STOP!
Non. Faisons une mise au point immédiatement mes petits choux à la crème, Dracula n'est PAS un vampire et n'a même jamais totalement existé comme tel. Il y a Vlad (II) Dracul, le premier des Drăculea (qui a tiré ce nom de son blason, un dragon, et qui était un DEFENSEUR de l'Eglise catholique), et son fils Vlad (III) l'Empaleur qui a eut une réputation de m**de pour "pas grand chose". Et même si ce dernier et ses descendants sont une bande de dégénérés, aucun de nous ne sommes des vampires. Ni la famille d'Angleterre. Si, si, un de mes ancêtre Drăculea est le frangin de l'ancêtre des Windsor. He, he!! Ça t'épapate, hein!  Mais ça marchait pas mal comme ça à l'époque entre familles royales (comme les sang-purs, tous des consanguins *BAF*). Quant à mon ancêtre à moi vu qu'il était deuxième né, ils en ont eut pas grand chose à fiche quoi. Bref. Voilà. On est au clair maintenant?


Voilà, voilà, donc moi je descends de la lignée des Drăculea, mais d'une branche non principale quoi. En même temps, si c'était le cas, je serais princesse d'Angleterre à l'heure qu'il est comme je vous l'ai dit plus haut. Ou un truc dans le genre. En tout cas, je suis surtout de la branche des Drăculea où la magie s'est manifestée (et sans avoir à pomper d'humains, dommage). Bon, ça ne fait pas cinq cents ans que nous sommes des sorciers,... juste deux cents... ah bah oui. En fait ça va vite les générations. Je fais partie de la dixième, ce n'est pas temps que ça en fait. Brefouille. Donc, oui, un Drăculea est un né-moldu, la génération suivante avait une mère moldue, si ma mémoire est bonne; et ensuite, je ne sais plus trop, mais ils se sont trouvés des sorciers/sorcières pour la grande majorité. Dont mes parents, bien sur. Soit dit en passant que j'ai un arrière grand-père mangemort qui a été fort ami avec Igor Karkaroff, mais ça on s'en fout, c'est juste pour dire que du coup, nous sommes tous allés à Durmstrang. Moi aussi. Mais ça m'a vite agacé. Bref.

Ma famille s'est vite faite un nom en tant que dresseurs de Dragons, avec les Carpates pas loin c'était au poil. Entre ce prestige et notre sang, on garde une place dans le cœur des moldus et des sorciers, et même si les moldus ne savent plus vraiment pourquoi au fur et à mesure des siècle, oui, ils continuent de bien nous aimer, et nous vivons plus que correctement grâce à tous les cadeaux que l'on nous fais plus que part l'argent que nous gagnions. Du coup, on aime bien se faire croire que nous sommes riches. Pour ma part, j'ai grandi plus que bien. Une petite princesse capricieuse pourrie gâtée par ses parents et ses deux grands frères. D'ailleurs, c'est surtout grâce à eux que je suis autant "une guerrière", comme ils disent. En même temps, allez suivre des mecs de 4 et 7 ans de plus que vous étant une gamine, ça va vous endurcir sévère. Donc oui, je suis un petite princesse mais je n'ai aucune gêne à mettre les mains dans la m**de et à me mettre en danger. Je ne compte plus le nombre de crises cardiaques que nous avons fait frôler à notre mère. Celle-ci a toujours dit que je ressemblait à Sisi (oui, oui, l’Impératrice, on est calé en histoire dans la famille) avec mon habitude de faire des courbettes devant tout le monde et de faire ce que je voulais quand ils avaient le dos tourné. Maintenant je fais ce que je veux devant, derrière ou sur les gens, m'en fous!! Ah, oui, et si vous vous posez des questions sur le mangemort d'au-dessus, on l'a vite exilé de la famille. On n'est pas de bons samaritains, mais faut pas déconner non plus. Bref, non, il n'y a pas grand chose à dire sur mon enfance, même si je dois être l'une des personnes qui a fait le plus de trucs dans les 11 premières années de sa vie au monde. Ou presque. Genre si, si, je monte à dos d'Hippogriffe régulièrement (c'est le moyen de transport le plus pratique quand on est dresseur de dragons). Je n'étais encore trop trop, proches d'eux à l'époque, c'est que c'est des grosses bêtes pour une petite fille. Pas que moi j'en avais peur, mais ma mère avait peur pour moi. Mais je les aimais bien quand même. de loin, par obligation.

Bref, donc non, vous, vous doutez bien que ce n'était pas les élèves de Durmstrang qui allaient me faire peur quand je fis ma rentrée. Mais je n'étais pas folle non plus, je savais rester à ma place. Reine des premières années, en première année, et ainsi de suite! *BAF* Non, peut-être pas. J'en avais trop rien à faire des autres pour ça. Si j'avais pris soin de ma popularité, cela aurait peut-être put être le cas. D'autant plus que la réputation des mes aînés me précédait. Si Mihnea, le deuxième de la famille, était un élève plus que correct et apprécié, Miloș, le premier, était un excellent duelliste. C'est lui qui me lança dans l'arène. Je fis mon premier duel en seconde année. Le mec contre moi me lança immédiatement un sort pour m'envoyer sur les fesses. Moi, je restai sur mes fesses et lui sourit avant de lui balancer un bloclang. Tu parles qu'en deuxième année (et même jusqu'en sixième), personne ne sait lancer des sorts informulés. Du coup, je l'ai massacré en restant assise par terre. Ce fut fort comique. Ou humiliant. Ça dépend du point de vue. Mais je n'eus pas de représailles de sa part ou de celle de son clan. Pourquoi? Bah déjà parce que j'avais des grands frères de oufs. Et en plus, une baguette en If. Ce que tout le monde avait remarqué pendant ce duel. Du coup, bah non, on me faisait pas trop suer. Comme quoi les réputations, ça aide.

