J'ai du mal à croire ce qui est arrivé. Un meurtre à poudlard … il y avait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Je ne peux pas m'empêcher de fourrer mon nez dans cette affaire. Je suis ancien auror après tout, je connais ce domaine mieux que celui de concierge. Je suis inquiet si on commence à s'en prendre au professeur qu'est ce que se sera par la suite? Je ne sais pas si ce meurtre … qui d'ailleurs est peut-être au final qu'un accident ou encore un suicide peut-être, je disais donc que je ne sais pas si ce meurtre signifie quelque chose. Est-ce un avertissement ? Une menace ou les deux ? En tout cas je sens bien que tout le corps professoral est touché par la nouvelle ou semble l'être en tout cas.

Depuis la nouvelle de la mort de Diane je n'ai pas revu Ysaline, pourtant nôtre dîner c'était bien passé, très bien pour être honnête. J'avais aimé passer du temps avec elle, on avait beaucoup rit sur des petites choses, sur ce qu'on faisait quand nous étions élèves et j'avais appris pas mal de choses sur elle. Je l'appréciais vraiment et depuis vendredi dernière je ne cessais de penser à elle, à tel point que quand je la voyais le matin au petit déjeuner je me mettais à sourire bêtement comme un ado, comme le font d'ailleurs certains élèves lorsqu'ils voyaient celui ou celle qui occupait leur esprit et leur cœur. Je me doutais qu'elle avait pas mal de travail et surtout qu'avec cette histoire elle devait surtout faire attention à tout et être vigilante comme nous tous d'ailleurs.

J'effectuais ma ronde, il était tard et comme tous les soirs je suis passé dans les cachots, comme tous les soirs j'ai vérifier les salles de classes vides et tous les endroits où aurait pu se trouver des élèves. J'avais redoublé de vigilance depuis l'annonce du meurtre, ça me donnait plus de travail à faire, mais tant pis. Je suis arrivé devant le bureau de Diane, du moins ça ne sera plus le sien à présent. Je me suis rappeler ce que les élèves on dit, Seth était sortit rapidement de la pièce quand ils sont arrivés. Il fait un bon coupable, mais se serait trop facile. Il n'a pas d'alibi qui justifierais un meurtre, du moins pas à ma connaissance. Je n'ai pas pu m'empêcher d'entre dans la pièce et d'observer les lieux, de scruter l'endroit comme si j'étais encore auror. J'ai regarder un peu partout sans toucher aux affaires de Diane qui étaient encore là. C'est étrange tout ça. J'étais tellement absorbé par mes pensées que je n'ai pas entendu quelqu'un entrer c'est seulement quand la porte à grincer que je me suis retourné en levant ma baguette. On ne savait jamais, mais j'ai baisser celle-ci lorsque j'ai vu Ysaline.

« Bonsoir Ysaline.»

Elle devait sûrement se demander ce que je foutais ici. Ça peut paraître suspect, mais j'étais dans la grande salle le soir du meurtre avec elle même, alors je sais qu'elle ne me pensera pas coupable, surtout que je ne connaissais pas Diane et qu'elle sait bien que je ne pourrais pas tuer quelqu'un, surtout avec mes antécédents. Je me suis pourtant senti obligé de me justifier.

« Je voulais jeter un coup d’œil. Je sais bien que ce n'est pas mon affaire, que je ne suis plus auror, mais je ne peux pas m'empêcher de mener une petite enquête. Tout ça m'intrigue. »

Elle me croirait je n'en doutais pas, de toutes manière je n'aurais pas supporter vivre avec un meurtre sur le dos, déjà que j'ai du mal à supporter le fait d'avoir tuer un innocent et puis j'étais presque tous les soirs de la semaine avec elle ces derniers temps, on a pris l'habitude de dîner ensemble depuis notre dernier repas tous les deux. Je ne faisais en rien un bon coupable.

Depuis quelques temps... depuis le meurtre pour être honnête...  je n'arrivais plus à trouver le sommeil. Il y avait un meurtrier qui avait pu entrer dans Poudlard et j'en étais malade. Cet endroit était sous ma responsabilité et j'avais vraiment l'impression d'avoir mal fait mon travail. Le professeur Clark n'aurait jamais du mourir. Je ne croyais pas à un suicide ou un accident. Je savais que c'était un assassinant mais je ne connaissais pas le coupable. J'avais froid dans le dos rien qu'en imaginant que le meurtrier pouvait être encore dans les murs de Poudlard.

Au lieu de rester dans mes appartements à tourner en rond, je décidai de sortir et me balader un peu dans le château. Avant même d'y arriver, je savais que mes pas me conduiraient là où avait lieu le meurtre. Je revenais souvent à cet endroit comme pour trouver une preuve, une information que je n'avais pas vu jusque là. On devait résoudre cette affaire rapidement et envoyer le coupable à Azkaban pour qu'il reçoit le baiser du détraqueur. Il était impossible que ce soit un étudiant ou même un professeur ou membre du personnel. Je connaissais tout le monde ici. Pour moi je ne voyais qu'une possibilité... Quelqu'un s'était faufilé – sans autorisation – dans le château pour commettre cet acte affreux.

Je soupirai et je frottai mes yeux fatigués dans le couloir. Une nouvelle fois je ne trouvais rien et j'étais plus que frustrée. Je devais trouver ce qui s'était passé ce soir là. Bien sûr de nombreux aurors enquêtaient sur cette affaire mais pas assez vite à mon goût. On parlait de la sécurité des élèves et des autres personnes qui vivaient quotidiennement à Poudlard.

Après ma petite balade sur le lieu du meurtre, je me rendis dans l'ancien bureau du professeur d'étude des moldus. Je fus surprise de me rendre compte que je n'étais pas seule dans le bureau et aussi très effrayée. Je sortis très rapidement ma baguette magique. J'étais prête à lancer un sort au moindre mouvement. Quelques instants plus tard, je soupirai de soulagement en constatant que ce n'était que Lesli. Il m'avait effrayé.

« Lesli, tu m'as fais peur... Je t'ai pris.. je sais pas pour qui.. mais j'ai eu peur. Je suis rassurée qu ce soit toi. »

En fait je n'étais pas réellement surprise de le voir dans ces lieux. On avait tous du mal à digérer ce qui s'était passé et on voulait tous comprendre. Lesli m'expliqua qu'il venait jeter un coup d'oeil et qu'il ne pouvait s'empêcher de mener une enquête. Il était dans le même cas que moi. Je pouvais bien comprendre son attitude. Je lui fis un mince sourire puis je lui répondis :

« Je comprends, je suis dans le même cas que toi. Je n'arrive pas à comprendre comment quelqu'un a pu se faire assassiner au sein du château même... C'est déroutant. De plus le professeur Clark n'avait pas d'ennemis. C'était un bon professeur... je n'arrive pas à comprendre ce qui à pu se passer. Je suis effrayée pour la sécurité des élèves... »

Je soupirai.

« Est ce que tu as trouvé quelque chose ? »

Lesli était déjà là quand j'étais entrée dans le bureau alors peut être avait-il déjà trouver quelque chose qui allait pouvoir nous aider à enquêter. Je savais très bien que je ne devrais pas faire ça et laisser les aurors, le ministère, s'occupaient de ça mais je ne pouvais pas rester sans rien faire.

« Comment vas tu toi ? »

Je vais passer pour un trouillard si je lui dis que j'ai eu peur aussi en entendant des pas, d’où le fait que j'ai levé ma baguette et que j'étais près à lancé un sort. Mes vieux réflexes d'auror ne sont pas partis. Je m'inquiète pour peu de choses, mais la prudence est mère de sûreté. Je suis rassurée de voir que ce n'est quYsaline qui est là devant moi, toujours aussi belle. Même si je vois qu'elle est anxieuse, elle reste d'une exquise beauté. Ses longs cheveux volant à la suite de ses mouvements de rêves lui donnait l'air d'une mannequin. Elle était rassurée que se soit moi. Je lui souris sans même savoir pourquoi. Dès qu'elle est près de moi je me sens tellement mieux. C'est comme si tous mes problèmes s'envolaient.

« Je le suis aussi. Je suis heureux de te voir, nous n'avons pas eu tellement l'occasion de se croiser ces derniers temps.»

Nous avions seulement dîner quelques fois ensemble, sans jamais prendre le temps d'aller plus loin, avec tout ce qui se passait, elle devait avoir beaucoup à faire. Je le comprenais bien sûr, mais j'aurais vraiment aimé savoir si elle et moi c'était possible. J'avais des sentiments très fort pour cette femme sublime et merveilleuse et si jamais notre avenir n'était pas d'être ensemble, je crois que je préférerais ne plus tenter de tomber amoureux. L'amour est un drôle de sentiment, j'ai des papillons dans le ventre alors qu'un professeur à été assassiné. Je suis heureux alors que je devrais être inquiet. J'ai l'impression de devenir complètement fou comme si ma tête n'existait plus et que seul mon cœur décidait pour moi.

La sécurité des élèves me ramena à la réalité. Tant que personne d'autres n'était attaqué il n'y avait pas à s'inquiéter . C'était peut-être un simple accident, mais j'ai du mal à y croire. Je devrais sans doute ne pas me mêler de ça, ce n'est pas mon job, ça ne l'est plus et être ici à chercher des indices me rappelle combien j'aimais mon ancien métier, combien j'aurais tout donner pour trouver un coupable et l'écrouer. C'est frustrant d'être là et de ne pas pouvoir agir. Diane n'avait pas d'ennuis alors pourquoi était-elle morte? Si seulement les morts pouvaient parler. Je n'avais rien trouvé, mais je lui ai fait part de mes pensées.

