Tu n'avais peut-être pas pris la bonne décision l'autre jour. Laisser on ne peu plus explicitement, une future Auror et une fouineuse en vie, alors qu'elle était en mauvaise posture, en ayant la meilleure possibilité de la tuer. Ce pour quoi tu avais empêché Gabriel de le faire, c'était un peu compliqué. Par la différence que cela aurait eue sur l'impacte du seul meurtre du chef des Auror.. Oui, le meurtre d'un homme était bien vu différemment que celui d'une femme. Personne ne prendrait ce grand chef pour un martyr alors que cette pauvre blondie aurait pou être l'un des symboles qui aurait poussé un peuple à se montrer dès maintenant contre vous. Ce n'était qu'une technique comme une autre... Mais c'était sûrement la plus efficace qui n'avait jamais eu lieu. Dans quelques jours, tu avais déjà prévu avec Kaz de faire une nouvelle attaque pour continuer dans la montée de la terreur. Et tu n'étais pas prévu pour intervenir, c'était un peu ce qui se passait toujours, tu ne préférais prendre qu'un minimum de risques quant à ton identité qui pourrait tomber. Et de plus que cela était presque d'ordre mondial avec ton père.

Certainement, mais ce n'était pas ce qui te poussait à la protéger. Certes, tu ne voulais pas penser que c'était de la protection pure et dure. Tu étais égoïste et cette femme, tu la voulais pour toi et juste pour toi. Le fait que tu penses ce genre de chose, cette envie possessive malsaine. Tu ne savais pas vraiment, pourquoi, ni comment, mais finalement, tu avais envie d'elle et forcément, ça arrivait à des résultats tels que ceux dont tu avais été le meneur l'autre jour. Ce n'était pas mauvais d'un certain point de vue, mais du tien... C'était une autre paire de manches. Bien qu'elle te semble quasi inaccessible de par ses attitudes et autres. Il te semblait qu'elle fermait seulement son esprit à ta personne. Tu voulais la comprendre... Savoir pourquoi, elle s'était jetée sur toi l'autre soir. Au-delà du fait que cela te soit étranglé, tu ne comprenais pas pourquoi ni comment...

C'est assis derrière ton bureau et maintenant fraîchement en poste fiable que tu traitais des affaires dont les mangemorts étaient en cause. Et pourtant, tu semblais pensif. Oui bien pensif, car tu avais remarqué dans la tête de Gabriel que tu n'étais pas le seul confus par une femme et que ce visage te disait vaguement quelques choses... Du moins vaguement. Chez les mangemorts peut-être ?

Enfin, en pensant à ce dernier, il rentra d'ailleurs comme une furie dans ton bureau presque fou de rage, de colère. Lentement, tu lanças un sortilège informulé d'assurdiato pour rendre la pièce insonore à la foule extérieure à ce dit bureau. Sa colère était légitime, mais quand il eut fini son discours, tu lui monteras une chaise qu'il sse calme avant de faire apparaitre deux verres, tu te servis de l'eau, mais tu lui laissas le choix de prendre ce qu'il voulait, tu avais une gamme d'alcool assez large pour le calmer et le satisfaire. Tu lui lanças un regard dur en ajoutant : « Cette sainte nitouche peut encore être utile et sache que le meurtre d'une femme touche bien plus les populations qu'un homme. Tu voudrais des références historiques ? Ou bien ma place où te faire prendre plus simplement. À l'heure actuelle, tu es le seul à avoir une rancune particulière contre blondie. Tu serais le premier suspecté. »

Tu croisas tes doigts entre eux, avant de te caler au mieux dans ton fauteuil de fonctionnaire, et tu lui souris : « Mais parlons de cette petite dans ta tête. Comment s'appelle'-elle ? » Tu te levas finalement, les deux mains à plat sur ton bureau : « Elle peut nous être utile ou es-tu fier de voir cette petite demi-vélane qui ne serais que la fille abandonnée de la présidente du magenmot et de Romulus Yaxley. Ton frère et ton supérieur comme je le suis. » Tu te rassis calmement en buvant une gorgée d'eau attendant ses commentaires.

