La journée était du genre étouffante, complètement étouffante, tu n’avais guère envie de rester là à ne rien faire de ta journée. En fait, depuis que tu étais à Londres et quand tu ne bossais pas, tu tournais en rond dans ta chambre de luxe dans un palace londonien à deux pas de Big Ben. Cette stupide cloche qui attirait une tonne de moldus. Tu te demandais toi-même, pourquoi tu n’en avais pas déjà tué un ou deux pour t’en débarrasser rapidement. Mais c’était vraiment une fine question de stratégie, avant de faire régner l’âge de la magie en ce bas monde, il fallait déjà assoir les sangs purs sur leur petit royaume magique déjà acquis depuis des siècles et ça, tu l’avais compris depuis bien longtemps. Ils n’étaient pas si différents de ces nobles français qui souhaitaient à tout prix garder leur couronne et leur privilège sans se soucier d’un peuple. Et ce peuple, il était fondamental. Qu’est-ce qu’une autorité ? C’est le fait d’être reconnue par la majeure partie d’une population, si cela n’est pas fait, toute monarchie ou autre régime ayant besoin d’un peuple soumis s’écroule et c’était pareil dans ce cas-ci. Si les sorciers n’arrivaient pas à croire que le Sang pur était l’avenir alors, il faudrait utiliser la force et c’était vainement compliqué.

La monter du mal dans les rues n’était peut-être en soi qu’une diversion pour tout ceci. Montrer du doigt dans ton groupe les faibles nés-moldu ou autres impurs de la sorte pour montrer que l’avenir résidait dans des gens avec des valeurs sorcières acquises depuis des générations. Ce qui était une valeur sure, et ce, partout était l’histoire et si la maudite histoire du mage noir et de l’élu venait se remettre en place encore une fois, tu devais bien montrer que ce mage était un simple né-moldu et que son manque de tradition pouvait nuire à la société. Mais depuis quelque temps, tes instants des réflexions étaient bien complexes. Il faut dire que soi, tu étais avec Jules ton apprenti Oubliator et tu devais t’occuper de lui pour obtenir des résultats probants et l’enrôler s’il avait un potentiel. Soit, c’était en rendez-vous avec le ministre sur la finale de la Coupe du Monde de Quidditch. Soit, tu pensais à cette nouvelle petite Auror, en fait à Alecia, Blondie et peu importe comment tu l’appelais, elle arrivait toujours à te sortir de ta pensée et à te perdre pour organiser tes sombres désirs. Mais quoi qu’il en soit, il n’y avait pas que cela, il y avait aussi ces absences. De nombreuses migraines et un oubli total de ce qui se passait durant ces dernières. Bien que tu ne doutais pas de toi et de tes capacités, ce genre d’absences ne valait rien et ne ferait que nuire à tes performances en tant que petit commandant. Bien que depuis un temps, certains mangemorts semblaient te regarder avec plus d’admiration, de respect. Tu ne savais étrangement pas quelle était la mouche qui les avait piqués, mais ce n’était qu’à ton avantage. Cependant, tu devais prendre tes décisions seul, l’héritier étant en reste de te contacter ces derniers temps…

Mais de ta chambre en pleine lassitude, tu rouvrir les yeux sur le passage menant à l’allée des embrumes… Ta tête dans tes mains, il semblait de par ta position que tu en revenais. Mais qu’avais-tu bien pu foutre là-bas et en plein jour qui plus est… Pourtant, l’horrible douleur qui te mitraillait les tempes et le crâne tout en entier eut raison de toi et tu supportas mal le jour quand tu débouchas sur le Chemin de traverse lui-même. Cette ruelle commerçante, toujours pleine de monde ne mit pas longtemps à rendre ton futile mal de crâne en une véritable migraine. Comment tant de monde pouvait être ici ? Alors qu’il y avait eu une agression, non un meurtre ici il y a à peine un mois. Chez toi, c’était même malsain que tant de gens se rendent ici autrement que pour honorer le mort en soi. C’est d’ailleurs rapidement que tu remontas la rue en achetant un exemplaire de la gazette du jour que tu payas légalement d’un galion. Avant de continuer ton bout de route et de prendre une bouteille d’eau fraiche au glacier qui vendait d’ailleurs des boissons et quelle idée avait-il eue.