« C'est le flou total. La plupart des professeur, dînaient à la grande salle, sauf Seth, mais se serait trop facile et mais il n'a pas d'alibi pourtant rien ne justifie qu'il l'ai tuée. Il était peut-être là au mauvais endroit au mauvais moment. Je crois qu'on devrais plutôt s'intéresser au élèves, même si ça paraît dingue.»

Je l'ai regardé en souriant lorsqu'elle m'a demandée comment j'allais. Je n'ai jamais été aussi heureux, malgré tout ce qui se passe, ma vie semble enfin prendre un sens et c'est grâce à elle. Elle n'imagine pas à quel point je me sens bien à quel point j'aimerais qu'on oublie cette histoire de meurtre et qu'on passe une soirée tranquille ou je pourrais enfin lui dire que je l'aime.

« Étonnamment je vais bien. Je pourrais m'envoler et t'emmener avec moi loin d'ici tellement ta présence me donne des ailes.»

Je mes suis approché d'elle et lui ai pris la main. Je n'arriverais pas à lui dire, je le sens. Si elle n'a ps les même sentiments que moi je ne pense pas m'en remettre alors je ne sais pas vraiment si je dois lui avouer ou pas, mais comme je ne peux plus le garder pour moi je me lance.

« Ysaline, tu es la première femme depuis mon divorce à me faire ressentir ça. Plus rien n'a d'importance quand tu es là, plus rien à part toi. Tu es si parfaite que j'ai l'impression d'être un pauvre type paumé, mais un paumé fou amoureux de toi.»

Je lui tenais toujours la main et je n'ai pas pu m'empêcher d'avancer mes lèvres vers les siennes et de lui voler un baiser en espérant qu'elle m'en volerait un aussi. J'ai pendant le temps du baiser eu l'impression de m’élever si haut que je n'arriverais plus jamais à redescendre sur la terre ferme. Peut-être que j'ai été trop vite, mais je ne pouvais plus me retenir, c'était trop dur de la voir tout le temps sans pour autant pouvoir l'embrasser alors je m'étais lancé et j’espérais qu'elle mon amour était réciproque sans quoi tout serait de nouveau gris et sombre.

Mon sourire s'agrandit – même si la situation était grave – quand Lesli m'annonça qu'il était aussi heureux de me voir. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je n'avais pas vu mon concierge préféré... Je ne l'avais pas vu depuis si longtemps que ça mais avec le meurtre j'avais eu de nombreuses choses à gérer. D'ailleurs j'avais rencontré de nouveaux aurors qui enquêtait sur cet assassinat. J'avais aussi assisté à toutes les interrogatoires des étudiants... Pour tout dire je n'avais pas beaucoup dormi et j'avais l'impression que le temps passait à une vitesse effrayante.

Lesli avait raison quand il disait que ces derniers temps nous n'avions pas eu le temps de se croiser. Je me rappelai de notre dîner qui avait été parfait. Lesli était un homme bien. Il ressemblait pour moi à tout point à un prince charmant. Bon il penserait probablement le contraire mais c'était mon avis. Si le professeur Clark n'était pas décédé je pense que lui et moi... on serait ensemble à ce moment là. Bon non je n'en voulais pas à la jeune femme de s'être fait tuer mais j'avais une petite pointe de regret...

«Oui j'avoue que j'ai le ministère en ce moment sur le dos. Tout comme nous ils veulent savoir ce qui se passe à Poudlard... Malheureusement je n'ai pas les réponses à leurs questions. Ça me manque de ne pas te voir comme j'aimerai. »

Nous parlons ensuite de l'enquête en elle même. J'avais vraiment du mal à croire que quelqu'un ait pu en voir à Diane. Pour moi ça ne pouvait être que quelqu'un de l'extérieur qui avait tuer la victime. Il était inconcevable qu'un étudiant ou quelqu'un que j'ai engagé puisse avoir commettre ce meurtre. Impossible. Je fus quand même assez surprise quand Lesli m'expliqua qu'on devait plus s'intéresser aux élèves. J'écarquillai les yeux puis je repris la parole :

« Tu crois vraiment qu'un élève aurait pu faire ça ? J'avoue que je n'arrive pas y croire. Les plus vieux de nos étudiants n'ont que 17 ans... je suis peut être naïve mais à 17 ans, on ne tue pas... Pour Seth, je pense qu'il est le coupable idéal mais ce n'est pas lui... On veut lui faire porter le chapeau mais j'ai confiance en cet homme. »

Je laissai échapper un petit soupir. J'arrivai pas à me faire à cette possibilité. Comment un étudiant aurait pu tuer quelqu'un ? Non ce n'était pas possible. Il s'agissait de quelqu'un qui avait de se faufiler discrètement dans Poudlard. C'est naturellement que je demandai ensuite à Lesli comment il allait. Ça ne devait pas être facile pour lui aussi et il avait un surplus de travail avec ses rondes supplémentaires. Je n'avais pas envie qu'il s'épuise et il devait aussi s’inquiéter pour sa petite fille qui étudiait ici. 

Un immense sourire se dessina sur mon visage quand il m'expliqua qu'il allait bien et que ma présence lui donnait des ailes. Ses paroles réchauffèrent mon petit cœur. Il savait vraiment parler aux femmes. Bientôt il me prit la main et je me permis de me blottir contre son torse musclé. Ça faisait du bien, j'étais bien là. Je fermais les yeux quelques instants profitant de la présence du jeune homme.

Je savais que Lesli était un homme romantique mais les paroles qui suivirent me firent monter les larmes aux yeux. Jamais un homme ne m'avait jamais parlé comme ça. Je levai les yeux - Mouillé - vers lui puis je lui souris et je pris la parole à mon tour :

« Moi aussi je suis tombée amoureuse monsieur Lesli Archibald. »

Je crois qu'on attendait ça tous les deux depuis très longtemps. Il était maintenant temps de s'embrasser. Je répondis au baiser avec tendresse de mon amoureux. Je passai mes bras autour de son cou et je mis un peu plus de passion dans le baiser. Je n'avais pas envie que celui-ci s'arrête. Là à cet instant là je ne pensai qu'à Lesli et moi. Le meurtre était loin. Je voulais juste profiter quelques heures, juste pour moi... Je l'avais bien mérité je pense.

« J'ai cru que ce moment n'arriverait jamais. »

Je lui caressai la joue tout en souriant.

Le ministère a toujours des tas de questions à poser. Ils n'agissent pas beaucoup si ce n'est par l’intermédiaire des aurors et ça m'étonnait de ne pas en avoir vu un seul. Ils étaient peut-être sous couverture, ce qui les rendait moins vulnérable. Il faudrait que je me renseigne à ce sujet, si je ne reconnaît plus les aurors cela devient inquiétant. J'ai longtemps travailler avec eux alors j'aurais du les repérer, mais peut-être que ceux envoyés sont très bon. Yasline avait beaucoup de travail ces derniers temps, tout comme moi. L'accident nous donnait une charge supplémentaire , ce n'était pas pour me déplaire, mais j'avoue que j'aurais aimé passer plus de temps avec elle et lui dire avant ce soir tout ce que je ressentais. Cela aurait été mieux que de lui dire ici.

« Les aurors sont déjà intervenus?»

Je sais qu'elle n'est pas obligé de me répondre et que mes questions peuvent parfois être gênantes, voir agaçantes, mais je ne peux pas faire autrement que de les poser. Les aurors restent une partie de ma vie, j'ai pratiquement grandit en étant auror alors il est normal que je me pose ce genre de questions, en tout cas si j'avais été directeur j'aurais fais appel à eux et j'étais sûre qu'Ysaline l'avait fait. J'avais juste besoin de savoir s'ils étaient là, je saurais les reconnaître, du moins je l'espère fortement. Je m'en voudrais de ne plus avoir l’œil pour ça, quand au fait qu'un élève ait pu faire ça, pourquoi pas. Il y a bien des moldus qui sont capable de tirer avec une arme à feu alors qu'ils sont très jeunes. Aucune personne n'est à mettre de côté dans cet affaire.