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Le fait qu’il tourne et qu’il crie dans ton propre bureau ne te dérangeait plus depuis que le sortilège était posé contre les parois froides de ce dernier. De l’extérieur, personne ne pourrait entendre votre conversation. Du moins, la conversation de Gabriel, car tu ne serais pas vraiment tenté de répondre à la moindre de ses questions au sujet d’Alecia. Bien que Gabriel soit un homme fascinant qui pouvait changer du tout au tout, tu ne pouvais pas lui demander de comprendre un sentiment que toi-même ne sassais pas encore. Il faut bien avouer que la vie ne t’avait pas vraiment gâté sur les sentiments positifs… Abandonné par ta mère et pris pour pantin de ton père, tu avais du mal avec les relations de famille et sur ce point, tu rejoignais le pion. Tu avais bien vu dans son esprit que seul son frère était important et tu doutais d’ailleurs de la loyauté d’Aaron tant que Gabriel ne serait pas plus intégré dans le mouvement.

Puis il toucha peut-être le point sensible de ta personne, ton égoïsme. Oui le fait que Blondie ce soit jeter sur ton faux corps durant la bataille t’avais fait quelque chose et vraiment. Tu laissas d’ailleurs un grognement rauque n d‘échapper de ta gorge à ce moment en ne répondant rien d’autre d’un regard relativement noir avant d’attendre la fin de son plaidoyer et de lui tendre une bouteille de pur feu comme tu le lut dans ses pensées. « Blondie et toute jeune chez les Auror, ses erreurs nous permettrons de tuer ses coéquipiers, de la rendre faible et de l’envoyer croupir à Sainte Mangouste. Cesse donc la torture physique pour faire du psychologique, là où elle est le plus vulnérable. Voilà, ce à quoi elle peut être utile éliminer plus de gens par ses erreurs et au Auror, elle ne mettra plus son nez dans des affaires classées. » Ajoutas-tu d’un ton qui était bien plus que convaincant.

Le fait qu’il continue sur ta petite personne te fit lever un sourcil. Certes le plan était parfait, bien trop parfait pour que votre groupe en voie les failles, même toi, mais tu étais certains d’une chose. Le ministre était une personne ingénieuse, jamais à court d’arguments pour imaginer ceci et cela. Le fait qu’il ne croit pas aux corps était possible et ça, personne ne l’avait prévu et Lawrence Rosenbach était venu mettre son nez dans cette réunion, alors qu’il n’aurait pas dû. « Le ministre est une personne avec une imagination débordante, et jamais à court d’idées. Le plan devient dès lors imparfait s’il venait à cette réunion. Et il est venu, cet homme est difficilement bernacle. Voilà pourquoi tu es en tête de liste avec moi, mais blondie en se jetant sur mon autre moi, à bien fait comprendre que j’étais bien au-dessus de l’ennemi qu’elle prétend avoir. »

Quand tu commenças à parler de la fille Yaxley, tu remarquas que son attention était plus soutenue, mais que tu l’exaspérais royalement. Ton don était précieux et dans ce genre de situation utile pour faire plier les autres à ta volonté si tu ne voulais pas étaler leur petit secret en public. Par politesse et par colère, il te demanda d’arrêter de lire comme cela en lui, tu lui souris en ajoutant : « Crois-tu que c’est seulement tes souvenirs qui me font comprendre cela ? ». Puis il continua en te demandât comment tu savais cela alors que ce semi-vélane n’était même pas au courant de qui elle était. Tu haussas un sourcil devant ça question répondant du tac au tac :  « En quoi cela t’intéresse-t-il ? Cette rumeur circule depuis un temps. Mais je pensais que c’était une rumeur avant que Romulus me demande de la chercher. »

Tu t’appuyas contre ton dossier, sirotant ton verre d’eau y ajoutant quelques gouttes de ta vodka natale : « Romulus ne la cherche pas, c’est Destiny sa femme qui la cherche. Romulus trouve que c’est un point noir dans sa vie étant donné qu’elle est née hors mariage, mais c’est le seul enfant qu’il pourra avoir dans sa vie, alors il la cherche pour la lignée. » Et tu lui souris majestueusement an ajoutant taquin : « Je doute qu’il la marie à un né-moldu. ». Tu souriais un peu ironiquement, tu savais bien que Gabriel ne supportait pas sa naissance, mais il fallait bien le mettre en face de la vérité.