Et puis, non, je ne fis pas d'autres grands exploits pendant longtemps. Je menais mon bout de chemins, faisant les bêtises que j'avais à faire (et qui furent fort nombreuses) et devient une très bonne duelliste (je dis très bonne parce que je n'étais pas encore assez vielle et expérimentée pour pouvoir dire hors paire, et ne le suis toujours pas soit dit en passant), même si mes résultats scolaires restaient tout à fait dans la moyenne. Je ne me bougeais pas trop pour la théorie en faite. Je suis plus pratique que théorie. D'ailleurs, je profitais aussi du fait d'être en Russie pour passer le plus clair de mon temps libre chez les moldus à apprendre la danse classique et le violon. Ça vous épatates, ça aussi? Va falloir vous y habituer. Ce n'est pas pour rien que j'ai une baguette en If les loulous. Oui j'aime bien les surnoms affectifs. Les élèves de Durm' moins. C'est en partie pour ça que ça finis par mal aller pour moi. Pas que me suis attirée énormément d'autres problèmes que ceux avec les profs, tous les élèves sont des petits cons ou presque alors c'était dans la norme que je me comporte comme une petite conne moi aussi. Mais je n'étais pas si péteuse que ça. Et plus ça allais, plus je déprimais. Je ne m'en rendais pas trop, trop terre à terre pour ça, même si j'étais un peu vaseuse pendant ma quatrième année, et que j'ai faillit me gameler aux examens du coup. J'aurais dû me endre compte que j'allais vraiment mal puisque je n'avais même plus envie de faire des conneries. Et puis en cinquième année, j'ai finis par faire un mini burnout. Enfin, les symptômes furent assez violents en fait. Un jour, en milieu d'année, je me suis assise en classe, et je ne me suis plus relevée. Je suis restée catatonique jusqu'à ce que la prof décide de m'emmener à l'infirmerie. J'avais beau avoir mon caractère, je ne supportais plus l'ambiance à Durmstrang, que se soit la pression, ou juste ma colère contre ces gens que je trouvai stupides. On m'a zoquée avec des médoc's, j'ai recommencé à parler, mais je ne pouvais plus aller en cours, me mettant à pleurer dés qu'on évoquait le fait de me sortir de l'infirmerie. Au final, il n'y eu guère d'autres solutions que de me rentrer chez moi et d'interrompre cette année scolaire. Ils n'ont surtout pas eu le choix quand ma mère est venue me chercher complètement furax contre l'école. Elle aussi c'est un dragon quand elle s'y met.

Donc je suis rentrée chez moi peu avant mon anniversaire (en février) et étrangement, les choses sont redevenues comme avant. Non pas seulement que j'allais mieux, mais fous d'inquiétudes, mes frangins avaient pris des congés, et nous avons passés ensemble deux semaines comme nous avions passés toutes nos années d'enfances, avec les mêmes blagues débiles, mais des défis bien plus dangereux qu'avant, même s'il n'arriva rien de grave. Au final, se fut un reboot complet pour la famille, Nilos divorça de son horrible garce qui le séparait de la famille, et Minhea quitta son boulot routinier pour rejoindre l'élevage. Quant à moi, je passai les mois qui me séparaient de ma rentrée à Poudlard à me reconstruire encore plus forte, et à danser, jouer du violon et voler. Je me plongeais aussi dans l'histoire européenne moldue que je trouvais hilarante (le meilleur roman de toute l'histoire de l'humanité) et dans le soins aux créatures magiques, participant aussi à l'élevage, et ce'est là que je me suis d'avantage rapprochée des dragons, notre emblème familial depuis exactement 637 ans. Ce fut un retour aux sources essentiel en fin de compte, pour moi qui errait à Durmstrang dans une horrible routine sans savoir où elle me mènerait. Après ça, je replongeais la tête la première et les poings en avant dans ma propre vie.

J'arrivai à Poudlard par la porte de derrière. Ou du moins, j'aurais voulue. Mais non, sur le coup, ils ont décidés de me faire passer à la répartition avec les premières années. J'avais l'air maligne. Déjà que je retapais ma cinquième. Gryffondor! Youpi... Au moins ce n'était pas Serpentard, si on m'y avait collé soit j'aurais fait un massacre, soit je me serais pendue. Sérieusement. Par contre, cela fit fortement jaser quand on apprit d'où je venais. Une fille de Durmstrang à Gryffondor? c'est impossible! Ce sont tous de futurs mages noirs en puissance!... Et mon poing dans ta gu**le c'est un futur mage noir en puissance? Bref, une fois que quelques misent au poin(t/g) furent faîtes, on finit bien par m'accepter. Je passai les premier mois sans trop de vagues. Enfin, pour moi ce fut des mois, mais en réalité, ce ne furent que quelques semaines. Je me faisais bien trop suer à me comporter en bonne élève sage. Surtout que les cours de débuts d'années, je les avais suivis (même si ce n'était pas tout à fait les mêmes). Donc oui, je me remise à faire mes bêtises, mais avec beaucoup plus de subtilité et ne fit pas trop prendre. En même temps, quand on regarde mon dossier, on voit que le calme précède le burnout. Alors à la limite on préfère me coller des heures de colles pour la forme et puis c'est tout.

Une année c'est passé, la deuxième à commencé depuis deux mois. je suis en deuxième année et tout se passe merveilleusement bien.