« Tu sais a dix-sept ont peut tout faire, que se soit par inconscience ou par vengeance. Je ne serais pas étonné s'il s'agissait d'un élèves encore faut-il trouvé lequel. Seth n'est pas méchant il est juste terriblement agaçant. Je ne lui fais habituellement pas confiance pour des tas de raisons, des tas de différents que j'ai eu avec lui, mais pour cette fois je vais lui laisser une chance. S'il prouve qu'il n'a rien à voir avec ça alors je t'assure que je lui ferais confiance. »

Je ne me suis jamais entendu avec Seth, ce n'est pas une grande nouvelle. On trouvait toujours le moyen pour se chercher. Il tournait à l'époque autour de mon ex-femme quand on était à poudlard et je n'appréciais pas du tout étant plutôt jaloux j'ai toujours eu du mal avec les autres gars qui faisait comme lui. J'avais confiance en elle, mais certainement pas en lui si Ysaline ne le soupçonne pas alors je veux bien faire pareil, mais il faudra qu'il ait un alibi et des preuves. L'ancien enquêteur qui est en moi me dit que tout ça n’arrangera pas notre entente. Je n'ai pas pu m'empêcher ensuite de faire ma déclaration à Ysaline. C'est un peu étrange de la lui faire ici, alors qu'il y a eu un meurtre dans cette pièce, mais je ne pouvais plus me retenir. Cela fait trop longtemps que j’attends ce moment. Je me sens tellement bien avec elle. C'est inimaginable et jamais je n'aurais cru ressentir ça. Ses yeux s'étaient embués à mes mots et cela me toucha énormément. Elle était plus belle que jamais. J'ai souris à sa réponse. Mon cœur chantait depuis trop longtemps et c'était bon de pouvoir enfin l'embrasser sans être sûr de me prendre un râteau. Elle me rendit mon baiser et je n'avais plus envie de me séparer d'elle, là tout de suite, je voulais surtout ne pas la lâcher, garder mes lèvres sur les siennes le temps d'un autre baiser. Elle me confia qu'elle avait cru ne jamais voir arrivé ce moment. J'avais pris mon temps, parce que je ne voulais pas faire ça en vitesse, je voulais être sûr de moi et maintenant que je l'étais, je ne comptais pas la laisser tomber.

« Je suis désolé de t'avoir fait attendre, mais j'avais besoin d'être sûr de mes sentiments, il n'y a plus de doute, je t'aime à un point que tu n'imagine pas.»

Main dans la main la tête légèrement appuyée contre la sienne, les yeux dans les yeux, son visage si souriant est rassurant et j'ai comme l'impression que le temps s'est arrêté autour de nous. Toutes ces histoires de meurtres sont presque oubliés. Je lui souris venant l'embrasser à nouveau comme si ses lèvres étaient ce que je désirais le plus. Un baiser plus sensuel, que je ne voulais pas arrêter. Je ne pensais pas aux reste dans ses bras, elle est mon unique pensée.

Je savais que je devais être discrète avec cette enquête que menait le ministère à l'intérieur de Poudlard mais Lesli avait le droit d'être au courant. Il y a quelques temps j'aurais peut être mis tous le personnel au courant de l'avancée de cette histoire mais les aurors m'avaient demandé de ne rien dire. D'ailleurs normalement je n'aurais pas du en parler à Lesli mais c'était un ancien auror et en plus il avait une place particulière dans mon cœur. Je lui confierai ma vie les yeux fermés.

« Oui ils sont venus la nuit même. Ils sont restés le lendemain pour observer. Je les soupçonne de nous envoyer bientôt un auror sous couverture sous peu... Je me dis que ce n'est peut être pas une mauvaise idée. Personne n'a revendiqué encore ce meurtre et rien ne nous dit qu'il y en aura pas un autre. J'avoue que je suis inquiète. »

J'avais du mal à concevoir qu'un adolescent pouvait avoir commis un meurtre aussi atroce... Jusque là je m'étais interdite de penser que ce soit un étudiant qui ait pu faire ça mais Lesli ne semblait pas être de mon avis... Et il avait de l'expérience dans le domaine. Il était quand même un ancien Auror. J'écoutais attentivement ses paroles. Il disait juste mais je ne crois que je n'avais pas envie de le croire.

« Comment.. on aurait remarqué que cet élève si c'est un élève n'allait pas bien... Je veux dire on ne devient pas meurtrier comme ça... Il y a des signes... De la violence, de la colère... Je veux pas croire à un étudiant je l'avoue. Pour Seth, tu ne t'entends pas bien avec lui ? »

En ce qui concernait Seth nous n'étions pas très proches mais je lui faisais confiance. C'était un bon enseignant et je ne regrettai pas mon choix de l'avoir recruté pour enseigné la défense contre les forces du mal.

Malgré la situation je retrouvai le sourire quand Lesli me confia qu'il avait des sentiments pour moi. Rapidement je lui annonça que j'avais les mêmes sentiments pour lui et on s'embrassa durant un long moment. Pendant ces quelques instants j'oubliai toute cette histoire de meurtre. Il n'y avait que Lesli et moi... Nos lèvres... Ce baiser... Je caressai doucement sa joue alors qu'il s'excusait de m'avoir fait attendre pour se déclarer. Je lui souris tendrement puis je lui répondis :

« Ne t'excuse pas, tu l'as fait fait, c'est le principal pour moi. »

Je serrai doucement sa main puis je l'embrassai de nouveau. J'étais déjà dépendante de ses lèvres. Je ne lui voulais pas de ne pas s'être déclaré avant car moi même je ne l'avais pas fait... Et puis c'était un homme divorcé et avec une fille. Ça ne devait pas être facile de s'engager quand on avait cru avoir déjà trouvé une première fois la femme de sa vie.

Je lâchai doucement sa main pour l'enlacer et caressai son dos.

« Comment ça se passe pour toi en ce moment ? Comment Lily Rose a réagit face à l'assassinat de son professeur ? »

Je n'étais pas étonné lorsqu'elle m'avoua que les aurors étaient passés la nuit même du meurtre. Ce qui l'était c'était qu'ils soient très discret, mais je comprenais cette engouement pour la discrétion si on apprenait que l'école avait été victime d'un meurtre, ça ferait tâche et les parents ne seraient plus sûr et retireraient leurs enfants de Poudlard ce qui serait un drame pour l'école. Elle était inquiète et je le voyais. Je me suis rapproché d'elle, parce que je savais désormais que je ne risquais pas de me prendre un râteau. J'ai relevé sa tête vers moi et lui ai dit d'une voix rassurante:

« Ne t'en fais pas, les aurors savent ce qu'ils font. Tu es en sécurité et je ne laisserais personne te faire du mal. »

Elle savait que j'avais été ancien auror alors je pouvais toujours la protéger, si c'était elle que l'on visait. Ce n'était pas impossible qu'elle soit une cible, je ne sais pas pourquoi encore elle le serait, mais on a vu longtemps avec les autres directeurs qu'ils ne plaisaient pas à tout le monde et quand on voit tout ce qui peut arriver cette option n'est pas improbable, mais elle n'avait pas à s'inquiéter, car je veillerais sur elle quoi qu'il m'en coûte.

Je comprenais parfaitement ses doutes et encore une fois il faudrait que je la rassure, que je lui montre que tout ça n'est pas si simple que ça peut le paraître et qu'un élève n'est pas à écarté, il peut tout aussi bien être suspect, surtout lorsqu'on voit de quoi ils sont capable dans le monde moldu, ici cela est pire à cause de notre magie qui les rends bien plus fort, qui rend n'importe qui adulte ou élève plus fort.

« Tu sais les personnes qui sont accusés de meurtre sont souvent des personnes calme d'apparences, dont on ne penserait pas pouvoir faire ça.»

C'est un constat qui revenait toujours même chez nous, bien que parfois ce ne soit pas le cas. Il faut se méfier de tout le monde. Elle avait deviné que ce n'était pas l'amour fou avec Seth. Nous ne nous sommes jamais supporté même au temps où l'on était élève et rien n'avait changé.

« On ne s’entend pas depuis qu'on est élève. Ça ne veut pas dire que je l'accuse directement.
J’émets juste quelques doutes. Il était peut-être là au mauvais endroit au mauvais moment.»

On avait fini par enfin s'embrasser après de nombreux moment où j'aurais pu faire ce premier pas, mais j'avais voulu être sûr de moi et de mes sentiments, tout ça ne se faisait pas au hasard pour moi. J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de mon divorce alors il est normal pour moi de jouer sur la prudence. C'était la première fois qu'on parlait de Lily-Rose tous les deux. On s'était disputé elle et moi l'autre jour à propos de mon passé.

« Je ne sais pas . On s'est disputé et je ne lui ai pas encore reparler depuis. »

On restait rarement en conflit elle et moi, mais cette fois c'était un peu différent. Je n'aimais pas qu'elle veuille autant savoir ce qui n'allait pas chez moi. Je n'arrivais pas à lui parler et j'avais peur qu'elle me voit autrement à cause de ce que j'avais fais.

J'étais inquiète et comme j'avais je ne l'avais été de ma vie. Je me sentais aussi coupable de ne pas avoir pu empêcher le meurtre de ma collègue. J'étais la directrice des lieux et j'aurais du prévoir cet assassinat et l'empêcher. Cette pensée me hantait depuis qu'on avait découvert le corps de Diane cette fameuse nuit sombre. Je savais que je n'étais pas vraiment rationnelle mais je n'arrivais pas à l'être dans ce contexte. De plus j'étais très inquiète pour la sécurité de nos élevés et aussi de toutes les personnes qui vivaient et travaillaient quotidiennement à Poudlard. Je ne supporterai pas que quelqu'un d'autre souffre ou pire meurt.

Je fis un mince sourire quand Lesli me releva doucement la tête et me demanda de ne pas m’inquiéter car les aurors savaient ce qu'ils faisaient et que j'étais en sécurité. En réalité ce n'était pas pour moi que je m'inquiétai mais pour les autres. Je me sentais responsable de tout les gens qui habitaient ici... Je ne voulais pas qu'ils leur arrivent quelque chose. Je devais les protéger mais comment ? Il fallait vraiment attraper ce tueur et vite. Je ne répondis rien à Lesli mais je vins me blottir dans ses bras et je nichai ma tête dans son cou. Son réconfort, sa douceur et sa présence me faisait le plus grand bien.

