Sujet: Petit entretien [ PV Hel ] Dim 24 Aoû - 14:04
Travailler à la librairie n'était pas si excitant que je l'avais cru au début. Voilà maintenant deux mois que je travaillai dans la petite boutique à Pré-au-lard et je m'ennuyai clairement... Au début il y avait le tri, le ménage, le choix des livres... Mais maintenant je ne faisais qu'attendre le client et en ce moment il y en avait pas beaucoup vu la situation dans le monde magique et cela allait s'en ressentir sur mon salaire... Déjà que je ne gagnai pas beaucoup. Mon patron m'avait dit que si la situation perdurait il allait devoir fermer la boutique et je me retrouverai sans boulot...
Parfois il y a un hasard qui fait bien les choses. Le jour même où mon patron m'a annoncait qu'il allait sûrement fermer d'ici peu de temps, je rencontrai un homme. Il était un peu bizarre mais il avait l'air gentil et plutôt poli. Il me proposa un emploi qui payait bien et qui était orginal d'après lui. Il m'expliqua aussi qu'il savait que j'étais parfaite pour ce travail et il me donna une carte de visite qui m'indiquait l'adresse d'un établissement dont je n'avais jamais entendu parler... Il n'attendit pas de réponse de ma part et il se transplana.
Deux semaines plus tard, la librairie était fermée et j'étais devant l'établissement en question qui s'appelle " Le Lost " donc l'homme que j'avais rencontré m'avait parlé. J'avais l'impression de savoir quel était cet endroit mais je n'étais pas possible. Il n'y avait pas d'endroit comme ça dans le monde des sorciers... Ou alors c'était bien caché. Et est ce que j'allais vraiment accepter de travailler ici? Par Merlin ça me semblait fou... Mais bon venir ici ne m'engageait à rien du tout non plus.
Je frappai à la porte et j'attendis sagement que quelqu'un vienne m'ouvrir. L'allée des embrumes me donnait vraiment la chair de poule. Ce n'était pas un endroit que j'avais vraiment l'habitude de fréquenter. Pour l'occasion je ne m'étais pas vêtue particulièrement. De toute façon je ne savais pas trop ce qu'on allait me propose comme job et si c'était toujours d'actualité. Il faisait plutôt frais même si nous étions à la fin du mois d'août. Je portai un jean avec un paire de converse et un T-shirt simple de couleur blanche. J'avais attachée mes cheveux roux et frisés en chignon pour ne pas être gêné pas ceux-ci.
Au bout de quelques instants sans que rien ne se passe, je frappai de nouveau et je demandai:
"Il y a quelqu'un?"
Je n'appréciai pas tellement le regard des passants de la rue sur moi. J'avais l'impression d'être un morceau de viande.
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Sujet: Re: Petit entretien [ PV Hel ] Dim 24 Aoû - 19:52
La politique, c'est comme la musique ou la prostitution : il faut commencer jeune
Sansza & Hel
Il y a de cela une semaine, un haut gradé du ministère t’avait fait parvenir ses nouvelles envies et en fin de compte t’avais montré qu’il te manquait une chose que tu n’avais pas dans ta maison de charme. Tu n’avais qu’elles devaient être relativement convoitées pour qu’il te dise qu’il n’avait jamais réussi à en obtenir une. Si bien que tu avais bien réfléchi et tu avais envoyé Yura trouvé des cibles faciles, jeune et joli, car c’était le type de clients qui appréciait être avec de jolies jeunes filles, comme la grande majorité, bien que certains soit excentriques et demandait d’autres filles exotiques. Tu avais l’habitude qu’on te demande du basique ou bien des files faites pour certains fantasmes et celles que tu préférais, tu les vendais pour un prix surdimensionné, presque aussi cher que toi. Tu avais un sens des affaires, la Danseuse et la Précieuse étaient les deux filles qui te rapportaient le plus d’argent et tu n’avais pas peur de dire non à une personne qui te les abimerait. Tu n’étais une femme d’affaires, pas une simple pute que l’on peut manipuler pour ses filles. Et en presque deux ans de vie, le Lost attirait une tonne d’envieux et de pervers près à tout pour oublier leurs problèmes et prendre du bon temps dans la maison luxueuse que tu avais construite de tes propres mains.
