Il fallait que j'envoie un hibou à Richard demain. J'espérai que ça ne l'embêterait pas qu'on communique de cette façon. C'était dur qu'on se voit sans que quelqu'un se doute de quelque chose mais nous allions y arriver. Il le fallait. Nous nous étions pas vu depuis plusieurs jours et ça me manquait vraiment. Il me manquait. Je l'avais bien aperçu dans les couloirs mais je savais que ce n'était pas une bonne idée de lui parler face à face. De nombreuses personnes se poseraient des questions et je ne voulais pas causer des ennuis à ce dernier....

Je n'avais pas oublier la nuit que nous avions passé ensemble dans la salle sur demande. Chaque nuit je repensai à celle-ci, à Richard, à ce que j'avais ressenti... Tellement de choses nouvelles. Il était pratiquement 23 heures mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Je savais qu'il fallait que je fasse quelque chose sinon j'allais devenir folle dans ce dortoir où mes camarades dormaient déjà. Je pris la direction de la salle de bain où je me rhabillai. J'enfilai en vitesse un jean et un pull puis je pris ma cape. Nous étions maintenant en automne et il faisait de nuit. Je ne voulais pas attraper la mort.

J'aurais voulu rendre visite à Richard mais je savais que c'était impossible... Je décidai donc de me rendre à la tour d'astronomie. J'adorai observer les étoiles. De plus je savais que cette nuit une pluie d'étoile filante était attendue. Elle ne devait pas être énorme mais elle devait être présente. Je sortis le plus silencieusement possible de mon dortoir et je pris la direction de la tour. Je savais que je n'aurais pas du sortir mais en ce moment je me sentais plus téméraire, plus courageuse.

Je savais qu'il y avait un couvre feu mais j'étais prudente... D'ailleurs j'avais ma baguette à la main. Il me fallu qu'un petit quart d'heure pour rejoindre la tour et je n'avais croisé personne. Je fus heureuse de constater que j'avais été la seule à avoir l'idée de venir ici ce soir. J'allais pouvoir observer les étoiles tranquillement. J'éteignis ma baguette – que j'avais allumé dans les escaliers – et je m'installai en tailleur. Malgré qu'il ne faisait pas chaud le ciel était bien dégagé. J'avais une magnifique vue devant moi des étoiles.

Même si je ne voyais pas d'étoiles filantes ce soir, la vue du ciel étoilé me suffisait... Je savais déjà quel souhait j'allais faire si en revanche j'avais la chance de voir une seule étoile filante... Il ne fallait pas être devin pour se douter que celui-ci concernait Richard et moi.
D'ailleurs j'avais complètement oublié cette histoire d'enquête que je lui avais demandé pour mon père... Ça n'avait plus vraiment d'importance à mes yeux maintenant. Richard l'était beaucoup plus...

Je ne pu m'empêcher de sourire et soupirer de plaisir en repensant à la nuit que nous avions passé. J'avais dormi comme une princesse au creux de ses bras. Je m'étais sentie en sécurité, à ma place...

Je n’aurais pensé que cette année serait aussi calme que les autres années. Que je ferais comme à chaque fois, lancer des sorts aux autres maisons, travailler sans plus, énerver le concierge, aller en retenus, draguer des filles de sa maison et coucher de temps en temps avec elles. Mais il n’avait fallu que d’une après-midi pour changer ma dernière année. Lily-Rose était venus me demander de l’aide pour son père. Je l’avais envoyé sur les filets du diable, mais après mûre réflexion, j’avais décidé de l’aider. Je n’aurais pas dû. Elle faisait naître des choses en moi que je n’avais jamais ressentis avant. Cela me rendait très perplexe. Et depuis notre nuit ensemble, je ne lui avais plus parlé. Notre relation avait pris un rythme assez rapide. En deux semaines de notre première rencontre, nous avions déjà couché ensemble. Je n’avais aucun regret, cela était une des nuits les plus mémorables que j’avais vécu.

