Michael & Odélie

Depuis que ton professeur t’avais donné ce devoir de potion, tu galérais, et bien comme il faut. Ah Odélie que ne ferais-tu pas pour rattraper ce P en potions, très franchement, ce n’est pas que cette matière te laissait indifférente. Mais tu étais concentrée à regarder autre chose durant les cours. Les autres, le beau temps… Enfin, tu n’étais pas très attentive et le devoir sur : « Quels ingrédients sont essentiels à la fabrication d’une potion Pousos ? » Le tout en un parchemin. Alors que dire hormis que ce jour-là, Odélie tu n’avais pas écouté du tout eh oui… Comme tu le disais, tu n’étais pas mauvaise élève, mais ce qui se passait à Poudlard te perturbait un peu et étrangement, tu étais dans la même classe que Zoey, Amy-Lee, en arts et musique. Alors bon évidemment tu te demandais si tu n’allais pas être la prochaine. Après tout, toutes les victimes étaient des filles et les hommes toujours les pseudo agresseur, bien que tu étais sûre que Monsieur Bloodshire n’avait rien à voir dans le meurtre du professeur Clark, il était trop intelligent pour faire ce genre de chose et en plus il avait subi un sortilège inviolable à Halloween.

Enfin, assise à ta place habituelle, la sale commune grouillait de monde à cette heure-là, c’était un peu avant le repas. Oliver en face de toi parlait de l’agression dans laquelle, Clark un autre Gryffondor semblait impliquer sans qu’il ne s’en souvienne. Tu les écoutais d’une oreille distraite et pour tant ton devoir te perturbait toujours autant. Et d’ailleurs Oliver était lui plus qu’une buse en potion et donc tu ne pouvais pas lui demander d’aide. Ce qui te changeait de d’habitude, c’est que peut-être tu pourrais aller demander de l’aide en te faisant passer pour malade ce jour-là, car tu ne te souvenais pas avoir eu de réflexion lors de ce cours là. Au moins une chose donc te rappelait. Bon, c’était décidé…

D’un coup énergique, tu repoussas ta chaise, ferma ton livre et pris le tout que tu bennas dans ta sacoche de cours. C’était même assez silencieux autour de toi, si bien que ton cher rebelle de frère adoptif de cœur : Oliver Odinson te regardait avec les yeux ronds et limites bouche bée. Qu’avais-tu fait au juste ? C’est Max, son ami depuis la première année qui te demandât :

« - Où comptes-tu aller Odie ? »

Tu tournas ton regard azur vers lui alors qu’une mèche de cheveux venait te gêner pour l’apercevoir, tu ne lui répondis pas, tu n’avais pas envie de tout dire à quelqu’un que tu supportais juste parce qu’il trainait avec Oliver. Et il le savait très bien, du coup, tu rangeas ta chaise et fila vers le tour du portrait pour te retrouver dans les couloirs. Tu te demandais à qui tu pourrais demander de l’aide, Camille devait être en train de zieuter Hyndie comme toujours, Ame-Lee était dans un piètre état donc tu n’avais pas vraiment le choix, vagabonder comme une âme en peine jusqu’à trouver le professeur.

Endroit numéro un : La Grande Salle, évidemment, il n’y était pas, il était trop tôt… Seconde possibilité, la salle de cours de potions. Ton second échec. Bref, tu n’étais pas vraiment contente de tes recherches. Mais bon, le soir avançait et le château était grand. Enfin, tu ramenas une mèche de tes cheveux blonds sur ton épaule et tourna à droite, puis à gauche, montât une tonne d’escaliers avant de venir là où l’on t’avait déjà fait venir pour des heures de colles : Les appartements du personnel.

Évidemment, tu ne savais qu’elle était la bonne porte et tu devais laisser faire le hasard. La première porte à laquelle tu frappas, personne ne répondit. Et tant mieux parce que tu ne savais pas si tu pouvais venir demander de l’aide jusque-là… Enfin, seconde chance. Et Miracle on entre-ouvrit la porte.

Tu décrochas deux trois mots en bégayant, ton sang de Vélane ne camouflait pas ta timidité envers l’autorité.

« - Je… Bonsoir, je cherche l’appartement du Professeur Sullivan, je ne l’ai pas… trouvé dans sa classe, alors je me suis dirigée ici. »

Bien que tu baissais le regard et ne voyait pas celui ou celle qui t’avait ouvert, tu avais surement une bonne plaque rouge qui était apparue sur tes joues. De quoi passer pour une pauvre fille, celle que tu étais évidemment. Comme des Serpentard te le disaient si bien : Fille de traînée.