Ta maison avait des airs de palais d’hiver, le palais royal de Saint-Pétersbourg, car tu aimais l’ambiance générale du style qui s‘en dégageait. Les dorures, les arabesques, rien n’avait été au hasard, ce qui changeait d’étage en étage, sur les 4 que tu avais, c’était le thème des chambres que tu pouvais changer au gré des envies de tes clients. Le dernier étant réservé à tes filles et à toi-même. C’était d’ailleurs là que tu te trouvais. Dans ta propre salle de bain et pas la salle commune de tes filles. Tes cheveux châtain Clair allants et venants dans la mousse que tu avais pris plaisir à voir se former dans cette petite baignoire à pied. Hadès ton petit frère était en vacances en Irlande chez tes grands-parents maternels, tu n’avais pas de soucis à te faire pour lui, malgré les divergences d’opinion que vous aviez tous les deux sur ton métier.
La vie était si douce au Lost, qu’on avait parfois « impression de ne pas vivre sur l’allée des embrumes, c’était presque comme si en entrant dans cette maison, le temps s’était arrêté. C’est pourtant ce moment-là que choisit Kitty pour frapper à ta porte, une des rares qui en avait le droit. Tu lui dis d’entrer et elle le fit comme à chaque fois en te disant : « Rose, une fille frappe à la porte, c’est Cléo qui l’a vu par une fenêtre. ». Tu lui souris un instant te relevant pour t’enrouler dans une serviette véritablement douce et épaisse avant de la remercier, tu étais propre, mais les affaires n’attendent pas. « Merci Kitty, retourne te reposer. » C’était tout de suite dit, et tu enfilas de quoi faire femme du monde, tout en restante que tu étais, une fille de joie. Botte qui remontait jusqu’à ton genou et une robe relativement moulante, tes cheveux encore à demi mouillés flottant dans ton sciage.
Quand tu redescendis au rez-de-chaussée, tu remarquas que la vitrine dans laquelle tu exposais tes filles une fois la nuit venue était dans un état… Mais Yura s’en chargerait avant la nuit pensais-tu. Alors que tu entendais quelqu’un demander si la maison était habitée. Tu ouvrir la porte sur une petite jeune, rousse comme tu le recherchais, Yura était vraiment un magicien, il trouvait toujours ce dont tu as besoin. Tu lui lanças un sourire angélique comme tu savais bien les faire en te poussant de devant l’entrée : « Rentre vite, ça serait dommage qu’on te voie plus longtemps dehors. ». Une fois ta nouvelle proie à l’intérieur, tu lui serras la main. « Enchantée, je m’appelle Rose, c’est surement Yura qui t’a envoyé ici, et j’ai vraiment besoin de tes services. Montons à l’étage pour que je t’explique plus en détail, ce qu’est le Lost. ». Tu lui tournas rapidement le dos pour ouvrir la voie.
En montant d’étages en étage, certaines filles s’occupaient de rendent la maison agréable à vivre. ET au dernier, tout le monde savait que tu avais fait rentré une jeunette et à son passage tu entendais déjà des murmures du genre : « C’est la prochaine petite nouvelle ? » « Tu penses que Rose va la prénommer la Diablesse ? » « Elle est mignonne, mais elle est encore trop frêle… ». Tu avançais sans rien dire, qu’elle est le temps de se faire à son peut-être nouvel environnement, si elle ne disait pas oui au premier rendez-vous, forcément, elle pourrait encore sortir d’ici libre … Enfin, tu ouvris la porte de ton bureau et tu tendis la main : « Entre donc et installe-toi. ». Tu la suivis en fermant la porte, jetant un regard dur aux filles qui observait de loin. Puis tu revins à ta petite rousse. « Alors, tu voudrais quelques choses à boire peut-être avant. Et d’ailleurs, si c’est Yura qui t’as dit de venir ici, il ne m’a pas parlé de toi, quel est ton prénom ? ». Tu passas derrière ton bureau rempli d’une tonne de papier et de future file que tu convoitais… Qu’elle se présente et qu’elle te dise ce qu’elle cherchait en venant ici, avant que tu ne lui présentes les choses.
