le massacre des sentiments

« You know, the Stone was really not such a wonderful thing. As much money and life as you could want! The two things most human beings would choose above all - the trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things that are worst for them. »

- Albus Dumbledore

Le serdaigle venait de passer une journée des plus tranquilles. Rien de notoire à signaler. À vrai dire, c’était une journée des plus banales à Poudlard. Ce matin, il avait eu cours de potions. La nouvelle professeur, bien qu’extrêmement séduisante, avait ce petit quelque chose qui faisait carrément flipper Jace dès qu’elle s’approchait trop de lui. Par chance, ses performances n’en étaient nullement affectées, ce qui lui laissait le loisir de briller de tous ces feux devant cette femme des plus exigeantes. Elle l’avait félicité sans détour, une attitude qui surprit grandement le serdaigle. Vous voyez, il avait cette impression que cette femme n’avait pas grand intérêt pour l’enseignement. Comme si ces étudiants lui importaient peu. Enfin, il avait le même sentiment avec le professeur Kane et le professeur Blooshire, ce qui n’en faisait pas moins d’excellents enseignants.

En quittant la salle de potion après trois heures intensifs de cours, il se rendit à la lisière de la forêt interdite. Jace espérait secrètement y trouver le professeur Calliope afin de passer un peu de temps en sa compagnie. Question d’en apprendre davantage sur les créatures magiques, enfin, bien plus que ce à quoi se limitaient les cours qu’on donnaient aux étudiants du château dans l’espoir d’éveiller un intérêt quelconque envers le domaine. Pour sa par, Jace avait eu la piqûre très jeune lorsqu’il avait commencé à lire par lui-même. Dès cet instant, il était passionné par toutes ces histoires dans lesquels ont représentait des dragons. Ces merveilleuse créatures ailées aussi grande qu’une maison et ayant la possibilité de cracher du feu. Ces animaux magiques le fascinaient. Il avait lu beaucoup sur ces derniers, mais cette intérêt pour ces gros reptiles avait été mis de côté à son arrivé à Poudlard. Il avait tellement plus à faire au château que de passer son temps à lire sur les dragons. Encore qu’entre les cours, les petites amies et le Quidditch, Jace avait eu très peu de temps pour cette passion qui avait été si dévorante pendant une période de sa vie. Mais aujourd’hui que le Quidditch n’était plus dans sa routine, le serdaigle avait beaucoup plus de temps à accorder aux créatures fantastiques ainsi qu’au petite amie…

Parlant de petites amies, alors qu’il s’apprêtait à remonter au château, le jeune sorcier aperçut un hibou qui planait en sa direction. Instantanément, il tendit le bras en guise de perchoir pour l’oiseau. Lorsque ce dernier s’y fût posé, Jace décrocha le message à la patte de celui-ci. Reconnaissant l’écriture de sa belle amie de Poufsouffle, un sourire étira ses lèvres. Le jeune homme avait un intérêt certain pour la belle rousse, bien que cet intérêt ne soit pas totalement réciproque. Pourtant, il ne voulait pas lâcher prise. Même en sachant pertinemment qu’il ne finirait pas se lasser de se petit jeu avec Sansza, le sorcier aimait trop sa présence pour y renoncer aussi facilement. Puisqu’il était encore en mesure d’accepter la relation qu’ils entretenaient, autant s’en contenter alors qu’on le pouvait toujours…

Quelques messages plus tard, ainsi que quelques heures, Jace se retrouvait dans le terrain de quidditch à attendre une fille. Une chose bien surprenante puisque le serdaigle n’était pas du genre à attendre qui que ce soit. Lorsque vous le connaissiez bien, vous saviez pertinemment qu’il n’était pas du genre à se faire attendre, les gens avaient plutôt tendance à aller vers lui comme un aimant. Alors le voir là, planté au centre du terrain qui lui était si familier était une chose bien étrange lorsqu’on savait ce qui se tramait. Au fond, n’allait-il pas, simplement, donner une leçon à la jeune femme. Sansza aurait, peut-être, à l’issue de cette soirée, un nouvel intérêt envers ce sport qu’elle prétendait trouvait complètement idiot…

Avec Jace nous nous étions pas vu depuis un moment sans qu'on sache vraiment pourquoi. Tous les deux nous nous étions pas évités – comme j'avais cru venant de lui pendant un temps – mais on ne s'était juste pas croisé. C'était dans ces moments là que je me rendais compte que Poudlard était un grand château et qu'on était plus que je ne le pensai. De plus ces derniers temps avec tout ces couvre-feu on ne sortait plus beaucoup de nos salles communes le soir... C'était donc difficile pour se voir et la journée pour se voir il fallait avoir des cours en communs.

J'avais été heureuse en voyant que Jace répondait rapidement à mon hibou. Il ne m'avait pas totalement oublié. Je ne savais pas trop comment qualifier notre relation mais elle était très importante à mes yeux. Je savais que nous n'étions pas vraiment un couple mais Jace était important. Il n'était pas que l'homme avec qui je couchai mais bon ça je n'allais pas lui dire. J'avais été inquiète en apprenant qu'il n'était pas encore au mieux de sa forme et qu'il avait encore des vertiges à cause d'une chute cet été. Pourquoi ne m'en avait-il pas parlé avant ?