Tu en bus une gorgée avant de continuer et de remonter la rue et de bousculer une personne de ta large épaule. Interpellé, tu te retournas en ajoutant, pas vraiment navré. « Pardon, j'ai pas fait exprès. » Et ensuite tu détaillas le visage de la personne que tu avais bousculé et émis un petit sourire narquois en la regardant de haut en bas, comme toujours, elle était magnifique, alors que toi tu trainas juste en jeans, converse et t-shirt noir moulant. Tu semblais presque être un homme de la rue comparée à elle. Enfin, tu ajoutas amusée : « Ah, c’est toi, donc je ne suis pas vraiment désolé. C’était une technique d’approche. »

Enfin, véritablement nulle comme technique d’approche, tu fus néanmoins choquée de la voir encore avec sa chevelure brune qui la rendait plus sévère qu’à l’époque où elle portait une jolie et mignonne chevelure blonde. « M’enfin qu’est-ce que tu fais là ? Fais bien trop chaud pour sortir en plein après-midi si tu veux mon avis. » En même temps mon pauvre, les russes hormis leurs neiges, ils n’ont pas l’occasion d’avoir trop chaud…

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Bien que ce n’était pas totalement ce à quoi tu t’attendais, tu avais mis le pied dehors sans ta rappeler de pourquoi tu étais sorti. Tu te souvenais juste de l’ombre fraiche dans ta suite d’hôtel et de tout ce qui se ramenait à la fraicheur, tu n’avais même pas ces vêtements il y a une heure ou deux, enfin tu ne sais même plu exactement où sont passés les heures que tu as vécue. Dans un coin de ta tête peut-être. Très certainement. Bien que pourtant, ta tête elle-même semblait vouloir se rebeller et ne pas te donner les informations que tu y cherchais. Si bien que cela déclencha une migraine digne de ce nom et que le soleil n’aidant pas… Tu fus distrait trop distrait finalement, car tu bousculas une jeune femme et pas n’importe qui. La jeune femme qui n’aurait pas dû être bousculée. Pas que tu ne voulais pas la voir, mais que toi tu faisais peur à voir dans ce moment-là. En fait, ce n’était pas vraiment ce genre de comportement, tu étais hautain et ta réaction avant de la voir l’avait bien prouvé. Une chose pour toi qui n’était pas exceptionnelle, car tu te savais ainsi, mais ce sont les éclairs, les flashes de dégouts qui te faisait savoir que tu étais malade ou quelques choses… Car ce genre de pensée, tu ne l’avais jamais eu envers la toute nouvelle brune. Non, tu l’avais toujours trouvée à ton gout, attirante et sensuelle, voire sexy, par moment. Mais de là à la trouver horrible parfois jamais.

Enfin, c’était peut-être dû à tout ce qui se passait autour de toi et étrangement, tu ne reculais devant rien pour devenir puissant, mais ce genre de chose commençait vraiment à te faire peur. Si bien que tu ne savais plus vraiment comment agir rien qu’envers toi-même et envers ta sœur cadette. Tu avais peur de lui faire quelques choses que tu pouvais regretter, car officiellement, vous étiez les deux seuls enfants du couple Jdanov à avoir une once de magie en vous et pour Tamara, ce n’était pas qu’un peu. Son pouvoir te faisait bien rêver, mais le tien était tout aussi satisfaisant, sauf quand tu tombais sur Alecia bien évidemment. Bien que son petit air rebelle et le petit brin d’air frais qu’elle mettait devant toi quand vous discutiez ensemble depuis l’autre soir étaient agréablement utiles pour que tu oublies un instant qui tu étais véritablement ? Le chef d’un escadron de Mangemort qui n’avait qu’une idée, tué de gens du même sang que la petite brune. Mais tu ne pus t’empêcher de sourire quand elle releva le fait que ta soi-disant technique d’approche aurait fonctionné si elle n’avait pas été chargée comme une mule. Tu tendis quand même les bras en ajoutant : « Je rattraperai les courses dans la foulée, comme un prince. »