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J'étais entrain de me demander si j'étais vraiment à la bonne adresse où si la carte qu'on m'avait donné était un canular. J'allais rebrousser chemin quand la porte s'ouvrit soudainement. Ne m'y attendant pas, je sursautai avant de rendre son sourire à la femme présente devant moi. Bon au moins je n'avais pas fait tout ce chemin pour rien. Je haussai les sourcils quand elle m'annonça qu'il fallait que je rentre pour qu'on ne me voit pas longtemps dehors. Pourquoi disait-elle ça? Pourquoi ne devait-on pas me voir dehors? Bon en même temps j'étais quand même impatiente de rencontrer car je ne me sentais pas du tout à l'aise au milieu de l'allée des embrumes.
Elle me tendit sa main pour que je la serre et c'est que je fis. Elle se présenta. Elle s'appellait Rose puis elle me demanda de la suivre à l'étage et c'est ce que je fis. L'endroit, le bâtiment semblait vraiment très grand et il était décoré avec soin. Alors que nous montions mon regard se posai un peu partout et bientôt je vis aussi des filles qui devaient travailler ici et certaines de leur parole même si c'était des murmures me fit sourire.
Rose - oui autant l'appeler par son prénom puisque c'était le sien - m'invita à entrer dans ce qui semblait être son bureau et c'est ce que je fis. Je m'installai dans un fauteuil en face de son bureau comme elle me demanda de m'installer. Mon petit doigt me disait que j'étais là pour un moment. Elle me proposa quelque chose à boire et je refusai poliment.
"Non merci."
je savais maintenant que nous étions dans une maison de prostitution et etonnement je ne me sentais pas plus mal à l'aise que ça.... Je devais complétement être cinglée pour ressentir ça. La plupart des filles auraient pris leurs jambes à leur coup. En même temps déjà une grande partie ne serait pas venue jusqu'à l'allée des embrumes.
J'observai la patronne s'installer à son bureau où il y avait de nombreux papiers. Cela ne devait pas être facile tous les jours de gérer un établissement comme celui-ci. Il devait y avoir bien plus de paperasse que je me l'imaginai. L'homme qui m'avait donné la carte ne m'avait pas donné son prénom donc je ne savais pas si c'était ce Yura dont Rose parlait ou non.
"Je m'appelle Sansza. La personne, cet homme qui m'a donné votre carte n'a pas donné son prénom donc je ne sais pas si c'est le Yura dont vous parlez."
Je lui fis une description rapidement de l'homme qui m'avait parlé un peu et qui m'avait donné cette carte de visite si je cherchai un boulot qui payait bien mais où il fallait aussi que je donne un peu beaucoup de ma personne. Maintenant je savais que c'était de mon corps dont il était question.
La politique, c'est comme la musique ou la prostitution : il faut commencer jeune
Sansza & Hel
Ta famille depuis la mort de tes parents, c’était tes filles, Yura et ton frère Hadès. Tes grands-parents maternels comme paternels refusaient de te voir à cause de ton métier, alors ton sur plus d’amour familial, tu l’avais rejeté sur les personnes avec qui tu vivais, avec qui tu travaillais chaque jour. Tu n’aspirais pas à être mère, loin de tout ça étant donné que tu avais une bonne cinquantaine de filles à gérer chaque jour. Et les petites batailles éclataient chaque jour. Si bien que même pendant que tu te penchais sur tes papiers, tu entendais des hurlements à longueur d’après-midi. Mais aujourd’hui tout semblait calme. En apparence, car tu sais qu’une petite dizaine de curieuses attendaient que tu parles à la petite rouquine en face de toi. Elles voulaient connaitre à l’avance sa réaction pour aller le raconter aux autres. Enfin poliment tu lui avais proposé à boire, alors que tu te servais toi-même un grand verre d’eau pour prendre quelques médicaments magiques. Des calmants en général, car comme Hadès tu étais hyperactive. Mais la petite rouquine avait décliné tout aussi poliment, tu n’osas pas lui faire de mauvaises blagues quant au fait que tu n’allais pas la droguer et la forcer à rester ici. Ce n’était pas ton attention, ni ta manière de faire, si elles n’étaient pas d’accord, les filles qui se présentaient à toi pouvaient tout aussi bien repartir, mais avec un accord tu savais très bien expliquer les conditions du Lost.