Dans son dernier hibou il me donnait rendez vous au terrain de Quidditch. Ce dernier savait que je n'aimai pas ce sport. Est ce qu'il allait vouloir me faire monter sur un balai ? Probablement mais je n'avais pas dit mon dernier mot. De toute façon j'allais m'y rendre à ce rendez vous car j'avais envie de voir ce serdaigle et de passer un peu de temps avec lui. Je m'assurerai aussi qu'il est entier après cette chute durant les vacances.

Pour l’occasion j'enfilai un jean et un pull mais je décidai de laisser mes cheveux détachés. Je dissimulai un peu mes cernes avec un petit sort de maquillage. Enfin en ce moment je ne me plaignais pas je me sentais quand même un peu plus en forme qu'il y a quelques semaines. J'avais l'impression que doucement j'étais entrain de récupérer. Je me demandai même parfois si j'avais pas attrapé un virus qui était parti tout seul au bout d'un moment.

Je n'avais pas tellement envie de faire attendre le jeune homme alors je décidai d’accélérer le pas lorsque je fus sortie du château. Le temps était encore agréable pour la saison. Il me fallut que 20 minutes du château pour me rendre au terrain de Quidditch. Je ne pu m'empêcher de sourire en remarquant la silhouette lointaine de Jace. Je ralentis un peu le pas pour ne pas faire la fille pressée.
Quelques minutes plus tard j'étais à ses côtés.

« Salut Jace. Et pour in formation je ne suis pas une froussarde et tu le sais. »

Entre lui et moi parfois – même souvent - c'était le jeu du chat de la souris. On aimait bien se cherchait mutuellement mais parfois ça pouvait être quand même fatiguant.

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- Albus Dumbledore

Planté au centre du terrain dequidditch, le regard perdu vers le ciel, Jace observait les nuages qui semblaient vouloir prendre inquisition de ciel ce soir là. Au fond, il espérait bien qu’il n’allait pas y avoir de pluie parce qu’alors, il lui serait impossible de faire ce qu’il avait prévu. Enfin, ce ne serait pas plus dramatique puisqu’il pouvait très bien changer ses plans sans le moindre problème, seulement, ça lui aurait plut de faire une petite ballade avec Sansza. Parlant de cette dernière, le sorcier commençait à se dire qu’elle se faisait grandement désirer à le laisser poireauté au centre du terrain sans pointer le bout de son nez. Tout juste cette réflexion lui effleurait l’esprit qu’il entendit une douce voix s’élever tout près de lui.

« Salut Jace. Et pour in formation je ne suis pas une froussarde et tu le sais. » Cette voix, il l’aurait reconnu parmi une foule d’adolescent bruyant. Il se plaisait à entendre sa douceur, son timbre bien à elle et ses intonations toutes particulières qu’il n’avait jamais retrouvé chez personne d’autre. À croire que la jeune femme avait grandit bien isolé du monde pour n’avoir le parler ni anglais, ni gallois, ni écossais ou irlandais. À vrai dire, c’était un petit mélange de tout qui faisait frémir Jace d’excitation – pas sexuelle – dès qu’il l’entendait. Se retournant, le sorcier lui sourit de toutes ses dents. Elle était toujours aussi belle que dans ses souvenirs. Ses cheveux d’un roux flamboyant cascadant en de boucles magnifiques autour de son visage en forme de cœur. Ses yeux pétillaient d’espièglerie alors qu’elle lui adressait un sourire étincelant. À cet instant précis, Jace l’aurait bien embrassé sur le champ comme ils avaient eu l’habitude de faire l’an dernier, mais le sorcier avait une idée derrière la tête et un minimum de contrôle de soi s’imposait.

« Froussarde ? Je ne pense pas que tu soies froussarde, simplement orgueilleuse. » Dit-il sur le ton de la moquerie. Jace s’approcha doucement de Sansza, le regard toujours plongé dans le sien. Il la contourna précautionneusement avant de se planter derrière elle. Approchant son visage de son oreille, il sentit les boucles de la jeune femme lui chatouiller le côté du visage. Une sensation enivrante qu’il n’était pas prêt d’oublier. Doucement, il lui embrassa le haut de l’oreille, une chose  à laquelle il la savait tout particulièrement sensible. « Tu me fais confiance ? », lui souffla-t-il dans un murmure presque inaudible. Impatient, Jace n’attendit pas la réponse de la jeune femme. Attrapant un foulard aux couleurs des aigles dans sa poche arrière, il lui banda les yeux d’un geste précis, mais emplie d’une douceur qui ne lui .tait pas coutume. Avec elle, Jace ne se sentait pas tout à fait le même. Bien qu’il continuait à jouer le jeu de la séduction, il se sentait plus léger, plus lui-même.