Mon amoureux – c'était étrange de l'appeler comme ça mais agréable – m'expliqua par la suite que c'était souvent des personnes calmes qui se révélaient les plus dangereuses. Je le savais et c'était inquiétant. J'avais su qu'à l'époque où Lord Voldemort étudiait ici il avait été un élève calme, studieux et qui faisait ses coups par derrière. Est ce qu'il fallait que je commence à être paranoïaque vis à vis des élèves ? Peut être mais je n'en avais pas envie.

« Je sais... j'ai lu des choses sur Voldemort quand il était ici...Il était un étudiant sérieux et tout. Est ce que tu crois que ça à un rapport avec la magie noire ? Avec des partisans de Voldemort ? »

Voldemort était mort depuis longtemps mais je n'étais pas naïve. Tout le monde savait que dans le monde des sorciers il y avait toujours des gens qui croyaient en la supériorité du sang et qui attendait l'arrivée d'un nouveau mage noir puissant pour se battre de nouveau.... Comme leurs ancêtres l'avaient fait auparavant.

Je demandai naturellement des nouvelles de Lily Rose à Lesli et je fus surprendre d'entendre la réponse de ce dernier. Il s'étaient disputés avec sa fille. Ça ne leur ressemblait pas à tous les deux. Lily Rose était une jeune fille plutôt calme et gentille tandis que Lesli donnerait sa vie pour elle. Je ne voulais pas me mêler de ce qui me regardait pas mais je savais que parler pouvait résoudre de nombreux soucis. Il fallait communiquer et surtout avec une adolescente de 15 ans.

Je l'embrassai sur la joue puis je lui caressai la joue avant de reprendre la parole.

« Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais tu devrais aller lui parler. Elle est probablement terrorisé par ce qui s'est passé ici... Et ce n'est pas bien de rester en froid avec des personnes qu'on aime. Tu peux me dire que ça ne me regarde pas c'est vrai.. Mais je suis certaine que vous êtes tristes tout les deux de cette situation et que vous ne voulez pas qu'elle s'éternise. »

Je sentais qu'elle était inquiète et j'aurais voulu faire quelque chose pour elle. J'aurais voulu que tout ça n'arrive pas, le meurtre je veux dire, le reste j'étais bien trop heureux pour souhaiter cela. Je ne savais pas encore ce que je pouvais faire pour la rassurer, si ce n'est être présent à ses côtés. Sa question me fit lever les yeux vers elle. Il y avait longtemps que Voldemort avait disparut, mort. Les mangemorts n'étaient donc pas à mettre de côtés, tôt ou tard ils voudraient se venger, recréer la terreur qu'ils avaient causés.

« C'est trop tôt pour le dire.»

Il fallait plus de preuve pour affirmer leur retour. Je n'étais pas non plus le mieux placé pour émettre des suggestions, je n'étais que concierge ici. Mieux valait ne plus parler de ça, c'était le travail des aurors de trouver le meurtrier, plus le mien. Cela me manquait c'était certains, mais j'avais repris ici mes habitudes et je commençais vraiment à aimé ma place au sein de Poudlard. J'ai tenté de la rassuré en lui disant que j'étais là, lui montrant qu'elle n'avait rien à craindre.

Parler de notre dispute avec Lily-Rose me fit un pincement au cœur. Je n'aimais pas non plus être en froid avec ma fille, mais elle était encore trop jeune pour que je lui dise la vérité sur moi. Je ne voulais pas la décevoir et je savais que si je lui disais maintenant ça ne ferait que la décevoir, elle ne me verrait plus comme son père, j'avais peur de ça et j'attendais qu'elle grandisse encore, qu'elle prenne le temps de comprendre certaines choses avant de me juger. Son jugement me terrifiait d'avance parce qu'elle était la personne qui compte le plus pour moi.

« Je n'aime pas non plus me disputer avec elle. Je l'aime énormément, plus que tout au monde, mais je ne peux tout simplement pas lui avouer ce que j'ai fais. Elle veut savoir la vraie raison de mon départ des aurors, je ne peux pas lui dire … Si elle apprends que son père à tuer quelqu'un, je doute qu'elle veuille encore de moi comme père. »

J'avais peur de ça aussi, qu'elle me rejette. Je pensais toujours que cet accident était de ma faute, que j'étais entièrement responsable, quand bien même mon chef m'avait affirmé le contraire, pourtant ce n'était pas lui qui avait lancé cet avada kedavra sur cette femme dont je voyais encore le visage parfois la nuit, me hantant jusqu'à ce que je me réveille en sursaut. Je ne pourrais jamais effacé ce que j'avais fais et ça me rongeait de l'intérieur depuis le début.

Plus le temps passait depuis la mort de Diane et plus je me faisais des hypothèses sur ce qui avait pu arriver et ce qui allait arriver. Nous n'avions pas encore arrêter le coupable et donc je me disais que ça pouvait se reproduire n'importe quand et n'importe où. Je n'étais vraiment pas rassurée pour la sécurité des élèves et du personnel de l'établissement. Lesli avait été auror et je savais qu'il avait plus d'expérience que moi dans ce domaine. Je le questionnai sur la montée au pouvoir d'un mage noir au pouvoir et il me répondit que c'était trop tôt pour le dire. Ce n'était pas rassurant mais il avait raison. A ce stade là on ne faisait que des hypothèses.

Après avoir discuté du déroulement de l'enquête je demandai à Lesli des nouvelles de Lily Rose et je fus surprendre d'apprendre que ces deux là étaient en froids. C'était la première fois que j'entendais ça. Je voulais dire que ce n'était pas le genre du papa et de la fille de se disputer souvent. Je lui pris doucement la main quand il parla plus en détail de la dispute avec sa fille. Je voyais bien que ça lui faisait mal au cœur et qu'il voulait arranger les choses. J'étais certaine que ça devait être la même chose du côté de sa fille. Ces deux là s'aimaient trop pour plus vouloir se voir et se parler.

Je caressai doucement la main de mon petit ami tandis qu'il m'expliquait ce qui avait causé la dispute entre eux. La jeune gryffondor voulait connaître la vraie raison du départ de son père de chez les aurors. Je pouvais comprendre cette curiosité mais elle ne devait pas forcer son père à lui. Je pris Lesli dans mes bras. Je savais qu'il ne s'était jamais remis de cet accident. Il se sentait coupable alors qu'il ne devrait pas... Mais on ne pouvait pas contrôler son ressenti, ses émotions.

Tout en caressant son dos, je me montrai tendre avec lui. Je le laissai terminer sa phrase avant de prendre à mon tour la parole.

« Tu lui parleras quand tu seras prêt Lesli. Je comprends que ta fille puisse se poser des questions mais elle peut aussi être patiente. Est ce que tu veux que j'aille lui parler ? Et pour cet accident tu sais que ce n'est pas de ta faute. Ce n'était qu'un accident, juste un accident et Lily Rose ne te verra pas d'une autre façon je le sais. Fais confiance en l'instinct féminin. »

Je lui souris tendrement puis je passai ma main sur sa joue avec tendresse avant de l'embrasser doucement. Je savais que Lesli vivait avec ce fantôme depuis plusieurs années maintenant et j'espère qu'un jour celui ci arrêterait de le hanter. Il n'avait rien à se reprocher mais ça il allait lui falloir du temps pour le comprendre.

« Regardes moi ça n'a pas changé ma vision sur toi, pas du tout même. Tu es la papa de Lily Rose. Elle ne changera pas vis à vis de toi. Je t'en fais la promesse. Mais vas là voir, vas lui parler même si tu ne veux pas lui dire. Mais ne restez pas comme ça chacun de votre côté.»

Je ne pouvais pas parler à Lily-Rose, pas maintenant. Je n'ai pas encore digéré le fait d'avoir fauté. On m'a souvent dit que ce n'était pas de ma faute que c'était un accident, mais la mort n'est jamais vraiment un accident. Je ne me remettrais jamais de ça, le visage de cette femme, la perte de cette famille qui avait du être énorme. Je ne sais bien que je ne suis pas réellement coupable, mais je me sens coupable. Je l'ai quand même tué, il aurait suffit que j'utilise un autre sort pour stopper le mage noir qu'on traquait et cette femme serait vivante. Il ne se serait pas servit d'elle pour se protéger et lui serait mort plutôt qu'elle qui n'avait rien demander. La mort du professeur Clark n'est pas anodin, elle me rappel tout ces mauvais souvenirs qui n'ont cessé de me hanter.

Être avec Ysaline m'apaisait, je ne sais pas pourquoi je me sens si bien avec elle. Je ne pense pas la mériter, mais je ferais tout pour la garder, parce que mes sentiments sont si fort que la perdre me détruirait. Je ressens à nouveau cette envie d'aller plus loin de nous découvrir tous les deux et savoir qu'elle connaît ma fille me rassure beaucoup. Je ne sort pas beaucoup depuis mon divorce et j'ai tendance à être méfiant, mais Ysaline me fait confiance depuis le début. Je sais qu'elle est honnête et qu'elle le sera toujours et j'ai besoin de ça pur me rassurer.

« Il vaut peut-être mieux que je le fasse, je ne lui ai pas dit pour nous deux. Si elle l'apprend de quelqu'un d'autres je crains qu'elle ne m'en veuille vraiment. Ce n'était pas un accident, il s'est servi de quelqu'un pour s'en sortir et si j'avais utilisé un autre sort peut-être que ...»