De la suite, tu allas t’installer en face d’elle. Avec des cheveux roux ramenés en arrière, on voyait qu’elle avait encore un visage juvénile, mais tout aussi attirant et mignon qu’une femme pouvait l’être pour certains hommes. À grande gorgée d’eau, tu avalas ton verre pendant qu’elle te disait qu’elle s’appelait Sanzsa. Tes yeux noisette l’examinaient de haut en bas pour la décrire physiquement. Elle semblait relativement fine avec une poitrine bien faite malgré sa corpulence assez fine. Elle te décrivit Yura entre deux pensées que tu avais sur son physique. Ton Chasseur de têtes était véritablement pour trouver tes futures filles. Enfin, vivement tu sortis ta baguette de ton bureau et tu la pointas sur ses cheveux en lançant doucement : « Lashlabask ». Sitôt, l’élastique qui tenait ses cheveux vola en éclat et tu pus admirer un peu plus ce que cette crinière frisée rendait sur la peau blanche de la rouquine. Avant toute chose tu commenças : « Je suppose que tu as assez de jugeote pour savoir ce que je fais et pourquoi j’ai tant de jeunes femmes sous mon toit. Mais avant toute chose, je vais t’expliquer que le Lost n’est pas une simple petite maison de charme, c’est une luxueuse maison, aux luxueux clients. » Tu marquas un temps avant de rendre : « Et tu es exactement ce que je recherche pour l’un d’en eux, je ne te force pas. Mais si tu es venue ici, c’est que tu as un problème comme toutes les filles sous mon toit. Je ne veux pas faire la gardienne des pauvres âmes, mais la plupart de ses déesses étaient avant et pour la plupart des clochardes qui dormaient sous les ponts. Je ne fais que peu d’affaires où j’achète de jolies filles, j’envoie mon chasseur de têtes, Yura, trouver celle qui ont besoin d’aide et qui correspondent aux attentes que l’on me transmet. »
Tu souris un peu en rangeant ta baguette et en continuant : « Mais tu ne sembles pas plus gêné que cela par l’atmosphère qui se dégage, tu sembles même à l’aise, tu es jolie et jeune, mais le Lost est une maison particulière, c’est à toi de voir, si tu veux me sacrifier ta jeunesse. En échange, je te loge, te nourris et t’offre un toit, jusqu’à ce que quelqu’un qui t’aime assez me donne une somme d’argent pour t’avoir avec lui, pour te délivrer en somme. » De l’autre côté de la porte tu entendis quelques petits rires et d’un coup de baguette, tu l’ouvris à la volée en marmonnant noir : « Je vous ai déjà dit que c’était malpoli d’écouter aux portes ! Mais si vous voulez faire partager votre expérience avec Sanzsa je ne vous retiens pas entrez. ». Comme tu t’en doutais, curieuse, ta petite dernière, Cléo prit place non loin de la petite nouvelle, une jeune fille aux cheveux lisse d’un noir intense, aux yeux presque blancs et à la peau tout aussi blanche. Tu lui souris en refermant a porte d’un coup de baguette alors que Cléo prenait la main de Sanzsa : « Tu sais petite Sanzsa, Rose nous à sauver et en échange, elle est là comme une mère… ». Tu étais pensive, tu ne savais pas qu’on t’aimait véritablement comme une mère au sein de tes filles. Pourtant, tu la stoppas d’un geste de la main, en complètement : « Le Lost est une maison d’affaire pour ceux qui paient bien, ce ne sont pas que de simples prostituées, mais avant que tu en saches plus, je veux véritablement savoir, si tu serais prête à sauter le pas et à vivre ici, oublier ta famille, tes amis peut-être. ». C’était ainsi, parfois tes filles pouvaient sortir, en petit groupe, sous la poigne de Yura ou de toi-même pour toujours revenir.
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Dernière édition par Hel R. Usher le Sam 6 Sep - 15:16, édité 1 fois
La jeune femme devant moi prit quelques cachets et j'aurais été curieuse de savoir ce que cela c'était... même si au fond ça ne me regardait pas. Même si elle se droguait ce n'était pas mes affaires mais mon petit doigt me disait qu'elle avait trop bonne mine pour faire cette connerie là. De plus les hommes n'aimaient pas les junkies... Enfin il devait bien y avoir quelques uns mais ce n'était pas la majorité. Et puis il fallait aussi le dire elle avait la classe et une personne droguée avait rarement la classe.
