Sujet: Avalone (+) I can't stand you Ven 16 Aoû - 18:27
Ce soir-là, il y avait eu une petite réunion de préfets pour savoir qui allait surveiller où. On avait collé à Aaron les derniers étages jusqu'aux tours. Ainsi il remonta les escaliers jusqu'au cinquième étage. Il fit un rapide tour, croisa à plusieurs reprises l'esprit frappeur Peeves. Le gryffondor songea qu'il se ferait une joie de guetter les élèves qui viendraient par ici. Pour l'instant, il n'avait qu'une seule envie, se retrouver seul et surtout en paix. Il aimait trainer dans les couloirs en quête d'un quelconque silence. Et la présence de cet être aussi ingrat que stupide le dérangeait au plus haut point. Il n'imaginait pas qu'une personne pouvait être de plus mauvaise compagnie. Ah ça non.
Ainsi, il gravit encore les escaliers et fit de brefs passages dans les deux derniers étages. C'est au moment de monter aux tours qu'il s'immobilisa. Ses traits se durcirent, son regard se fit noir et menaçant. Si un regard pouvait tuer, la personne qui se trouver face à lui serait morte depuis longtemps. Il eut un sourire ironique, inclina légèrement la tête sur le côté. Avalone, sa pseudo petite amie, se trouvait bel et bien devant lui sur une l'une des dernières marches de l'escalier d'accès aux tours. Il crut halluciner durant un bref instant mais son sentiment d'enthousiasme était bien loin à présent. On aurait dit qu'il était prêt à l'étriper tandis qu'elle le regardait avec un grand sourire. Il fourra ses mains dans ses poches et ne la lâcha toujours pas des yeux.
«Dis-moi que je rêve. Franchement qu'est-ce que tu fous là ? »
Il s'était sans doute exercé à ne pas se montrer très cinglant avec elle. Parce que lorsqu'il ouvrait la bouche pour dire quelques amabilités de ce genre, il ne mâchait pas ses mots. Aaron ne la supportait pas le moins du monde, en fait, il ne savait pas réellement ce qu'il ressentait. Il était à la fois curieux de savoir ce qui la poussait à agir ainsi et haineux. Et oui, il la détestait. De toutes les personnes qui se trouvaient à Poudlard, il était tombé sur le pire pot de colle. Tout compte fait, il aurait préféré passer la nuit en compagnie de Peeves. Ainsi, il choisit de ne pas la laisser prendre la parole et il reprit.
«Tu es née pour emmerder ton monde. En plus, d'être une véritable peste, tu es doublée d'un pot de colle. Si on m'avait dit un jour qu'il y avait aussi désespérée que toi, j'y aurais pas cru. Bon maintenant, rentre dans ta salle commune, j'ai un boulot à faire, je te rappelle. »
Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux avant d'ajouter quelque chose du genre.
«A moins que tu veuille faire la connaissance de Peeves, je te conseille de rentrer dans ton trou. »
Oh il fallait s'y attendre, l'accueil ne pouvait pas être bien chaleureux.
Invité
Invité
Sujet: Re: Avalone (+) I can't stand you Mar 20 Aoû - 19:05
i can't stand you.
"C'est vrai ce qu'on raconte ?!" "Tu sors avec Aaron !?" "Et ouais" fit Avalone avec un sourire espiègle. Aaron Eisenberg. Un Gryffondor de septième année, préfet en chef et plus que mignon de surcroit. Cela faisait déjà quelques mois que la bleu et bronze avait des vues sur Aaron, sans pouvoir parvenir à ses fins, le faire entrer dans son cercle d'amis intimes. Et surtout influents. Mais à force de persévérance et une pincée de chance, Avalone réussit à mettre le grappin sur le rouge et or. Cela n'avait pas été facile et le jeune garçon l'avait appris à ses dépends. Avalone avait toujours eu ce qu'elle voulait et elle n'avait pas l'intention de changer cela. Même si pour cela, il faut ruser. Peu importe les moyens utilisés, tant que l'on arrive à ses fins ! Et depuis qu'Aaron sortait officiellement avec la Serdaigle, elle ne mit pas longtemps à l'annoncer et à répandre la bonne nouvelle. Même si aucune vraie apparition officielle n'avait encore eu lieu mais ça ne serait tarder, elle le savait. Et puis de toute façon ce qui comptait, c'est qu'à cet instant précis, Avalone jubilait de sa victoire.
