♦ NOM(S): Moriarty.  Le corbeau croasse dans l'arbre, il chante l'amertume du nom du haut de la branche morte sur laquelle il s'est posé. Il peuple le vide de son chant lugubre, ses plumes noires traversées de la lumière opaline de l'astre Séléné. Moriarty est bien sombre derrière sa peau couleur du lait. Moriarty sourit mais derrière ce sourire il y autre chose que cette beauté évanescente, il y a quelque chose de plus profond, aussi profond que le puits au-dessus duquel volent les corbeaux. ♦ PRÉNOM(S): Letha. Le fleuve de l'oubli coule en elle comme le sang dans ses veines alors que l'empoisonne ce délicieux paradoxe de l'omission face à la volonté de ne jamais se faire oublier. Elle lutte face à ce destin souriant au corbeau de noirceur qui l'accompagne alors que s'enfonce son corps dans les eaux noires qui l'accompagneront à jamais. ♦ AGE: Vingt ans. Le bel âge, celui qui accompagne tous les bourgeons de ces roses rouges qui osent à peine fleurir, mais la sienne sous la pâleur de l'astre rougeoie un peu plus chaque nuit durant offrant à la nymphe de l'éternel oublie un repos mérité. ♦ LIEU DE NAISSANCE: Londres, Sainte Mangouste. Loin des forêts et des eaux. Loin des mythes et des légendes. Voila que jaillissent des pavés les longues tours de l'impérieuse royale qui de ses aiguilles impose un temps infini. Elle est née là. Pas ailleurs, pas sous la branche morte du corbeau. Elle est née là, pas sous le buisson de roses rouges. Elle est né là, sous la pluie battante des terres de l’Albion Perfide, et c'est sur les landes pavées qu'elle battit l'enfance terrible, abandonnant son innocence au précepte d'une croix qui l'aurait brûlé si seulement elle avait su.  ♦ STATUT CIVIL: Célibataire. La jeunesse s'enfuit, coulant entre les doigts de l'enfant qui déjà devient femme. Son cœur pourtant est encore celui d'une jeune fille, il bat à tout rompre en entendant son nom, éclat en le voyant sourire, mais se broie alors qu'il y pose un refus. La douleur est là. Lancinante. Terrible. Enserrant la poitrine de cette enfant rejetée alors que la larme coule sur la joue velouté. Fière, et infernale, l'enragée fait entendre sa fureur au travers de ses eaux qui se soulèvent sous les envolées des corbeaux de tempêtes. Percée en plein cœur, elle jure aux astres, offrant sa parole à Eris, qu'un jour il lui appartiendra.  ♦ MÉTIER : Mannequin. Chaloupée se fait la démarche quand l'ondine vient caresser les hanches gracieuses de la nymphe. Ses cheveux se soumettent aux caprices du roi des vents, et quand l'outre ce vide c'est le sourire carmin qui en enchante les témoins.  ♦ EX-MAISON: Serpentard. Le serpent se mort la queue devenant l’Ouroboros sacré, crachant son venir sur la peau diaphane traçant sur son sillage la marque indélébile de son appartenance.   ♦ STATUT FINANCIER: Riche. Les mains du roi Midas ont touché de leur grâce le berceau de la nymphe apportant dans ses cheveux l'or du fleuve Pactole, et couvrant ses pieds d'une rivière de diamant aussi scintillant que ses yeux d'argents. ♦ GROUPE: Sorcier. Le corbeau dévore le serpent. Le serpent dévore le corbeau. Et la sorcière sur sa branche pend au grès du vent.  ♦ STATUT DU SANG: Pur. Les antiques cantiques chantent les louanges d'une pureté immaculée, et dans le manteau de plume de la belle Ceres elle réchauffe son cœur. Froid. Elle a froid. Car déjà elle sent s'abattre sur elle le terrible destin d'un sang infertile. Son ventre est une tombe. Son corps en est le sanctuaire.. ♦ EPOUVANTARD: L'eau. Noire. Ténébreuse. L'eau coule sur son corps, purifiant son âme, mais déjà elle se sent faible, emportée par les flots divins, enfermé entre deux pans d'une mer séparée. Elle perd son souffle, cherche l'air, mais elle ne rencontre que l'eau et déjà ses poumons enfiévrés s’inonde jusqu'à ce qu'elle sombre. L'eau. L'eau noire est sa plus grande peur. L'eau. L'eau noire sera la raison de sa chute. ♦ PATRONUS: Corbeau. L'oiseau a dévoré le serpent, et le serpent lui a ravit sa couleur. Évanescent, il tourne dans le ciel, immaculé il balaye la noirceur autrefois côtoyée. Fière créature, il symbolise la magie à lui seul et son intelligence ne fait écho qu'à l'esprit qui l'invoque dans l'obscurité naissante du désespoir. La larme coule, la plume caresse, et dans un souffle libérateur l'air empli les poumons de l’éternelle effrayée.  ♦ AMORTENCIA: Ambre & Iode. Comme un parfum de soleil. Un éclat de lumière fulgurant qui illumine les visage, et fait sourire la nymphe. C'est un parfum solaire qui inonde sa peau, et embrase son être alors que déjà se fait entendre l'écho des vagues qui font naître en elle l'angoisse d'un frisson. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: Aubépine, ventricule de dragon, vingt-trois centimètres, et relativement souple. ♦ SORT FAVORI: Tarentallegra. C'est un jeu enfantin, comme un rappel doucereux de l'enfance, l'image d'une allégresse perdue qui fait naître le sourire sur les lèvres les plus hermétiques à la joie.