Je fus surprise quand elle me lança un sort et que l'élastique qui retenait mes cheveux vola en éclat. Je ne m'étais pas attendue à ça mais elle voulait probablement voir à quoi je ressemble. C'était quoi la prochaine étape? Je devais défiler nue devant elle? Par Merlin je ne serais même pas surprise si cela devait être le cas. Bon en même temps je n'avais jamais été réellement pudique. Je souris comme elle m'annonça qu'elle pensait que j'avais assez de jugeotte pour comprendre ce qui se passait ici.
"Oh ce n'est pas un couvent...?"
Bon okay je ne faisais pas souvent du sarcasme mais il fallait être stupide pour pas savoir ce qui se passait dans cet endroit même si actuellement la population n'était que féminine. Elle m'annonça ensuite les conditions du boulot ... ou plutôt de l'hébergement car je n'avais pas l'impression qu'on serait payer pour ce qu'on faisait et c'était quand même un peu gênant... Elle nous exploité un peu beaucoup à mes yeux. Enfin je disais non mais je n'avais pas encore dit oui. Avant que je ne puisse répondre quelque chose d'autres filles avaient fait leur apparition dans le bureau de Rose
Voilà qu'on me disait que Rose était maintenant comme une mère. J'avais 17 ans et je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me materner. Je savais très bien me débrouiller toute seule comme une grande fille.
"Okay, okay mais en gros on est pas payé? Non parce que là vous parlez d'être logis, blanchi, nourri mais pas de salaire. J'ai aussi compris que quand on est ici, on est pas ailleurs mais le boulot qu'elles font méritent un salaire même si ce n'est pas un gros. Ne me dites pas que tout l'argent des gars qui viennent ici est dépensée dans le logement, la nourriture et la blanchisserie. Soit vous vous en mettez un peu trop dans les poches, soit votre affaire est pas réellement florissante."
Je savais qu'avec ce genre de parole je risquai de me retrouver à la porte mais j'avais toujours dit ce que je pense et ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait ni demain d'ailleurs. Bon okay ce n'était pas bon plus le meilleur moment pour en parler vu qu'il y avait d'autres filles mais c'est Rose qui les avait fait rentrer donc elle devait assumer.
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Sujet: Re: Petit entretien [ PV Hel ] Dim 14 Sep - 19:35
La politique, c'est comme la musique ou la prostitution : il faut commencer jeune
Sansza & Hel
Le fait que tes filles rentrent de par leur curiosité et que cela avait toujours été comme ça avec n’importe quelle nouvelle, car c’était comme ça depuis l’ouverture. Selon toi cela faisait un magnifique premier contact. Bien qu’à ton goût Cléo dramatisait bien trop sur ce que tu étais, mais cette petite de vingt ans n’avait elle aussi pas eu la vie facile alors cela n’arrangeait pas l’attitude qu’elle avait… Dans un coin, non loin de toi, Kitty regardait de haut en bas la nouvelle. Elle avait surement peur que cette petite lui prenne sa place, car c’est vrai que Kitty était très belle et très demandée sans que certains ne puissent la payer. Tout comme Mélisande qui devait encore dormir à cette heure si, car elle était restée debout jusqu’aux petites lueurs du jour avec un fonctionnaire bien haut placé. Enfin, c’était une perte de temps de la faire intervenir pour lui demander son avis, elle était d’une jalousie excessive et jeune comme elle l’était… Ça serait une guerre assurée entre deux de tes filles. Enfin, chaque fois que la petite rouquine semblait ouvrir la bouche cela te faisait sourire de plaisir, c’était bien compliqué d’expliquer à un esprit aussi jeune que ce n’était pas que l’argent qui comptait. Mais venant de toi ça serait bien moche. Tu aimais l’argent autant que la vie, car tu pouvais te faire plaisir comme tu le voulais. « Bien, tu es tout aussi capitalisme que moi et ton beau visage avec un air indigné m’amuse. »
Tu te levas et tu poussas Cléo de la chaise à côté de celle de Sansza, comme une prostituée devait le faire, tu te penchas avec provocation en ajoutant : « C’est du trente soixante-dix. Je ne prends que trente pour cent de ce que tu gagnes à la nuit, pour t’entretenir, mais tes produits, ton maquillage et tes tenues sont à ta charge. C’est comme ça, je ne paie que l’essentiel, vous payez de quoi vous entretenir. Et plus tu es demandée, plus tu gagnes et plus tu t’entretiens. La voilà ta paie petite Sansza. » Ajoutas-tu tout sourire ? « D'ailleurs, mon affaire est plus que florissante, je n’ai pas beaucoup de concurrent… Attends, non, je n’en ai aucun. Ce qui m’arrange. Alors, tu comptes rester avec nous ou bien tu tu encore prendre ce chemin à l’envers et retourner chez toi. Tu as encore une part de liberté. »
Tu lui avais expliqué avant cela ce qu’elle allait devenir, les conditions du métier, comment elle allait vire, comment elle pourrait sortir d’ici libre. Alors, tu n’avais rien d’autre à ajouter si ce n’était le pourcentage que tu prenais sur ce qu’on les payait à la nuit. Tu tendis une main et prit une mèche de ses cheveux : « Mais rassure toi, si tu n’y arrives pas au début, je pourrais t’aider, car les rouquines comme toi, c’est une branche de marché qui s’ouvre. ». Kitty haussa le menton, en levant les yeux au plafond. Elle était déjà jalouse, mais ce n’était pas le cadet de tes soucis. Sansza devait dire oui, sinon Yura allait encore te dire qu’il travaillait bien trop à son gout et que de toute façon, il n’y irait pas te chercher d’autre jolie jeune femme comme elle avant une semaine ou deux.
