Si on pouvait se retrouver un jour seul au monde, j'aurais toujours les même mots à la bouche : Je t'aime

Tu n’avais pas su quoi faire, finalement depuis tout ce temps… Tu avais fui et pour tout dire… Depuis le meurtre de son frère, Gabriel n’était pas revenu à la maison, préférant la fuir pour oublier ce dont il était coupable. Tu avais cependant compris pour la plus grande partie qu’il s’en veuille d’avoir tué par accident un être cher à son cœur. Mais ce que tu avais toujours du mal à accepter c’était d’apprendre par des Aurors que finalement, c’était bien un mage noir… Comme t’« avait dit cette personne sans nom ou visage… Celle qui avait fait de toi une mangemort, une sorte de princesse enfermée pour le bien de tous. Voilà comment tu te sentais en regardant ton poignet où s’étaient posés des fils d’or invisible fermant le serment inviolable que tu avais passé avec cet homme l’autre fois. Tu ne savais pas qui il était, mais tu ne tarderais surement pas à e savoir en fin de compte une chose était sure, il avait laissé ton bébé tranquille. Il était sauf comme il tel “avait promis, les mangemorts avaient une parole finalement. Bien que tu doives tenir secrète ta position maintenant, ça ne t’avait pas empêché d’arrêté tes études. Finalement, la directrice, elle-même enceinte avait bien compris tes explications et tu avais pu abandonner ta formation en journalisme chez les feuphénix pour te retrouver de l’autre côté du miroir. Tu allais faire partie de l’équipe pédagogique cette année à Poudlard. Du moins, tu en faisais partie maintenant, la rentrée étant passée depuis peu. Mais toute cette paperasse pour te désinscrire de Poudlard et t’inscrire au ministère entend que travailleuse sorcière avait pris un bon mois au court duquel tu avais appris entre deux efforts que Gabriel avait littéralement pété les plombs et qu’il le garderait en sécurité à Sainte Mangouste. Il faut dire que tu l’avais pris relativement amèrement, mais tu ne pouvais rien y faire. Tu avais boudé un peu, car il n’était même pas venu te parler à toi et il avait préféré tout garder pour lui…

Pourtant là, tu avais pris peur en te demandant ce qu’allait devenir ton bébé sans père. Alors, tu avais pris soin de vouloir le faire réagir, tu étais déjà à trois mois et demi de grossesse et l’annonce de ta future maternité avait fait pousser correctement un petit ventre sur ton ancienne taille de guêpe. Ce que tu prenais soin d’admirer en ce moment sortant de la douche une serviette autour de la taille. Tes cheveux bruns encore mouillés, tu te dis que c’était l’état le plus merveilleux qu’une femme pouvait avoir. Même si en l’apprenant, ton amie Amaryllis t’avait vivement conseillé de te défaire de cet enfant, tu avais déjà appris à l’aimer. C’était ta chaire et ton sang par Merlin, tu ne pouvais pas l‘abandonne comme ta mère l’avait fait avec toi. Mais ce qui te faisait le plus plaisir là-dedans c’est que tout ça t’arrivait à toi, et dire que tu voulais rapidement une famille, tu ne t’attendais pas à l’avoir de sitôt. Vivement tu séchas tes cheveux bruns depuis le début du mois d’août, enfilant un jean taille basse qui ne te comprime pas le ventre. Hésitant alors sur le choix du maillot que tu devais mettre… Moulant ou non ? Savoir s’il devait le voir du premier coup ou non. Le choquer tout de suite ou pas. Finalement, tu décidas d’enfiler un débardeur moulant y ajoutant un petit gilet en laine synthétique qui cachait un peu le tout. Tu serrais le retirer au moment propice.

Bien que maintenant tu évitais de transplanter, tu te rendis à pied jusqu’à l’hôpital magique. Dans ton éternel sac de toile écrue, tu avis cette petite écographie que tu avais faite en début de mois. Ce n’était pas grand-chose pour l’instant, mais c’était la future vie que tu portais en toi et c’était le fils de la personne que tu aimais, alors il n’en fallait pas plus pour te rendre gaga. Alors quand à l’accueil tu demandas Gabriel, on te dit qu’il était en isolement et qu’il était dangereux et que tu ne pourrais certainement pas le voir, tu t’énervas un peu : « Vous allez me laissez y aller, je doute que le père de mon enfant soit dangereux avec moi j’ai été bien clair ou je dois recommencer ? ». C’est presque si le médecin qui s’occupait de Gabriel te prit dans ses bras quand il apprit la nouvelle. Il t’expliqua calmement qu’un choc pourrait peut-être le faire remonter et que ta grossesse était le meilleur moyen selon lui de le faire revenir à lui. Tu lui souris en ajoutant que tu allais faire de ton mieux.

C’est devant la chambre que tu eus un petit doute, mais tu ne frappas pas et tu entras, en poussant la porte doucement ne faisant presque pas de bruit, pourtant, Gabriel te remarqua et il se releva dans son lit. Tu le trouvais dans un état pitoyable, mais le fait de le voir te rendit le sourire, que tu lui adressas, radieux et plein d’amour, celui que tu avais refoulé ne pouvant lui donner trop occupé. Non loin du lit, tu posas ton sac et tu allas t’asseoir sur le bord du lit à côté de lui pour le prendre dans tes bras. Dangereux ou non, ça t’importait peu, il t’avait manqué. Tu pris tout de même soin de ne pas plaquer ton ventre sur son torse histoire de le faire attendre un peu. Tu pris son visage entre tes mains caressant sa joue en ajoutant dans cette ambiance intime : « Tu m’as terriblement manqué… Si tu savais tout ce que j’ai fait dernièrement, j’ai trouvé un travail à Poudlard… Ne me crie pas dessus parce que j’ai abandonné mes études d’accord… J’ai tellement envie de te le dire là maintenant. ».

Et c’est comme ça que tu ramassas ton sac et que tu lui mis le cliché en noir et blanc entre les mains, ne sachant pas quoi faire d’autre que de sourire. C’était important pour toi, tu te sentais presque soulagée d’un poids que tu avais porté toute seule… Et tu ajoutas tout doucement : « Nous allons bientôt être trois, Gabriel. Trois. »