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On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis Feat. Odélie Valison

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MessageSujet: On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis Feat. Odélie Valison On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis Feat. Odélie Valison EmptyJeu 14 Aoû - 22:15

Il y a des jours où on a l'impression que le ciel nous tombe sur la tête. Des instants qu'on aurait aimé éviter de passer et des conversations qu'on aimerait voir à l'état de simple rêve, voir même des cauchemars plutôt que la réalité. Voyez-vous, cette journée était justement l'un de celle que je regrettais d'avoir vécu, et pas seulement pour ce qu'elle m'apportait présentement, mais également pour ce qu'elle représentait dans le futur...

Comme tout les jours depuis la fin juin, je m'étais éclipsée aux petites heures du matin de la demeure de mon oncle et ma tante. Ils m'étaient tout simplement insupportable d'y passer plus de temps que nécessaire à dormir ou m'alimenter, et encore, je préférais manger dehors plutôt que d'avoir un repas quelconque avec eux. J'en avais marre de tenir un rôle que je m'étais efforcé d'avoir durant toutes ces années. J'avais l'impression d'avoir vécu ma vie pour les autres plus que pour moi-même jusqu'à présent, ce qui, soudainement, me rendait dingue. J'avais un certain besoin de liberté, mais surtout de respirer. De sentir que j'avais finalement un contrôle sur qui j'étais, ou tout simplement découvrir la personne que j'étais réellement. Vers le début juillet, j'errais dans l'hôpital Sainte-Mangouste, observant les médicomages et les soigneurs à l'oeuvre lorsqu'on m'avait demandé de l'aide. Je ne sais pas réellement ce que je cherchais en traînant dans ce lieu, mais je fus rapidement découvert par l'un des médicomages de la place. Alors que je faisais de mon mieux pour calmer un gamin en crise d'hystérie alors qu'on amenait le corps inconscient et brûlé de sa mère dans une autre pièce, je le regardai intensément dans les yeux, cherchant à lui apporter calme et réconfort. C'est alors que je vis son désespoir, mais surtout, sa profonde Instantanément, je me souvins du jour où j'avais moi-même dut appelé les urgences parce que maman était en train de me quitter. Soudainement prise d'empathie pour le jeune sorcier, je sus au fond de moi que j'avais toujours cherché à apaiser mon esprit de cette horrible nuit qui, encore aujourd'hui, hantait mes cauchemars.

C'était devenu une routine, je venais chaque jour à Sainte-mangouste dans l'espoir de pouvoir venir en aide d'une quelconque manière. C'était mon petit secret, en quelque sorte, puisque les élèves de Poudlard ne passait jamais à Sainte-Mangouste, ou très rarement, donc jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais été face à face avec qui que ce soit. Je me sentais bien ici. Un peu comme délivré d'un poids très lourd que j'aurais eu sur les épaules toute ma vie.

La pause du midi fini par arriver. Je prenais rarement très longtemps pour m'alimenter, mais aujourd'hui je comptais bien extensioner plus qu'à l'habitude. J'avais l'intention de me rendre déjeuner à l'extérieur, et peut-être même d'aller m'acheter un nouveau livre. J'avais également besoin d'un nouveau journal. Je sortais par l'entrée principale de l'hôpital lorsque mon regard fut attiré par quelqu'un. M'attardant quelques secondes, je finis par faire le lien dans mon esprit. En dehors de la couleur de cheveux et de l'air anxieux sur son visage, elle avait tout l'air de l'une de mes meilleures amies. M'approchant doucement dans la foule, je finis par arriver à sa hauteur en jouant des coudes dans un groupe de jeunes hommes en tenus de Quidditch.

« Odie ? », dis-je d'une voix incertaine, mais elle se retourna ce qui me laissa croire que je ne m'étais pas trompé, que ce n'était pas sa jumelle inconnue à la chevelure brune. D'ailleurs, cette couleur lui allait à merveille ! « Tu vas bien ? Qu'est-ce qui t'amène à Sainte-Mangouste ? » Je la fixai tout le long, cherchant à déceler la moindre trahison sur son visage, le moindre signe qui expliquerait cette anxiété que je pouvais déceler dans son corps tendu.


© By Halloween sur Never-Utopia

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MessageSujet: Re: On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis Feat. Odélie Valison On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis Feat. Odélie Valison EmptyVen 15 Aoû - 0:14

Tu ne vas pas y croire ...
Mais c'est vrai
C’était comme ça depuis quelque temps déjà… Enfin non, peut-être… Tu ne savais pas trop toi-même ce qui pouvait t’arriver. Mais de toute façon, personne chez les Kingsbery ne semblait y faire attention. Aaron bien que sympathique comme jeune homme travaillait dur et grondait son frère Gabriel chaque matin pour qu’il se lève. Alors quand toi, la petite écolière en vacances te le vais, la maison était tristement vide. Et tu restais là à vagabonder. Bien que tu te rendes sur le chemin de traverse que tu déposes quelques articles qu’on te payât au mot à la Gazette. Tes journées étaient presque rythmées à faire le ménage dans le grand appartement, car les deux garçons n’avaient pas trop le temps pour eux, alors pour le ménage c’était interdit d’y penser. Mais ça ne te déplaisait pas tant que ça, car le plus jeune frère t’aidait une fois le soir venu. C’était vraiment quelqu’un de charmant, mais tu ne pensais qu’à son aîné, le beau Gabriel. La dernière fois que tu avais eu moment seul avec lui c’était à pré-au lard. Donc le fait que vous vivez ensemble n’était pas trop là pour vous rapprocher, car quand il ne travaillait pas il était en guerre avec son frère et toi, tu comptais les points. Pourtant, il avait le chic pour revenir avec toi, pour ton corps et ta beauté. Ça ne te dérangeait pas trop finalement, car il avait de véritables sentiments. Tu le voyais à même ses yeux.