Allongée sur un des fauteuils de la Salle Commune de sa maison, la jeune sorcière bouquinait tranquillement entre deux interrogatoires sur sa nouvelle relation. Elle était connue pour être toujours enjouée, voire parfois même un peu étrange et de raconter comment elle avait réussi à sortir avec le Gryffondor l'extasiait encore réellement. Evidement par respect pour la dignité d'Aaron mais aussi, et surtout, celle d'Avalone, cette dernière taisait le passage de la lettre et de la révélation de la vraie nature d'Aaron n'avait peut être rien de pur. Ca c'était leur secret à tous les deux. Durant tout l'été, elle n'avait pu s'empêcher de lire et relire ces révélations couchées sur le papier. Autre le plaisir que lui procurait ce pouvoir que peut être la connaissance, Avalone commençait à ressentir un peu de compassion pour Aaron. Avoir été adopté, abandonné par sa propre mère et découvrir que notre famille n'est pas vraiment la notre… Mais heureusement elle était là maintenant ! Sinon elle racontait qu'ils s'étaient rencontré par hasard, qu'elle l'avait déjà repéré avant mais que là, elle avait osé aller lui parler. Et après… Après la magie avait opéré. Cela laissait place au mystère qui retenait ses amies en haleine. Mais elle affirmait que le reste de l'histoire resterait entre le lion et l'aigle.
A force de discuter avec ses amis, Avalone n'avait pas vu le temps passé et elle annonça en se levant d'un bond "Je dois y aller, j'ai rendez vous avec mon amoureux !" Cela fit sourire les autres filles tout autant que cela les étonna. Avec les récents évènements, notamment le meurtre de la professeur d'Etude des Moldus, un couvre feu avait été instauré. Les élèves devaient alors rester dans leur dortoir, bien sagement et ne jamais se balader seuls dans les couloirs. Mais Avalone allait faillir au règlement. Elle avait beau avoir des Optimal dans toutes les matières cela ne l'empêcha de ne pas se transformer en élève modèle qui ne sort pas du droit chemin et qui respecte le règlement à la lettre. Et puis elle serait aux côtés du préfet en chef, ce n'était pas rien. La jeune fille se précipita pour se changer, même pour un rendez vous improvisé, l'uniforme de l'école n'était pas vraiment la tenue qu'elle préférait. Elle opta rapidement pour un jean slim, des baskets noires compensées et un T-shirt blanc bien trop ample pour elle. Une tenue simple, décontractée, elle n'avait pas l'intention de se mettre sur son 31 non plus. Elle déposa ses lunettes sur sa table de chevet et quitta la Salle Commune en sautillant, le sourire aux lèvres.
Elle passa doucement sa tête afin de s'assurer qu'aucun professeur, préfet autre qu'Aaron ou esprit frappeur ne la surprennent. Elle savait, grâce au préfet de Serdaigle qu'Aaron devait surceiller les étages. Elle alla s'asseoir sur les marches et attendit que le préfet arrive. Elle ne dût pas le attendre très longtemps. Aaron s'arrêtant en voyant la jeune sorcière assise à l'attendre. Sa réaction ne se fit pas attendre. A peine la voyait il qu'il sortait aussitôt de ses gongs. Que pouvait il lui reprocher ? Elle l'avait prévenu, elle le voulait et elle l'avait eu, c'était aussi simple que cela. Avalone le laissa s'exprimer et le regarda en fronçant les sourcils, penchant doucement la tête avec un petit sourire. Comme lorsque l'on regarde un petit animal qui se débat en étant intrigué et avec compassion. Elle aurait presque envie de lâche un "pauvre petite bête"… Dès qu'il eut fini, Avalone remit sa tête en place et dit en soupirant "Cache ta joie, une telle effusion d'un coup, c'est gênant." Toujours assise, elle remplaça son soupire par son habituel sourire, prit quelques secondes pour observer le Gryffondor. Il n'avait vraiment pas changer. Toujours un tempérament de feu, la langue qui ne reste pas dans sa poche. C'était peut être pour ça qu'il intéressait autant Avalone. Un peu de résistance, un tempérament de feu, ça met toujours un peu de beurre dans les épinards. "Quel caractère ! Tu accueilles toujours tes petites amies comme ça ? Tu ferais mieux de changer de ton, si tu vois ce que je veux dire. Un autre hibou pourrait malheureusement se tromper de destinataire. Et là, tu peux mettre un S à destinataire." Non ce n'était pas une menace, pas du tout. Peut être juste une remise au point des termes de leur contrat, de leur jeu. Ou en tout cas de SON jeu à elle. Et puis énerver Aaron pouvait également être amusant, pendant un certain temps. Se faire traiter de peste et puis quoi encore ! S'il voulait voir une peste, il allait en voir une. Et elle n'hésiterait pas à être plus inventive s'il fallait. Et ce n'est pas ses menaces à deux noises qui allait lui donner envie de partir et encore moins de le laisser tranquille. Son sourire ne quitta pas son visage, telle une petite fille joueuse. "Avec un tel venin, tu aurais dû être un serpent. Pas un lion." Elle croisa alors les jambes et posa ses mains autour de son genou, montrant bien qu'elle n'avait pas l'intention de partir. Elle était venue le voir, ce n'était pas pour rien…
made by pandora.