Michael & Odélie

Tu prenais sans cesse des risques il faut dire que parfois, quand tu n’étais pas dans la lune, il t’arrivait d’être sérieuse et consciencieuse. Ce qui ne se remarquait jamais durant tes heures de classe, car tu préférais garder cela, soit pour tes devoirs, soit pour tes entrainements et matchs de Quidditch. Donc on peut dire que tu avais des notes acceptables, sauf en potion bien évidemment, parce que tu travaillais en dehors des cours. Mais tes options te prenant du temps plus d’autre chose, tu devais négliger certaines matières pour tes aspics.

Mais de fait, Zoey, ta meilleure amie, étant à Serdaigle, t’avait sermonné sur ce sujet et te surveillait de près en ce qui concernait ton habitude en cours. Il faut dire qu’elle avait de jolis garçons pour l’informer et Amy-Lee sa colocataire de chambré était préfet donc ça ne t’aidait pas. Et Oliver s’y était mis également… Bref, tu n’étais pas au bout de tes peines, d’où le fait que tu voulais de l’aide pour ce devoir de potions et en plus de te surveiller, Oliver avait décidé de te laisser apprendre par toi-même alors que la matière préférée de ce sot était : POTIONS. En bref, ta vie était un enfer et tu étais certaine que la vie à Askaban ne pouvait être que meilleure à ce moment-là de ta vie. D’ailleurs, tu préférais penser à ta petite personne plutôt qu’à ce qui se passait dans le château… Entre l’agression de Zoey… Puis celle d’Amy et d’une poufsouffle. Tu te demandais quand viendrait l’agression d’une gryffondor et d’une serpntard, car à s'y méprendre, ce n’était seulement que des femmes qui se faisaient agresser par des hommes cependant.

La professeure de soins aux créatures magiques s’est fait soi-disant tué par le professeur Bloodshire, Clark, ton capitaine d’équipe aurait agressé Amy et la poufsouffle, ce sentiment de ne rien pouvoir faire te dérangeais et il faut dire que ta particularité ne te permettait pas de faire grand-chose à cela. Hormis subjuguer l’agresseur et encore… Bref, tu te sentais inutile alors que des forces obscures se cachaient bien autour de toi.

- Ahem... Donne-moi une seconde, et j'arrive

Les paroles de ton professeur de potions, justement, te firent sursauter, parce qu’à vrai dire tu t’étais perdu dans tes pensées entre temps. Et la porte se fera, tu pensas même que ce n’était pas la bonne porte, tu avais l’air à la fois mécontent et déçu de ce qui venait de ce passa, mais tu restas plantée là, les mains sur les hanches en attendant que ton professeur daigne ouvrir de nouveau sa porte. Enfin, tu ne pensais pas qu’il pouvait, encore à son âge, faire l’enfant. Quand la porte s‘ouvrir de nouveau, tu avais encore les sourcils froncés pour une raison qui avait changé du coup. Tu étais parti sur ta propre histoire en pensant que si tu retrouvais l’un de tes deux parents, ils pourraient te claquer comme ça la porte au nez.  

- Bien, Odélie, que viens-tu faire ici ? Je ne suis pas certain que les élèves y soient autorisés. Tu as tant besoin de moi que ça ?

Tu levas ton regard azur vers lui, et tu te décrispas un peu. Certes ce n’était pas ton professeur de DCFD, mais ton professeur de potion était l’un des bels âtres du corps enseignant de Poudlard, d’ailleurs, une de tes amies dressait un classement toutes les semaines. Enfin, tu inspiras un grand coup en replaçant une mèche derrière tes oreilles :

« - En fait, Zoey vient souvent alors le fait qu’on ait le droit ou pas, je m’interroge aussi. Néanmoins ! » Tu plaças son sujet de devoir devant son visage d’ange en ajoutant « - J’ai essayé, mais je n’arriverais jamais à vous rendre un truc pareil sans votre aide, et Oliver refuse de m’aider et Zoey et Amy-Lee sont en convalescence, donc je viens vous demander de l’aide parce que je suis méga nul, mais que je veux m’améliorer ! »

Tout ça tu l’avais dit d’une traite parce qu’en effet, ce n’était pas très très poli, mais en fin de compte, le fait que tu veuilles réellement progresser était à prendre en compte.

« - Enfin, si vous pouvez m’aider, j’espère que je ne vous dérange pas. »