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[Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ...

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[Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ...  Empty
MessageSujet: [Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ... [Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ...  EmptySam 28 Déc - 20:58

On me dit que je suis celle ...


  • 2052 quelques mois avant ta naissance :
    Cela fait des mois que nous ne sommes pas sortie, des mois que notre vie a prit une tournure complètement différente. Depuis que je suis enceinte de toi, Irina ton père a l'air plus solitaire, plus renfermé, plus isolé aussi, il s'éloigne de moi, s'éloigne de notre demeure, s'éloigne de nous. Je sais qu'il passe beaucoup de temps à la crypte, je le sais car je le suis, de temps en temps. Il renforce les chaînes, les cages en soudant les barreaux, en rajoutant plus d'épaisseur de métal, des cadenas. Et lorsqu'il sort il fait en sorte de cacher l'entrée par des feuillages. Il veut se protéger, il veut nous protéger et jusqu'à présent cela a très bien fonctionné. Il a peur pour toi, il se demande si toi aussi tu seras comme lui, aujourd'hui je le sais, mais à cette époque je me posais la même question que lui, j'avais peur de ton avenir.

    L'Irlande est un pays dont j'ai toujours rêvée de visiter, et cette fois c'est Angus qui a prit l'initiative, il nous offre ce voyage, une sorte de Lune de Miel. Dublin est une ville grandiose, magnifique et époustouflante ! Je n'aurais jamais imaginé qu'une si grande ville puisse me fasciner autant et me donner envie de partir, quitter notre contré d'Ecosse pour vivre ici. Oui, j'ai eu envie de cette vie dans cette ville qui m'apporte tant de chaleur dans le cœur. J'avais l'impression qu'ici tout était possible, que Angus pourrait très bien y vivre, malgré la malédiction, nous aurions pu trouver un château avec une grande cave pour ses transformations. Nous aurions pu oui, si le malheur n'avait pas frappé encore une fois. J'ai encore cette image dans ma tête et je n'arrive pas à la décrire tellement elle était horrible. Nous aurions dû partir avant la pleine lune, rentrer chez nous après deux semaines de rêves. Mais un problème d'ordre magique nous a empêché de décoller, de rentrer. Je ne sais pas pourquoi, il y avait eut interdiction de vol et de transplanage ce jour là. J'ai appréhender ce moment, car c'était fatidique, la pleine lune nous la passerions dans ce motel sans aucune protections ni sécurités. Angus m'a demandé de l'attacher au lit, avec des cordes, des morceaux de draps, ce qui me tombaient sous la main et qui pourrait servir de lien. J'ai essayé oui, mais ma baguette ne me servait plus, la magie ne passait plus. Je suis là assise sur ce fauteuil et je caresse mon ventre rebondit. Tu bouges, comme si tu sentais que quelque chose allait arriver. Tu me donnes des coups et au même moment le début de la transformation arrive. Angus me dit de partir, de fuir, d'aller me réfugier ailleurs, mais je ne veux pas le laisser, je veux l'aider.
    C'est trop tard, il a réussi à déchirer ses liens de fortunes avec toutes la force qu'il a, j'ai pu me réfugier dans la salle de bain avant qu'il ne me saute dessus, il c'est ensuite enfuit par la fenêtre. Il est incontrôlable, et inconscient de ce qu'il fait ou peut faire, mais je sais au fond de moi qu'il y a un espoir qu'une infime partie de lui arrive à ce souvenir de qui je suis.

    Je l'ai revu le lendemain matin. La nuit fut longue et inquiétante. Je n'ai pas osé le rechercher je ne sais pas où il a put aller et je ne voulais pas porter de soupçon sur nous. Heureusement il n'a rien eut, il est rentré entier, sauf que, il était couvert de sang, séché et des traces sur son corps montraient qu'il y avait eut un problème. Quelque chose de grave c'était produit. C'est dans la journée que la nouvelle tomba, une personne avait été agressé par une bête immonde et affreuse, une bête féroce d'après les dires de la personne qui, fort heureusement, n'est pas morte. Mais elle a été mordu, et je ne sais pas ce qu'il adviendra d'elle. J'ai peur pour l'avenir, ton avenir, le notre, le sien.



Je pousse un soupir et je ferme les pages du livre, en fait ce n'est pas vraiment un livre, ce sont des pages reliés entres elles. Des pages écrites par ma mère qui retrace la vie de mon père, ce qu'elle a vécue et comment elle l'a perçu. Elle a tout raconté de cette vie dans des feuilles, à travers la plume, et même si j'en connais la plus part, cette histoire m'intrigue bien plus. Pourquoi ? Parce que il y a eut une personne blessée et cette personne n'est pas morte. Je me souviens ma mère a écrit qu'une personne mordu par un loup garou en devient une elle aussi. Qu'est-il advenu d'elle ?
Pourquoi est-ce que je me pose autant de questions ? Après tout ce ne sont pas mes affaires.

