Encore une nouvelle année qui commençait, et celle là commençait plutôt mal. L'attaque avec Liam sur le chemin de Traverse, Adair qui m'ignore, moi qui ignore Aaron, Amy et Liam n'en parlons pas. J'étais assise à la table des Serdaigle, à côté de Charlott, comme à mon habitude. J'avais, certes, un an d'avance sur elle, mais elle était plutôt de bonne compagnie quand elle tenait à peu près sa langue. Puis avec moi, elle n'était pas méchante. Du moins c'est ce que je pensais, avant. Ma tête passait de table en table. Chez les Poufsouffles, où j'y croisais le regard d'Absynthe qui voulait dire “ce soir on fête la rentrée à coup de Tequila”. Puis je regardais la table des Serpentards, où Perseus semblait manifestement se prendre un rateau par Sofia et la table des Griffondors où Clark venait tout juste... d'éviter Charlott qui venait à lui. Elle se retourna vers ici et me lança un regard incredule auquel je repondais par un haussement d'épaule. Clark et moi n'étions pas vraiment ami, pas du tout même. Comment aurais-je pu savoir ce qui lui passait par la tête? Charlott vint se rassoir à côté de moi mais fit comme si rien ne s'était passé.

La Directrice dit une brêve phrase d'introduction avant que la repartition des élèves ne commence. Et voici que commençait les chuchotements les plus interessants de l'année. Le moment où toutes les filles regardent les petits nouveaux Serdaigles pour voir si l'une d'entre elles pourrait s'en mettre un sous la dent. Je rigolais doucement en levant les yeux au ciel. Certaines choses ne changeraient jamais. Une fois la repartition terminée, la Directrice se leva de nouveau et prit la parole une nouvelle fois, rappellant alors les règles de Poudlard, ce qu'il fallait faire et ne pas faire. On connaissait tous ce speech par coeur et pourtant, cela ne nous empechait pas de déroger à certaines règles de temps à autre. Puis, vint le moment fatidique. J'avais postulé pour le poste de préfète en fin d'année dernière et je ne pensais, honnêtement que je n'avais aucunes chances face à Charlott. Bien sûr, l'avis des professeurs était dominant mais ils prennaient aussi en compte celui des élève de la maison. Ma popularité n'était pas la meilleure, c'est sûr, mais elle était loin d'être mauvaise et tous les Serdaigles savaient que s'ils avaient besoin à un moment donné de parler, je les écouterais. Et je pense que c'est surement ça qui enleva la victoire à Charlott. « La préfète de Serdaigle est Anna Hanswell ! » déclara la Directrice et j'écarquillais les yeux avant de me lever pour saluer bireffement. Je n'osais même pas regarder dans la direction de Charlott car nul doute que si un regard pouvait tuer, je serais morte depuis longtemps. Je me rassis et la Directrice autorisa alors les élèves à sortir. Charlott se leva immédiatement et sortit de la Grande Salle. Je lachai un soupir en passant ma main sur le front. J'allais devoir aller lui parler et le plus tôt serait le mieux. Certaines élèves de 7ème année, des amies, vinrent me féliciter, comme Amy-Lee qui m'avait beaucoup soutenu, comme toujours. Liam voulut m'approcher mais des premières années vinrent me parler et je remerciais interieurement ma bonne étoile pour ce timing parfait. Ils avaient tous pleins de questions mais je les rassurais rapidement tandis que mon collègue prefet sortait en demandant aux Serdaigles de le suivre.

Je sortis alors à mon tour mais Charlott m'attendais clairement au tournant. « Alors Hanswell, qu'est-ce que tu as dû faire pour recevoir l'insigne! » s'exclama-t-elle et je m'arretais à son niveau en soupirant doucement. « Je n'ai rien fait de spécial Charlott » lui repondis-je. Je n'avais pas vraiment envie de me prendre la tête en ce moment. Et encore moins avec elle. « Non mais dis moi tout! Quel coche ai-je râté? Le lit d'un prof? » ajouta-t-elle avec la clair intention de me pousser à boût. Je levais les yeux au ciel en soupirant. « T'es gonflée quand même Charlott. T'as beau avoir les meilleures notes dans les 6ème année, j'ai les meilleures en dernière année. Et n'oublie pas que le vote des élèves est AUSSI décisif pour l'élection du poste de préfet. Peut être aurais-tu dû y penser » lui repondis-je d'une voix froide. « Maintenant tu m'excuseras mais j'ai autre chose à faire que de supporter les remarques completement infondées d'une princesse qui ne supporte pas la défaite » rajoutai-je alors que je commençai à partir. Je n'arrivais pas à y croire. Elle avait osé sous entendre que j'avais couché avec un prof pour avoir le poste. N'importe quoi!

