiants. De là où je suis, en hauteur, j'ai une bonne vue sur la foule et j'intercepte facilement quelques bribes de conversation. On entend souvent les mots « Snicklepitch », « sang pur », « Bloodshire », « Kane », etc. Ils font tous allusion à l'article parut la veille dans la Gazette. L'entrevu officielle du professeur Lorcan Snicklepitch et de ses recherches sur l'hérédité magique. Il y a de quoi s'inquiété lorsque l'on est d'une vieille famille de sorciers un peu trop conservateurs, mais quant à moi, rien à voir avec tous les autres. Et puis, il n'y a encore aucune preuve de tout ce qu'il avance.

J'étais là à surveiller tout le monde, du haut de mon promontoire, lorsqu'un voix familière atteignit mes oreilles : « Thomas! Ça me fait plaisir de te voir. Tu as passé de bonnes vacances? » Tout sourire, je me retournai vers Nathan qui avait l'air plutôt en forme malgré les cernes qui se dessinaient sous ses yeux. Sautant au sol, je remontai quelque peu la foule pour le rejoindre. J'étais heureux de voir mon ami. Après un été à voyager avec mes parents pour seule compagnie et travailler à la boutique de baguettes magiques avec mon mentor, ça faisait du bien de voir quelqu'un de son âge, et un bon ami qui plus est !

« De superbes vacances ! On a passé deux semaines au Pérou, sinon, j'ai travaillé à la boutique le reste du temps, mais c'était agréable ! Et toi, comment se sont passés tes vacances ? Ton père va bien ? », demandais-je par politesse. Je savais que Nathan n'avait plus que lui dans sa vie, mais qu'il avait également peur de le perdre. Il chérissait donc énormément les moments qu'il pouvait passer en sa compagnie.

made by roller coaster

Let me help you

Thomas& Nathan

Thomas à l'air de bien aller et c'est ce qui compte. Je m'inquiète toujours pour les gens que j'aime. Mes amis font partis de ma famille. Il n'y a pas à dire, je ne serais pas le même sans eux. Je n'ai pas été toujours là pour eux, j'avais mes problèmes, mais j'aurais du ne pas être aussi égoïste. Je m'en suis d'abord voulu, même si j'ai eu beaucoup de problèmes qui justifient le fait que je me sois si éloigné. Je préférais que ça ne soit jamais arrivé, que tout soit plus simple, mais il semblerait que se soit la vie et que l'on ne peut rien faire contre ça. Quand tout va mal, tout fini par aller bien. Cela fait quelques années que tout est calme ici et c'est bien mieux comme ça. Il semblerait que les articles du journal commencent à inquiéter un peu tout le monde. J'espère que ça ne présage rien de mauvais.

« Le Pérou wouah. On a fait le tour de l'Australie cet été c'était sympa, mais j'avais hâte de revenir. Je me demande comment je ferais l'an prochain. Ça me fait de la peine de me dire que c'est ma dernière année. J'ai du mal à m'en rendre compte.»

J'ai du mal à m'imaginer loin d'ici à croire que dans un an tout sera terminé. Je serais un sorcier à part entière, plus un élève. J'ai peut-être vingt et un ans mais je ne me sens pas tout à fait capable d'avoir autant de responsabilités, j'en ai déjà beaucoup avec mon statut de loup-garou et j'ai le sentiment que la vie d'adulte est bien plus compliqué que ce qu'on peut penser. Je me demande si Thomas à déjà pensé à tout ça.

« Tu as déjà pensé à ça, à quand on aura fini nos études? »

Je ne sais pas pourquoi ça me trotte tant dans la tête, peut-être que ça m'inquiète plus que je ne le pense.

AVENGEDINCHAINS

here i go again

Chez moi, le secret est enfermé dans une maison aux solides cadenas dont la clé est perdue et la porte scellée.

Tout en continuant de regarder du coin de l'oeil le flux d'élèves se dirigeant vers la Grande Salle afin d'y prendre leur premier repas de l'année entre ces murs, j'écoute mon ami me raconter son été. Il a fait le tour de l'Australie en compagnie de son père. Wouah ! Un voyage qui me plairait bien de faire à mon tour dès que l'occasion se présentera. Je doute pouvoir entreprendre un tel voyage au cours de la prochaine année, puisque j'étudie grandement dans l'espoir de prendre la suite de mon mentor en l'art de la fabrication de baguettes magiques sans toutefois mettre de côté mon petit projet personnel face à la recherche dans le domaine des enchantements. Plusieurs projets sur la table comme qui dirait ! Disons que je suis une personne qui déteste se tourner les pouces. En réalité, j'ai surtout ce besoin viscéral de ne pas avoir le temps de penser. Mon frère dirait que je suis complètement cinglé, mais que voulez-vous quand on a l'impression chaque jour qu'il manque quelque chose dans votre entourage...