J’avais aperçus ma douce compagne de nuit plusieurs fois dans les couloirs. Elle était souvent seule, ce qui me déplaisait. Et si un garçon s’en apercevrait et voudrait se venger d’une retenue prise par son père ? Ou alors juste pour s’amuser, comme je le faisais il n’y a pas si longtemps ? J’avais envie de la protéger, mais je ne le pouvais pas. Elle m’était inaccessible. En tout cas, elle l’était quand nous nous trouvions en public. De plus, elle ne voulait pas que je la défende, elle me l’avait bien fait savoir lorsqu’on avait abordé le sujet de Charlie. Je l’avais écouté, je ne lui avais rien fait. En tout cas, pour l’instant. Si ce petit troll se vanterait de ce qu’il avait fait à Lily.. Je ne répondrais pas de mes actes.

Je soupirais, tentant d’oublier mon camarade de maison. J’avais bien d’autre chose à penser. Comme cette lettre. Cette fameuse lettre qui me tenait debout alors que le couvre-feu était passé depuis un bon moment. J’avais envie de la détruire, mais je ne pouvais pas m’empêcher de la relire, pour y comprendre bien chaque mot. Mes parents venaient de m’annoncer mes fiançailles avec nulle autre qu’Eileen Steadworthy. La meilleure amie de ma cousine préférée, génial ! Noté bien l’ironie de ma phrase. Je n’avais jamais rien eu contre Eileen, mais avec cette annonce, elle me privait de liberté. Mes parents m’avaient bel et bien dit qu’ils ne me trouveraient une fiancée après Poudlard, pas pendant. J’étais très en colère contre eux.

Une vague de colère montait en moi, je rejetais ma couverture, étant couché dans mon lit. Je mis un pantalon et un t-shirt. Je ne craignais pas le froid, vivant dans les cachots depuis ma première année. Mes chaussures aux pieds, je sortis de la salle commune avec ma baguette en main. Je voulais aller dehors pour me calmer, mais Archibald devait surement y  faire sa ronde. Et même si l’embêter était une de mes motivations à sortir le soir, j’étais bien trop en colère. Je montais alors jusqu’à la tour d’astronomie. Il n’y avait jamais personne le soir. Je réussis à y aller sans me faire attraper.  J’éteignis ma baguette que j’avais allumée pour monter les escaliers et je m’arrêtais d’un coup. Quelqu’un était présent, j’avais entendu un soupir. Je fronçais des yeux et me rapprochait du bruit.

A ma grande surprise, je vis Lily-Rose. Elle était bien la dernière personne que j’aurais pensé retrouver là. Elle m’avait bien dit qu’elle ne sortait que très peu le soir après le couvre-feu. J’étais derrière elle, elle ne semblait pas m’avoir entendu. Je m’accroupissais, me mettant à sa hauteur. Je rapprochais ma bouche de son oreille.

« On ne t’as jamais appris à soupirer moins fort ? »

Je savais que si mon père me trouvait ici à cet instant il ne serait pas content du tout mais pour le moment je n'avais pas envie de m'en soucier. De plus je doutai qu'il montait à chaque rond jusqu'au sommet de la tour d'astronomie... Ça faisait quand même de nombreuses marcher à monter pour s'assurer que personne n'était là. La vue que nous avions d'ici la nuit était totalement différente de ce qu'on pouvait voir normalement. J'étais heureuse d'avoir trouvé le courage de sortir en douce de ma maison pour me rendre ici... J'étais peut être une vraie gryffondor après tout.

Je soupirai en pensant que Richard me manquait. J'aurais bien passé la soirée avec lui en regardant les étoiles filantes. J'aurais eu tout ce que j'aurais voulu et je n'aurais pas eu besoin de faire un vœu en regardant les étoiles... Alors que je ne m'y attendais pas – mais alors pas du tout – une voix se fit entendre à mon oreille. Je sursautai violemment et heureusement que j'étais assise sinon j'aurais fini les quatre fesses en l'air.Je reculai pour mettre de la distance entre la personne et moi. Je sorti ma baguette magique.... Et je me rendis compte à ce moment là que je connaissais cette voix. Il s'agissait de Richard, mon Richard. Un immense sourire se dessina sur mon visage.