J'étais vraiment ravie que Jace ait proposé qu'on se retrouve ce soir sur le terrain de Quidditch. Bon j'avoue que j'aurais préféré un endroit bien au chaud dans le château mais je n'allais pas trop jouer la difficile. J'avais dit oui car j'étais impatient de le retrouver. De plus j'étais quand même inquiète – même si je ne voulais pas le montrer – de cet accident qu'il avait eu durant les vacances et qu'il lui interdisait de jouer au Quidditch cette année.

Je pressai le pas sur la route pour ne pas le faire attendre mais parce que j'étais aussi de nature très impatiente. Quand j'arrivai près de lui je le saluai et je le mis de suite au parfum en lui disant que je n'étais pas une froussarde et qu'il était au courant. Est ce qu'il allait vouloir me faire monter sur un balai ? Je le sentais bien quand même. Mais bon normalement lui même n'avait pas le droit de grimper sur ces engins magiques à cause de sa santé donc...  J'avais toujours un grand sourire sur mon visage malgré les propos que je venais de lui dire.

La réponse de Jace ne tarda pas à venir. Il m'expliqua que je n'étais pas froussarde mais orgueilleuse. Je croisai les bras au niveau de ma poitrine puis je lui répondis :

« Orgueilleuse.... ? J'avoue peut être un peu... »

Oui j'étais honnête avec moi même et avec les autres. Il m'arrivait d'être orgueilleuse même si j'avais du mal à voir le rapport avec ce trait de mon caractère et la situation actuelle. Peut être que j'allais comprendre dans la suite de notre conversation. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, Jace s'approcha de moi mais me contourna au dernier moment et s'arrêta juste derrière moi. Je ferma i les yeux et je n'osais plus bouger du tout. Qu'est ce qu'il était entrain de faire ?

Je laissai échapper un soupir de mes lèvres lorsqu'il déposa un baiser sur le haut de mon oreille.

« Tu sais que tu es entrain de me rendre folle là »

Je n'avais aucune idée de ce qu'il allait faire ou voulait faire. J'étais dans l'ignorance totale mais j'avais confiance en Jace. Ces derniers temps j'avais du mal à faire confiance aux gens mais pas en Jace. Nous avions du mal – ou moi en tout cas – à définir notre relation mais j'avais confiance. Quelques instants plus tard il me posa d'ailleurs la question. Est ce que j'avais confiance en lui ? Évidemment...

« Bien sûr que je te fais confiance mais j'ai quand même peur que tu as prévu... Tu vas me faire voler ? Par Merlin tu ne vas pas faire ça ? »

Et voilà maintenant que j'étais entrain de me faire bander les yeux. Je ne m'y étais vraiment pas attendue. Je me laissai faire pourtant sans savoir pourquoi. Je lui avais répondu que j'avais confiance donc je devais le laissai faire.

« et nous faisons quoi maintenant ? Me perdre dans la forêt interdite c'est pas un bon plan non plus hein... Enfin vu mon sens de l'orientation tu n'aurais pas eu à me bander les yeux pour que je me perds... »

le massacre des sentiments

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Debout derrière Sansza, Jace avait le nez emplit de l’odeur enivrante de la jeune femme. Ses boucles rousses venaient lui frôler le bout du nez titillant ses sens déjà en ébullition par la proximité de leurs corps. L’adolescent aurait très bien put se laisser aller à ses pulsions, mais il ne pouvait s’y soustraire de peur d’en souffrir plus qu’il ne pouvait en gagner. Depuis tous les mois où il avait vu Sansza de manière régulière sans jamais être véritablement un couple, Jace avait fini par développer des sentiments pour la sorcière. Des sentiments qui, malheureusement, n’étaient peut-être pas partagés. En fait, le serdaigle ne pouvait pas en avoir la certitude puisqu’il n’oserait jamais lui en parler. Froussard? En général, il avait une attitude plutôt décompressé avec les filles, mais cette poufsouffle lui faisait tout simplement tourner la tête. Elle le rendait moins… abrutit ! Quoi qu’il en soi, il avait toujours cette idée derrière la tête. Ce besoin de la séduire sans réellement le faire de manière consciente. À vrai dire, en séducteur né, il avait l’habitude de ce genre de scène, qui lui semblait pourtant beaucoup plus significative aujourd’hui.

Aguicheur, Jace savait se montrer très convaincant. C’est d’une manière très habile qu’il passa doucement derrière la sorcière afin de lui cacher la vue. Il savait parfaitement qu’il allait la rendre folle par ses petits baisers agaces sur le bout de ses oreilles. Elle en était sensible comme les elfes dans les contes que Jace racontait à sa sœur lorsqu’ils étaient petits. Plutôt fier de la réaction qu’il provoquait en elle, le sorcier se sentit gonfler de courage. Tout en lui bandant les yeux, Sansza répondit à sa question murmurée :

« Bien sûr que je te fais confiance mais j'ai quand même peur que tu as prévu... Tu vas me faire voler ? Par Merlin tu ne vas pas faire ça ? » Un sourire éclaira le visage du serdaigle. Un magnifique sourire qu’elle ne pouvait voir puisqu’il était toujours derrière elle. À vrai dire, il s’agissait davantage d’un sourire espiègle qu’autre chose. Tout juste il finissait le nœud qui allait servir à retenir le foulard contre son visage, Sansza repris la parole : « Et nous faisons quoi maintenant ? Me perdre dans la forêt interdite ce n’est pas un bon plan non plus hein... Enfin vu mon sens de l'orientation tu n'aurais pas eu à me bander les yeux pour que je me perds... »