Je n'en serais pas là aujourd'hui. Je serais toujours auror et je n'aurais pas la mort de cette mère de famille sur la conscience. Je me souviens encore de l'expression de la famille quand on a annoncé la mort de cette femme. C'était juste horrible. Je vois leur visage se décomposer devant moi. Je ne pourrais jamais oublier ça. Son baiser me donne un bouffée d'air frais, mon cœur s'emballe et j'ai l'impression que si elle continue je risque de défaillir, tellement ça me fait du bien d'être à ses côtés, de savoir qu'elle me soutient.

« Tu serais parfaite en mère. J'irais lui parler. »

Je l'ai embrassé de nouveau, espérant ne plus devoir parler de ça. J'ai du mal avec mes souvenirs parce que je ne les ai pas encore acceptés.

Je voyais bien que l'homme que j'aimais – et qui était en face de moi – était face à un cruel dilemme. Il ne savait pas quoi faire avec sa fille et je le comprenais tout à fait. Je ne pouvais pas – et ce n'était pas mon rôle – prendre une décision pour lui. En revanche je pensai qu'il devait vraiment parler à Lily-Rose. Il ne fallait pas rester en conflit avec les gens qu'on aimait. On ne savait jamais de ce que demain était fait. De plus je me disais que Lily Rose n'était peut être pas rassurée en ce moment avec le meurtre récent de professeur Clark. Avoir son père près d'elle la rassurerait peut être.

J'étais très présente auprès de Lesli et je lui caressai doucement les mains. Je voulais lui montrer qu'il n'était pas seul, que j'étais là. Il n'était pas obligé de traverser ça tout seul. J’acquiesçai d'un signe de tête quand il parla de dire à Lily Rose que lui et moi nous étions ensemble. Il avait raison en disant que c'était lui qui devait lui dire. Elle ne devait pas l'entendre de quelqu'un d'autre ou entendre des rumeurs.

« Oui je crois que tu as raison pour nous deux. Tu devrais lui parler. Et en ce qui concerne cet accident tu le sais comme moi que tu n'es pas coupable, en rien. Et si tu l'étais le ministère t'aurait renvoyé et là il ne l'a pas fait mon ange. C'était un malheureux accident mais un accident. Je sais que c'est dur pour toi, je peux le comprendre mais il faut tourner la page. Je sais que c'est facile à dire et moins à faire... »

Je l'embrassai ensuite tendrement comme pour lui montrer que j'étais avec lui dans cette nouvelle aventure et que je ferais tout pour l'aider à surmonter ça. Pour moi la première étape était de parler à sa fille. Il n'était pas obligé de lui dire la vérité sur la raison qui l'avait conduit à quitter les aurors mais il devait renouer le contact avec elle. Il ne fallait pas qu'il reste en froid.

Je ne pu m'empêcher de sourire – un peu tristement – quand Lesli m'annonça que je serais parfaite en mère. J'avais toujours voulu être maman mais je n'étais plus toute jeune. J'allais bientôt fêter mes 40 ans et je me disais que j'avais laissé ma chance d'être maman s'échapper. Je le regrettai très souvent car j'aurais vraiment voulu connaître la maternité. Peut être que si j'avais rencontré Lesli quelques années auparavant les choses se seraient passés diffèrement. Je l'embrassai sur le front alors qu'il venait de m'embrasser tendrement sur le nez puis je lui répondis :

« C'est un magnifique compliment merci. Et je pense que tu as raison. Tu sais elle risque de te tomber dans les bras avant même que tu commences à parler. Une relation forte vous unis tous les deux et parfois des mots sont inutiles. »

L'entendre m'appeler mon ange était un plaisir que j'avais oublié. Les petits surnoms d'amoureux marquent la constitution d'un couple et j'étais à présent certain que nous étions tous les deux sur la même longueur d'ondes. J'avais eu peur que l'amour ne soit pas réciproque et je comprenais maintenant que ce n'était pas le cas, que nous étions tous les deux liés depuis le départ. Sans elle je ne serais pas ici, sans elle je serais perdu sans doute dans les méandres de ma folie. Je l'ai embrassé tendrement la gardant près de moi, comme si j'avais peur qu'elle m'échappe et qu'elle s'en aille.

Elle avait raison sur un point, on ne m'avait pas renvoyé, j'avais donné ma démission, ce qui avait étonné mon patron qui voulait me gardé, mais je n'avais pas pu rester avec eux. Je me sentais coupable, encore aujourd'hui je me disais sans cesse que je n'aurais jamais du utiliser ce sortilège, que je n'étais pas fais pour être auror, pourtant j'adorais ce métier avant ça et durant la fin de ma scolarité à poudlard je n'avais eu qu'une idée en tête devenir auror. J'avais réussis, mais aussi échoué.

« J'aurais du utiliser un autre sort … c'était de ma faute quoi qu'on en dise.»

Je n'arrivais pas à m'enlever cette idée de la tête. Je me sentais coupable, je l'étais et une famille avait perdu une femme et une mère. J'aurais préférer tuer ce salopard de mage noir plutôt que cette innocente. J'avais été en colère pendant un moment où j'avais aussi réclamer vengeance, mais ma dépression avait été plus fore et je n'avais plus eu la force d'agir pour quoi que se soit. J'avais ensuite perdu la confiance de ma femme et j'étais tombé dans les oubliettes comme on dit.

Aujourd'hui tout était rentré dans l'ordre, ou presque. J'avais été en quelques sorte sauvé par Ysaline, par la confiance qu'elle m'accordait depuis le début, par la foi qu'elle avait en moi. Lily-Rose avait autant besoin d'elle que moi. Je sais que ça peut paraître étrange et qu'elle a sa propre mère, mais Ysaline lui apporterait tellement de choses. Je sens que le fait d'avoir évoquer cela la rend triste, comme si quelque chose bloquait. J'ai souris lorsqu'elle dit que quelque chose de fort me liais à Lily-Rose. Le lien père fille était très fort et malgré tout je l'aimais, elle restait ma petite fille.

« J'ai dis quelque chose de mal ? Tu as une drôle de mine.»

Je ne savais pas qu'elle avait envie d'être maman et je crois qu'on essaiera lorsqu'elle me le dira. En tout cas, tout ce qu'elle voudra ne sera jamais trop à mes yeux. Je suis prêt à tout pour la garder, comme je le suis pour garder ma fille auprès de moi.

Lesli n'était pas responsable de la mort de cette personne dans cette ruelle mais pourtant il pensait que oui. Il était difficile de changer la perception d'une chose à quelqu'un même si c'était une personne qu'on aimait et notamment ici monsieur Lesli Archibald. Je savais que peut être jamais il n'arriverait à sortir cette culpabilité de sa tête... Il était contre moi et je le berçai doucement. Je voulais qu'il voit que j'étais là pour lui et que pour moi il n'était pas coupable. Il s'agissait juste d'un accident. Je l'embrassai doucement sur le front.

« Non ce n'était pas de ta faute Lesli. Tu as fait ce que tu devais faire. Personne aurait pu prévoir que cette personne arrive comme ça. Tu ne pouvais pas savoir non plus. Tu as juste fait ton travail. »

Il serait impossible de le faire changer d'avis mais je voulais bien qu'il comprenne que je ne pensai pas comme lui. Je savais aussi que c'est ce soir là qui avait fait basculé dans la vie de Lesli et qui avait conduit sa femme à le quitter. Bon honnêtement, c'était peut être pas très gentil, j'étais heureuse qu'elle l'ait fait sinon je n'aurais pas été avec lui en ce moment.

Le sujet de conversation changea ensuite et on parla de Lily-Rose la fille de Lesli. C'était vraiment une jeune fille adorable et très discrète. J'entendais rarement parler d'elle sauf pour ses bons résultats scolaires. Lesli et son ex-femme avait fait du bon boulot avec l'adolescente. Je fus surprise d'apprendre que le père et la fille étaient en froid mais je fus rassurée d'apprendre que Lesli allait parler à sa fille. Il ne fallait pas rester en mauvais terme avec les gens qu'on aimait.

Quand mon ange m'annonça que je ferais une très bonne maman mon cœur se serra. Je savais que j'avais laissé échappé cette chance là. J'avais maintenant 39 ans... Les années pour moi étaient comptées et puis Lesli avait déjà une fille. Je n'allais pas lui demander de me faire un enfant maintenant alors que nous étions ensemble depuis peu de temps.. De plus il ne voulait peut être plus d'enfants non plus. Il me demanda s'il avait dit quelque chose de mal car j'avais une drôle de mine. Je caressai tendrement sa joue et je l'embrassai tendrement.

« Non non rassures toi. »

Je l'embrassai de nouveau puis je caressai sa nuque. Je souhaitai changer de sujet au plus vite car j'ai l'impression que je pourrais finir en larmes si on parlait un peu plus de ce sujet sensible pour moi.

« Que dirais tu de faire un petit tour par la cuisine pour grignoter ? J'avoue que je commence à avoir faim. J'ai pas eu le temps de dîner. »

J'avais fait mon travail … ça restait à voir. Je traquais les mages noirs, c'était forcément dangereux et parfois on devait les ramener vivant, les juger pour qu'ils écopent d'une peine de prison à Azkaban, mais c'était la première fois qu'avait lancer ce sort là, la journée avait été longue et j'étais épuisé puis j'ai juste choisi le mauvais sort, qui m'a fait basculé, comment dire après ça que ce n'était pas de ma faute. Je pouvais lui montrer si je voulais. J'avais mis ces souvenirs dans une fiole que je gardais. J’espérais ainsi être moins hanté, mais ça ne fonctionnait pas beaucoup.