« Par Merlin, tu m'as fait peur, très peur. J'aurais pu faire une crise cardiaque. »

Je n'avais pas encore vu d'étoile filante mais mon souhait était déjà exaucé. J'étais la jeune femme la plus heureuse de Poudlard. Je me relevai et je nettoyai un peu ma jupe pour retirer la poussière. Je souriais toujours niaisement. C'était le destin qui m'avait envoyé Richard alors que je voulais le voir.

« Je suis super contente de te voir. Comment vas tu ? »

Je fis quelques pas pour le rejoindre et je lui pris la main pour l'attirer là où on pouvait avoir une jolie vue sur le ciel étoilé de cette nuit. J'avais bien l'intention de profiter de sa présence. Est ce qu'il savait que j'étais là quand il avait voulu venir ici ? Probablement pas... Il n'était pas devin. Je m'approchai un peu plus de lui. Je posai mes mains sur son torse que je caressai doucement. Je me hissai sur la pointe des pieds et je déposai un doux baiser et tendre sur ses lèvres.

«  Tu m'as terriblement manqué tu sais. »

J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vu.... C'était un peu le cas quand ne voyait pas quelqu'un pendant un petit moment mais qu'on était amoureuse. J'étais très heureuse, super heureuse et donc je devais avoir l'air un peu euphorique.

« Tu savais qu'il y avait une nuit d'étoile filante cette nuit ? »

Comment pouvais-je réagir à une telle annonce ? Aller voir Eileen et lui dire que j’annulais le mariage ? Rompre, ou je ne sais pas comment cela s’appelle, avec Lily Rose ? Ou alors ne rien faire, attendre les vacances pour en parler avec Mère et Père ? Toutes ces questions m’embrouillait. Je ne savais pas quoi faire, alors j’étais partit me changer les idées dans une des plus hautes tours de Poudlard. Quelle ne fut pas la surprise d’apercevoir ma compagne de nuit à cette heure si tardive. Elle m’avait pourtant bien dit qu’elle ne sortait jamais… Peut être s’était-elle trouvé un autre garçon ? Cela m’étonnerait, je la voyais souvent seule.

Lorsque je lui adressait la parole, elle prit peur, reculant et me pointant avec sa baguette. Je me mis à rigoler d’un rire faux. Elle se croyait menaçante ? Elle était juste plus sexy qu’autre chose. Je fermais les yeux, contrôlant les pensées perverses qui me venait à l’esprit.

«  En tout cas, vous ne faîtes pas très peur avec votre baguette, mademoiselle Archibald ! »

Elle se relevait, je fis de même, m’étant accroupie. Je la regardait retirer la poussière de sa jupe. Elle remontait, faisant voir plus ses cuisses… Grand-mère en maillot de bain. Grand-mère en.. Pourquoi me fait-elle un tel sourire ?! Je ne vais pas pouvoir lui résister bien longtemps !

«  Je vais bien, et toi ? Que fais-tu ici toute seule ? Tu avais un rendez-vous ? »

Je n’étais pas jaloux, je ne tenais pas à elle, je voulais juste savoir ce qu’elle faisait, c’est tout. Et puis, au moins, cela me faisait oublier quelque peu la lettre, et mes futures fiançailles. Elle posa ses mains sur mon torse et elle me déposait un baiser. J’en profitait, quand elle saura que je n’étais plus sur le marché, elle ne réagirait pas comme ça.

Le fait qu’elle me dise que je lui manquait me fit un drôle d’effet. Comme une sorte de chaleur qui montait en moi. Je ne comprenais pas, mais je n’aimais pas ça. Je me reculais alors, pour qu’elle ne me touche plus. Elle me faisait sentir des sensations inconnus. Peut-être était-elle la cause à tout ce qu’il m’arrivait depuis le début de l’année ? Elle avait l’air contente de me voir, mais elle va vite perdre son sourire je pense.