« Te perdre dans le forêt interdite ? Mais tu me prends pour un sadique où quoi ? » Laissa-t-il tomber sur un ton faussement insulté. Connaissant le caractère de la jeune femme, il n’avait aucun mal à croire que cette idée, elle se l’était vraiment faites. Il ne comptait toutefois pas s’en formaliser. Sortant sa baguette de sa poche, il l’agita doucement en prononçant clairement dans sa tête : « accio balais ». Attendant l’arrivée de l’objet nécessaire à sa surprise, l’adolescent passa ses bras autour de la taille de la poufsouffle, déposant le menton sur l’épaule de cette dernière. Du bout des lèvres, il lui souffla doucement à l’oreille : « Je ne suis pas un monstre, j’aime seulement faire des surprises ! » Puis il dépose un petit baiser aguicher sur la base du cou de cette dernière. Oui, Jace aimait jouer, il aimait la rendre folle même s’il savait déjà qu’elle était prête à faire ce dont il avait envie. C’était seulement beaucoup plus amusant à ses yeux de la sorte.

Le balai voletait à l’état stationnaire près du couple. Lâchant prise, il attrapa l’engin magique d’une main habile, le passant entre les jambes de la jeune femme, puis s’installant derrière elle. « Accroche toi ! », lui dit-il en prenant soins de déposer ses mains sur le manche du balai. Il la tint finalement fermement contre lui tout en se retenant au balai de l’autre puis assena un coup de pied violent sur le sol. Le balai décolla alors doucement, question de ne pas mettre ses cavaliers au sol.

Je n'étais pas vraiment sûre de savoir ce qui était entrain de se passer actuellement. Je n'étais pas fan des surprises parce que j'étais de nature assez prévoyante comme fille... Et pourtant là  Jace semblait s'être vraiment donné beaucoup de mal. Je ronchonnai un peu mais je me laissai faire pour lui. J'étais maintenant dans l'obscurité totale puisqu'il venait de poser un foulard sur mes yeux. C'était quelque chose de nouveau aussi pour moi. Comme je venais de lui dire j'avais confiance en lui donc je n'étais pas très inquiète...

De plus le peu d’inquiétude que je pouvais avoir s'échappa rapidement quand Jace commença à déposer des baisers sur le bout de mes oreilles. Oh il me connaissait bien et je n'arrivais pas à résister à ça. Je me mordis la lèvre pour éviter de gémir trop fort.

J'émis l’hypothèse – pour plaisanter - qu'il veuille me perdre dans la forêt et la réaction du jeune homme ne tarda pas à se faire attendre. Je me mis à rire puis je lui répondis :

« Bien sûr que non. Je sais que tu ne ferais jamais ça. Heureusement. »

J'attendis ensuite patiemment. Je ne savais pas ce qui allait se produire mais ça ne devrait pas tarder. Je sentis quelques instants plus tard les bras de Jace m'entourait la taille puis sa tête se posait sur mon épaule. Par Merlin, j'aimais cette sensation. Je me rendais compte à ce moment là qu'il m'avait vraiment manqué, plus que je ne pensai jusque là. J'avais été honnête avec lui en lui disant que j'avais confiance en lui. Je savais que tout se passerait bien même si je ne savais pas ce qui allait vraiment se passer.

Je l'entendis ensuite murmurer à mon oreille qu'il n'était pas un monstre mais qu'il aimait faire des surprises... Je soupirai de nouveau de bien être quand je sentis le baiser de Jace dans mon cou. Il savait très bien comment me rendre folle celui-là... Enfin c'était bien le seul.
Je m'étais attendue à ce qu'on vole puisque c'était une des passions du jeune homme et que nous étions sur un terrain de Quidditch... Mais je ne pu m'empêcher de lâcher un petit cri de surprise quand on décolla. C'était étrange de voler alors que je voyais rien, je ne contrôlai rien... Je me collai un peu plus à Jace. J'étais quelque peu crispée quand même...

La dernière fois que j'étais montée sur un balai, je devais avoir cinq ou six ans... Pour être honnête il y avait donc bien longtemps que j'avais oublié la sensation de voler. J'inspirai profondément puis je demandai d'une voix douce à Jace.

« Ne vas pas trop vite s'il te plaît »

Mes deux mains étaient bien ancrées sur le balai et elle n'était pas prête de bouger. Je savais que je ne risquai rien puisque Jace était un joueur expérimenté de Quidditch mais ce n'était pas tous les jours que je flottai dans les airs... Plus les minutes s'écoulaient, plus je me détendais et mon corps aussi... Je commençai à vraiment apprécier le vol. J'avais l'impression de découvrir de nouveau ce que c'était. Attention je n'allais pas devenir une fan du Quidditch du jour au lendemain... mais je pouvais reconnaître que voler pouvait être une chose agréable.

Un sourire apparu doucement sur mon visage alors que je sentais le vent sur celui-ci.

