Manoir des Andersons | Tu as eu ce que tu voulais ?! P.V. Amaryllis
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Sujet: Manoir des Andersons | Tu as eu ce que tu voulais ?! P.V. Amaryllis Dim 17 Aoû - 20:28
Cela faisait deux semaines qu'il préparait ce qui venait d'arriver. Richard venait de lâcher la bombe qu'il retenait depuis Janvier. Il aimait Lily Rose Archibald, une sang mêlée, et il refusait le mariage que sa famille lui avait imposé avec les fiançailles en décembre. Il savait ce que sa famille lui ferait, une fois sortit du manoir des Andersons. Ils allaient lui couper les vivres. Car pour eux, c'était un des plus grands déshonneurs et honte qu'ils n'ont jamais connus. Aucun Anderson ne s'était rebellé avant ça, surtout si c'était pour une sang impur. Certes, les parents de Lily Rose étaient des sorciers, mais ils n'étaient pas sangs purs. Et cela, même à cette époque où le mélange entre sangs étaient encouragés, certaines anciennes familles restaient sur leurs positions.
Richard avait beaucoup hésitait. Il n'aimait pas ses parents, mais il les respectaient. Ils avaient toujours été là pour lui, même si sa peste de cousine s'interposait entre eux très souvent. Son père, ce business man sorcier très connus. Il avait toujours été très stricte envers Richard. Il lui apprenait des sortilèges avant même son entrée à Poudlard. A chaque vacances scolaires, il lui faisait passer un test pour voir où en était ses capacités. Richard se devait d'être irréprochable. Il était l'héritier de cette famille. Certes, il n'était pas le seul à porter ce nom, mais Richard était un garçon, sa cousine ne passera jamais son nom à ses enfants. Et sa mère, sa douce mère avec qui il ressentait un sentiment qui se rapproche le plus de l'amour maternelle. Elle l'avait énormément materné jusqu'à ses neuf ans, lorsque sa cousine a débarqué chez lui. Il n'avait eu des gestes de tendresses par sa mère que pour son anniversaire, et encore, cela c'était arrêté pour ses quatorze ans.
Mais Richard avait prit sa décision. Il voulait être avec la Gryffondor. Elle lui était tellement précieuse. Il ne pouvait pas la perdre à nouveau. Alors il s'était arrangé pour ouvrir son propre coffre et y verser une somme assez imposante dedans. Ses parents n'avaient rien dit. Pour eux, un million de gallions, c'était comme une noise. Rien. L'ancien Serpentard avait ensuite acheté un appartement à son nom dans le Londres sorcier. Ses parents voulaient le faire, mais il avait décliné, voulant avoir son propre nom sur la propriété.
Il avait réuni toute la famille au salon. Il avait prit son courage à deux mains et avait annoncé clairement qu'il s'opposait au mariage et qu'il allait quitté le manoir dès ce soir. Son père avait rougit, mais plus de colère que de honte et lui avait balancé son verre de whisky pur feu en plein visage. Sa mère avait tremblé. On aurait pus croire qu'elle sanglotait, mais aucune larme ne coulait sur son visage. Richard avait évité de regarder sa cousine. Elle devait surement avoir une mine réjouie. Elle allait enfin avoir ce qu'elle voulait depuis plus de neuf ans. Ses parents. Richard l'avait toujours détesté. A cause d'elle, sa mère avait arrêté de lui faire ses cookies spéciales tout les mercredis après midi. A cause d'elle, il ne voyait plus si souvent que cela son père. Elle était un peu comme la petite princesse de cette maison. Les Andersons lui disaient amen à tout car elle avait vécu une expérience traumatisante. Quelle foutaise ! C'était passé depuis des années. Et vus comment elle se comportait avec lui, cela ne l'avait pas tant que ça attristé.
Richard était en ce moment dans sa chambre, entrain de mettre les affaires restantes dans sa valise qu'il prenait autrefois pour aller à Poudlard. Il était entrain de regarder une photo de lui et de son meilleur ami, son presque frère, lorsqu'il entendit du bruit. Il releva la tête et vit sa chère cousine devant l'entrée de sa chambre.
