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| All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. | |
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InvitéInvité
| Sujet: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Dim 28 Sep - 20:09 | |
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Toutes les larmes ne sont pas un mal. C'était un bel endroit, de ceux que l'on ne voyait jamais que dans les comédies romantiques qui étaient tournées de l'autre coté de l'Atlantique, pourtant les lieux n'étaient pas dénués de ce charme que seuls les européens arrivaient à donner à leur parc. Partout, les buissons étaient en fleurs, et des boutons de roses aux couleurs pastels dégageaient une délicate fragrance qui aurait rendu fou les parfumeurs les plus chevronnés. Les insectes pollinisateurs voletaient, le bruit de leurs ailes était couvert par le flot continu qui jaillissait du vase que tenait entre ses mains une nymphe des eaux bordée de poissons joyeux qui semblaient se baigner en toute quiétude. Le calme et la volupté étaient de ces sentiments auxquels il était difficile d'échapper en ces lieux, il y avait quelque chose de fortement apaisant dans l'air, et c'était une ambiance qui, pour bien des raisons, étaient souhaité en ces temps de mariages.
Les cloches au loin sonnaient, et sur la pelouse parfaite, les gens de maison s'affairaient à mettre de l'ordre dans les derniers préparatifs. Ils ramassaient les pétales tombées des bouquets qui ornaient chacune des tables, astiquaient une dernière fois les couverts de l'argenterie qui ne brillaient pas assez, chassaient les poussières qui s'étaient deposés sur les verres, et s'assuraient que rien ne viendraient porter ombrage aux mariés ainsi qu'à leur famille. Tous se félicitaient pour leur travail tout en sachant que le pire était à venir, parce que ce mariage n'avaient rien de conventionnel, et que les personnes qui y assistaient, employés ou invités, n'étaient pas non plus de ces gens que l'on rencontrait dans le tout Londres. Ces gens étaient des sorciers.
Des sorciers qui arrivaient tous, dans une masse compacte et bruyante. Certains tel que l'oncle Bernie s'amusaient à raconter des blagues toutes plus cochonnes les unes que les autres alors que la tante Eugenia lui lançait des regards courroucés tout en plaquant des mains qui se voulaient chastes sur les oreilles de sa famille qui, d'ailleurs, l'était beaucoup moins que ce que sa mère pouvait espérer. Ces gens étaient certes des sorciers, et même s'ils avaient ensorceler les lieux pour éloigner la pluie ainsi que les moldus, agissaient comme le commun des mortels. Ils avaient tous leurs problèmes, ils ne s'entendaient pas toujours sur tout, mais tachaient de faire en sorte que ce jour reste dans la mémoire des mariés comme étant le plus beau jour de leur existence.
Seulement dans le lot de ces personnes qui appartenaient désormais à une seule et même famille, il se trouvait toujours un esprit un peu perdue qui tentait de sourire même si le cœur n'y était pas. C'était le cas de Letha. Elle se disait bien malgré elle, un verre de champagne à la main, que ce mariage aurait pu être le sien, qu'au lieu de porter la robe rouge dont elle était si fière elle aurait pu arborer un tout autre type de fierté en se promenant dans les soieries blanches d'une robe de mariage. Seulement cette fierté bien orgueilleuse lui échappé de peu il y avait de ça des années, et il était d'autant plus désagréable de savoir que la personne qui avait ainsi broyé les espoirs de la jeune fille qu'elle avait été se trouvait là, quelque part.
En d'autre temps elle l'aurait cherché. Cherché du regard pour au moins attirer son attention, lui montrer à quel point il était passé à coté de quelque chose qu'elle jugeait bien exceptionnel... Mais ce n'était pas le jour. Pas le lieu non plus. Elle ne se jugeait pas assez perfide, ni égoïste pour tourner les événements en la faveur de sa propre cause, et elle osait pensé que si il en avait été de même pour une autre personne à ce mariage qu'elle aurait pu avoir, elle aurait apprécie que la dite personne en face de même. Ainsi, à la même table que ses parents, elle dînait silencieusement, souriait quand on attendait d'elle qu'elle sourit, répondait aux questions amusés de son oncle qui lui demandait un peu trop souvent si elle serait prête à jouer nue dans une film et se mettait à piquer des fards dès qu'on osait un peu trop parler des tenues ou encore des poses qu'elle pouvait prendre sur certaines photos. Si elle appréciait d'être regardée comme l'était la plupart des femmes qui se jugeaient belles, elle n'appréciait que trop moyennement qu'on la conseille ou la rabroue sur la façon dont elle menait sa carrière.
Le repas fut long. Peut être un peu trop long pour elle, et si l'ennui n'était pas roi en son sein, il n'en restait pas moins qu'elle éprouva bien rapidement, entre le plat de résistance et le plateau de fromages, de se dégourdir les jambes. Elle s'excusait alors platement devant les autres occupant de sa table, accusant le regard sévère de son père, l'air ennuyé de sa mère, et le sourire malicieux de son grand oncle qui allait certainement en profiter pour regarder ses fesses qu'elle aurait le dos tourner. Seulement peu lui importait, elle avait besoin d'un peu d'air, voir même d'une très grande et longue bouffée d'air qui lui permettrait de reprendre ce curieux jeux des faux semblants. Maladroitement, elle s'éloignait des toiles tirées pour ombrager les invités, enfonçant les talons effilés qui, à l'évidence, n'était pas faite pour se genre de chaussures.