« Tu n'as pas interdiction de voler normalement ? »

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« Bien sûr que non. Je sais que tu ne ferais jamais ça. Heureusement. » Jace savait parfaitement qu'elle avait plaisanté sur le fait de la perdre dans la forêt interdite, mais ça lui faisait toujours drôle de l'entendre de sa bouche à elle. Avoir la confirmation qu'elle pensait du bien de lui était comme un baume sur la peau brûlée après une exposition prolongée au soleil. Enfin, vous voyez le genre...

Et les voilà quelques instants plus tard, dans le ciel au-dessus du terrain de quidditch à voler doucement. La ballade aurait put être jolie, mais le serdaigle avait eu la soudaine inspiration de bander les yeux à la jeune femme. Une idée bien incongrue de sa part, mais qui allait avoir tout son charme une fois qu'ils allaient être à l'endroit visé par le jeune homme. Un surprise qui allait être bien délicieuse.

Le contact de son corps contre celui de la jeune femme avait ce petit quelque chose de particulièrement excitant qu'elle seule parvenait à lui inculquer. Un sentiment semblable à l'appréhension que l'on ressent lorsque l'on est sur le point d'embrasser une personne qui nous attire pour la première fois. Comme si c'était la toute première fois que l'on embrasser quelqu'un, notre premier baiser à vie. Avec Sansza, Jace avait cette impression grisante. Une sensation des plus incroyables lorsque vous aviez un bagage des expériences homme/femme comme les siennes.

« Ne vas pas trop vite s'il te plaît », lui demanda-t-elle d'une voix douce. Empreint d'un envie de la protéger, bien qu'il ne volait pas très rapidement, le serdaigle ralentit un peu. N'ayant las le temps de répondre, la belle rousse enchaîna avec une question qui agaça un peu Jace : « Tu n'as pas interdiction de voler normalement ? » L'adolescent se força à ne pas soupirer avant de lui répondre le plus calmement possible : « En effet, mais la distance que nous parcourons n'est pas très grande. Et puis, je me sens très bien ! »


Quelques instants plus tard, ils mettaient le pied sur le dessus de l'estrade des enseignants, celui qui donnait un vue directe sur tout le domaine de Poudlard incluant le lac noir, une partie de la forêt interdite, une tour du château illuminé ; celle de serdaigle; ainsi que la chaîne de montagnes entourant les terres appartenant à l'école de magie. Une fois stable, le jeune homme déposa le balais au sol, avant de prendre la main de Sansza et la traîner au centre du toit. Il lui enleva son foulard avec précaution. Il attendait avec impatience de voir l'expression de son visage lorsqu'elle apercevrait la vue magnifique qu'il avait de là-haut. Jace avait toujours adoré grimper ici. C'était comme son petit coin secret. Jamais personne ne pensait à se réfugier aussi haut, et le serdaigle s'en réjouissait puisqu'il n'aurait pas aimé partager son repaire - bien qu'il décidait de le faire avec Sansza aujourd'hui - avec les gens qu'il ne désirait pas.

« J'adore cet endroit ! », dit-il le regard perdu dans le décor majestueux. Avec une petite pointe d'impatiente, il leva les yeux vers le ciel. La clarté et l'absence de nuage le réjouit. Ainsi, la soirée allait de mieux en mieux...

Je n'étais pas vraiment fan de voler et cela probablement parce que je n'en avais pas l'habitude et que je m'étais toujours dit que c'était nulle. Vous savez une sorte d'auto-persuasion... Mais pour être honnête, j'aurais bien volé durant plusieurs heures dans les bras de Jace comme nous étions entrain de le faire à ce moment là. Bon il est vrai que j'avais un peu peur de la vitesse et le fait que je ne puisse rien voir n'aidait pas. Je n'avais pas vraiment idée de la hauteur où nous étions et si on allait très vite. En revanche une chose était certaine. J'étais bien blottie contre Jace et je trouvai ça très agréable. On pouvait voler encore un moment si je restai dans cette position.

En le retrouvant aujourd'hui, je me rendais compte qu'il m'avait encore plus manque que je ne l'avais cru. Ces derniers temps ça n'avait pas été facile pour moi car j'avais cru vraiment devenir folle. Je n'avais pas oublier cet épisode où je m'étais réveillée dans un couloir avec le professeur Bloodshire près de moi. De plus à ce moment là je crachai des limaces. J'avais vu dans le regard de mon professeur une lueur d’inquiétude alors que j'étais totalement terrorisée. J'avais fini ma nuit à l'infirmerie sans savoir vraiment une explication.

Au bout d'un moment je ne pu m'empêcher de lui demander de ralentir un petit peu. Mes mains étaient toujours bien ancrées sur le manche du balai. Il semblait y avoir pas mal de vent quand on était en hauteur comme maintenant. Comme pour chasser des mauvais souvenirs de mon esprit, je demandai à Jace s'il n'avait pas normalement interdiction de voler. C'est ce que j'avais compris dans les hiboux que nous nous étions envoyés. Je n'avais pas envie qu'il fasse un malaise, qu'il se sent pas bien. Je tenais bien plus à lui que je ne le laissai croire.