Tu haussas quand même un sourcil quand elle te répondit par un coup de fesses dans une porte qu’elle faisait des courses pour la semaine. Certes tu avais bien compris que c’était des courses, mais qu’elle vive véritablement au-dessus du chemin de traverse ? Son colocataire devait être bien payé, c’était certain. Enfin, elle ajouta que tu allais te faire dévorer par les corbeaux si tu restais au soleil, tu en ris joyeusement en pensant que les corbeaux tu les mangerais bien avant qu’ils ne te mangent. Question de supériorité et d’amour propre surtout. C’est surtout docilement que tu la suivis jusqu’en haut des nombreuses marches qui menaient à un grand appartement, relativement lumineux. Enfin, malgré ses bras chargés, elle prit le soin de refermer derrière toi, alors que tu observais docilement les lieux. C’était un appartement dont les meubles étaient d’époques différentes, mais ça se mariait finalement bien. Et tu demandas : « Il fait quoi déjà ton coloc ? Parce que même moi j’aurais du mal à payer un appart de ce type. » Enfin finalement, tu laissas vagabonder tes yeux un peu partout, avant d’aller t’accouder contre le bar qui fermait un peu cette cuisine américaine.

Alors qu’elle cherchait surement de quoi vous faire boire tous les deux, tu passas une main sur ton crane endoloris, la douleur calmée par la fraicheur qui se dégageait dans l’appartement. Il faut dire que ce n’était que cela qui te manquait, car finalement, tu ne te souvenais toujours de rien concernant ton après-midi et cela devait t’arracher un air songeur au possible, alors que ta main sur ton front et ton teint blême ne devait pas rassurer la petite Auror. Elle te demanda ce que tu faisais dehors par un soleil pareil, puis elle continua de te charrier en disant que c’était pour que tu l’attrapes dans un coin. Tu souris un peu en lui rétorquant, non pas ironique, mais protecteur. « Si je t’avais attrapé dans un coin, tu aurais crié au secours avant même d’avoir vu que c’était moi, donc, je vais éviter de faire ce genre de choses avec toi. Pour l’instant. » Et tu la gratifias d’un clin d’œil charmeur dont tu avais le secret avant de reprendre un peu plus sérieusement, tout en inventant, le pourquoi du comment tu t’étais retrouvé dehors par un temps pareil. « En fait, ma sœur m’a forcé à venir avec elle pour du shopping cet après-midi. Ne ris pas ! »

Franchement, après avoir déballé cette excuse bidon, tu doutais de tes chances de réussites pour qu’elle te croie, mais tu avais ce petit air affligé qui été typiquement masculin et qui s’affichait quand une femme vous forcez à faire les boutiques en sa compagnie. Bien qu’avec Tamara, ce n’était pas bien méchant, mais que c’était plutôt toi qu’elle rhabillait à chaque sortie de ce type. Donc tu avais tendance à dire non et cela désolait la petite cadette aux cheveux de feu. Mais bon ça t’étais égal, ta garde-robe était surement plus fournie que la plus part des femmes de Londres avec les conneries de Tamara. « J'ai entendu qu'on t'avais refilé une apprentie, c'est vrai ?  »