Elle s'enfonçait dans le parc, jusqu'à ce que plus aucune voix ne lui parviennent et que les éclats de rires ne traverse plus la distance qui la séparait du lieu des festivités. Abandonnant ce sourire de façade qu'elle avait arboré tout au long de la cérémonie, du toast et du repas, pour se frotter les joues douloureuses à force de ces crispations qu'elle s'était forcée à subir. Suivant un chemin de briques rouges tout entourés de rosiers aux fleurs roses et blanches, elle arriva bientôt à une jolie petite tonnelle dressée entre deux saules pleureurs. Le parfum des roses y était plus fort encore, et les papillons voletaient un peu partout dans des nuées fort jolies mais quelque peu agaçantes qu'elle chassait distraitement d'un mouvement gracieux de la main. Là, elle trouvait un repos qu'elle jugeait mérité, s'accoudant à la balustrade pour mieux admirer les jardins anglais qui s'étalaient sous ses yeux, oubliant le temps d'un instant toutes les pensées qui n'avaient cessé de la parasiter tout au long de la journée. Pourtant, dans sa poitrine, battait encore ce cœur que les souvenirs n'avaient eu de cesse de piétiner.
Un craquement, inattendu, la fit sortir de ses pensées, et dans un mouvement plein de surprise elle se retournait pour chasser l'impudent qui osait vouloir lui subtiliser cet instant de tranquillité si longtemps recherché. Mais la personne qui se trouvait derrière elle, les deux pieds sur le parquer vernis de la tonnelle lui ravit ses paroles, et elle déglutissait ses mots plein d'un suave venin pour se murer dans le silence.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Dim 28 Sep - 21:47 | |
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C'était tout mon monde et bien plus que ça... C’est même dans les plus beaux moments que l’on voit le pires des malheurs. Les mariages, tu avais tant bien que mal réussi à les fuir depuis tellement longtemps. Tu ne savais plus ce qu’on y disait et ce qu’on y faisait et pourtant, te voilà trainé de force à celui d’une de tes lointaines cousines qui avait décidé de venir fêter cet évènement à Londres. Une occasion que n’avait pas loupée ta mère pour te faire parvenir l’invitation qui t’était destinée en ajoutant qu’il était trop tard pour se désister. Diane, ta mère avait trouvé que ce moyen serait arrangent pour te faire assister au moins à une réunion de famille et peut-être te donner de nouveau gout pour que tu y participes un peu plus souvent. Tu aimais profondément ta famille, ta mère, ton père, et tout le monde, mais tu ne supportais que de moins en moins certaines personnes, et le fait que l’on te dise que ton anciens fiancé et cousine serait elle aussi présente te fit sortir de tes gonds. Si bien qu’Alecia ne t’avait jamais vu dans un tel état de rage. Pas que tu ne l’aimais pas, mais que tu trouvais de plus en plus inconvenant ces moyens pour tenter de te récupérer… Ce qui en soit aurait dû te faire Plaisir en temps normal toi qui aimais plaire… Mais c’était sans compter ce qui s’était passé l’année dernière au château.
Narcissa, cette petite élève de seize ans qui avait eu le don de te faire rêver de nouveau. Presque comme si tu avais pu passer outre le souvenir de Janna. Mais comment pouvoir passer au-delà de cette femme magnifique, celle que tu avais perdue pour une autre jeune femme ? Tout ça parce qu’à l’époque, elle ne voulait pas de relation poussée alors que cette fille qui lui ressemblait tellement avait bien voulu te donner ce que Janna refusait de te donner corps et âme, préférant se réserver pour le mariage, prude comme elle l’était. Narcissa, elle était partie, comme si de rien n’était alors qu’elle venait te dire ce que tu voulais entendre. Mais qui voulait croire à une relation professeur élève de nos jours, personne au grand dieu. Mais tu avais préféré cette solution que de rester dans ton mutisme qui grandissait plus qu’il ne s’atténuait chaque jour… Pourquoi ? Parce qu’à la place de Valerian, c’est toi qui aurais épousé Janna ce jour-là, si tu n’avais pas commis la seule erreur fatale de ta vie. Comment pouvais-tu savoir que tu allais partir dans un tour du monde qui durait deux ans et qu’en revenant tu trouveras la femme de ta vie au bras d’un autre et que cet autre te priait d’être son témoin ? Tu étais son meilleur ami, alors tu avais simplement dit oui en souriant. Mais capricieux comme tu l’étais, cette solution n’était pas celle que tu avais préférée.
Mais qui aurait pu te dire qu’avant de se marier, la jeune blonde de ta vie était venue te voir trois mois avant cela ? Pour oublier le passé, elle avait voulu te donner ce qu’elle ne t’avait jamais donné. Alors à la passion et à l’amour refoulé, c’est comme ça que tu avais pu entrevoir la bêtise que tu avais faite sept ans plutôt. Tout cela pour que le jour de son départ pour son voyage de noces, elle te dise qu’elle attendant un enfant, ton enfant. Tout ça pour que le soir même, tu apprennes que le vol qu’elle avait pris avec ton meilleur ami soit tombé dans les grands flots glacés et qu’aucun passager n’était encore envie. Combien de temps avais-tu passé à Sainte Mangouste pour diverses tentatives ? Comment après avoir perdu tes trois meilleurs amis, tu arrivais encore à tenir debout ? Eh bien, tu traduisais ça par ton travail de professeur. Cette passion pour l’astronomie qui parfois te faisait oublier ce qui c’était passé il si longtemps.