La réponse de Jace ne tarda pas à arriver mais je compris qu'il avait été un peu agacée par ma question alors que ce n'était mon but premier. Je m’inquiétai pour sa santé.

« Okay. Désolée je demandai juste. Je veux pas qu'il t'arrive un truc. »

Voilà c'était dit. Ça devait être la première fois, la première chose que je disais qui pouvait démontrer à Jace que je tenais à lui bien plus qu'on ne pouvait le penser. Il me fallut attendre encore quelques temps pour qu'on s'arrête. Je pensai qu'on allait juste faire un tour en balai mais il semblait que nous n'étions pas retournés au point de départ. Je ne sentais pas de l'herbe sous mes pieds mais quelque chose de plus dur, plus solide. Il me prit la main et je le suivis sans lui poser de questions même si j'avais toujours les yeux bandés.

Quelques seconde plus tard, Jace me retirait mon bandeau et une vue magnifique s'offrait à moi. J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit. Je ne m'étais pas attendue à ça. Je tournai la tête vers lui avec un immense sourire puis mon regard se tourna de nouveau vers le château puis les montages, puis la forêt interdite... La vue était merveilleuse de là où nous étions.

Je vins naturellement me blottir contre lui.

« C'est magnifique. Je comprends que tu aimes cet endroit. C'est whoua. Les mots me manquent pour décrire ce que je suis entrain de voir de là où nous sommes. »

Je l'embrassai ensuite doucement sur la joue.

« Merci de me faire partager cet endroit que tu adores. Merci. »

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- Albus Dumbledore

« Okay. Désolée je demandais juste. Je ne veux pas qu'il t'arrive un truc. » Les mots prononcés par la poufsouffle tournaient en boucle dans l’esprit de Jace alors qu’il avait le regard perdu dans le décor majestueux que leur procurait la hauteur. Bien qu’il eu été un peu à cran qu’elle se mêle de sa vie en lui rappelant qu’il n’avait pas le droit de voler, le serdaigle était maintenant un peu troublé. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Elle s’inquiétait clairement pour lui. D’une manière ou d’une autre, cette inquiétude signifiait que malgré toutes ses tentatives pour le repousser, elle tenait réellement à lui. Une constatation qui eu tôt fait de réjouir le jeune homme.

Le ciel clair, dénudé de la moindre trace de nuages s’étendait au-dessus de leur tête comme la surface lisse d’un lac lorsque le vent ne nous fait pas honneur de sa réponse. Les yeux levés vers le ciel d’encre, Jace espérait au plus profond de lui-même que tout allait bien aller. Il ne s’était jamais vraiment montré romantique envers une fille, ne voyant nullement l’utilité puisqu’elles lui tombaient généralement dans les bras sans efforts, mais Sansza était d’une autre trempe. Lorsqu’elle posait son regard sur elle, il oubliait momentanément le monde. Il oubliait qui il était, enfin, la personne qu’il tentait d’être pour devenir une toute autre personne. Une personne qui ne lui était pas si étrangère puisque certains de ces gestes emplis de douceur rappelaient ceux qu’il avait envers Sagitta et Theodora, mais avec Sansza, ce n’était pas tout à fait pareil. Il avait envie de l’impressionner, de voir son regard s’illuminer, de la faire sourire. Un magnifique sourire qui lui retournait indescriptiblement les tripes au point d’avoir, comme on le disait si souvent, des papillons dans le ventre.

Certes, Jace n’était pas le genre de personne à utiliser ce vocabulaire, mais lorsque la belle rousse vint se blottir dans ses bras, il eu la réelle impression d’avoir des papillons dans le ventre. Peut-être était-ce le fait qu’elle le repoussait constamment qui l’attirait autant, il ne saurait vous l’expliquer. Avec lui, elle ne devenait pas complètement nunuche contrairement à lui. Elle restait elle-même, une attitude qui faisait plaisir au serdaigle.

« C'est magnifique. Je comprends que tu aimes cet endroit. C'est whoua. Les mots me manquent pour décrire ce que je suis entrain de voir de là où nous sommes. » Alors qu’elle relevait la tête, leur regard se croisèrent un instant. Un instant suffisamment long pour que Jace perçoit les paillettes d’or qui brillaient dans les yeux bleus de la belle. Elle déposa doucement un baiser sur sa joue. Ce fut instantané, le rouge lui monta au visage, mais la noirceur le masquerait sans problème. Sansza allait le rendre fou, c’était certain. Elle lui faisait beaucoup trop d’effet, lui faisait perdre sa belle assurance, le rendait maladroit. Jace travaillait fort pour tout cacher, mais il arrivait des moments comme celui-ci, où il avait plus de mal à se contrôler.