Il fait froid, il neige, et je suis là assise sur un banc à Pré au Lard. Pourquoi je suis venue ici ? J'avais envie de prendre l'air. Les fêtes de Noël me donne la nausée, j'aime pas Noël. Parce que je ne l'ai jamais vraiment fêté. Après la mort de mon père, ma mère n'a plus rien fait, et moi, j'ai subis. Je ne lui en veux pas, je ne peux pas lui en vouloir.

Je baisse les yeux sur le livre, je caresse la couverture de fortune de ma main et je respire un grand coup. Et c'est là que j'ai sentie une présence. Cette odeur et cette aura que je ne connais que trop bien. Il y en a à Poudlard mais je ne pensais pas en trouver une en dehors de l'école. Il y a donc d'autres loups garous ? Je lève les yeux et tombe sur un homme, plus âgé mais incroyablement beau et captivant. Un loup lui aussi, je le sais, je le sens et je sais qu'il ressent la même chose. C'est une particularité que nous avons entre nous, cette facilité de nous repérer, de nous deviner, de savoir qui est l'autre. Lui est fascinant, je n'arrive pas à détacher mon regard du sien. Il y a quelque chose d'étrange chez lui, quelque chose d'indéchiffrable. Je me déplace sur le banc, comme pour lui laisser une place à coté de moi, et je regarde devant moi, serrant ce livre dans mes mains, le serrant fortement, comme si j'avais peur qu'il y lise les mots, l'histoire, la vie de mon père, ce tueur, cette bête, cette créature que je suis devenue par son biais.
Irina & Aindreas
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MessageSujet: Re: [Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ... [Aindreas] On me dit que je suis celle par qui le mal arrive, mais moi, je n'y peux rien ...  EmptySam 25 Jan - 17:02



So did I. But in fact, she is, because she's on every page of your imagination. You'll always have her there. Always ▬ J.M. Barrie

Aindreas  ne pouvait pas passer son temps au ministère, il serait devenu fou sinon et l'approche de la pleine lune commençait à le rendre nerveux. Comme toujours. C'est affolant l'influence que peut avoir un pauvre astre sur ses humeurs. Pour lui, lunatique est un euphémisme. Toutefois, avec le temps il a apprit à mieux vivre ses périodes, à garder son irritabilité au maximum. Ça doit passer inaperçu s'il ne veut pas que l'on découvre ce qu'il est. Sa malédiction n'est pas très bien vu au sein de la communauté sorcière et il ne tient pas à ce que ça s'ébruite. Dans l'ensemble, Aindreas est un homme doué et issu d'une famille riche et reconnue. En gros, il a tout pour réussir, alors il ne voudrait pas faire tout foirer à cause d'une fichue morsure.

Ce jour-là, il était à Pré-au-Lard parce qu'il avait besoin de prendre l'air et de se changer les idées. L'enfermement lui était de plus en plus insupportable au fur et à mesure que la pleine lune arrivait dans le ciel. Il ne pouvait donc pas se permettre de rester trop longtemps enfermé entre quatre murs, s'il ne voulait pas arracher la tête d'un de ses collègue. Ça n'aurait pas été très discret. Il venait de sortir de la tête du sanglier, le pub dans lequel il préférait se retrouver au calme ou parfois pour discuter avec Darya, la serveuse au caractère bien trempée. Ça lui permettait de se changer les idées et puis la tête du sanglier était toujours plus calme que les trois balais, bien trop occupé à son goût. Mais maintenant qu'il était sorti du pub, il marchait tranquillement dans la rue,  des tonnes de choses lui passant par la tête.  L'irlandais déambulait dans les rues quand quelque chose attira son attention. Une odeur inhabituelle, mais familière. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la source de cette odeur. Elle appartenait à une jeune femme qui se trouvait un peu plus loin, assise sur un banc. Aindreas n'avait pas l'habitude reconnaître l'odeur d'un de ces semblables, la plupart préféré se cacher du reste du monde, alors que la brune qui se trouvait devant lui, avait l'air de s'être fondu dans la foule aussi bien que lui. Ce qui l'intriguait encore plus. Le regard gris acier de l'irlandais croisa celui plus doux de la jeune femme.

Aindy n'avait pas pour habitude d'aller vers les inconnus, mais là c'était différent, il avait l'impression de la connaître, sans trop savoir comment. Il avait envie d'en apprendre plus sur elle. Et apparemment, elle aussi, puisqu'au même moment elle se déplaça sur son banc comme pour l'inviter à la rejoindre.  Il aurait du reprendre sa route, faire comme si de rien était, mais c'était plus fort que lui et après quelques secondes d'hésitation il vint s'asseoir à côté de l'inconnue. Il posa les yeux sur le livre qu'elle gardait contre elle « Quelque chose à cacher ? »


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