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Ce genre de maison avait un effet sur toi. C’était du genre familial et réconfortant. Bien que cela pouvait se voir sur toi, bien que tu pensais à ton chez-toi en Russie, tu trouvas un petit air sympathique à cet appartement hors de prix sans aucun doute. Mais il avait cette atmosphère qui donnait envie de rester. Enfin, quand elle te servit le Soda, tu préféras poser ton fessier de dieu grec sur une chaise haute pour ne pas perdre équilibre. Bien que la fraicheur te fasse du bien, ton al de crâne avait une grande envie de te gâcher la journée. Tu avais les sourcils froncés et le teint d’un mort quand elle t’annonça que son colocataire, professeur, astronome de renom et sang pur avait cet appartement. Forcément, comme elle dit elle-même ça aidait d’avoir le sang pur, mais toi, rien que ton rang t’aidait à faire tout ça. Tu ne répondis spa grand-chose, buvant une grande gorgée de liquide frais en la remerciant discrètement, comme tu savais bien le faire. Mais ce n’était pas vraiment ce petit jeu de tranquillité qu’elle semblait vouloir de toi, car elle te fit un clin d’œil assez provocant, alors tu te penchas vers elle en conséquence. Elle était bien plus que désirable comme femme et pour tout dire, ce n’était peut-être plus qu’un fantasme, car finalement, elle répondait relativement positivement à ta drague grossière, mais parfois, tu savais faire preuve de finesse. Pourtant, la prévenance que tu avais à son égard sur ce qui lui était déjà arrivé semblait être révolue avec toi. Tu lui souris un peu en ajoutant : « Il y an de coins autres que ceux qu’on voit dans la rue tu sais. »

Puis elle en venu à ton excuse, qui bidon, avait été démasqué. Bon acteur, tu pris un air faussement boudeur en ajoutant : « Tamara préfère me rhabiller plutôt que de refaire sa garde-robe. C’est une furie, mais je n’ai pas pu dire non cette fois, d’où mon air d’inferi… Elle m’épuise, mais… » Tu tournas le verre dans ta main en la regardant tendrement : « J’ai une personne qui m’a recueilli dans la rue pour me soigner des mauvais traitements qu’on m’inflige. » Tu étais d’un taquin montre, assez provocateur et séducteur à la fois. Elle était vraiment jolie dans sa petite robe, et tu n’avais pas honte de regarder les endroits les plus agréables de son anatomie, sans chercher à lire dans sa tête. C’était un nouveau départ pour ton après-midi oublié, mais le fait que tu tentes de parler de Sif pour tenter de te soulager de ce que Tamara elle-même t’avait dit à son sujet était râpé. Après le sourire qu’elle t’ait lancé, elle leva les yeux vers le plafond contrarié. Certes ce n‘était peut-être pas le moment de parler de ça, surtout un Week-End, mais bon au moins ça engageait une autre conversation que celle d’un plan qui n’aurait peut-être pas lieu…

Pourtant, elle alla en face de toi, tu la regardas quand elle fit tourner ton grand tabouret en face d’elle. Elle était vraiment mignonne de faire ça. Elle te semblait presque maternelle avec toi. Certes tu devais avoir mauvaise mine, mais ce n’était pas la peine d’en faire autant. Tu allais lui dire que vite, elle prit ton visage entre ses mains et elle posa ses lèvres sur ton front. C’était une sensation agréable, si bien qu’un frisson partit de ton échine pour remonter en haut de ton dos et que c’est presque spontanément, que tu posas en réponse une main sur sa taille. Elle se portait donc d’être une oreille attentive pour chacun de tes problèmes si tu avais la foi de lui dire. Et pour lui dire quoi au juste. Tu baissas les yeux, en te demandant, si finalement tu n’avais pas une autre excuse à inventer. Mais elle posa un baiser tendre sur ta joue. Tu avais envie de lui rendre, parce que c’était ton corps qui te le disait, pas l’homme froid qui faisait office de toi. Tu la regardas dans les yeux, avant de les détourner, presque gêner par une telle proximité : « Tu veux vraiment savoir ? » Évidemment, elle serait interpelée alors tu continuas en tentant de te détendre : « Tu éntais mieux en blonde tu sais. Vraiment. »

Et loin de toi l’idée de lui mentir, elle était vraiment plus mignonne en blonde, ça ne lui donnait pas ce petit air de femme arrogante. Le blond la rendait douce, ce qui au vu de son caractère actuel collait mieux à sa peau. Enfin, elle te proposa de rester ce soir même, tu haussas les épaules en argumentant : « Ça sera toujours plus agréable que de me retrouver dans ma chambre d’hôtel, alors pourquoi pas. Mais pas de cette gelée anglaise étrange… C’est vraiment... Dégoutant. » Tu tentas presque d’incliner la tête et de sourire pour paraitre mignon et finalement ça marcherait peut-être malgré ton teint pâle… Et tu ajoutas finalement : « Et j’espère que tu as pleins de choses à raconter, je suis curieux… Trop curieux. »

Tout ça sans avoir bougé ta main de sur sa taille… Quel charmeur tu faisais.