«  Non je ne savais pas, et à vrai dire, je m’en moque. Je voulais être seul, mais tu m’importunes, comme tu m’importunes depuis le début de l’année. »

J’étais méchant avec elle, je le savais. Mais elle le méritait, elle détruisait petit à petit mon confort dans cette école.

Je souris quand il m'annonça que je ne faisais pas peur avec ma baguette magique. Peut être que si c'était quelqu'un qui m'avait voulu du mal, je n'aurais pas réagi de la même manière... Mais il s'agit de Richard, il s'agissait de l'homme que j'aimai, de l'homme à qui j'avais offert ma virginité et je ne le regrettai pas. Je n'étais pas prête d'oublier de si près cette nuit là. Nous nous étions éloignés un peu ces derniers temps mais nous étions ensembles ce soir. Le hasard avait bien fait les choses et peut être que nous allions retrouver cette proximité, cette magie...

J'étais maintenant debout et vraiment contente de l'avoir en face de moi. Je lui demandai comment il allait puisque voilà maintenant un moment que nous nous étions pas vu et on ne s'était jamais écrit non plus. Il me répondit qu'il allait bien... Mais j'avais l'impression qu'il me mentait. Son ton était un peu froid. Je fronçai doucement les sourcils. Qu'est ce qu'il se passait. Il me demanda ce que je faisais ici et si j'avais un rendez vous. Bien sûr que non quelle question.

« Ça va merci. Mais j'ai l'impression que toi non. Je suis venue ici parce que je n'arrivai pas à dormir et que j'en avais marre de rester dans mon dortoir à tourner en rond et toi ? »

Mon cœur était entrain de se serrer. J'avais vraiment un très mauvais pressentiment. Il me parlait comme si j'étais une simple inconnue. Qu'est ce qui se passait ? Je ne comprenais pas. Je lui avouai qu'il me manquait et qu'une pluie d'étoile filante avait lieu ce soir. Je nous imaginai déjà tous les deux blottis l'un contre l'autre en admirant celle-ci... Mais non. Les paroles de Richard transpercèrent mon petit cœur. Il se moquait de moi, je l'importunai... Comme depuis le début de l'année.

« Je t'importune vraiment ? C'est vraiment ce que tu penses ? »

J'avais réellement du mal à croire qu'il pensait réellement ça. Il avait été lui, il avait été naturel avec moi. On ne pouvait pas inventer, jouer la comédie de cette manière... Et si c'était le cas pourquoi avait-il fait ça ? Je ne comprenais pas.

« Pourquoi dis tu ça ? Pourquoi ? Jamais tu ne m'as dit que je t'importunai avant ? »

Ma gorge était serrée. Je sentais les larmes me monter aux yeux mais pas question que je pleure...Pourquoi tout ne pouvait pas être si simple ? Pourquoi disait-il ça ? On était si heureux ensemble dans la salle sur demande la dernière fois. Je comprenais pas.

Je ne savais pas comment réagir à la situation dans laquelle j’étais. Devais-je dire à Lily Rose que j’étais fiancé ? Ou alors devais-je voir Eileen pour lui expliquer qu’elle et moi, ça n’allais pas le faire. Surtout qu’elle était la meilleure amie de ma merveilleuse cousine… Lily était devant moi. J’avais vraiment de la chance d’être son premier baiser, mais également Son premier. Enfin, vous me comprenez non ? Une jeune fille de 15 ans, blonde au yeux marrons, très bien formé mais toujours vierge, c’est étonnant ! Surtout qu’elle était très belle. Je me demande même comment cela se faisait-il que je ne l’avais pas remarqué avant !