« Merci de me faire partager cet endroit que tu adores. Merci. » Un sourire malicieux et fier, parce qu’il avait sut lui faire plaisir et la faire sourire, étira les lèvres du sorcier. L’attirant un peu plus contre lui, il lui murmura doucement :  « Encore un peu de patience, tu n’as pas tout vu ! » Au moment où leur regard étaient plongé l’un dans l’autre, au moment où il avançait lentement ses lèvres des siennes pour l’embrasser d’un baiser si longuement attendu, Jace perçu le passage d’une étoile dans le ciel puis d’une autre. Cette fois, la magie n’avait rien à voir dans toute cette merveilleuse soirée. La nature y était entièrement responsable, le serdaigle avait simplement sut trouver le bon endroit et le bon moment pour profiter du romantisme d’une soirée sous une pluie d’étoiles filantes.

HJ : J'avais envie de faire une ambiance très romantique, j'espère que ce cliché ne te perturbera pas trop !

Je n'étais pas du genre très expressive ou même expansive. On ne m'avait toujours dit qu'il fallait me protéger et donc cacher ce qu'on pouvait ressentir. Étant enfant mon père m'avait répété que dévoiler ce qu'on ressentait était mal car les gens connaîtraient nos faiblesses et nos ennemis les utiliseraient contre nous... Pour revenir à notre situation, j'étais inquiète pour Jace. Il ne devrait pas voler mais il le faisait quand même... Je ne voulais pas lui dire clairement car après je me sentirais très mal à l'aise... s'il me demandait pourquoi ou des questions de ce genre.

Le vol sur un balai n'était pas un de mes loisirs mais je n'allais pas dire non alors que Jace semblait avoir tout préparé. Je n'avais pas envie de le décevoir ou le voir triste. Je souhaitai juste profiter d'un moment agréable avec lui et je savais que ça serait le cas si je grimpai sur ce foutu balai. Durant toute la durée du vol, je restai blotti contre lui.

Nous étions maintenant en hauteur et descendu du balai. La vue que nous avions d'ici était juste magique. Je ne pensai pas qu'un point de vue comme celui-ci puisse exister à Poudlard. Je viens naturellement me blottir contre lui et je le remerciai pour m'avoir fait partagé cet endroit. Je passai mes bras autour de sa taille alors que lui même m'attirait plus prés de lui. Il m'expliqua que je n'avais pas encore tout vu mais je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire.

Je n'arrivais pas à le quitter des yeux. J'aurais voulu lui demander ce que je devais voir et que je n'avais pas encore vu mais je n'avais pas envie de gâcher notre moment en ouvrant la bouche... Enfin j'avais envie de faire autre chose avec elle. Je m'approchai doucement de son visage. Ça ne me dérangeait de faire le premier pas... Enfin ce n'était pas la première fois que j'embrassai Jace mais j'avais l'impression que cette fois-ci s'était différent. Mon cœur battait à la chamade...

Alors que j'allais poser mes lèvres doucement sur les sienne, je fus surprise de voir une lumière dans le ciel mais je décidai que je pourrai y prête attendre un peu plus tard... Jace s'était aussi approché. Je crois qu'il avait autant envie de ce baiser que moi. Je lui souris et je lui caressai la joue avant de l'embrasser tendrement. Quelques instants plus tard, je lui murmurai :

« Tu m'as manqué tu sais... Et pas pour ce que tu crois. »

Ce jour était à marqué d'une pierre blanche dans ma vie. Je venais d'avouer à Jace que c'était sa personne, lui qui m'avait manqué et non pas ce qu'on avait l'habitude de faire l'année dernière. Je m'en rendais vraiment compte maintenant. Je continuai de caresser sa joue lorsqu'une deuxième étoile filante fit son apparition. Je souris et je tournai ma tête vers le ciel.

« Une pluie d'étoile filante ? Vraiment ? »

Je souris.... C'était magnifique.

Spoiler:

le massacre des sentiments

« You know, the Stone was really not such a wonderful thing. As much money and life as you could want! The two things most human beings would choose above all - the trouble is, humans do have a knack of choosing precisely those things that are worst for them. »

- Albus Dumbledore

Son coeur cognait contre sa poitrine comme s'il allait en sortir et se mettre à bondir devant lui. Il n'avait jamais ressentit une telle impression d'insécurité avec aucune autre fille avant Sansza. Jamais il n'avait retenu sa respiration comme il le faisait actuellement alors que son visage approchait lentement de celui de la sorcière. Peut-être sa sensation d'étourdissement était dut au fait que ses poumons n'était plus alimenté en oxygène, mais l'adolescent aurait davantage crut à la présence de la belle tout contre son corps. Chaque parcelle de son corps en contact avec les siennes brûlaient. Non pas seulement de désir, mais d'un sentiment bien plus profond. Il avait l'étrange sensation que jusqu'à maintenant, il avait mis sa vie en pause. Qu'il ne s'était jamais laissé aller à vivre toutes ces sensations grisantes qu'elle faisait naître chez lui. Et lorsque leurs lèvres se touchèrent enfin, ce fut l'apogée, l'explosion de sensation dans son corps. Des charges électriques passaient de ses lèvres à son corps en entier. Il se sentait revigoré, vivant.

Malheureusement se baiser prit fin beaucoup trop rapidement à son goût. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait resté là des heures à l'embrasser, sentir son corps contre le sien, mais cette relation se vivait à deux et Sansza n'avait pas envie que se baiser ne se continue. Elle avait besoin de lui parler, de lui partager quelque chose, et s'il avait sut avant, Jace n'aurait pas eu cette pointe de déception lorsque leurs lèvres s'écartèrent.