Voilà ce à quoi tu avais pensé durant toute la cérémonie, à comment ta vie aurait pu être si tu avais fait d’autres choix à des moments précis de ta pauvre existence. Tu avais bientôt trente ans et tu étais toujours désespérément seul, avec un chat, un chiot et un hibou et Alecia pour te tenir compagnie. Malgré que tout ce monde soit en fête, tu trouvas ta table malgré le nombre important d’invités. Tu n’avais pas manqué de remercie les nouveaux mariés en temps voulu pour commencer à gouter à tous ces plats. Tout ce qui passait, tout ce qui te semblait en bouche délicieuse, alors que ce n’était que du papier mâché. Tu n’y prenais pas réellement gout et pourtant, tu devais faire comme si. Voilà en outre pourquoi tu détestais les réunions de famille, elles te faisaient repenser à tout ce que tu tentais d’oublier. Pourtant, ta mère t mit un coup de coude pour te dire d’aller voir ce que ta cousine Letha était partie faire seule là-bas.
Résigné, pourtant tu te levas, un verre de vin dans une main, attrapant une coupe de champagne dans l’autre, pour faire gentleman. Qui dans la famille Moriarty n’attendait pas les nouvelles fiançailles de Letha et Sigil ? Tout le monde les attendait, mais pas toi, et c’est peut-être pour ça que malgré vos carrières respectives vous étiez tous les deux présents. Enfin, tu marchas le long de l’allée que ta cousine avait dû suivre. La trouvant accoudé seule, tu ne voulus faire aucun bruit la laissant dans ses pensées, mais une branche craqua à ce moment sans que ce soit toi qui le fasses. Alors qu’elle se retournait, tu t’attendais à bon nombre de remarques mesquines ou de piques, mais il n’en fut rien, tu compris que c’était comme un oui pour pouvoir rentré dans son espace, si bien que tu lui tendis la coupe de champagne prise à son attention. Ton verre de blanc toujours dans la main, tu ajoutas en face d’elle. « C’était une belle cérémonie, j’ose espérer que tu as fait tes félicitations à notre cousin et à son mari, sinon ça serait inconvenant, comme cette sortie que tu as faite sous les yeux de tous. »
Ce n’est pas que tu n’avais jamais aimé Letha, c’est que quand tu as rompu les fiançailles tu rêvais de liberté et de faire tes propres choix, mais tout e monde était d’accord pour dire que c’était devenu une belle femme, même toi. Malgré tout, du jour au lendemain, tu ne pouvais pas paraitre gentil avec elle… Ta rédemption devrait-elle passer par là ?
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Dim 28 Sep - 22:40 | |
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Toutes les larmes ne sont pas un mal. Le sol craquait sous le poids de chacun de ses pas, et résolument immobile, elle admirait chacun de ses gestes, les décomposant avec un émoi mal dissimulé. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas croisé, si longtemps qu'ils n'avaient pas échangé un regard qu'elle avait commencé à oublier à quel point il la mettait dans tous ses états sans pour autant qu'il fasse quoi que ce soit de véritablement extraordinaire. Il se contentait d'être lui, d'être cet homme qui lui avait brisé le cœur et qui s'était montré avec nombre d'autres femmes. De ces autres femmes qu'elle n'avait jamais vu, qu'elle n'avait jamais souhaité voir, mais dont la présence se faisait sentir dans chacun des regards apitoyés que l'on portait sur elle. De cette pitié elle n'en voulait plus. De cette sensation infâme de passer pour la femme trompée, de ce terreau infertile dans lequel ils avaient tous planté cette relation déjà terminée avant même d'avoir commencé, elle n'en pouvait plus.
Pourtant, elle se tenait là. Droite dans comme un « i », les bras croisés sur cette poitrine généreuse qui débordait un peu de sa robe carmin. Elle le jugeait, le scrutait et ne comprenait toujours pas ce qui lui valait autant de haine de la part de cette seule et unique personne. Elle ne pouvait comprendre ce qui avait un jour motivé cet esprit que tous s'accordaient à dire comme intelligent, presque géniale, à venir ainsi planter un couteau dans les plans d'un avenir tout tracé. Elle ne comprenait pas, et ne pourrait assurément jamais comprendre ce qui l'avait poussé à se montrer aussi grossier et blessant, allant jusqu'à marquer l'enfance de Letha d'une gigantesque cicatrice qui jamais ne serait vraiment fermée.
Elle soupirait face au cul de sac de sa réflexion, pincée les lèvres de mécontentement et fixait un instant, hésitante, le verre de champagne qu'il lui avait tendu. Elle avait déjà trop bu, et le champagne était de ces distractions qui, trop rapidement, lui montait à la tête et lui faisait faire n'importe quoi ; mais elle avait besoin d'avoir les idées au clair pour pouvoir tenir la comparaison face à Sigil. Elle acceptait néanmoins le verre, et le gardait encore ses mains pour admirer les petites bulles qui finiraient toutes par remonter à la surface dans un pétillement extatique.
« C’était une belle cérémonie, j’ose espérer que tu as fait tes félicitations à notre cousin et à son mari, sinon ça serait inconvenant, comme cette sortie que tu as faite sous les yeux de tous. », la formulation utilisée avait tout d'un reproche fort mal placé. Après tout, si elle avait un emploi du temps des plus fournis, elle faisait toujours de son mieux pour assister à toutes les réunions de famille afin de faire plaisir à tout le monde, et ce même si cela ne lui faisait pas toujours plaisir à elle. La famille était quelque chose d'important, et rien ne semblait plus important aux yeux de Letha que les liens du sang qu'entretenait leur famille depuis déjà de très longues générations. Mais lui, où était il durant tout ce temps qu'elle avait passé à écouter les histoires de leurs grandes tantes ? Ou était-il quand il avait fallu courir dans tous les sens pour pouvoir accueillir ce mariage ? Nul part.