   Ton caractèreCompatissanteJalouseRéalisteSuperficielleRuséeColériqueFranchePrécieuse

   Elle change souvent de coupe de cheveux, c'est un impératif dans son métier et ce maudit parfois de ne pas être née métamorphomage. ✜ La plupart des gens qui ne la connaisse pas vraiment la prenne pour une idiote, et elle se fait un plaisir de rentrer dans leur jeu. ✜  Elle aurait dû être fiancée à son cousin, mais il a brisé l'accord passé entre leurs parents et elle le vit toujours très mal. ✜  Elle possède une énorme collection de chaussures, de robes et de bijoux. ✜  Quand elle étudiant à Poudlard, elle n'était pas une élève excellente, néanmoins elle s'en sortait plus qu'honorablement en sortilèges et botaniques. ✜  Elle est allergique aux dragées surprises de Bertie Crochu. ✜  Elle n'est pas très à l'aise sur un balais. ✜  Elle parle très bien le français et a du apprendre le Russe pour l'avancement de sa carrière. ✜  Elle a toujours eu la main verte, et cultive des roses anglaises dans son jardin. ✜  Son parfum n'est rien d'autre que je l'extrait de violette.  ✜  Elle est très fière de la pureté du sang de sa famille, et elle n'a de cesse d'en faire l'éloge à ceux qui veulent bien l'écouter. ✜  Elle sait depuis qu'elle a dix-huit ans qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant, c'est une faiblesse de son utérus qui le rend impropre à la gestation. Elle n'a pas été déçu de l'apprendre, néanmoins elle se rend désormais compte que ce « défaut » ne l'aidera pas à trouver un mari digne de ce nom. ✜  Elle se mange la lèvre inférieur quand elle réfléchie. ✜  Elle est aussi connu dans le monde sorcier que dans le monde moldu, et on lui prédit une longue carrière pleine de succès. ✜ Contrairement à beaucoup de sorciers, elle ne possède pas de chat mais un chien. Un cocker qui répond au nom de Raven. ✜ Elle adore les pâtisseries, il serait même bon de dire qu'elle est une sorte de droguée du sucre, mais pour garder sa taille de guêpe elle se droit de refréner ses envies. ✜ Elle lit beaucoup trouvant l'inspiration pour ses rôles dans littérature. ✜ Elle est croyante, c'est assez paradoxale au vu de la vision qu'a l’église au sujet de la sorcellerie, mais néanmoins elle pense que si dieu l'a faite sorcière ce n'est pas pour rien. ✜ Elle ne se défait jamais de la petite croix d'or qui pend à son cou. ✜ Elle n'aime pas le thé, c'est un peu un comble pour une anglaise, mais rien que d'en sentir l'odeur la rend vaseuse. ✜ Elle sait jouer du violon, cela faisait parti des lubies de sa mère quand celle-ci avait dans l'optique d'en faire une fille de bonnes familles à l'image des demoiselles du dix-neuvième siècle.
   

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   PSEUDO/PRENOM : Caroline. ÂGE : 24ans. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Par Facebook. QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Moi j'aime bien... Bon ok, ça sert à rien de le dire, c'est évident, mais bon... FRÉQUENCE DE CONNEXION : Un peu tous les jours. MOT POUR LA FIN : J'aurais Sig! Croix de bois, croix de fer, si je mens j'irais à la mer!