« Tu m'as manqué tu sais... Et pas pour ce que tu crois. », lui murmura-t-elle toujours dans ses bras. Abasourdis, le serdaigle resta un moment sans rien dire. Incertain de ce qu'il venait d'entendre. Était-ce qu'il avait mal interprété où qu'elle venait réellement de dire qu'elle l'aimait pour sa personne? Toujours ahuri, il ne vit pas la seconde étoile filante qui vola au-dessus de leur tête. Ce fut la remarque de Sansza qui lui fit lever les yeux au ciel un instant pour voir la traîner lumineuse zébrer le ciel de marbre. Souriant à la réussite de sa surprise, Jace baissa les yeux vers elle pour voir les étoiles dans ces yeux briller bien plus que le firmament lui-même.

« Vraiment ! » Confirma-t-il avant de reprendre. « J'adore te voir sourire, que tu brilles d'émerveillement comme un enfant le matin de noël. Tu es encore plus jolie... » Maintenant qu'il s'était lancé, autant continuer sur la même voie. Au pire, il allait carrément se prendre un râteau, ce ne serait pas plus mal que de ne rien faire. De toute manière, elle lui avait ouvert la porte bien grande.

Repoussant une mèche derrière son oreille, il lui caressa la joue au passage en profitant pour jouir de la douceur de sa peau sous ses doigts. « Eum... Ce que je veux dire c'est que... Ben... » Argh! Il n'allait pas y arriver. Jamais, au grand jamais, il ne s'était senti aussi faible qu'en ce moment précis. Il n'avait jamais fait part de ses vrais sentiments amoureux à qui que se soit. Il n'avait jamais dit quelque chose qui allait en ce sens, n'en avait pas non plus eu envie, mais maintenant qu'il voulait le faire, il en était tout simplement incapable. « Toi aussi tu m'as manqué, dans le même sens... » Se contenta-t-il de dire, plus frustré que jamais.

Nous nous étions pas vu depuis un moment avant ce soir et je m'étais rendue compte qu'entre Jace et moi ce n'était pas que du sexe... Pour être honnête je l'avais pensé très longtemps mais je m'étais voilée la face. J'avais besoin de ce jeune homme dans ma vie parce que je l’aimais. Il était difficile pour moi de l'assumer, de me l'avouer car c'était la première fois que je ressentais quelque chose de si fort pour quelqu'un. Lui dire était une chose difficile, voir impossible... Mais je pouvais essayer de lui faire comprendre avec mes mots et ma maladresse dans ceux-ci.

Je venais de lui avouer avec ma maladresse que je l'aimais et voilà qu'il ne me répondait rien. Est ce que j'avais mal interprété ses gestes, ses propos. Mon cœur battait rapidement et je commençai à me sentir très bête. Pourquoi une fois que j'étais honnête, que je me confiai... J'avais le silence en retour Une seconde étoile filante fit son apparition dans le ciel et je retrouvai rapidement le sourire et fit une vœux silencieux.J'espérai que celui-ci se réalise bien sûr... Mais pour être honnête je n'avais jamais cru à tout ça mais qui sait... Je n'étais pas réellement de nature superstitieuse même si j'étais une sorcière.

Il fallut du temps – beaucoup de temps – à Jace prendre de nouveau la parole. Il déclara qu'il adorait me voir émerveillée comme un enfant devant le sapin de Noël et que j'étais encore plus jolie. Un immense sourire se dessina sur mon visage. Il ne m'envoyait pas sur les roses après la déclaration voilée que je venais de lui et c'était bon signe ça.

« C'est parce que ça me rend heureuse d'être ici à ce moment là avec toi. Je ne regrette pas d'être monté un seul instant sur ce balai avec toi... Même si j'avoue que je n'étais pas très rassurée au début. Enfin ce n'est pas toi, c'est moi quoi. »

Je ne voulais pas qu'il croit que je n'avais pas confiance en lui ou quelque chose de ce genre... C'est juste que je ne me sentais vraiment pas à l'aise dans les airs mais je savais que Jace était un bon joueur de Quidditch et qu'il savait donc manipuler un balai.

Jace remit une mèche rebelle derrière mon oreille avant de me caresser la joue. Il était très doux, très tendre pour un homme et c'était plus qu'agréable. J'avais l'impression d'être une poupée de porcelaine entre ses mains. A ce moment là de notre conversation je ne m'étais pas attendue à ce que Jace revienne sur ce que je lui avais dit un peu plus tôt. Je lui avais manqué moi aussi. Il pensait la même chose que moi. Mon cœur se réchauffa aussitôt et je fus soulagée, agréablement soulagée.

Je m'approchai un peu plus de lui et je l'embrassai tendrement avant de rendre la baiser un peu plus passionné.

« Je t'avoue que je suis rassurée par tes propos.. parce que c'est la première fois que je dis ça mais... tu vas peut être trouver ça stupide je crois... non je suis sûre, je suis amoureuse de toi. »