Phoenix rises from the ashes [PV : Alecia, Ysaline, Lesli]

Si c'est un miracle, aucune sorte de preuve répondra mais si c'est un fait, la preuve est nécessaire. Lawrence , Alecia, Ysaline & Lesli

Phoenix rises from the ashes

Ce n’est pas la pire idée que l’un de te agents a pu avoir dans toute sa carrière, mais le fait est que Alecia avait su la sortir de vive voix et te mettre au courant e tout ceci. Bien que malgré tout ce qui c’était passé cet été, et les nombreuses pertes qui l’accompagnait. La solution devenait de plus en plus envisageable. Car le légal ne remplacerait jamais l’action propre de la dent pour dent. Cependant, toi, ton action serait soutenue par la grande majorité de la population sorcière. Mais c’était hors de question que tu sois le principal chef de cette petite bande de protecteurs. Non il fallait quelqu’un d’autre. Et finalement, ton choix, c’était porter sur Ysaline, ta petite sœur de cœur. Et ce ne serait peut-être pas pour déplaire à Alecia. Enfin, pas de ton avis. Mais la directrice actuelle de Poudlard avait déjà bien du souci à se faire avec cette rentré à venir, alors tu avais songé bon d’attendre les derniers jours avant la rentrée pour faire part à ton amie de l’idée d’Alecia. Idée, que tu trouvais encore géniale malgré les semaines qui avaient passé depuis qu’elle te l’avait soumise.

Et maintenant, vous aviez un espion au sein de la confrérie ennemie… Quoi de plus réjouissant ? Peut-être cette annonce qu’Ysaline devait te faire ce jour même. C’était un dimanche ensoleillé malgré le mois de septembre qui approchait doucement, mais surement. Les derniers et doux rayons du soleil de ce mois d’aout 2069 n’étaient pas là pour te déplaire, vêtus d’une simple chemise blanche et d’un jeans, laissant tes costards de travail dans ton armoire, tu semblais presque plus accessible à ce moment précis. Dans ta main droite, un petit sac qui contenait deux boites de chocolats belges que tu avais été cherché hier pour l’occasion. Ainsi qu’une bouteille de champagne trouvé par hasard à la frontière belge. Ces pays de l’autre côté de la manche avaient une gastronomie et une littérature moldue qui te fascinait tout autant que la mythologique magique. Alors, c’est tranquillement que tu finissais de te préparer pour retrouver Alecia à qui tu avais donné rendez-vous par hibou afin qu’elle te rejoigne non loin de chez Ysaline et Lesli. Car oui, c’était officiel, ta petite sœur de cœur allait enfin se marier et le champagne était en premier lieu pour ça et pas pour l’idée de la jeune blonde. Une chose qui te réjouissait, alors que ton neveu Roman venait lui d’emménager avec une fille de sang pur. Pas que cela te dérange, mais le fait qu’un né moldu comme lui fasse ce genre de bêtises inconscientes avec l’époque actuelle te dérangeait un peu. Tu avais peur pour lui en quelque sorte. Mais lui aussi savait bien te répéter que tu faisais peine à voir avec ton célibat… Et selon toi, il avait tort.

À quarante ans, tu n’étais pas si mal fichu que ça quand même ? Enfin, ce n’est pas ce à quoi tu pensais en prenant ce dont tu avais besoin avant de transplaner à l’endroit du rendez-vous avec la petite blondie. Tu n’attendis pas du tout puisqu’elle était déjà là à attendre patiemment. D’un geste de la main tu la saluas pour annoncer ta présence. « Bien le bonjour, une belle journée n’est-ce pas ? » D’un naturel assez ouvert, et complètement libre de faire ce que tu voulais le week-end, tu l’embrassas sur les deux joues comme ta sœur t’avait appris à le faire, tant elle regrettait ton manque de politesse d’antan. Finalement, le week-end, tu n’étais que Lawrence et pas Monsieur le Ministre. Bien que malgré tout, c’était ton titre et tu l’avais gagné de droit et tu le défendrais encore longtemps. « Venez, c’est un peu plus loin. Mais j’ai oublié de vous dire, nos hôtes sont Ysaline Darlington et Lesli Archibald. Mais pour Ysaline vous devez connaitre sa fonction, Lesli n’est que son conjoint… J’avoue ne l'avoir jamais rencontré. Je suis présentable au moins ? » Question tout à fait banale, pour l’anxieux que tu étais de base, mais c’était un petit sourire qui s’éleva sur ton visage quand ton monta sur le perron d’une maison tout à fait charmante. Ne sachant pas vraiment si la fille de Lesli serait ici aujourd’hui ou pas.