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Ta patience avait toujours eu de faibles limites. Et depuis toujours c’était ainsi, tu n’aimais pas attendre, ou tu n’aimais pas qu’on te contrarie. Et Merlin sait combien de mains sont tombées dans la maison close de ton oncle, pour le simple fait qu’on t’a exaspéré. Il faut dire que depuis tes onze ans tu avais dû te débrouiller tout seul et ton oncle n’avait été d’aucun soutien matériel, car ton père lui interdisait à chaque fois. Il faut dire que si tu avais eu ce soutien en étant dans ton école, tu aurais tué des gens bien avant de tuer Sergei. Si tu avais eu la bonne idée de tuer ton seul ami, tu penses bien qu’un pion comme Gabriel serait d’une facilité à éliminer. Un parmi tant d’autres finalement. Mais tu te complaisais de pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert. Certes, c’était comme une expérience, oui, une sorte de phénomène chimique qui t’empêcherait de le tuer, car tu prenais plaisir à lire en lui. Et finalement, ça te divertissait, et pas qu’un peu. Jouer avec les sentiments des autres, leurs pensées, cela te faisait jubiler intérieurement. C’était ton petit plaisir à toi. Mais contrairement à tes petites victimes, tu n’aimais pas qu’on te fasse subir le même sort, qu’on joue avec ce que tu pouvais ressentir pour les autres ou pour toi.

Mais tu ne peux pas t’arrêter de regarder dans son crâne, il a vraiment de nombreux, souvenirs, ses parents et son frère en sont les principaux, après vient la fille Yaxley. Si elle est en troisième position, elle est forcément importante et tu pourrais t’en servir. Quand ironiquement, il t’annonça que la colombe sauvait le ténébreux, tu lui rendis un sourit sentant bien que cela l’exaspérait que tu sois blanchi de la sorte. C’est vrai que tu n’avais nullement prévu ce retournement de situation. La naïveté d’Alecia t’avait presque étonné alors que tu savais par d’autres pensées qu’elle avait une faible pour une langue de plomb. Certes, ce n’était pas ce que tu aurais voulu, car tu commençais presque à en devenir possessif. Il faut dire que ce que tu ressentais était imprévisible et complexe. Entre le fait que tu pensais au danger qu’elle puisse représenter pour ton organisation. Mais en fin de compte, c’est es formes qui te revenais en mémoires, et cette envie de la toucher un peu plus que cordialement. C’était presque physique. Bien que tu ne sois pas sure de ce que tu pouvais ressentir, une chose dans ton esprit était bien claire, c’était du désir qui t’habitait quand tu pensais à blondie. C’était vraiment quelques choses que tu ne comprenais pas.

Avant de cesser à cette envie, tu préféras croquer dans une meringue, histoire que tu penses à autre chose avant que Gabriel n’explose quant à ta remarque. Tu savais que tu avais touché un point faible et tu lanças un sort de protego pour te préserver de sa colère explosive. Il avoua être votre meilleur élément et tu rétorquas du tac au tac : « Certes, mais tu es aussi le plus instable de nous tous. Entre ton frère tes parents et la fille, qui regretterais tu le plus ? Ton frère peut-être ? Ça serait un moyen comme un autre de te faire rester sage. » Tu frappas si fort la paume de ta main sur ton bureau que quelques feuilles s’en sont envolées et tu continuas : « Ne joue surement pas à ce jeu-là avec moi, sinon je n’aurais aucun scrupule à tuer ton frère et la fille pour que tu restes sage Kingsbury. J’ai été relativement clair envers toi, je ne tiens pas à l’être de nouveau et avec un peu de sang sur les mains ça ne ferait qu’ajouter des noms à mon palmarès. » Ta voix était sèche et froide, tu étais impassible, mais en proie à une colère sans nom.

Alors qu’il arrivait à un point de non-retour avec ta patience, il parla encore d’Alecia et de cette façon qu’elle avait eue de venir à ta « rescousse ». Tu en avais assez que tu te levas en poussant violemment ton siège, tu pointas ta baguette sur lui … Prêt à lui lancé un impero, tu te ravisas préférant jouer plus finement alors que ton visage était nettement marqué d’une colère sans nom. Mais tu esquissas un petit sourire en demandant rapidement : « Et toi ? Tu l’aimes ? » Depuis le début, tu avais bien compris qu’il se figeait quand il entendait parler de cette fille, tourner la conversation sur elle te fera gagner du temps, un temps précieux pour te ressaisir et ne pas le tuer.