Exaspérée par tant de désobligeance, elle renversait le champagne offert dans les rosiers et lui tournait le dos tout en gardant la coup entre ses doigts soigneusement manucurés. « De nous deux je n'ai jamais été la plus désobligeante. », répondait-elle d'un ton las avant de laisser planer un silence lourd de sens, car oui, elle n'avait jamais rien fait qui puisse mettre la famille dans l'embarras. Elle n'avait jamais porté une douloureuse estocade à qui que ce soit, ni brisé de rêves. Elle n'avait jamais été aussi infâme que ce qu'avait pu être Sigil à son encontre. « Si tu voulais avoir le droit de te soucier de tout ce que je peux faire, dire, ou penser, il fallait m'épouser. », le ton était donné, l'amertume bien présente. « Malheureusement, ou plutôt devrais-je dire heureusement pour toi, tu as perdu ce droit depuis déjà bien longtemps. ».
Elle posait le verre vide sur le bord du parapet de bois blanc avant de venir cueillir un bouton de rose qui n'avait pas encore fleuri. Elle se tournait, lui faisant de nouveau face sans pour autant lui accorder un regard, caressant sa joue veloutée, rougie de déplaisir, des pétales encore immatures de ce bouton ravi à son arbuste.« J'espère au moins que tu as réussit à être heureux en me rendant malheureuse. J’espère que tu t'es bien amusé à me traîner dans la boue et que tu t'en donnes encore à cœur joie. », il y avait un accent rieur dans sa voie, elle se donnait la désinvolture pour arme alors que chaque cellule de son corps hurlait à cet homme de la reprendre. Elle haïssait cet amour qu'elle avait pour lui, elle détestait son cœur traître de se laisser ainsi berné par un homme qui l'avait ainsi traité, et son orgueil lui rappelait la cuisante douleur de la blessure infligée. Son cœur saignait encore alors qu'elle posait sur lui les deux émeraudes de son regard, portant sur lui un cruel jugement qu'elle savait pourtant déjà mourant.
Combien de temps encore pourrait-elle maintenir les illusions ? Il ne s'agissait pas là de jouer un jeu. Il ne s'agissait pas là de s'amuser avec les lignes d'un texte, mais bel et bien de son destin.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Dim 28 Sep - 23:37 | |
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C'était tout mon monde et bien plus que ça... La beauté était un artifice dont se tourmentaient sans cesse les femmes. Être belle et plaire pour toujours garder auprès de soi celui que l’on aime. Ce qu’en quelque sorte tu n’avais jamais mis en œuvre pour toi garder une femme ne te souciant jamais du corps de ces dernières. Mais finalement, qui peut dire que toi l’unique héritier mâle des Moriarty, n’était pas un vil salop qui avait pendant deux et tout le monde le savait, organisé orgie sur orgie avec son colocataire et meilleur ami Wil, un né-moldu sans importance ? Oui, tu avais un bon nombre de femmes à ton bras sans que tu puisses te souvenir de tout leur prénom ou de leur visage, un seul te hantant constamment, ne sachant presque plus, si c’était encore un rêve ou la réalité qui te prenait petit à petit dans la prison d’illusion que tu te forçais à garder. Tu ne voulais en rien renier, ni oublier ton passé, c’était ta force et à la fois ta faiblesse. Tu ne savais pas comment tes parents avaient réussi à faire avaler la pilule à ta famille pour tes séjours à Sainte Mangouste durant deux pénibles années. Mais personne ne semblait être au courant de ton passé de dépressif. Et tant mieux pour toi, car cette classe et ce charisme que tu dégageais à chacun de tes pas était une attitude bien voulue, bien calculée que tu avais dû apprendre comme une danse pour continuer d’être e fils à marier le plus attrayant d’Angleterre. Quelle jeune femme de l’âge de Letha n’était pas en émoi quand on lui proposait ta personne en tant que fiancé ? – bien que tu expulses chacune des demandes finalement —
Mais aujourd’hui, sang pur d’une relative beauté, astronome de génie et de renom, dernier de ta lignée et seul à pouvoir perpétuer le nom, directeur adjoint et professeur à Poudlard, on ne pouvait certainement pas rêver mieux comme parti. Du moins à ton âge, il y avait peu de jeunes femmes de sang pur qui n’étaient pas mariées et les seules étaient en soi tes élèves à Poudlard et il faut dire que tu ne cherchais pas vraiment à sortir de tout cela. Ta vie te plaisait et tu aimais ce que tu faisais maintenant presque rien n’avait plus d’importante, si tu cherchais l’amour c’était vraiment pour ta famille qui attendait un autre fils. Ta famille était une chose sacrée, que tu avais appris à aimer comme à détester. Mais si jamais il devait arriver malheur même à Letha, tu serais le bon chevalier à devoir porter secours, car on t’avait élevé ainsi, loin de tous les contes et légendes que pouvais raconter vos grandes tantes. Alors, que ta vie était plutôt un fin réalisme qu’un livre de conte à l’eau de rose et au romantisme qui t’en ferait vomir aujourd’hui !