« Je ne vois pas les choses de cette façon.»

Elle savait que quand j'avais quelque chose en tête il était dur de me l'enlever. Je faisais pourtant de mon mieux pour tourner la page, mais parfois j'y repensais. Je repensais à tout ce que j'avais perdu aussi, mon mariage raté, enfin raté … on avait quand même eu une fille, ce n'était pas rien et je ne regrettais pas, mais peut-être que si j'avais su tout aurait été différent, seulement je suis comme tout le monde et je ne prévois pas l'avenir, certains on le pouvoir de le faire, je ne sais pas si se serait beaucoup mieux au fond. Lorsque je lui ai dit qu'elle ferait une bonne mère, j'ai eu l'impression d'un mal à l'aise et j'ai cru avoir dit quelque chose de mal … mais elle m'assura que non. Je savais qu'elle n'avait pas d'enfant et je me demandais sincèrement si elle aimerait en avoir un, je supposais que oui, mais me doutait pas que se serait un sujet houleux. Curieux je lui ai alors poser la question:

« Dis- moi … tu aimerais avoir un … être mère.»

Je lui ai souris tendrement, glissant mes mains derrière son dos. C'était clairement une proposition. Je ne savais si elle verrait bien ça, vu que jusqu'à présent on ne faisait que se faire des petits câlins, mais j'avais envie d'aller plus loin, j'étais près à franchir le cap que je n'avais pas franchi depuis … très longtemps, mais j'avais du mal à lui parler de ça, j'avais peur qu'elle me prenne pour un pervers, mais on se connaissait maintenant depuis un moment, je crois qu'on peut donc sans trop de mal en parler sans que je ne passe pour un pervers, mais bon toutes les femmes ne se ressemblent pas alors je préférais avoir son avis. Je lui ai déposer un nouveau baiser sur les lèvres après qu'elle m'ait demandée si j'avais envie de faire un tour dans les cuisines. Ce n'était pas une mauvaise idée. J'avais faim. Je lui ai souris, lui prenant la main avant de lui dire :

« Allons-y. »

Je savais bien que Lesli ne voyait pas les choses comme je les voyais. Cela aurait été si simple de le convaincre qu'il avait tort de penser ça. On ne pouvait pas contrôler ce qu'on ressentait... De plus l'homme que j'aimai était investi plus qu'émotionnellement dans cette histoire. Faire la part des choses lorsqu'on se sentait coupable était difficile et voir impossible. Peut être que jamais il ne se rendrait pas qu'il n'était pas coupable mais mon rôle était de lui répéter encore et encore en espérant qu'un jour il ait assez confiance en moi pour me croire... et se rendre compte que ma façon de voir les choses étaient la meilleure, la plus juste. Quand il m'annonça qu'il ne voyait pas les choses de la même façon que moi, je lui souris tendrement et je lui caressai les joues.

« Je sais mon ange, je sais... et pourtant. »

On aborda ensuite le sujet Lily Rose, la fille de Lesli puis ce dernier déclara que je ferais une très bonne maman. Ce compliment me toucha au plus profond mais fit aussi aussi remonter en moi des envies que je savais inassouvissables. Je n'étais plus toute jeune et Lesli avait déjà une fille qui adorait... J'avais toujours vu être maman, encore aujourd'hui mais les choses étaient compliquées... Enfin je venais seulement de me mettre en couple avec Lesli. Je n'avais pas envie de presser les choses, de le presser lui. Il avait vécu un divorce.. Il devait se montrer plus prudent.

Lesli me demanda si je voulais être maman. Je ne m'étais pas attendue à cette question et je ne savais pas quoi répondre. Je ne voulais pas le mettre mal à l'aise. Je me mordis la lèvre comme pour essayer de trouver les bons mots.

« Beaucoup... mais je crois qu'il est trop tard pour moi. Je ne suis plus toute jeune. J'ai raté ma chance je crois. »

Bon maintenant il était temps de changer de sujet et cela rapidement. Je n'étais vraiment pas à l'aise quand on parlait de moi, des choses qui me touchaient réellement. Je proposai donc à Lesli de se rendre à la cuisine pour grignoter quelque chose. Il était peut être tard mais je n'avais pas mangé quelque chose depuis plusieurs heures et mon estomac criait famine... Et puis je continuerai à passer un moment avec l'homme que j'aimai.

Il me prit la main et je lui souris. Je le laissai me guider jusqu'au cuisine même si je savais très bien où elles étaient puisque je dirigeai cet établissement. Sur le chemin, je lui demandai :

« Au fait les élèves sont pluton calmes? Ils respectent bien le couvre feu ? »

Arrivés devant le tableau qui dissimulait la cuisine, je chatouillai un peu la poire pour que la peinture s'ouvre et nous laisse entrer dans le lieu de travail des elfes de maison.

Elle semblait me dire que ce n'était pas de ma faute, mais je savais au fond que ça l'était. Je n'arriverais jamais à m'enlever cette idée de ma tête. J'avais tuer quelqu'un cette nuit là et ça se serait à tout jamais gravé dans mes souvenirs. Je préférais ne rien répondre parce que je savais que le sujet était houleux pour moi et ravivait des souvenirs trop douloureux pour moi. C'était une époque lointaine, mais qui serait toujours ancrée en moi, comme si chaque chose me ramenait à ces moments. Le fait qu'elle m'appelle mon ange me fit sourire, on ne m'avait jamais appeler comme ça, Lizbeth m'appelait la plupart du temps mon chéri alors c'était différent et ce n'était pas plus mal. Je l'ai embrassé parce que ses lèvres étaient bien trop tentantes à mes yeux.

« Je t'aime Ysaline. »

Lui dire était la preuve que tout était réel, que tout ceci n'était pas un rêve. Je tenais à ce qu'elle sache tout l'amour que j'avais pour elle, tout ça était bien là au fond de mon cœur. Je le retenais depuis un moment, mais j'avais voulu être sur avant de lui dire ces trois mots magiques. Ils l'étaient toujours autant, même après tout ce que j'avais pu vivre, la séparation, la rupture, le mal être, c'était fini tout ça et c'était grâce à elle. Je me sentais bien plus heureux qu'avant c'est une évidence et c'est grâce à elle. Je lui avais demander si elle souhaitait être mère et sa réponse me surpris. Je n'ai jamais vraiment su l'âge qu'elle avait, je pensais à la trentaine tout au plus d'où ma surprise mais rien n'était perdu.

« On peut toujours essayer. »

C'était évident qu'il s'agissait d'une invitation et je n'avais pas honte. Voir un deuxième enfant ne me déplaisait guère. Bien au contraire, j'aurais tant aimé concrétiser notre amour par une naissance, certes nous étions très bien comme ça, mais si je pouvais faire en sorte qu'on soit encore mieux alors je tenterais tout pour. Sa question sur les élèves ne me surpris pas, je sais qu'elle est très inquiète pour eux.

« Oui je n'ai pas vu de différence dans leur agissement. Certains sont moins calme que d'autres, mais il n'y a rien d'anormal. »

Je savais que le meurtre de miss Clark la tracassait beaucoup et j'aurais aimé faire en sorte que tout s’arrange, mais il faudrait du temps avant de trouver un coupable, surtout si les pistes faiblissaient, il n'y a pas tellement de témoin et il faudrait interroger Seth et les témoins qui l'avaient trouvé morte, mais ce n'était pas gagné du tout.

Est ce qu'un jour j'arriverai à se faire rendre compte à Lesli qu'il n'était pas le coupable dans cette histoire ? Honnêtement j'en doutais... Mais je devais continuer. Je ne supportai pas qu'il se voit comme un meurtrier surtout que c'était faux. C'était un homme bon et généreux. Je savais qu'au quotidien – oui j'avais confiance en notre couple – j'essayerai de le faire changer d'avis et lui montrer l'homme bon qu'il était. C'était ma mission parce que je l'aimai.

Il s'approcha de moi et m'embrassa tendrement. Il ne me fallu que peu de temps pour répondre au baiser et passer mes bras autour de lui. Je lui souris quand il me déclara son amour. D'une voix douce, je lui répondis :

« Moi aussi je t'aime mon ange. »

Je l'embrassai une nouvelle fois avec douceur comme pour lui montrer mes sentiments forts pour lui.On parla ensuite d'un sujet que je ne pensai pas qu'on aborderait si rapidement. Nous étions ensemble depuis peu de temps mais chacun savait qu'il aimait sincèrement l'autre. Je n'avais pas de doute sur mes sentiments ni sur ceux de Lesli. J'avais toujours voulu être maman mais jamais l’occasion ne s'était présentée et aujourd'hui à presque 40 ans je me disais qu'il était probablement trop tard. Quand Lesli m'annonça qu'on pouvait toujours essayer, je fus réellement surprise. Je ne savais pas si je devais me réjouir ou non de cette nouvelle. Est ce qu'il était sérieux ? Je lui offris un petit sourire timide et je lui demandai :

« Sérieusement ? »

Je n'avais pas envie de m'emballer et d'être ensuite déçue. De plus une petite voix me murmurait aussi que ce n'était pas le bon moment pour avoir un bébé avec le meurtre de Diane qui avait eu lieux quelques semaines auparavant... Il n'y avait rien eu de nouveau depuis mais... Je voulais que notre bébé, si on le faisait, soit en sécurité... Et puis d'un autre côté mon horloge biologique tournait. Je n'avais pas tant de temps que ça. J'étais un peu perdue pour être honnête.