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En y pensant bien, ce n’était peut-être pas de la haine que tu pouvais ressentir pour blondie. Au-delà du désir et de tout cela, elle était bien autre chose. C’était un sentiment qui te dépassait un peu, car tu ne l’avais jamais vraiment ressenti pour de vrai… Enfin pour vrai, non enfin si tu le ressentais véritablement, mais c’était un sentiment nouveau, il faut dire qu’entre l’indifférence, la colère et la frustration tu ne ressentais pas grand-chose comme sentiment. Tu ne savais pas ce qu’était l’amour ou l’amitié… Tu ne savais pas grand-chose finalement. Heureux est celui qui aie vivre sans ressentir de plaisantes émotions. Pourquoi tu ne voulais ressentir ce genre de chose ? Parce que ça te faisait peur évidemment. Combien de fois avais-tu vu la peine de tes demi-sœurs pour des histoires d’amour et d’amitié. Tu préfères alors restreindre tes émotions pour ne pas souffrir, pour ne pas commettre d’erreurs. Aimer c’est pour les faibles voilà ce que tu t’étais forcé à penser pour ne pas faire face à ce qui pouvait t’arriver avec le temps. Alecia était désirable et adorable. Le fait qu’elle est était à Sainte Mangouste n’avait pas changé grand-chose, tu avais juste apporté des fleurs, ses préférés. Comment tu l’avais su ? Passer de têtes en tête n’était pas bien compliqué…

Mais certains, comme Gabriel avait des idées plus noires, plus dangereuses, tu ne savais vraiment pas ce que tu allais faire de lui. Ce qu’il voulait c’était faire place, tuer sa famille pour effacer sa naissance. Tu ne comprenais pas vraiment tout ça, car toit si tu avais pu ne pas la cacher et montrer que tu étais un peu fier d’être un bâtard, une tache noire sur le carnet de chasse de ton père tu l’aurais fait. Mais cette soudaine opportunité de devenir quelqu’un avait été alléchante que tu n’avais pas refusée par pur égoïsme. Quand il te demanda avec provocation de ne pas le tenter, tu souris un peu. Certes, il avait de la suite dans les idées comme tu l’avais vu, mais ce n’était pas une raison : « Ce n’est pas en les tuant que tu effaceras ta naissance. Tu le sais Kingsbury ? ». Tu ne souris pas, tu étais même un peu dépointé par tout ça…

Ce pourquoi sa question sur l’amour te dérouté encore, c’était aussi pour ce que vous aviez vécu plutôt avec Alecia. Ce n’était rien qu’une petite balade nocturne dans les rues désertes du Chemin de Traverse, mais ça avait suffi pour que tu sois plus courtois avec elle et peut-être inversement. Vous n’aviez rien bu, mais vous aviez pourtant bien plaisanté… Le fait de te faire taquiner et de taquiner à ton tour vous avez peut-être rapproché, peut-être plus que ce que tu pouvais imaginer alors finalement où en étais-tu avec toi-même ? Nulle part, tu ne savais plus où te situer, tout comme dans cette conversation. Tu étais complètement hors de toi par ses propos et par d’autres choses. Son impudence peut-être ? Il avait réussi à trouver où ça aurait pu faire mal. Mais tu n’étais peut-être pas assez impliqué pour ressentir de la gêne ou quoi que ce soit. Il te répondit enfin quant à la fille Yaxley. C’était un peu ce genre de répartie à laquelle tu t’attendais…

L’indécision était aussi ton lot. Mais il n’avait pas tort, il fallait bien garder un secret. Quoique pour te le mettre dans la poche, il fallait mieux aller dans son sens et ne pas chercher plus loin. Il te tendit la main et tu la regardas avec dédain. Tu n’avais pas besoin de ce genre de promesse. Tu relevas la tête vers lui négligemment : « Je n’ai nul besoin d’une poignée de main pour ça. Si tu me trahis, je n’hésiterais pas à t’ajouter sur ma liste. C’est tout. Frère d’arme ou pas, je n’ai pas de sentiments quand je tue et tu ne me feras pas chanter pour une chose que je n’arrive déjà pas à appréhender moi-même. » Répondis-tu d’un ton impassible et froid.

Tu n’avais plus d’émotion sur le visage. Tu avais préféré te fermer et garder les instants particuliers que tu avais pu vivre avec blondie pour toi sans qu’il n’y comprenne rien. « Mais je crois que tu devrais retourner à tes affaires, mon stagiaire ne devrait pas tarder à venir m’apporter quelques dossiers. Je n’ai plus de temps à perdre avec tes réclamations de frustré maintenant. »

Tu savais qu’il te détestait, alors tu n’avais pas besoin d’être mielleux avec lui.

(c) AMIANTE