Je sortis alors à mon tour mais Charlott m'attendais clairement au tournant. « Alors Hanswell, qu'est-ce que tu as dû faire pour recevoir l'insigne! » s'exclama-t-elle et je m'arretais à son niveau en soupirant doucement. « Je n'ai rien fait de spécial Charlott » lui repondis-je. Je n'avais pas vraiment envie de me prendre la tête en ce moment. Et encore moins avec elle. « Et tu veux me faire croire que c'est en ne faisant rien que tu as été choisie préfète? » déclara-t-elle comme si elle en était ecoeurée. J'haussais les épaules. « J'ai été choisie parce que je ne jouais aucun rôle avec les autres j'imagine.. » repondis-je naturellement. Après tout, tout le monde savait que Charlott jouait un rôle avec les professeurs et un autre totalement différent avec les élèves. Elle aurait dû être envoyée à Serpentard, pas Serdaigle. Mais ma reponse ne sembla pas la satisfaire. « Non mais dis moi tout! Quel coche ai-je râté? Le lit d'un prof? » ajouta-t-elle avec la clair intention de me pousser à boût. Je levais les yeux au ciel en soupirant. « T'es gonflée quand même Charlott. T'as beau avoir les meilleures notes dans les 6ème année, j'ai les meilleures en dernière année. Et n'oublie pas que le vote des élèves est AUSSI décisif pour l'élection du poste de préfet. Peut être aurais-tu dû y penser » lui repondis-je d'une voix froide. Mais Charlott n'était pas du genre à laisser tomber facilement, et je le savais. « Fais moi rire! Tu sais aussi bien que moi que le vote c'est juste pour donner une illusion de démocratie et que les professeurs choisissent eux-même les préfets. Alors crache le morceau » déclara-t-elle. Je levais les yeux au ciel, cette fille était aussi têtue qu'une mule. « Tout ça est ridicule Charlott. Peut être qu'ils préferaient tout simplement prendre une 7ème année, plus mature, et j'étais la seule des dernières années à me presenter! » tentais-je de lui expliquer.

Mais je me doutais bien que cela ne servirait à rien. Charlott était bien enfoncée dans son idée comme quoi je lui avais volé son job de sa vie.  « Maintenant tu m'excuseras mais j'ai autre chose à faire que de supporter les remarques completement infondées d'une princesse qui ne supporte pas la défaite » rajoutai-je alors que je commençai à partir. Je n'arrivais pas à y croire. Elle avait osé sous entendre que j'avais couché avec un prof pour avoir le poste. N'importe quoi! Seulement Charlott se deplaça d'un bas et me barrait clairement la route. Ok, je vois. Je lâchai un soupir et levai legerement mes bras avant de les laisser tomber. « Et tu penses vraiment pouvoir endosser et surtout garder ce rôle de préfète? Tu sais supporter les mômes perdus, savoir punir ceux qui le mérite, mais aussi rester une référence, un modèle de perfection... » commença-t-elle et bizarrement je sus exactement où elle voulait en venir. « Je crains que ce soit difficile pour toi » finit-elle avec un petit sourire en coin. Je lui rendis son sourire, archi faux, comme le sien. « Oh crois moi, tu es aussi loin du modèle de perfection, que je ne le suis Charlott. Mais si tu tiens absolument à me faire tomber, je ferais en sorte de t'entraîner dans ma chute » ajoutai-je avec un sourire presque angelique. Faux bien sûr, et elle ne prendrait surement pas ma menace au sérieux. Mais je connaissais Charlott. Elle allait tout faire pour me faire tomber quitte à utiliser mes proches. Et ça, je n'acceptais pas.

Charlott n'était pas du genre à laisser tomber facilement, et je le savais. « Fais moi rire! Tu sais aussi bien que moi que le vote c'est juste pour donner une illusion de démocratie et que les professeurs choisissent eux-même les préfets. Alors crache le morceau » déclara-t-elle. Je levais les yeux au ciel, cette fille était aussi têtue qu'une mule. « Tout ça est ridicule Charlott. Peut être qu'ils préferaient tout simplement prendre une 7ème année, plus mature, et j'étais la seule des dernières années à me presenter! » tentais-je de lui expliquer. Elle haussa simplement les épaules, l'air desinteressée. « Je n'ai que faire des excuses que tu leur inventes: Ils se sont trompés de personnes, je ferais en sorte qu'ils réparent leurs erreurs » dit-elle et je répondis du tac-au-tac: « Oui, demande-leur de t'envoyer à Serpentard plutôt ».

Mais je me doutais bien que cela ne servirait à rien. Charlott était bien enfoncée dans son idée comme quoi je lui avais volé son job de sa vie. Je n'arrivais pas à y croire. Elle avait osé sous entendre que j'avais couché avec un prof pour avoir le poste. N'importe quoi! Je voulus partir mais Charlott se deplaça d'un pas et me barrait clairement la route. Ok, je vois. Je lâchai un soupir et levai legerement mes bras avant de les laisser tomber. « Et tu penses vraiment pouvoir endosser et surtout garder ce rôle de préfète? Tu sais supporter les mômes perdus, savoir punir ceux qui le mérite, mais aussi rester une référence, un modèle de perfection... » commença-t-elle et bizarrement je sus exactement où elle voulait en venir. « Je crains que ce soit difficile pour toi » finit-elle avec un petit sourire en coin. Je lui rendis son sourire, archi faux, comme le sien. « Oh crois moi, tu es aussi loin du modèle de perfection, que je ne le suis Charlott. Mais si tu tiens absolument à me faire tomber, je ferais en sorte de t'entraîner dans ma chute » ajoutai-je avec un sourire presque angelique. Faux bien sûr, et elle ne prendrait surement pas ma menace au sérieux. Mais je connaissais Charlott. Elle allait tout faire pour me faire tomber quitte à utiliser mes proches. Et ça, je n'acceptais pas. « Je ne parierais pas là-dessus à ta place » repondit-elle avec un sourire et je lui lançais un clin d'oeil. Elle regarda soudainement sa montre. « Ca fait à peine 20 minutes que tu es préfète et tu es déjà en retard pour montrer notre merveilleuse salle commune aux petits nouveaux. Que doit penser de toi ton collègue? » déclara-t-elle d'un ton faussement innocent et s'en alla. Je bouillais sur place et j'avais une envie folle de lui envoyer la tête contre le mur. Mais il fallait laisser couler, c'est ce que m'avait appris Perseus. Rester impartiale quoi qu'il arrive et ne pas se laisser avoir par les cons. Je partais à mon tour en prenant une grande respiration et montais dans notre salle commune.