D’un coup sec, tu frappas à la porte, et tu attendis un instant avant que ton amie ne vienne t’ouvrir la porte. Et tu fus plus que stupéfait. En effet, tu tombas presque des nues en apercevant son petit ventre rond sous ton maillot. C’est presque hystérique que tu la prisses dans tes bras : « Si ça, ce n’est pas une surprise, tu attendais tes 40 balais pour tomber enceinte et me faire faire une crisse cardiaque sur le pas de ta porte ! À félicitations. D’ailleurs. » Tu te cartas et tu montras Alecia resté en retrait très certainement de cette effusion d’amour : « Alecia Lukeither, le petit génie, qui a eu l’idée géniale. Enfin bref, elle va t’expliquer ça tranquillement. Où est ton futur mari ? » continuas-tu en refermant la porte derrière Alecia et toi, la poussant presque à la suite d’Ysaline qui faisait le nécessaire pour vous installer correctement.

(c) Bloody Storm

J'avais fait le grand ménage dans la jolie maison que Lesli et moi nous occupions depuis le début des vacances. On avait pas mal changé la décoration de cette ancienne maison pour qu'elle nous correpond tous les deux et pour qu'on s'y sent bien et bientôt les bébés car oui j'étais enceinte et il s'agissait de jumeaux... J'avais été surprise lorsque le médecin de Saint Mangouste m'avait annoncé cette nouvelle... mais j'étais tout simplement heureuse. Nous ne connaissions pas encore le sexe des bébés avec Lesli mais nous étions impatient de savoir pour préparer leur chambre, leur univers à eux.

Revenons au ménage je l'avais fait en grand car aujourd'hui nous allions recevoir du monde. Le ministre de la magie qui était aussi mon meilleur ami allait venir nous rendre visite avec une jeune femme dont il vantait sans cesse les mérites - elle devait être exceptionnelle ou il sortait avec.... En même temps c'était peut être les deux. Il avait à nous parler de quelque chose, d'une idée qui était vraiment bonne d'après lui. J'avais confiance en lui et j'était impatiente de le revoir et lui annoncer aussi ma grossesse. Je n'avais pas envie qu'il l'apprenne pas quelqu'un d'autre que moi...

J'avais embêté Lesli toute la journée pour qu'il m'aide à nettoyer la maison et ensuite j'avais passé une partie de la journée en cuisine pour préparer de quoi grignoter et j'avais aussi beaucoup grignoté pendant que je cuisinai... Avec deux bébés dans le ventre, je n'arrivai pas à m'arrêter de manger. J'avais l'impression d'avoir un estomac sans fond. Cela faisait peut être rire Lesli mais je ne rentrai déjà plus dans mes jeans... D'ailleurs j'avais du faire un petit tour dans une boutique pour acheter quelques pantalons de femmes enceintes... Je n'étais enceinte que de 4 mois...

J'allais déposer les gâteaux sur la table du salon quand on sonna à la porte. Evidemment je m'empressai d'ouvrir la porte après avoir annoncé à Lesli qui était pas loin que les invités étaient là. En même temps il avait du tout comme moi entendre la sonnette de la maison. J'avais le sourire quand j'ouvris la porte. C'était bon de retourner Lawrence. J'éclatai de rire à ses propos. Je n'avais pas eu le temps de dire quelque chose qu'il avait déjà remarqué mon état.

"Hey on ne parle jamais de son âge à une femme et pour la crise cardiaque tu n'es pas encore au bout de tres surprises mon cher Lawrence... Mais si je te voyais un peu plus souvent tu l'aurais su avant."

Comme une enfant je lui tirai la langue avant de l'inviter à entrer avec la demoiselle qui était à ses côtés.

" Je suis ravie de faire votre connaissance Alecia, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Rassurez vous en bien. Lawrence ne fait que vanter vos mérites. Et mon futur mari est là, jamais très loin de moi. Lesli? Tu es où?"