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Ce n’était jamais évident et ça ne l’avait jamais été pour toi. Et autant dire que la situation dans laquelle t’avais mis Alecia à cet instant en t’invitant chez elle t’avait presque gêné. Pas que ta curiosité ne soit pas rassasiée, c’était même enrichissant de savoir son environnement de vie. Mais tu la regardais de plus en plus comme une femme que comme un être qui pourrait te déranger dans tes plans. Elle était belle, et pas seulement, elle avait ce petit air taquin qui tournait au charme. C’était peut-être malsain de penser ça d’elle, mais il y avait finalement de quoi avoir ce genre de pensées perverses. Elle avait de jolies formes, un joli sourire et une conversation qui savait te captiver plus que les autres femmes. Après le fait que tu ne saches rien d’elle, jouait, ça t’intriguait. Tu devenais véritablement curieux. Et c’était mal, du moins c’est ce que tu pensais. Mais finalement ce qui t’avait donné envie de rester le soir même c’était son étreinte. Elle avait été douce et compatissante. Comme si tu savais ce que c’était d’être aimé pour une femme ! Car hormis Alecia qui te manifestait ce peu d’affection, tu n’avais jamais été aimé. Ta mère t’avait abandonné, ta belle-mère te détestait du plus profond de son âme et la femme de ton oncle n’arrivait pas à te considérer comme un enfant sain depuis le meurtre de Sergei. Alors le fait qu’elle s’occupe un peu de toi en prenant Tamara comme excuse d’un mal dont tu ne connais pas toi-même le départ…

Bien que dans les bras l’un de l’autre vous étiez assez proche, peut-être trop au gout de la jeune femme. Tu ne la lâchas pas de ta seule main sur sa fine taille. Et finalement, tu remarquas qu’elle tiqua un peu quand tu lui dis pour sa couleur de cheveux. Ce qui en soit, n’était pas si mal. Mais aux brunes tu préférais les blondes, car il n’y en avait pas tant que ça dans ta Russie natale. Alors, le blond te changeait toujours de tout ça et tu trouvais que ça ui donnait un petit air plus mignon et plus… Non pas plus femme, car le brun aidait bien pour ça… Mais c’est sans rien dire de plus en l’observant seulement qu’elle commençait par dire que ça serait du donnant donnant pour votre petite soirée de révélation. Tu sifflas en levant les yeux. Malgré tout ce que tu pourrais dire, tu éviterais le sujet de ton père, du moins de son importance dans le milieu politique de ton pays, histoire qu’elle ne prenne pas la mouche. Puis, elle en venu à ses cheveux et tu te mordu la lèvre pensant que maintenant, elle avait très mal pris ta remarque de toute à l’heure. Pourtant, elle sortit juste sa baguette pour la pointer sur ses racines qui prient une couleur dorée agréable. Elle était un peu plus comme tu voulais qu’elle soit, mais elle te lança un sourire qui te laissa sur le cul tant il était… désirable ? Il promettait une certaine forme de chaleur en quelques sortes, tu l’interprétais peut-être mal. Mais c’était l’impression qu’elle te donnait. Mais tu répondus avec ton détaché, presque pompeux pour ne pas céder à de quelconques pulsions : « En effet, c’est mieux comme ça. »