Invité
Invité
Sujet: Re: Avalone (+) I can't stand you Mer 21 Aoû - 15:32
Arrivé au septième étage, il retrouva par malheur Avalone qu'il arrivait à faire passer tant bien que mal pour sa petite amie. Elle montrait plus de zèle à propager l'information que lui. Face à elle, il resta sans bouger bien quatre ou cinq secondes. Il ne savait s'il devait l'engueuler ou pleurer. Au final, il opta pour la première idée bien qu'il se montra presque contrôlé. Contrairement à d'habitude, son regard se faisait menaçant et ses traits se durcissaient. Mais Avalone, il la détestait et pourtant devait la supporter. Il ne parut guère surpris quand elle le laissa s'exprimer, en vérité, il s'était empressé de reprendre la parole. Elle commença par une charmante ironie. Il arqua un sourcil et plaqua son dos au mur. Il secoua la tête.
Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle le menaça. Ce n'était peut être qu'une impression mais il sentait qu'elle cherchait à l'agacer davantage, comme si c'était un jeu. Un jeu, voilà exactement ce qu'elle faisait chaque jour, elle jouait, un peu comme si c'était son lot quotidien. Mais s'énerver ne servirait strictement à rien. Vraiment à rien. A quoi cela servirait-il de le faire au final ? Ca la ferait jubiler davantage et puis c'était stupide. Il ne sut pas s'il devait éclater de rire lorsqu'elle ajouta qu'il aurait du être un serpent. Donc si elle voulait vraiment rester enfoncer bêtement sur sa marche, il ne pouvait rien faire d'autre que s'assoir à son tour. Il aurait pu essayer de s'en aller, au moins pour son bien-être mental. A croire qu'il était suicidaire.
Alors en silence, il se fit violence et prit place à côté d'elle. Il inclina légèrement la tête sur le côté, lui offrit le plus beau sourire angélique qu'il avait en magasin et la regarda longuement avant de prendre la parole.
« Si tu crois qu'une menace à peine voilée me fera changer de ton en ta compagnie, c'est mal me connaitre Sevenwood. Commença t-il d'une voix douce comme si on parlait à un enfant de pour le rassurer. Ensuite, j'aurais une petite question en passant, rien de bien important, j'imagine. Ajouta t-il en faisant un mouvement de la main toujours aussi calme. Qu'est ce que ça t'apporterait de le faire maintenant ? Balancer ce secret qui est aussi le tien aujourd'hui. J'ai franchement hâte de connaitre la réponse.»
Il hocha la tête comme pour appuyer ses dires toujours souriant faussement. Il se gratouilla la tempe pendant un bref instant. Il s'éloigna brièvement de Avalone et plaqua son dos contre le mur. De cette façon, il n'avait pas besoin de se tordre le cou pour la regarder. Ses traits n'exprimaient plus rien, un peu comme si Avalone ne pouvait plus vraiment savoir ce qui allait se passer. Elle ne le connaissait pas, d'ailleurs qui le connaissait vraiment ? Si on excluait ses parents adoptifs en vérité.
«Un serpent ? En voilà une drôle d'idée mais il me semble que tu t'es trompé de personne ma petite. .»
Il tournait autour du pot comme s'il cherchait à la faire tourner en bourrique. Mais ils se regardaient en deux chiens de faïence, comme pour savoir lequel allait éloigner son regard. Aaron ne lâcherait pas, il ne contrôlait pas la situation mais il était hors de question de passer pour quelqu'un qui ne croyait pas en lui et qui paniquait. Il ne devait plus dévier.
« Mais je ne peux m'empêcher de me questionner encore. Vue que tu sembles tellement vouloir me tenir compagnie, je me permets de le faire maintenant . Il se redressa et se pencha vers elle comme pour mieux la regarder. Qu'est-ce qui t'intéresse chez-moi à ce point pour t'accrocher comme ça ? Qu'est ce qui a crée chez toi cette curiosité maladive qui t'a poussé à ouvrir cette lettre ? Est-ce juste parce que je ne te voyais que comme une gourde et que tu n'aime pas quand les choses t'échappent ? Ou il y a quelque chose d'autre encore ?»
Surement qu'aux yeux de Avalone, il ne parlait pour ne rien dire mais si elle ne répondait pas, tant pis, il s'en irait. Et il ne lui laisserait pas le choix. Son ton calme mais qui devenait froid voulait tout dire. Il n'était pas une gentille marionnette. Il avait appris à répondre avec des mots et puis même s'il ne répondait pas avec quelques mots bien placés comme il savait si bien le faire quelques fois, il démontrait là une obstination à ne pas se laisser faire. Il soupira.
«En fait, tu es un peu comme une enfant qui emmerde ses parents pour un nouveau jouet ou encore un chien qui ronge son os jusqu'à la moelle. Tout ça parce que tu n'as que ça à faire de ta piètre existence. »
Accueil
Sujet: Avalone (+) I can't stand you 