Tu te retrouvais là face à ton ex-fiancé, ta cousine de surcroit, qui ne savait pas trop si prendre la coupe que tu lui tendais était une bonne idée. Mais c’était par pure courtoisie que tu avais amené le breuvage à la demoiselle, dont les formes ne laissaient pas présager le dur fardeau qu’elle devait porter en plus de la déception que tu lui avais infligée. Ne pas pouvoir porter d’enfant devait être dur à savoir, et pour cela tu la trouvais courageuse. C’était bien l’une des seules qualités que tu lui trouvais, la beauté n’étant qu’un put pour toi, tu la sermonnas presque en lui demandant au sujet des vœux aux nouveaux mariés. Et sans en attendre plus d’elle, elle te montra à quel point, elle était énervée de ta petite réflexion et jeta le contenu de sa coupe dans les rosiers. Une réaction tout à fait typique de la Letha que tu connais qui te fit légèrement sourire en buvant une gorgée de vin. Elle ajouta qu’elle n’avait jamais eu pour idée d’être désobligeante ce à quoi tu répondis calmement : « Tu m’en vois navré, vraiment. ». Puis elle se confondu presque en niaiseries en disant que le droit d’accès à ses pensées et à es paroles était réservé à son mari, que tu n’étais finalement pas. Mais qu’attendait-on de toi ? Enfin, tu n’avais rien à répondre à cela, sans quoi, tu fin le contenu de ton verre en le portant gracieusement à tes lèvres. Préférant de poser contre un poteau de cet endroit ravissant d’un jardin londonien hors du temps.
Elle commença à t’attaquer sur le fait que tu l’avais humilié, encore une fois, et c’était cette rengaine agaçante qui te faisait la fuir comme tu le faisais si bien depuis tout ce temps, pourtant tu étais en face d’elle et tu ne trouvas rein de mieux à dire que : « Et pourtant, je ne suis pas le plus heureux des hommes, si c’est ce que tu veux entendre. Tu ne seras jamais lassée de me dire encore et encore que j’ai gâché ta vie. ». Tu te mis en face d’elle la regardant de haut, comme tu étai plus grand elle. C’était vrai, tu avais surement laissé en elle une marque bien plus importante que tu ne semblais le croire. « Pourtant, je suis prêt à te pardonner tous les reproches que tu m’as faits. Alors, que je sais très bien que derrière ton ironie et tes souris mesquines tu te caches d’un mal qu’un gamin n’a pas voulu préférant sa liberté plutôt qu’un arrangement. Je n’ai pas que toi pour me le dire, j’ai ma tante, ta mère, et la mienne qui savent se mettre en duo pour me reprocher l’atrocité. »
Tu posas ta main sur son épaule en lâchant ce à quoi ta mère t’avait si bien préparé durant ce temps : « Alors, je pense qu’il faut faire ce qu’on attend de nous. La famille étant une part importante de notre vie, il faut la rendre fière. Si tu arrives à me séduire Letha, je t’épouserais. »
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Lun 29 Sep - 0:25 | |
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Toutes les larmes ne sont pas un mal. Insupportable et insultant, c'était ainsi qu'elle prenait tous les mots qui sortaient de sa bouche. Elle aurait souhaité qu'il ne soit pas comme elle, elle aurait souhaité qu'il y ai plus d'humanité en lui, moins de cette horrible fardeau qui incombait au sang qui courrait dans leurs veines. Seulement les Moriarty étaient ce qu'ils étaient, et tous avait cette étrange folie auto-destructrice en eux. Ils étaient incapable d'être heureux en se satisfaisant de ce qu'ils avaient et toujours ils restaient bloqués sur un événement du passé qui les laissait indéfiniment sur le banc de touche. Letha restait ainsi attacher à cette histoire de fiançailles rompues, et Sigil, au vu des rumeurs qui circulaient à son sujet était en proie à bien des démons.
Néanmoins peu importait à la jeune femme tous les démons qui pouvait le hanter, peu lui importer ses moqueries et sa désinvolture. Tout cela n'avait pas d'importance à coté de la fureur qui venait l'habiter alors qu'il déblatérait des âneries qui lui donnait la nausée. « Et pourtant, je ne suis pas le plus heureux des hommes, si c’est ce que tu veux entendre. Tu ne seras jamais lassée de me dire encore et encore que j’ai gâché ta vie. », elle ne pouvait s'empêcher de retenir un petit rire étouffé. Il était vrai qu'il devait être absolument submergé par ses commentaires désobligeant et pleine de reproches, après tout, le nombre de fois où ils avaient dû se croiser depuis cette terrible histoire se comptaient au bas mot sur moins de deux mains. Il exagérait comme pour se dédouaner de tout le mal qu'il avait pu engendrer dans son propre égoïsme. « Pourtant, je suis prêt à te pardonner tous les reproches que tu m’as faits. Alors, que je sais très bien que derrière ton ironie et tes souris mesquines tu te caches d’un mal qu’un gamin n’a pas voulu préférant sa liberté plutôt qu’un arrangement. Je n’ai pas que toi pour me le dire, j’ai ma tante, ta mère, et la mienne qui savent se mettre en duo pour me reprocher l’atrocité. », elle sert les poings comme pour se retenir de le frapper à force de cette colère qui la prend. Elle se retient d'autant plus alors qu'il pose une main sur son épaule, la coinçant là tout contre le parapet. Elle n'apprécie pas la situation, elle se sent comme piégée, obligée de supporter la moindre de ses paroles empoisonnées. « Alors, je pense qu’il faut faire ce qu’on attend de nous. La famille étant une part importante de notre vie, il faut la rendre fière. Si tu arrives à me séduire Letha, je t’épouserais. »
Le choc est rude, et ses yeux vipérins s'ouvrent dans la surprise. Elle aurait pu être heureuse d'entendre ce genre de mots, elle aurait sincèrement pu l'être si ils avaient été prononcé avec une once de réalisme, mais elle sait au fond d'elle que ce ne sont là que des mots. Rien d'autres que des mots qui visaient à lui apporter une certaine paix. Il lui donnait ainsi ce qu'elle voulait pour ne plus avoir à l'entendre, il se montrait volontaire pour ne plus avoir à subir les reproches de sa famille, il se défaisait de toute pression, la lestant elle de tout cela. S'en était trop. Beaucoup trop pour elle, et sans attendre sa main s'écrasait sur sa joue en une brûlante et cuisante gifle qui sonnait encore à ses oreilles.