Quelques instants plus tard, je changeai de sujet en demanda à Lesli de nouvelles sur les étudiants et sur leur façon d'agir actuellement. Quand il m'annonça qu'il n'avait rien d'anormal je me sentis soulagée. C'était comme si Poudlard reprenait doucement son rythme de croisière.

« D'accord, c'est une bonne nouvelle ça, même très bonne. »

Nous étions maintenant dans la cuisine de Poudlard et je demandai avec le sourire à Lesli ce qu'il voulait manger. Pour ne pas déranger les elfes de maison à cette heure là, je me permis de servir un morceau de gâteau au chocolat. Je préparerai aussi ce que voulait Lesli. Je ferais le service ce soir et ça ne me dérangeait pas du tout.

Elle m'aimait et c'était tout ce qui comptait. J'étais le plus heureux des hommes en cet instant. Je me sentais plus léger avec elle, sans que je ne sache réellement pourquoi. L'amour semble me donner des ailes. Je me sens bien, je me sens comme apaisé. Je ne pensais pas avoir le droit à un nouvel amour. Je m'attendais pas à elle, mais je suis amplement satisfait de notre attirance, de notre rencontre et je n'ai pas peur de la perdre parce que je ne la perdrais jamais. J'en fais le serment, je sais que c'est la femme avec qui je passerais le reste de ma vie. Je crois en nous. L'entendre me dire qu'elle m'aimait aussi et qu'elle m'appelle mon amour me fit sourire et me faisait plaisir.

J'ai mieux compris son petit air triste qu'elle avait eu lorsque je lui ai demandé si elle aurait aimé être mère. Je ne voyais pas pourquoi se serait fini pour elle, il y a de plus en plus de femmes de nos jours qui font des enfants à quarante ans. Je ne sais toujours pas quel âge elle a d'ailleurs. J'étais sérieux en lui disant qu'on pouvait toujours essayer pour avoir un enfant. Je n'étais pas contre devenir papa une deuxième fois. Devenir père m'avait fait prendre conscience de beaucoup de choses et j'avais adoré pouvoir tenir ma fille dans les bras à la naissance, j'avais adoré m'occuper d'elle et c'était toujours le cas.

« Évidement. Je ferais n'importe quoi pour te rendre heureuse. »

Je ne disais pas ça juste pour lui faire plaisir, mais parce que c'était vrai. J'ai besoin qu'elle aille bien pour aller bien aussi. C'est grâce à elle si je m'en suis sorti alors c'est la moindre chose que je puisse faire et puis comme je l'ai dis ça ne m'ennuie pas plus que ça d'avoir un autre enfant. J'en serais même fier et heureux. J'ai toujours souhaité avoir une grande famille étrangement ça n'est pas arrivé alors cette idée ne me déplaisait pas.

On était sorti de la salle de potion pour aller dans les cuisines alors qu'Ysaline me demandait si les élèves avaient changé leur comportement après le drame. Je l'ai rassuré en lui disant que non, que c'était toujours pareil. Il y avait toujours quelques rebelles dans le lot, mais à leur âge tous les règlements sont fait pour être enfreins selon eux. Elle me servit un bout de gâteau et ça me fit sourire de la voir s’apprêter ainsi. C'était mignon. Je l'ai regarder faire en souriant, les coudes posé sur le plan de travail de la cuisine, les elfes ne faisaient pas attention à nous, ils avaient finis leur service à cette heure-ci. J'aimais cette idée d'être seul avec elle. Je me suis rapproché d'elle et j'ai glissé mes mains dans son dos et l'ai embrassé tendrement, glissant ma main dans son coup et la passant derrière ses longs cheveux profitant pleinement de ce petit moment de tranquillité.

J'étais surprise, réellement surprise voir choquée mais dans le bon sens du terme... Il proposait qu'on fasse un bébé maintenant. C'était une magnifique preuve d'amour et je sentis les larmes me monter aux yeux. Il ne pouvait pas me faire un plus beau cadeau. En disant ça je me rendais compte de sa confiance en nous, en notre amour et ça me touchait vraiment. Il était le prince charmant que j'avais attendu depuis si longtemps... Une larme de joie venait de couler sur ma joue quand – avec le sourire - je lui murmurai :

« Je t'aime tellement Lesli, tellement. »

Je me jetai dans ses bras avant de l'embrasser tendrement et de rester contre lui durant quelques minutes. Je me sentais tellement en sécurité lorsque j'étais dans ses bras.
Nous étions maintenant dans la cuisine parce que j'avais une petite faim et que je préférai pas trop rester dans les couloirs vu l'heure. Je savais que nous risquions rien – normalement – mais j'avais envie d'une ambiance plus chaleureuse et lumineuse pour passer du temps avec l'homme que j'aimais... De plus comme j'avais une petite fringale, j'avais pensé à la cuisine du château.

Je me servis un gros morceau de gâteau au chocolat pour moi et une autre grosse part pour Lesli. Le chocolat c'était toujours bon pour le moral et pour de nombreuses autres choses. N'était ce pas non plus aphrodisiaque ? Je rendis le sourire à Lesli qu'il m'offrit quand je le servis et je m'installai à côté de lui sur l'un des bancs de la cuisine. Le feu de la cheminée brûlait vivement et c'était beau et chaleureux.

A peine j'étais assise que le jeune homme l'avait enlacé avant de m'embrasser tendrement. J'avais l'impression d'être nouveau une adolescente avec les hormones en ébullition... C'était si bon. Je laissai échapper un soupir de bien être et je me collai un peu plus à lui tout en passant mes bras autour de son cou. Je ne me lassai pas d'embrasser cet homme qui était la perfection à mes yeux.

« Je suis si heureuse que tu m’aie trouvé ce soir. »

Je l'embrassai une nouvelle fois puis je lui souris avant de lui donner la becquée. J'avais pris un morceau de gâteau au chocolat dans mes doigts et je l'avais amené à la bouche de mon prince charmant.

« Dis moi, qu'est ce que tu aimes manger ? Quel est ton petit pêché mignon ? Je t'écoute. »

J'avais envie de tout savoir sur lui... Oui j'étais de nature curieuse et là nous avions du temps devant nous. Enfin je crois...

L'idée d'avoir un enfant avec Ysaline n'était pas le moins du monde déplaisant bien au contraire. Ce serait même une merveilleuse chose d'être une seconde fois père et Lily-Rose ne serait pas contre d'avoir un petit frère. Nous n'en avions pas discuter parce qu'on était encore un peu en froid, mais je suis certain qu'elle serait contente pour nous deux. Ysaline elle avait l'air heureuse en tout cas et la voir ainsi me fait vraiment du bien. Je ressens tellement d'amour pour elle que le simple fait de la voir sourire me rend heureux. Ses baisers plus doux les uns que les autres et me rappelaient ceux de ma jeunesse. Chaque fois qu'elle m'embrassais j'avais l'impression de redevenir un gamin.

« Je t'aime aussi Ysaline.» lui-ai-je répondu après lui avoir rendu son baiser. Nous étions arrivé dans les cuisines et je la regardais me servir, c'était amusant de voir qu'elle était si attentionnée à mon égard. J'avais oublié ce que c'était et c'était plutôt agréable. Lorsque j'étais marié au début Lizbeth faisait beaucoup de choses pour moi et j'avais fini par m'y habitué rapidement, puis par me débrouiller tout seul par la suite. J'étais aussi heureux qu'elle de l'avoir trouvé. Je cherchais autant qu'elle des réponses au meurtre de la professeur de potion et j’espérais que l'affaire serait vite réglée, mais il était vrai que si on ne s'était pas vu peut-être qu'on ne se serait pas encore tout dit tout ça et on avait vraiment besoin de se dire les choses pour avancer.

« Moi aussi mon amour, tu sais je crois qu'on n'est pas forcé de le dire à tout le monde, parlons en aux personnes qui nous sont chers, les autres n'ont pas besoin de savoir qu'on est ensemble.»

Vivons heureux vivons cacher n'est-ce pas, en tout cas si elle n'était pas adepte de ce dicton ça m'était égale, je ferais tout ce qu'elle voudra. J'ai souris lorsqu'elle me demande ce que j'aime manger.

« J'adore tout ce qui est a base de vanille. C'est mon parfum préférer et toi ?»

Je ne suis pas quelqu'un de difficile, je mange de tout et j'aime à peu près tout aussi, sauf quelques trucs en particulier. Je ne suis pas non plus un très bon cuisinier, heureusement que la magie était là, sans quoi j'aurais eu du mal à me faire mes plats, c'était plus mon ex-femme qui savait tout faire mieux que moi.

Nous étions maintenant dans la grande cuisine dans Poudlard. J'avais coupé un morceau de gâteau au chocolat pour Lesli et une autre pour moi. Je rejoignis rapidement mon amoureux et je m'installai près de lui et je l'embrassai tendrement. J'étais vraiment bien à ce moment là. Je me sentais en sécurité et à l'aise. Nous n'avions pas réellement parler de notre histoire aux gens qui nous entouraient et je ne voyais pas non plus faire une annonce dans la grande salle... Cependant notre histoire devenait de plus en plus sérieuse et je ne voulais pas le cacher à ma famille ou mes amis proches.