Enfin, tu te levas et tu pris Kitty par les épaules en la montrant à Sansza : « En plus de mon aide,, voici Kitty, c’est elle qui t’apprendras les ficelles du métier si tu restes parmi nous. C’est cette jeune femme qui me rapporte le plus aujourd’hui, elle sera une excellente instructrice. » Tu souris à Kitty, assez pour qu’elle salue Sansza en disant : « On me surnomme la Danseuse, tu devras te trouver un surnom, si tu veux survivre ici déjà. ». Elle était froide, comme d’habitude.
Me prostituer - car c'était bien de ce qu'il s'agissait - ne me dérangeait pas le moindre du monde mais je n'avais pas envie de ma fatiguer pour rien. Toute peine mérite salaire... Et mon petit doigt me disait que chez certains clients ça pourrait être une corvée de s'envoyer en l'air mais bon c'était le jeu. J'avais envie de gagner ma vie et mettre de l'argent de côté même si je ne savais pas de quoi serait fait demain.
"Mon air indigné vous amuse? Et bien tant mieux alors."
Je fus rassurée d'apprendre que je récupérerai 70% de ce que les clients donneraient pour moi pour passer la nuit avec moi. Je trouvai que c'était raisonable et juste... Ni trop, ni pas assez. Je savais que faire tourner une maison celle-ci n'était pas la facile et cette femme méritait donc ses 30% surtout que nous étions logés, blanchis et nourris.
" ça me va. Je suis toujours là, je n'ai pas fui de votre bureau c'est donc que je reste. Est ce qu'il faut que je signe quelque chose?"
Est ce que j'avais peur? Probablement un peu quand même mais il était hors de question que je le montre à ma future patronne qui avait un charisme impressionnant. J'étais peut être jeune mais je n'avais pas envie qu'elle croit que je sois une trouillard qui n'irait jamais jusqu'au bout. Je n'étais pas une vierge effarouchée... Bon okay j'avais quand même peur des clients bizarres qu'elle pourrait me trouver. Enfin valait mieux vivre au jour le jour et s'en faire au moment voulu s'il y avait matière à s'en faire.
Voilà maintenant qu'elle me proposait son aide et celle de la prostituée à côté d'elle qu'on surnommait la danse. Je fronçais les sourcils. Je n'avais pas besoin d'aide. Je savais très bien ce que je devais faire et quand je devais le faire. J'étais plus une enfant même si je n'avais que 17 ans. J'avais déjà fait plusieurs fois l'amour avec des gars diffèrents et je ne me considérai pas comme une novice. De plus je savais aussi que j'étais jolie et je ne manquai pas de confiance en moi. C'était égocentrique de dire ça peut être... Mais bon. Pas besoin qu'on m'apprenne comment me comporter. Je resterai moi même si ça plaisait pas et bien tant pis.
"Vous savez je suis une grande fille. Je n'ai pas besoin d'aide. Envoyez moi des clients et si après ils seront déçus nous verrons pour m'apprendre les ficelles de ce métier... Mais croyez moi je pense que je connais le principal."