Le souffle était court, et son cœur lui semblait être au bord de ses lèvres cramoisies. Sa poitrine mise en avant se soulevait à un rythme effreiné alors qu'elle se dressait de toute sa hauteur, se pâmant dans son orgueil encore une fois foulée du pied. « Me pardonner ? A moi ? J'aurais tout entendu ! », elle ramenait les boucles blondes qui lui tombait sur son visage derrières ses oreilles. « On te reproche quelque chose que tu as fais, j'ai a subir la pitié de tous ! Est-ce que tu as à subir leurs regards désolés, et à entendre leurs espoirs déçus ? Parce que tu crois que ça n'est pas douloureux de savoir que pour toute la famille je passe pour la ratée du coin ? Celle qui ne peut avoir d'enfant, celle qui n'arrive même pas à se marier ? », elle ne criait pas, tout cela n'était qu'une murmure soufflait dans un sanglot qu'elle retenait et qui lui serrait la gorge.
« Ne te présente pas comme une victime Sigil. N'ose même pas y penser, parce que tu as un jour eu la possibilité d'être heureux, j'en suis convaincue, et comme toujours, tu as dû tout foutre en l'air. Parce que t'es qu'un connard... », ses yeux verts étaient plein de larme qu'elle retenait à force de grandes goulées d'air qu'elle inspirait avec difficulté. « Et moi, je suis toute aussi idiote que lorsque j'avais quinze ans, parce que je suis toujours incapable de te détester. Je voudrais donner le change, mais tu arrives toujours à me blesser. », elle se mordait la lèvre avant de venir caresser du bout des doigts cette joue qu'elle avait elle-même meurtrie. « Ne te moque pas de moi Sig. Ne me fais pas ça. Ne me refais pas ça, je ne le supporterais pas. », la voix de Letha se fait l'écho de ses doutes, et déjà coule sur sa joue une larme unique qui a échappé à sa vigilance.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Lun 29 Sep - 19:03 | |
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C'était tout mon monde et bien plus que ça... La douleur, c’est tout ce que tu avais pu mériter jusqu’à présent et rien d’autre. Cette terrible douleur pour laquelle tu vivais depuis près de quatre ans déjà. Tout ce que tu avais fait par le passé devait finalement te revenir à la figure, mais avait-elle vraiment le droit de te reprocher ton envie de liberté ton envie de vivre ta jeunesse ? D’être ce que tu étais et non pas ce qu’on voulait que tu sois. Avec la maturité, tu avais peut-être compris bien trop tard les répercussions de ton geste sur sa réputation, les mots durs dont tu avais su l’assaillent depuis l’année passée encore. Tu savais ce que tu étais manipulateur et profiteur d’une vie qui t’autodétruisait un peu plus chaque jour à quoi bon vouloir te repentir si c’était pour prendre encore et encore des coups de cette vie. Non, il ne fallait pas en rire, c’était même plus sérieux de se demander si le destin n’avait pas foncièrement un souci avec toi. Qui pourrait prédire l’avenir assez loin pour te dire que tu ne serais qu’un homme sans foi ni loi. Bien que tu croies comme tous les membres de ta noble famille, ce n’était pas aussi voyant que Letha en fasse de toi dont la croix dorée se soulevait au même rythme effréné de sa respiration. Taille gracile et forme généreuse, c’était un fait que l’homme ne pouvait pas ignorer, cette femme était belle et le monde sorciers comme moldus s’accordait à le dire et à le montrer. Tu savais qu’elle avait choisi la branche qui lui convenait comme toi la tienne. Mais cette tache noire, celle de ne pas pouvoir avoir d’enfant, ça la bloquaient. Dans un gouffre sans aucune possibilité de remonter hormis si la magie pouvait donner un coup de pouce à la demoiselle. C’est finalement ce qui brisait en plus ses contes de fées.
Alors la douleur de sa main de marbre sur ta joue, tu ne la relevas pas et tu souris, non pas joueur ou rieur, mais peiné de te dire que celle à, tu ne l’avais pas volé. C’est vrai que tu avais toujours été provocant dans t façon d’être, mais on ne pouvait pas changer aussi vite qu’on le voulait malgré tout. Tu n’avais pas été bercée comme elle au conte de fées absurdes et aux rêves d’une vie longue et heureuse avec l’être qu’on vous promet à la naissance. Comme elle le dit si bien, tu avais tout fait capoter par ta connerie et par ton égo surdimensionné. Mais que valait l’ambition quand elle était malsaine comme celle que tu avais eue il y a déjà longtemps ? Oui avant tu ne pensais qu’à être un don Juan. Elle n’avait rien dit que tu comprenais finalement son désarroi. Mais tu avais eu ton lot d’insultes cachées et de représailles d’un tel ou d’un tel pour ton manquement à tes fiançailles, mais à vingt-cinq ans quand tu l’as rompu ce serment, tu venais de perdre par une simple cérémonie la femme que tu aimais encore profondément aujourd’hui. Alors le mariage, tu avais eu tendance à ne plus y croire une seconde, cette même seconde où Janna avait dit oui, alors que c’était ton enfant qu’elle portait ce jour-là. Mais qu’en savait-elle ?