Puis elle commençait à rougit après avoir tenté de se reculer n’ayant pas remarqué ta main sure a hanche avant cela. Ce petit air empourpré te fit sourire un peu, mais tes joues prient aussi une petite teinte rouge qui devait se voir plus que d’habitude à cause de ton teint de mort. Elle prétexta l’histoire d’avoir à ranger le course et posas sa main sur la tienne pour te la faire enlever : « Naturellement » répondis-tu d’une petite voix éteinte. C’est vrai qu’elle avait quelques paquets à ranger ici et là. Alors, tu te remis en mode observation, car tu n’avais pas regardé attentivement où tu étais ton regard concentré sur la nouvelle blondie. Même si tu n’avais jamais eu de rapport à proprement parler, ce qu’elle te faisait subir te mettait en tête des idées auxquelles tu n’avais peut-être pas à penser. Car, elle savait depuis le soir dernier qu’elle te plaisait et tu savais que c’était presque réciproque. Pourtant, elle ne s’imaginait peut-être pas l’effet réel de ses actions. Tu l’observas quand même plus que l’appartement alors qu’elle rangeait, elle était élégante, vraiment… Mais comme de juste, elle se plaça en face de toi et donc de l’autre côté du bar pour ne plus ressentir cette proximité qui l’avait troublé elle aussi.

Avec un nouveau verre de soda, elle commençait dans sa petite idée de la confidence pour confidence. Une chanson que tu avais le don de détester. Mais pour toi ça pouvait être intéressant. Parce que tu ne pouvais pas rentrer directement dans sa tête pour y chercher ce que tu voulais. Certes, tu avais envie de lui poser une tonne de quêtions, mais pour bien faire et lui faire comprendre que tu allais jouer le jeu tu préférais dire ta vérité en premier lieu. Alors, tu commenças : « Parlons famille, je suis l’avant-dernier d’une famille de 7 enfants. J’ai six sœurs, dont cinq avec un prénom étrange. Mais plus que le mien. Et aussi ma petite sœur Tamara qui est à Londres. Mes cinq sœurs aînées sont cracmols et seuls Tamara et moi disposons de facultés magiques. »

Tu lui souris un peu en tendant ton verre vers elle pour lui faire comprendre que c’était son tour de se dévoiler un peu plus sur la famille. Mais rien de bien important sur ça. Parce que finalement tu n’avais rien dit d’indiscret encore. Mais, bon c’était possible, mais tu éviterais le plus possible de parler de ton père. Mais tu ne cacherais certainement pas le fait que tu sois un bâtard, tu n’avais pas honte de ça et puis tu n’étais pas le seul dans ce cas-là de toute façon.

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Tu n’avais aucune honte à parler de ta famille, car tu ne les avais jamais considérés comme tels. Seule Tamara avait réussi à se faire accepter de ta personne, alors, quand tu parlais d’elle tu semblais heureux. À vrai dire, ce n’était pas les histoires débiles qui manquaient entre vous, car elle arrivait à te faire faire les quatre cents coups en un jour tant elle te tenait par moment. Mais c’était parce que tu pouvais mieux te servir d’elle comme ça. Et puis Tamara était ce genre de femme vive et bavarde, une femme que tu arrivais à apprécier, car elle ressemblait à la femme de ton oncle. Toujours à l’écoute, ta petite sœur était aussi une des rares à avoir des capacités magiques, alors c’était la favorite de ton père et toi, tu étais le bâtard. Mais elle ne t’en avait jamais voulu. C’était comme ça donc de toute façon, ça ne te choquait plus. Ce qui te choqua par contre, c’est la gêne que la jeune femme en face de toi semblait accumuler au fur et à mesure que tu parlais. Pas dans son assiette peut-être à cause de la chaleur qui étouffait tout le monde, elle avait peut-être attrapé un coup de chaud. Mais elle semblait plutôt ne pas vouloir parler à son tour. Mais elle qui avait fixé les règles ne pouvait pas les ignorer. Alors bon, tu finis ta phrase, le sourire à demi effacer par le visage qu’elle te présentait. C’est d’ailleurs le fait qu’elle croise ses doigts devant toi, comme pour mettre une sorte de barrière entre vous, qui t’interpelâtes. Elle n’avait pas envie d’en parler et pourtant elle commença presque amer de devoir dire ce qu’elle avait à te dire. Le fait qu’elle commençât à dire qu’officiellement, elle était orpheline te fit hausser un sourcil. C’est que tout ça cachait bien autre chose, car qui disait officiel disait officieux forcément. Mais en mettant sa phrase en suspens, tu devinas que l’année dont elle parlait ne devait être que la sixième comme elle l’avait dit au Ministère l’autre fois. Cette année quand elle a été agressée était la même que celle où elle est devenue « orpheline » ?