Lesli m'annonça que nous n'étions pas obligé de le dire à tout le monde mais seulement aux personnes qui nous étaient chères. J'étais d'accord avec lui. Je lui souris et je l'embrassai tendrement.

« Je suis d'accord avec toi. Je n'ai pas envie de faire une annonce dans la grande salle pour nous. C'est notre vie privée. »

Je l'embrassai une nouvelle fois en prolongeant cette fois-ci le baiser et je le rendis plus fougueux, plus passionné. Curieuse – car oui je l'étais même si ça se voyait pas – je demandai à Lesli ce qu'il aimait. J'avais envie de savoir tout sur lui mais je savais qu'il faudrait du temps. Je souris en entendant qu'il adorait tout ce qui était à base de vanille. Je retins l'information. Elle me serait utile à un moment ou un autre. Il me demanda ensuite ce que j'aimai moi et en gardant mon sourire je lui répondis :

« J'adore tout ce qui est à base de fraise et j'adore aussi le chocolat. »

Je l'embrassai une nouvelle fois. Je savais que la prochaine fois que je l'inviterai à manger dans mes appartements – ce qui serait très bientôt – je lui cuisinerai des petits plats avec de la vanille car j'avais envie de lui faire plaisir, très plaisir. Je n'avais jamais été en confiance comme ça avec un homme. Je me sentais bien. Je savais qu'il était l'homme de ma vie... Et en plus il venait de me faire le plus beau cadeau de ma vie en me disant qu'il voulait faire un bébé avec moi.

Je pris une cuillère de gâteau au chocolat et je l'amenai doucement à la bouche de Lesli.

« Que dirais tu de passer le reste de la nuit dans mes appartements ? »

Bon je n'étais pas habituée à faire ça du tout mais c'était Lesli. Je l'aimai et je savais que c'était sérieux entre nous deux. J'avais envie qu'il passe la nuit avec moi, de dormir dans ses bras. Je n'avais pas envie de me séparer de lui plus que je ne devrais.

Nous étions sur la même longueur d'ondes et ça me rassurait réellement. Elle était très différente de Lizbeth , et je crois que c'est ce qui fait qui nous rapproche. Je ne dis pas que je n'ai jamais rien ressenti pour Liz, se serait faux. Ce qu'on avait vécu était différent et les deux histoires sont importantes pour moi, mais être sur la même longueur d'onde est une bonne chose, avec Liz on avait souvent des différents pour pas mal de choses. Elle m'avait embrasser et je me suis rapprocher de la directrice, content d'être privilégié de pouvoir le faire, je l'ai embrasser tendrement, profitant de ce moment, nous n'auront pas toujours l'occasion de passer du temps ensemble, son travail était important et lui prendrait sans doute beaucoup de temps, alors chaque instants comptait.

Je lui souris après avoir mis fin à ce moment de tendresse. C'est si rare d'être aussi comblé, que tout ce bonheur je me demande si je le mérite, sans doute que oui. J'ai pas mal trimé toutes ses années, pour me ranger, pour oublier ce que j'avais fait, alors autant profiter, mais ce n'est pas toujours évident. Je commence à comprendre ce que j'ai perdu, mais ce que je gagne aussi avec elle. La page sur le passé commence peu à peu à s'effacer.

Elle me confia qu'elle aimait la fraise et le chocolat, je saurais quoi lui offrir à noël, du moins l'un des cadeaux, parce que je comptais bien lui offrir plusieurs petit présents, les fêtes de noël ayant toujours fait partis de ma culture, j'avais assez hâte de le passer avec elle et peut-être avec Lily-Rose.

« Le chocolat, le péché mignon de beaucoup de monde, je ne sais pas comme certains peuvent ne pas aimer ça.»

Je lui ai fait un petit clin d’œil, j'aimais aussi le chocolat, même si ce n'était pas mon préférer. Elle m'embrassa encore, comme si chaque baiser était nouveau. J'aime ce sentiment de bien être que je ressens à chaque fois qu'elle pose les lèvres sur moi. Je me sens comme un gamin de quinze ans, c'est si déroutant de voir qu'elle pouvait me faire redevenir adolescent. Je l'ai vu arrivé avec la cuillère et avait déjà ouvert la bouche comme un enfant, mais c'était charmant. Je me suis approché d'elle l'enlaçant tendrement. L'idée de passé la nuit était excellente. Je lui ai souris l'embrassant à nouveau.

« Je dirais que c'est une excellente idée. »

Je ne suis jamais encore allé dans ses appartement, elle a vu le miens, pas toujours très bien rangé, mais je n'ai pas vu les siens et une certaine curiosité s'installait.

Il était vrai que le chocolat était le pêché mignon de nombreuses personnes mais c'était compréhensible. C'était si bon et on pouvait le manger sous tellement de formes différentes. J'étais d'accord avec Lesli lorsqu'il me répondit qu'il ne savait pas comment certaines personnes ne pouvaient pas aimer mais tous les goûts étaient aussi dans la nature.

C'était vraiment agréable de se retrouver tout les deux en tête à tête et je n'avais pas envie que ça se termine. Nous n'avions pas souvent des moments ensemble. Je travaillai beaucoup et c'était aussi le cas de Lesli. Il allait falloir qu'on se débrouille pour qu'on trouve du temps, des créneaux à passer ensemble. J'en avais envie, j'en avais besoin. Ce soir il avait su me réconforter et me faire sentir mieux. Il était mon âme sœur.

J'étais bien décidée à ce que la soirée ne se termine pas comme ça. Je ne voulais pas le quitter. Il était déjà tard mais je n'avais pas envie de retrouver mes quartiers toute seule. Je voulais qu'il vienne avec moi. Nous étions ensembles depuis un moment et pourtant l'occasion ne s'était jamais présentée jusque là. Pas de soucis, j'allais la créer l'occasion.

Naturellement et en souriant je demandais à mon amoureux ce qu'il pensait de passer la nuit avec moi dans mon appartements. La réponse ne tarda pas à arriver et c'était bien celle à laquelle je m'attendais. Il le voulait tout autant que moi et j'en étais heureuse. Nous terminâmes nos morceaux de gâteaux au chocolat et je continuai à lui donner la becquée puis je lui pris la main pour l'entraîner jusque mon petit chez moi à Poudlard.

J'étais peut être la directrice des lieux mais mes appartements n'étaient pas plus grand que ceux des professeurs ou du personnel de Poudlard. J'avais une pièce assez spacieuse dans laquelle trônait une immense cheminée – qui était allumée- devant lequel il y avait un grand canapé. La décoration était assez féminine mais bon j'étais une femme. Je voulais me sentir bien chez moi.

Un peu plus loin une porte menait jusqu'à une grand chambre où il y avait un lit baldaquin et des voilages de couleurs blanches. Même si mon intérieur était assez féminin cela restait assez naturel et léger. Je pris la main du jeune homme et je l'entraînai à l'intérieur après avoir donné le mot de passe pour entrer.

Je me tournai vers Lesli maintenant que nous étions chez moi et je l'embrassai tendrement avant de lui demander :

«  Tu veux boire quelque chose ? »

On avait fini par sortir de la cuisine et par aller dans ses appartements. Je suis curieux de voir de quoi ils ont l'air, sans doute mieux rangés que le mien en tout cas. J'ai honte d'ailleurs en y pensant, heureusement que certains sorts m'aident parfois à mieux ranger. En un coup de baguette tout est bien mieux. Je lui avais pris la main jusqu'à chez elle. Je me sentais comme un gamin, l'amour rend vraiment les choses beaucoup plus belles. Je ne me suis jamais senti aussi bien qu'en ce moment. Savoir qu'elle sera là près de moi, qu'elle m'aime en retour est le comble de mon bonheur. Je suis aussi heureux parce que ma fille semble l'apprécier. Ce n'est pas évident pour elle sans doute, quand les parents divorcent ce n'est jamais évident de toute manière. En tout cas je ne voyais pas de nuages pour nous. Je sentais que tout irait bien et que je pourrais décrocher la lune pour Ysaline. Je ne sais pas d'ailleurs jusqu'où je pourrais aller pour elle, mais très loin c'est certain.

Nous sommes arrivés devant sa porte et j'ai enfin découvert son petit chez elle, beaucoup plus féminin et plus clean que mon chez moi plus moderne et un peu plus sombre aussi sans doute. Elle avait vraiment du gout pour tout. J'espérais en tout cas qu'on ne serait pas déranger. On ne sait jamais après tout, il peut se passer des tas de choses ici et étant la directrice c'est à elle de prendre des décisions, surtout lorsqu'il arrive des choses comme ce meurtre, enfin j'espère qu'on n'aura pas d'autres soucis cette année, c'est déjà bien assez. Quoi qu'il arrive je serais toujours là pour elle et ce jusqu'à ce qu'elle décide en avoir assez de moi.

Elle m'embrassa tendrement avant de me demander si je voulais un verre. J'ai acquiescé l'embrassant à nouveau. Je savais que la nuit serait une des plus belles que j'avais vécu. J'étais déjà tout à elle. La porte se ferma derrière nous, nous laissant en amoureux savourant chaque instant qui passait, savourant le simple bonheur de s'aimer.