ORDER OF PHOENIX

Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

Le soleil était haut et frappait sec sur le crâne de la jeune blonde qui marchait présent aux côté du désinvolte ministre rejoint plus tôt, en haut de la rue. La journée était belle, en effet, mais pas vraiment son humeur. Depuis son altercation avec Yggdrasil, elle n’avait plus goût à grand chose et n’était même plus sûre de vouloir continuer de sa battre avec autant de hargne. Tôt ou tard ils finiraient sur le même champ de bataille, mais dans des camps différents et ils n’auraient d’autre choix que de s’affronter. Alecia tenait à éviter ce cas de figure à tout prix mais elle savait que c’était impossible. Si on la voyait douter, elle serait écartée, et les mangemorts, ce n’était pas que le russe à lui seul. Aussi, accompagnée de Lawrence, elle se força à sourire comme elle l’avait toujours si bien fait, gardant pour elle tout ce qui s’était dit ce soir-là, alors qu’habituellement, elle aurait tout déballé à la justice. Jdanov était en train de la rendre plus secrète encore, murée dans son silence sous un masque appelé sourire. Ou était-ce cela, devenir une vraie adulte ? Avec le poids des responsabilités de la vie et des choix difficiles sur les épaules ? Il n’avait pas tord, jusqu’à quand aurait-elle les mains propres ?

La jeune auror suivit tant bien que mal l’excentrique quarantenaire jusqu’à ce qu’il lui intima que les gens qui les recevraient n’était autre que le couple à la tête de Poudlard. Elle connaissait Ysaline de nom, elle n’avait jamais eu l’occasion de la rencontrer car partie de Poudlard au moment où elle arrivait au poste de directrice, mais Sigil lui en avait toujours dit beaucoup de bien. Et avoir de son côté la directrice de Poudlard était important, si ce n’est essentiel. Il n’y aurait pas eu d’Ordre du Phénix sans Albus Dumbledore. Alecia hocha la tête tandis qu’il demandait s’il était présentable. Perdue dans ses pensées, elle suivit son mentor jusqu’à la dîte maison à la manière d’une errante. L’Ordre formé, les mangemorts seraient à leur tour traqués, mais elle voulait faire d’Yggdrasil un cas personnel. Si quelqu’un devait le mettre hors d’état de nuire, c’était à elle, qui en était amoureuse, qu’incombait cette triste tâche. La triste tâche de devenir un de ces héros de l’ombre dont on ne parle pas dans les livres pour enfant, qu’on survole dans les livres d’Histoire, de ces gens qui finissent avec du sang sur les mains pour le bien des autres.

Arrivés à la porte, Lawrence frappa d’un geste sec et la jeune femme attendit un instant, avant de relever légèrement la tête. Elle avait comme l’impression d’être épiée et ne se sentait pas à l’aise. Au contraire, elle avait soudain comme un poids dans l’estomac, comme si quelque chose tenait à passer outre sa tête. Elle se retourna derechef, regarda au loin, dans la ruelle. Il était là-bas, dans l’ombre, du moins en était-elle sûre. Mais à peine un regard fut jeté dans sa direction, que Jdanov semblait s’évaporer dans l’air. Le visage d’Alecia avait viré de couleur et avait perdu tout sourire feint. Que préparait-il ? Ou encore où allait-il ? Elle n’avait ni le temps ni n’était en mesure de le suivre, aussi, c’est parce qu’elle entendit les exclamations de Lawrence avec la directrice qu’elle se tourna alors que lui-même s’écartait. Ysaline était enceinte… Quelle folle était Alecia de l’entraîner dans ce combat alors qu’elle attendait un enfant ! L’auror se sentit soudain totalement monstrueuse. Quand bien même, devant la gentillesse d’Ysaline, elle ne put que reprendre contenance et se montrer aimable à son tour. On ne parlait que d’elle… Et pourtant, maintenant, elle voulait que ça s’arrête.

— Je vous assure, je ne fais rien d’extraordinaire dans le service… C’est un honneur, madame Darlington, merci de m’accueillir chez vous.

Elle sourit avant de saluer également son mari qui arrivait en suivant, avant que chacun ne s’installe et que les choses sérieuses ne commencent. Pourtant, Alecia ne toruvait plus les mots, elle d’aventure si éloquente, voilà qui ne savait même plus pourquoi elle avait proposé l’idée. Elle ne pouvait dire comment ils procèderaient tous, qui ils recruteraient et comment, mais une chose était sûre : Eux aussi devraient rester dans l’ombre. A bien y penser, l’Ordre avait été toujours plus ou moins composée de personnes qui avaient des comptes à rendre en plus d’idéaux bien placés… Et elle pensait davantage au tout premier Ordre. Les mots lui revinrent, timides, gênés.