" Tiens Amaryllis, tu viens constater que je fais bien ma valise ? Tu dois être contente que je parte, non ? Toi qui a tant souhaité cela, ton vœux vient d'être exaucé n'est-ce pas ? "
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Sujet: Re: Manoir des Andersons | Tu as eu ce que tu voulais ?! P.V. Amaryllis Dim 21 Sep - 1:12
Tu as eu ce que tu voulais ?feat. Amaryllis Anderson & Richard Anderson
En rentrant à la maison ce soir là, je surpris une conversation entre mon oncle et ma tante dans la cuisine. Apparemment, ils ne comprenaient pas ce qui lui avait pris. Pourquoi il agissait ainsi, après tout, ils avaient toujours tout fait pour lui. Intriguée, j'écoutai plus attentivement, cherchant à comprendre de quoi il parlait. Me plaquant contre le mur à l'inverse de l'interstice de la porte, je tendis l'oreille alors que mon oncle parlait à quelqu'un au travers de la cheminée. Vous comprendrez donc qu'il utilisait la poudre de cheminette, à genoux, la tête dans le feu. J'avais toujours eu du mal avec cette pratique, me demandant pourquoi ils ne se déplaçaient tout simplement pas. Quoi qu'il en soi, la voix de mon oncle s'élevait jusque dans le couloir, comme s'il se parlait à lui même puisque la technique ne permettait pas d'entendre la voix de son interlocuteur.
« Il refuse le mariage. Il a dit qu'il quittait la maison, qu'il s'était pris un appartement et qu'il refusait de se marier. » Je soupirai en comprenant de quoi il s'agissait. Richard les avait rassemblé en fin d'après-midi pour leur annoncé qu'il s'en allait. Ses parents avaient semblé choqué, alors que moi, je m'en fichais totalement. De toute manière, il me détestait, donc ça ne changerait pas grand chose de ne plus l'avoir dans la maison.
Silencieuse comme une sourie, je quittai le côté de la porte et pris la direction de l'escalier. Rendu à l'étage, je passai devant la chambre de mon cousin. J'allais passer tout droit lorsque je l'aperçu à remplir sa valise. Revenant sur mes pas, je me plantai devant la porte. Il regardait attentivement un photo. Ce pris quelques minutes avant qu'il ne se rende compte de ma présence, et ça réaction fut-elle que je l'aurais prédit ; désagréable comme toute sa personne.
« Tiens Amaryllis, tu viens constater que je fais bien ma valise ? Tu dois être contente que je parte, non ? Toi qui a tant souhaité cela, ton vœux vient d'être exaucé n'est-ce pas ? » Je restai un moment sans rien dire. Je n'avais pas envie de lui donner satisfaction en lui montrant qu'il savait parfaitement m'énerver. Après tout, je l'avais fait de bien trop nombreuses fois depuis mes neuf ans. Aujourd'hui, j'avais bien l'intention de le laisser sur sa soif de provocation. « Et qu'est-ce que j'ai souhaité au juste ? Avoir ta mère et ton père pour moi toute seule ? J'en ai rien à faire d'eux, contrairement à toi qui a tant chercher à attirer leur attention depuis toutes ces années. Je ne veux pas de ta bécasse de mère et de ton père avare... » Je marquai une pose, prenant le temps de me croiser les bras, m'accostant contre l'embrasure de la porte. « J'espère que tu es content ! Maintenant, tu as leur attention , et leur haine ! »
Je le regardai, attendant une réaction de sa part qui ne vint pas. Il pouvait très bien croire ce qu'il veut, il ne me connait même pas. Il n'a même jamais voulu me connaître. J'avoue avoir été une petite peste durant de très nombreuses années, mais il n'a jamais fait l'effort d'être un minimum sympathique avec moi, donc à quoi bon rêver ? Me redressant pour partir, je m'éclaircis la gorge avant de lui lancer finalement : « Il y a au moins une chose que j'aurai apprise sur toi aujourd'hui ; tu as fini par avoir des couilles. »