    CHILDHOOD   Elle est là. Petite créature aux cheveux couleur dès blés d'été. Elle est là, assise sur le tapis qui recouvre un plancher sans âge, ses petites mains s'agitant dans les airs tout en tenant un petit cheval de bois blanc. Dans sa petite tête couronnée de tresses, elle s'imagine être la princesse des contes de fée que lui raconte sa nourrice, elle s'imagine vêtue d'une de ses robes soyeuses serties d'une belle parure d'émeraudes semblable à celles qu'elle fait porter à son armée de poupées. Elle se voit, comme toutes les petites filles de cette âge, accompagnée de ce prince charmant au visage encore assombri par le mystère. Seulement, dans le cas de cet ange assagi, le visage du joli garçon qui portait le chapeau emplumé du prince n'était autre que son cousin.
Il était ce qu'il y avait de plus beau aux yeux d'une petite fille, et il était l'image même de ce qu'elle devrait aimé tout au long de sa vie. Sa mère, toujours une bonne parole à la bouche, le lui décrivait comme étant ce qu'il y avait de mieux pour elle, pour la famille, pour la pureté, et surtout pour le nom si sacré qu'ils portaient tous. Moriarty. C'était un endoctrinement fort bien pensé, une façon de s'assurer que l'enfant qu'elle était ne trouverait jamais rien à redire sur ce mariage de raisons et de convenances bien plus que d'amour. Ce n'était pas la première fois que la famille agissait de cette façon, et cela ne serait assurément pas la dernière.
Le crépitement du feu dans la cheminée attire l'attention de l'enfant, et les flammes soudainement deviennent vertes laissent passer son père qui ne lui adresse qu'un regard plein d'une sentimentalité mitigée, que trop déçu de n'avoir su engendrer de descendant mâle. Puis une grande femme tout de noir vêtue qui s'avance vers la demoiselle qui s'est redressée avec une politesse certaine. « Bonjours mère. », murmure l'enfant, un sourire des plus joyeux dessine ses lèvres et ses yeux pétillent d'une malice encore pleine de candeur. Virginia, droite et fière comme le sont toutes les femmes au courant de la valeur de leur existence, se laisse aller à une marque d'affection en caressant les cheveux de sa fille avant de disparaître dans l'obscurité de la demeure, trop occupée pour s'occuper vraiment d'affaires dont une nourrice pourrait s'occuper.
L'orage gronde, l'enfant frissonne, mais l’effroi du tonnerre, des éclairs et de la pluie battant contre les fenêtres ne l'inquiète pas. L'eau qui se déverse dans les caniveaux londoniens, noyant les pavés et chassant la vermine ne la conforte que plus encore dans cette rêverie idyllique dans laquelle se complaise tous les innocents. Elle se ferme au monde, ferme les yeux, et pense plus fort encore à ce destin qui l'attend, à cette attachement qui déjà naît au fond de son cœur, à ce lien que tous pensaient inébranlable, indestructible  et si conventionnel.

HEARTBROKEN   Les larmes coulent sur ses joues rougies par le chagrin, et son souffle coupé lui donne l'impression d'étouffer. Elle se noie petit à petit dans son propre malheur sans qu'aucune main secourable ne vienne lui porter une aide quelconque. La fin. C'est la fin. Tout a une fin. Et c'est la sienne qu'elle entrevoit alors que le papier de la lettre qu'elle tient entre ses mains se broie sous sa poigne tremblante, puis souffrant comme elle n'a jamais souffert, ébranlée dans ces certitudes qui avaient servi de piliers à sa vie, elle plie l'échine pour se laisser aller à sa peine. La rage prend le dessus, et dans un sursaut d'orgueil, elle déchire la missive écrite de la main adroite de son père pour en laisser aller les morceaux s'envoler au vent.
Jamais. Jamais cela ne se passera ainsi, pense-t-elle. Jamais elle ne le laissera partir, s'offusque-t-elle. Même si elle doit passer le reste de sa vie à lui mener la vie dure, même si elle droit détruire toutes les barrières qui se mettront sur son chemin, elle lui fera payer cette injure qu'il vient de lui faire. Elle n'a pas plus de quinze ans que déjà la revanche l'habite tout entière envers cet impudent qui ose mettre à mal ses rêves de jeunesses, détruisant la parcelle d'une innocence encore sauvegardée par de bien douces rêveries.