— Je… J’ai eu l’idée de relancer l’ Ordre. L’Ordre du Phénix. Pour le moment, ce sont les mangemorts qui maintiennent la peur, mais il faut qu’eux aussi, aient peur, qu’ils ne se sentent plus en sécurité dans leur petit confort, leur petit royaume de terreur. A nous de les traquer, en petit groupe réduit, cachés. Nous serons la lumière dans l’ombre.

Elle soupira un instant, se demandant qui aurait coeur à les suivre. Il ne fallait pas que le projet s’ébruite davantage, au-delà des fabulations des sorciers. La rumeur courait déjà sur un Ordre nouveau mais ces rumeurs n’avaient rien à voir avec ce qui se déroulait actuellement.

— Nous ne pouvons pas nous faire trop entendre et si nous recrutons des gens, cela doit se faire le plus discrètement possible. J’ai conscience que sous certains aspects, nous agirons un peu comme eux mais… Si nous devons nous salir les mains, ce sera pour faire le bien de tous… N’est-ce pas ?

Sa dernière phrase avait laissé transparaître une pointe de doute. Elle était à peu de choses près plus jeune qu’eux trois, avec moins de vécu, moins d’expérience, moins de maturité. Seulement, beaucoup de ses rêves et de ses espoirs étaient morts dans l’âme, et quitte à tomber au fond du trou, autant en entraîner d’autres avec elle. Alecia avait été sans doute trop gentille, trop longtemps. Elle ne savait pas si elle devait changer, ou rester ainsi, dans tous les cas, le phénix allait bel et bien renaître de ses cendres.

code by Silver Lungs

Le ministre dans ma maison, dans notre maison, c'est une drôle de situation. Lorsque j'étais ancien auror j'aurais beaucoup aimé rencontré le ministre de l'époque, mais je ne l'avais aperçus que de rare fois et malheureusement la fois de ma démission aussi. Il ne devait pas garder une très bonne image de moi, mais là ce ministre semble plus ouvert, plus apte aussi. J'ai hâte de voir ce que ce petit comité va donner, hâte mais je suis aussi angoissé à l'idée d'avoir tout ce monde ici. Notre union avec Ysaline a fait beaucoup de bruit, ça ne me dérange pas, mais on me voit surtout comme son futur mari et je dois dire que cette place me vexe un peu, je ne suis pas seulement le futur mari de la directrice de Poudlard, je suis aussi le concierge du château … certes ce n'est pas très glorieux, mais j'aime mon travail et j'aime ma future femme qui d'ailleurs est bel et bien enceinte. J'ai accueilli cette nouvelle de façon excellente, bien que cela m'angoisse, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, de faire les mêmes erreurs qu'avec Lily-Rose et je ne me le pardonnerait jamais.

Je suis encore en haut lorsque nos invités arrivent, je me suis apprêté pour l'occasion, rien de trop cérémonieux pour autant, jean chemise, la combinaison parfaite et je sais que ça plaît Ysaline. Je suis déçu au moment ou elle m’appelait. Un peu nerveux de recevoir tout ce beau monde dans notre demeure, mais j'aurais eu du mal à refuse de faire parti de l'ordre, après tout en tant qu'ancien auror c'est un de mes buts de mettre en prison les mangemorts.

« Bonjour mr le ministre, miss Lukeither, c'est un honneur de vous recevoir ici. »

J'espère ne pas passer pour un type trop pompeux, mais je suis un peu impressionner par leur venue et remarque aussi la proximité qu'il semble y avoir entre Ysaline et le ministre, qui d'ailleurs aurait très bien pu être le genre de ma future femme, mais je lui fais confiance, je sais que c'est moi qu'elle aime. Alecia me sembla très intelligente et je ne pu m'empêcher de lui répondre à ce petit question qui semble l'inquiéter.

« Un auror agit pour la sécurité de tous mademoiselle, je suis certain que les sorciers et sorcières seraient ravis de savoir que vous faites partis du bon camp. »

Je lui lance un petit sourire pour la rassurer, espérant ne pas attiser la curiosité du ministre. Je connais très bien le milieu des aurors pour en avoir fait parti, mais je doute qu'il sache tous les détails, il a bien trop de choses à penser pour s'occuper de moi.

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