Tu lâchas son épaule quand elle prononça le mot que tu refusais de t’attribuer. Oui peut-être l’étais-tu, ou peut-être pas. Tu te fichais du mal qu’elle se donnait à respirer et à garder son sang-froid, tu étais perdu ailleurs dans tes propres pensées oubliant presque ce que tu faisais là, c’est sa main sur ta joue qui te fit réagir un peu… Tu remis ton regard émeraude dans le sien, ne sachant plus trop quoi répondre sauf devenir provocant et finalement raconté ton histoire. Elle te suppliait de ne pas la faire souffrir, alors peut-être était-ce le temps d’avouer. Les lèvres pincées tu ajoutas bas, doucement : « Tu veux savoir pourquoi j’ai rompu cet arrangement de longue date ?Pour être enfin honnête et qu'on arrêtes de me dire que je ne suis qu'un connard. Parce que la seule femme que j’ai jamais réussi à aimer venait de se marier avec mon meilleur ami, tu penses que je croyais encore au mariage à ce moment-là que je voulais être heureux avec quelqu’un, toi ou n’importe qui… Que je ne voulais pas qu’on pense que j’allais me marier avec quelqu’un d’autre pour oublier, pour oublier que finalement j’allais avoir tout ce que tu ne peux me donner par pure erreur ! Je t’ai protégé d’une autre pitié, tu te sens déshonorée, bafouée, mais si je t’avais épousé, tu te serais sentie trahie et humiliée publiquement. Ce n’ai pas que je ne t’ai jamais aimé, c’est que je ne peux pas aimer, c’est général. »
Maintenant qu’elle avait de quoi réfléchir, tu te penchas à sa hauteur pour essuyer avec le mouchoir dans la poche de ta veste l’unique larme qui avait coulé sur sa joue. « Si je te propose ça aujourd’hui, c’est que je suis moins hermétique qu’il y a quatre ans. Je ne suis pas aussi con qu’avant, si tu ne peux pas avoir d’enfant, je m’en fous. Si c’est juste le problème, alors tu t’en créer pour rien. »
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Mar 30 Sep - 21:41 | |
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Toutes les larmes ne sont pas un mal. Sous ses doigts elle pouvait sentir la douceur de sa peau tout autant que la chaleur qui se dégageait de la marque de cette main qui y était désormais incrustée. Elle pouvait déceler sous son aimable caresses toutes les petites imperfections qu'elle n'avait jamais eu l'opportunité de voir, et se rendait compte que jamais au grand jamais il n'avait été aussi proche qu'à cet instant même. Letha avait rêvé de cet instant, seulement dans les rêves les plus fous ou les plus doux qu'elle avait pu un jour faire la situation était beaucoup plus idyllique. Seulement elle restait interdite face à cet aveux qui la blessait davantage. Elle qui pouvait être si compatissante se retrouvait être aux prises avec sa propre jalousie alors qu'elle découvrait avec stupéfaction qu'il avait aimé une autre qu'elle, qu'il aurait préféré par mille fois épouser cette inconnue plutôt que de se voir épouser sa cousine. Une boule lui enserrait la gorge, l'étouffait un peu plus chaque seconde durant alors qu'elle se laissait aller au chagrin qui était en train de la ravager.
Elle voyait dans ses yeux clairs toute sa douleur, et celle-ci se faisait écho à la sienne. Elle se mordait la lèvre pour réussir à garder à l'intérieur ce hurlement de douleur qui lui comprimait les poumons, et sans aucune réaction elle le laissait venir essuyer la larme qui coulait sur sa joue dans une douceur que nul ne lui aurait soupçonné. « Si je te propose ça aujourd’hui, c’est que je suis moins hermétique qu’il y a quatre ans. Je ne suis pas aussi con qu’avant, si tu ne peux pas avoir d’enfant, je m’en fous. Si c’est juste le problème, alors tu t’en créer pour rien. », entre les percussions affolées de son cœur elle entendait chacun de ses mots. Elle en décrypté tous les sens, et si elle avait encore eu confiance en l'homme qu'il était, elle se serait volontiers jetée dans ses bras, seulement elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait agir de cette façon parce qu'il y avait quelque chose de mensonger dans ses paroles, et à ses yeux il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un mouchoir blanc qu'il agitait sous son nez dans l'espoir de la voir se calmer, voir même de la voir disparaître.
« De toute ma vie, je n'ai jamais réussi à attirer ton attention. De toute ta vie tu ne t'es jamais intéressé à moi. », difficilement, elle s'arrachait à cette chaleur que leur proximité avait réussi à instaurer entre eux-deux. Elle passait élégamment prés de lui, frôlant sa longiligne silhouette de ses courbes à la féminité exacerbée. Les hauts talons de ses chaussures rouge vernies claquant à chacun de ses pas sur le somptueux parquer qui a assurément été le témoin de bien des déclarations d'amour, et si peu de fois l'observateur muet de ce type de déception. « Je pars perdante, parce que je sais désormais que tu préféreras toujours cette autre à moi. Je ne veux pas te courir après Sigil. Je ne veux pas être comme les élèves de tes classes qui te regardent avec des yeux épris. », lentement elle se rapproche de l'autre coté de la tonnelle et avec une agilité qu'elle doit assurément à ses nombreuses heures de gymnastiques pratiquées pour oublier sa gourmandise, elle se hisse sur le rebord.