Alors, tu savais que tu n’étais pas là en vain et que de toute façon, tu retournais à Poudlard pour la rentrée. Bien que la seconde affirmation soit compromise en ce moment. Car ce matin comme depuis une semaine, tu avais du retard et trop de retard pour toi avait toujours eu une régularité parfaite. Pa dont tu t’inquiéterais juste pour ça, s’il n’y avait pas aussi la nausée qui te prenait tous les matins depuis un temps. Enfin ce qui en général ne sentait pas très bon pour une femme. Avec Gabriel vous couchiez ensemble c’était inévitable entre-deux-personnes dont les corps et les cœurs s’attirent. Mais le fait que tu es du retard et que nous étions mi-aout déjà commençait vraiment à te faire peur. Pas que tu n’en voulais pas si ça devait arriver comme ça… Tu ne fuirais pas tes responsabilités comme ta mère là fait pour toi jadis. Certes, c’était un évènement que Gabriel aurait du mal à accepter sans doute, car on ne devient pas père ou mère comme ça. C’est normalement une chose parfois voulue ou que l’on décide à deux et sur le coup, ce n’était pas trop décider si c’était véridique. Enfin pourtant, tu ne savais rien de ton état. Peut-être qu’un bon coup de stress et tes règles se déclencheraient tout seuls. Mais bon, il fallait que tu en ais le cœur net et si Gabriel voyait ne serait-ce qu’un test de grossesse moldu franchir sa porte, tu la prendrais avec ledit test. De fait, tu décidas qu’aller à Sainte Mangouste seule et sans n’en parler à personne était la meilleure des  choses à faire. Enfin, peut-être pas. Mais pour toi c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Alors vêtu comme à ton habitude d’une simple robe d’été et d’un foulard rose saumon. Tu abordais fièrement ta nouvelle chevelure brune. Donc, tu avais changé la couleur magiquement grâce à une formule de la Sorcière Magazine. Ce petit article avait été bien utile ça t’éviterait bien des dépenses chez le coiffeur moldu du coup. Enfin, tu n’avais jamais été à l’hôpital magique de quelques façons que ce soit, alors tu préféras demander à une vieille sorcière qui vivait dans le même immeuble que les deux frères. D'ailleurs, c’est avec elle que tu transplantas devant un vieux commerce qui semblait fermer. Mais tn accompagnatrice t’informas de comment faire et tu fis comme elle le dit histoire de te retrouver dans le hall d’entrée magiquement.

Une fois la stupéfaction passée, tu cherchas un médicomage qui pourrait te renseigner quand on t’appela par ton surnom d’Odie. Ce qui dans la rue et surtout à Londres était rare. Alors, tu te retournas vers la voix qui t’avait appelé. Alors qu’en même temps, tes traits devenaient de plus ne plus anxieux et tes mains se tordaient toutes seules. Tu sourit à Amaryllis, l’une de tes meilleures amies à Poudlard, plus jeune d’un an que toi, elle était cependant comme toi, à cacher ses faiblesses avec un masque X ou Y. enfin, c’était une personne que tu savais apprécier pour son calme intérieur tout de même et pour la bonté qu’elle avait à s’occuper des autres. Alors, ça ne t’étonna même pas de la voir à Sainte Mangouste. Elle te demanda comment tu allais et la raison de ta visite. Tu lui souris presque gênée. Pourrait-elle comprendre ce qui t’amenait ? Avait-elle la maturité pour savoir que l’une de ses amies attendait peut-être un enfant d’un homme de presque dix ans plus vieux qu’elle ? Enfin, tu continuas de sourire en te demandant ce que tu allais répondre laissant un blanc s’installer quand tu répondis rapidement : « Oh Ama, je vais bien, enfin je fais aller sinon je ne serais pas là. Et toi qu’est-ce que tu fais là ? » C’est vrai que c’était étrange de la voir là. En plus, il devait être sur les coups de midis, car certaines médicomages servaient des repas dans diverses chambres que tu voyais au fond du couloir.

Enfin, comme Amaryllis semblait plus au courant du fonctionnement de l’hôpital, tu demandant pour faire croire que tu n’avais pas d’idée en tête : « En fait, je viens pour voir quelqu’un. Un médecin spécialisé dans les problèmes de femmes si tu vois ce que je voudrais dire. Mais si tu allais manger, je ne voudrais pas te déranger. » C’est bien vrai tu n’allais pas lui parler de tes soucis tout de même…

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