À ta question muette, elle répondit comme ce que tu avais imaginé, tout concordait pour se dire que ses parents l’avaient laissé à la rue, car elle allait devenir majeure dans le monde des sorciers. C’était peut-être anormal, mais tu ne saisis pas trop tout ça, car tu n’avais jamais reçu l’amour de n’importe lequel de tes parents. Alors, tu ne comprenais ce que c’était d’être attaché à celle qui t’a donné la vie ou à celui qui doit t’apprendre à être un homme. Mais le fait qu’elle t’avoue que sa mère était enceinte, faite que la demoiselle avait un petit frère ou une petite sœur. Mais elle continua en se montrant plus forte, en disant qu’elle voulait rencontrer son petit frère. Celui qu’elle n’avait jamais vu et peut-être par peur de ses parents. Mais ce dont elle avait encore plus peur, c’était le sort que réservaient lesdits parents au petit dernier de la famille si celui-ci était un sorcier. C’est sûr que pour eux la pilule serait dure à avaler, mais elle avait déjà dans l’idée de le prendre sous son aile si c’était le cas. Et toi tu écoutais sans broncher. C’était normal, tu la trouvais bien forte et très courageuse de penser au bonheur de son petit frère avant de penser au sien. Mais tracassée comme elle l’était c’était certain qu’elle aurait un peu de mal au début. Surtout sue si les pouvoirs devaient venir ça serait pour bientôt. Secrètement, tu pensas de suite à Islay et son réseau imposant qui pourrait te dire si oui ou non le petit avait des pouvoirs… Enfin, Alecia te demanda de changer de sujet.

Mais tu avais bien compris que la famille la mettait mal à l’aise, mais si le sexe la mettait tout autant mal à l’aise, elle ne voulait pas parler de travail… Donc le choix était assez limité. Pourtant, tu aurais bien voulu en savoir plus sur elle personnellement… Mais instinctivement, comme pour compatir au sort du futur petit sorcier – ou pas – tu avais posé une de tes mains sur les siennes. Tu levas les yeux au plafond pour te demander ce que tu allais bien pouvoir demander ou dire sur tout, car tu n’avais pas grand-chose à dire… En fait, tu pensas tout haut : « Tu sais je n’ai pas la vie la plus intéressante du monde. Du moins à mon échelle. » Tu préféras retirer ta main, car ta compassion avait quelques limites et tu ne pouvais pas rester comme ça longtemps, sinon tu arriverais à y prendre gout rapidement. Enfin, tu réfléchis de nouveau à quoi dire… Tu ne savais pas vraiment où la mener… Parce que si tu parlais de toi, tu parlais aussi de… De toi quoi, de ce que tu étais de ce que tu voudrais pour le monde, mais tu continuas tout de même sur un truc bien personnel : « J’ai été accusé de meurtre, mais c’était purement débile. C’est pour ça que j’ai voulu servir dans un ministère autre que celui de Russie. »

Enfin, certes, il n’y avait pas que ça, c’était aussi parce que ton père était le ministre lui-même et que tu n’avais pas foncièrement envie de travailler avec lui et que c’était aussi lui qui t’avais envoyé en Angleterre pour que le rejet que tu étai reste loin de lui. Pour ne pas lui faire de l’ombre. Mais c’était une chose complètement hors de ta portée. Alors, tu bus encore une gorgée de soda avant de regarder par la fenêtre de l’appartement. C’était un peu bête, mais Sergei, tu l’avais bel et bien tué, mais ça ne t’avait pas plus chagriné que ça… Malgré que ce soit ton ancien mentor et ton meilleur ami, tu n’avais pas de regret, car aujourd’hui, il te barrait la route.

(c) AMIANTE