Nathan aborde le sujet de notre dernière année à Poudlard. Il affirme avoir du mal à croire que ce soit réellement leur dernière rentrée. Je dois avouer que j'avais le même sentiment en prenant le Poudlard Express ce matin. J'ai toutefois fini par me dire que c'était peut-être notre dernière rentrée, mais pas nos derniers bons moments en ces lieux. Nous avons encore dix mois à passer ici, autant en profiter au maximum.

« Tu as déjà pensé à ça, à quand on aura fini nos études ? »

Si j'y avais déjà pensé ? Plus d'une fois, et malgré l'inquiétude que cela pouvait m'apporter, j'avais le sentiment que tout allait bien aller. Ou du moins, que j'allais m'en sortir.

« Plus de fois qu'il ne le faudrait, je l'avoue ! », répondis-je d'un ton résolu. « J'ai fini par me dire que ce ne sera peut-être pas si terrible que l'on peut l'imagine. Après tout, chaque jours, quelqu'un saute le pas ! Et puis, on a étudier très fort les deux dernières années, ce n'est certainement pas pour se dire qu'au bout de dix ans ici, nous serons bons à rien ! », ajoutais-je dans un sourire. « Après tout, tu seras génial en tant que justicier ! Et moi, je fabriquerai des baguettes pour tout les nouveaux sorciers qui entreront à Poudlard pour la première fois dans leur vie ! »

J'eu alors une pensée pour ma première rentrée. Moi, Thomas Sasha McHale, fils de deux parents moldus, je fréquentais une école de magie. J'étais tellement terrorisé, mais excité et curieux à la fois d'arpenter ce nouveau monde qui allait être le mien. Aujourd'hui, tout ce qui m'émerveillait tant par le passé n'était que partie intégrante de mon quotidien. Avec un regard en arrière, je comprenais très bien pourquoi Charlie était si jaloux de ne pas être un sorcier comme moi. Il y avait eu beaucoup de tension avec mon frère les cinq dernières années, mais ça commençait à se calmer.

« Tu te souviens de ta rentrée à Poudlard ? Bien hâte de voir les nouveaux ! », demandais-je à Nathan, tout sourire en m'imaginant les petits nouveaux effrayés à l'idée de s'asseoirent sur le tabouret pour la répartition.

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Je ne suis visiblement pas le seul à me demander de quoi sera fait mon futur. N'importe quel élève y pense, même s'ils ne l'avouent pas forcément et si au début on vit un peu au jour le jour. Je suis partisan de croire que rien n'est jouer, qu'on a tout encore à gagner, d'autres pensent que tout est déjà joué d'avance, quelque chose qu'ils nomment le destin. Je ne sais pas en fait ce qu'il faudrait croire. Je préfère me dire que c'est moi qui décide de ma vie, plutôt que des illustres entités inconnues. Il a donc pensé à son futur, je me demande ce qu'il a pu y voir, ce qu'il imagine et s'il sait déjà comment faire pour y arriver. On est déjà bien parti après tout nous sommes à l'université, même si c'est toujours à Poudlard. On a déjà un pas vers notre avenir en fin de compte, même s'il peut encore changer à tout moment. Je lui souris quand il me dit que l'on a travaillé dur pour être ici et que je serais un bon justicier. Je m'imaginerais presque avec une cape et un masque comme les justiciers masqués des moldus.

«Si un jour j'ai des enfants je viendrais acheter mes baguettes chez toi. J'espère que l'on ne se sera pas perdu de vue d'ici-là. Tout me semble encore assez flou et toute ces histoires de cracmols ne présagent rien de bon. J'ai le sentiment que tout peut basculer d'un jour à l'autre. Je m'en fais sans doute trop.»

Cela ne m'inquiète pas parce que ça me dérange qu'il y ai plus de cracmols, non je me fiche bien de ça, c'est surtout parce que je sais de quoi le monde est capable et je sais que certaines personnes sont assez extrémistes et qu'il sera sans doute dur de les faire taire, comme il sera dur d'attiser le feu qui commence à naître. Je n'ai pas envie que cela fasse trop d'histoires. Je veux finir cette année d'étude sans que l'on doive se battre.

« J'espère juste ne pas avoir de problèmes cette année, je voudrais finir mes études en beauté, c'est calme depuis un moment, je ne voudrais pas que ça change.»

Je n'ai pas envie que l'on vienne me gâcher mon année avec ce genre d'histoire. Je serais plutôt déçu que tout se passe de travers. Je pourrais enfin officialiser les choses aussi avec Médée, après cette année et je dois dire que j'ai déjà ma petite idée et que j'ai hâte de pouvoir être libre. En étant à Poudlard j'ai parfois l'impression d'être enchaîné, de ne pas pouvoir faire ce que je veux. Il y a toujours des règles, dans la vie aussi, mais pas autant qu'au château, je me cache de beaucoup trop de choses et j'en ai assez et j'ai à la fois hâte et en même temps très peur de ce que l'avenir me réserve.

Sujet: Re: Here a go again- Thomas ( 1 Septembre)

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