Elle souriait lorsque je lui disait qu’elle ne me faisait pas peur. Elle était vraiment craquante. Pourquoi pensais-je ça ? Je suis un Anderson. On ne fait pas dans les sentiments. Elle n’est rien d’autre qu’une fille parmis tant d’autre.. Oui… C’est exactement ça. Mais pourquoi ai-je ce pincement au cœur quand je pense ça ? Je devrais surement consulter un employé de St Mangouste ! Tiens, elle me parlait de la raison de sa venue ici. Avait-elle des problèmes d’insomnie ? Elle devrait consulter également.

J’employais un ton assez dur avec elle. Je voulais mettre de la distance avec elle. Elle m’avait lancé un sort, ou elle me changeait totalement. Je n’étais plus le même et c’était de sa faute.

« Oui, c’est exactement ce que je pense. Tout vas de travers depuis que je te fréquente. Je savais bien que les Bouffondor apportaient des problèmes, mais je ne pensais pas à ce point ! »

Je venais de l’appeler Bouffondor. Je m’étais contrôlé depuis notre première rencontre. Elle était bien plus qu’une simple rouge et or. Elle ne méritait pas ce titre.. Quoique.. Elle me chamboulait la vie. Ses yeux s’embrumèrent. Elle n’allait pas pleurer, elle était bien trop fière. Stupide fille. Elle ne savait pas ce qu’il l’attendait !

« Pourquoi ? Parce que je voulais passer là où personne est passé ! Je ne ramasse pas les restes des autres. Les autres ramasse mes restes. En plus clair, je voulais juste couché avec toi. C’est tout. »

Je lui faisais un de mes plus méchants sourire. Je me dégoutais.

« Ne crois pas que toi et moi ça aurait pus fonctionner. Si je fais ça maintenant, c’est parce que j’ai eu ce que je voulais. »

J’avais l’impression de vivre un vrai cauchemar. Je savais que quelque chose clochait quand je m’étais rendue compte que Richard s’éloignait de moi mais je ne pensai pas … Que… Mon cœur était entrain de se briser en 1000 morceaux. Comment des paroles pouvaient-elle faire autant mal à quelqu’un ? J’avais l’impression qu’on venait de me poignarder tellement la douleur était là, présente au niveau de mon cœur. Il disait maintenant que tout allait de travers depuis que je la connaissais et que je lui avais apporté que des problèmes.

Ce n’était pas facile à entendre tout ça… Je ne pouvais pas rester sans rien dire, sans rien faire… Sans parler du fait que j’allais bientôt craquer et éclater en sanglot.

« C’est trop facile à dire ça. Si je t’attirai des problèmes comme tu dis, il t’a fallu du temps pour t’en rendre compte… Beaucoup de temps. »

Tout mon monde s’écroula ensuite quand Richard me confia qu’il avait eu ma virginité depuis le début et qu’il l’avait eu donc je n’étais plus intéressante. Comment pouvait-on dire ça ? Je me sentais tellement bête de lui avoir donné ce qu’il voulait. J’avais été aussi naïve. Les larmes coulaient maintenant le long de mes joues. J’étais stupide, totalement stupide et je m’en rendais compte que maintenant. J’avais cru que Richard m’aimait, qu’il tenait à moi… Mais le prince charmant n’existait pas. J’avais été tellement naïve…

Je ne voulais pas perdre la face en face de lui mais c’était difficile vu que je pleurai déjà comme une madeleine. Il fallait que je me reprenne. Je ne voulais pas fuir devant lui mais j’allais le faire. Je le savais. Je ne me sentais pas la force de lui faire face bien longtemps si en plus c’était pour entendre des choses méchantes sur moi, sur nous… Cela n’avait été qu’une comédie pour lui.

J’inspirai profondément.

« J’espère qu’un jour la femme que tu aimeras t’aimera en retour car tu verras sinon ça fait mal, très mal. Bonne chance Richard. »

Je fis ensuite demi-tour et je me mis à courir encore et encore pour mettre le plus de distance entre lui et moi. Pour la première fois de ma vie je me sentais seule, pas bien et déçue. J’avais le cœur brisé et je ne pensai pas que ça faisait si mal.