Assise là, elle croisait les jambes avec élégances, à la façon dont le faisait les grandes dames à la cours d'Angleterre, mais elle ne lui offrait, désormais, plus le moindre regard. Elle se contentait de noyer son regard dans le paysage lointain, suffoquant presque en regardant l'eau verte de l'étang sur lequel nageait calmement quelques cygnes bienheureux. « Je ne veux plus être comme ça. Moi, je voudrais juste que tu t’intéresses à moi, je voudrais juste que tu cesses de penser que je suis encore une petite fille, je voudrais encore que tu me vois. », lointain était désormais était son esprit, lointaine était la voix de la demoiselle qui se laissait aller à ses propres crainte. Emportée par sa propre peur de se sentir une nouvelle fois abîmée par les actes de cet homme, et son orgueil se rebellait contre cette idée. Son orgueil lui hurlait de ne pas se laisser prendre à ce jeu, et pourtant elle capitulait presque. « Je suis là. Je peux me battre, mais je ne veux pas me battre pour obtenir quelque chose que tu me refuseras. Tu veux que je te séduises, soit, mais laisse toi approcher. », enfin elle tournait de nouveau son attention vers lui. Enfin, elle se laissait aller à ce lieu déconstruit qui ne demandait peut être qu'à être reconstruit.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. Dim 5 Oct - 20:16 | |
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C'était tout mon monde et bien plus que ça... Tu n’avais pas besoin de ses mots acerbes pour savoir qui tu étais et ce que tu avais été. Tu savais que ta situation, tu la valais de ton entêtement et de ta façon, quelque peu familiale, à t’enterrer dans le malheur. Et tu pensais que ça touchait certainement une génération et pas l’autre. Vos parents, à toi et Letha, étaient ce qu’il y a de plus heureux, de surement plus amoureux. Alors que vous aviez tous et quelques soit les enfants de la branche des Moriarty de votre génération, perdu abandonner ou été trompé par l’amour. Et vous vous terriez dans un mutisme sans nom, que vous seul étiez capable de briser pour votre bien. Mais c’était plus fort que toi ou plus fort qu’elle, vous n’ » arriviez à rien, hormis revenir sans cesse dans un passé noir et sombre qui sans nul doute vous fassiez avancer sans que vous ne vous en rendiez compte véritablement. Tu avais des mots amers, ce genre de mots que l’on ne dit pas à une femme que l’on a déjà blessés aux parts avant, c’était ainsi, Letha était en quelques sortes ton exutoire. C’était grâce à cette haine que tu lui vouais intérieurement que tu arrivais à tenir le coup. Mais dernièrement tu t’étais senti injuste envers elle. Pourquoi détester une jeune femme qui n’avait que de bons sentiments envers toi, une vraie personne qui t’aime vraiment ? Contrarièrent à toutes celles que tu avais aimées, Letha était la seule à ne pas abandonner. Et toi tu osas lui avouer le pourquoi tu ne l’avais jamais épousé. À cause de Janna. Tu voyais bien qu’elle retenait sa douleur. Tu en avais mal toi-même, tu avais mal de ce que tu pouvais infliger aux autres. Alors, tu commenças à dire sincèrement cette fois que ce problème d’enfant ne te gênait pas. Tu t’en foutais d’avoir des enfants, tu voulais lui donner cette chance qu’elle n’avait jamais eue.
Mais, elle lâcha ta joue, et avec surprise, cela te fit tout aussi mal de la voir se détourner de toi. Comme si tu t’étais trompé à son sujet. Comme si ton existence entière n’avait été faite que de mensonges, mais tu te retournas sur elle pour la suivre des yeux dans sa marche folle. Alors, elle déclara presque qu’elle était perdante, car tu aimais une autre femme… Mais lentement tu lâchas à la fin de sa phrase pour la surprendre ou pas ? Surement pas pour lui dire que finalement elle n’avait quasiment pas de rivales au fond. « Elle est morte, tu n’as personne pour te barrer la route. Tu ne pars pas perdante du tout Letha, tu es loin de l’idée que je peux me faire d’une relation c’est tout, tu as été bercée aux contes de fées, moi non. Je l’ai compris trop tard. Je te demande pardon. »
Elle se retourna sur toi, alors que tu posais ton verre sur le rebord de bois blanc, l’écoutant à demi-mot. Tu avais peur de t’engager c’était surement ça. Hormis la couleur de ses cheveux, Letha n’avait rien à envier à Janna, d’un point de vue humain, elle était en tout point plus belle. Mais son caractère avait le don de t’agacer. C’était ainsi, mais pour jouer un jeu digne de ce nom, il fallait faire preuve de fair-play et tenter de plier à son caractère de princesse était une des règles, tu allais devoir apprendre à l’apprécier. Alors, elle s’inclina en disant qu’il fallait que tu la laisses t’approcher. Gentiment, tu t’approchas d’elle, de bonne grâce cette fois en tendant le bras : « Alors, viens avec moi et allons danser. Notre cousine a déjà ouvert la danse à cette heure. Ça serait un bon début, tu ne trouves pas. » À ce moment précis, tu ne te doutais certainement pas que Sif, l’apprenti d’Alecia, la petite Russe soit déjà éprise de toi. Et de toute façon, elle était bien trop jeune pour réussir à te séduire.
Mais une boule apparue dans ton ventre à cette idée, te faisant penser à Narcissa qui avait été bien plus jeune que la candidate russe. Et tu en avais tout autant souffert que si ça avait été une femme de ton âge. Comme quoi l’amour était malsain. Tu souris tout de même à ton top-modèle de cousine : « Et si tu ne veux pas, j’arriverais à te faire danser ici. Loin de tous. »
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| | | | Sujet: Re: All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. | |
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| | | | All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die. | |
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