Elle le lui fera regretter, elle saura le lui faire regretter, même cela doit lui prendre un temps infini, elle ne peut lâcher la simple idée de le faire souffrir autant qu'il lui a fait mal. Elle est brisée, broyée, meurtrie, mais l'orgueil reprend bien vite le dessus, et du revers de sa manche elle efface les sillons salés tracés par son chagrin, cherche de l'air plus frais encore pour retrouver la pâleur ensoleillée de son teint, puis se décide enfin à descendre de son perchoir. Elle ne relâche pourtant pas cette pression qui lui enserre le cœur, et qui ne la lâchera plus jamais tant que justice ne sera pas faite. Elle n'oubliera jamais cette douleur, ce trou dans le cœur qu'il a lui même creusé tant qu'elle n'aura pas le fin mot de cette histoire écrasante.
Jamais.

REVENGE   Il est sept heure du matin, le soleil hivernal n'est pas encore lever et dans l'obscurité s'élève la lumière d'une lampe qui vient de s'allumer dans le brouhaha infernal d'un réveil qui résonne dans tout l'appartement. Et dans la semi-obscurité s'extirpe une forme féminine, le satin de sa robe de nuit tombant sur ses hanches pleines alors qu'elle se redresse maladroitement. Encore noyé dans le brouillard d'un sommeil des plus séduisant, elle traîne les pieds sur la moquette écarlate, passant devant un miroir que sa vanité l'empêche d'ignorer. Grimaçant devant le portrait d'elle-même qu'elle à sous les yeux, elle remet lentement de l'ordre dans ses longs cheveux blonds, replaçant les boucles derrières ses oreilles avant d'abandonner face à l'ampleur des nœuds qui les emmêle. Elle soupire dans une dernière œillade lancée à son reflet alors que s'impose cette idée : la journée va être longue.
Ce n'est pourtant pas une éreintante journée de tournages qui l'attends, pas plus qu'une ou plusieurs séances de shooting photo pour une nouvelle publicité ou pour les magazines qu'ils soient pour les sorciers ou non, mais juste une visite chez ses parents. Pas n'importe qu'elle visite car aujourd'hui c'est son anniversaire, toute la famille est invitée, mais la seule personne qu'elle souhaiterait y voir ne sera pas présente. Elle le sait, cela fait déjà de nombreuse année qu'il se soustrait à ce motif de réunion, déjà des années qu'il la fuit comme la peste quand il ne lui fait pas comprendre son antipathie quand elle se trouve sur son chemin. C'est un désamour constant auquel elle ne peut échapper, et à chaque fois c'est une nouvelle aiguille qui se plante dans son cœur déjà plein des meurtrissures qu'il a lui même causé.
Elle soupire. Un de ces longs soupirs plein d'un découragement, et s'enfonce dans la noirceur de ces lieux qu'elle connaît par cœur, bientôt les petites griffes de Raven viendront griffer le sol dans sa démarche agitée cherchant sa maîtresse sans se douter un seul instant de son trouble. Sans se douter qu'en ce jour, qu'en cette fête de la vingtaine, n'attendent pas la jolie Moriarty que des cadeaux ou quelques sucreries, mais bien l'annonce officielle d'une chose qui lui déplaît grandement. Une chose qu'elle a elle-même combattu en vu de cette vengeance encore non accomplie. L'annonce de ces fiançailles avec un parfait inconnu.
Un inconnu qui semble parfait sous tout rapport au vu du portrait brossé par Virginia, un homme exceptionnel même puisqu'il pourrait apporter à la famille bien des choses tout en lui permettant de garder le statut qui leur incombe. Seulement, elle se permet de se demander combien de mensonges cela lui vaudra-t-il ? Combien de fois devra-t-elle invoquer les caprices du destin avant d'enfin avouer que leur lignée sera vouée à s'éteindre ? L'idée lui déplaît. L'idée de se marier lui déplaît depuis que ses rêves ont été brisé, et seule l'envie de se venger en volant le cœur de l'impudent lui permettrait de renouer avec l'idée même d'être heureuse en compagnie d'un autre. Seulement, l'amertume l'habite, et il n'y a jamais que les illusions maintenues par de jolies coutures de fils blancs qui lui permettent de se montrer souriante.
Le cœur n'y est plus. Le cœur n'y est plus depuis déjà bien longtemps.