Sujet: La nuit porte conseil- Thomas Dim 24 Jan - 15:02
Novembre est arrivé, avec son froid, sa pluie et son approche de l’hiver. Les jours raccourcissent, je n’aime pas particulièrement cette période, j’ai toujours trouvé que c’était plus dur pour moi lorsque l’hiver approchait. La pleine lune du mois d’Ocobre n’est passé que depuis deux semaines, elle sera déjà de retour dans deux autres semaines. J’ai l’impression d’être complètement décalé et je n’ai pas le sentiment de pouvoir vraiment me reposer. Les semaines passent beaucoup trop vite. Je suis bon élève mais j’ai quand même du mal à tout gérer. Heureusement que je ne suis pas tout seul. Il y a toujours Médée et mes amis, même s’ils ignorent pourquoi j’ai l’air souvent si fatigué ces derniers temps.
Il est tard lorsque je quitte ka bibliothèque, comme tous les soirs. J’ai rejoins Médée quelques minutes avant de lui souhaiter une bonne nuit. J’essaie de passer le plus de temps possible avec elle, parce que je sais que je n’en aurais plus l’occasion après. Plus autant du moins, c’est ma dernière année, je veux pouvoir bien la finir et je me mets sans doute trop la pression, mais je ne veux pas que ma particularité vienne tout gâchée. Je n’oublierais jamais que c’était à cause de ça qu’on m’a torturé il y a cinq ans. J’ai beau dire que je m’en suis remis, ce n’est pas tout à fait vrai. Octobre n’était pas vraiment une période que j’apprécie alors je suis plutôt rassuré que se soit passé mais les souvenirs eux ne se sont pas estompés.
Il n’y a pratiquement plus personne à part Thomas. Je ne serais plus dire depuis quand on se connaît lui et moi, mais c’est plutôt rassurant de savoir qu’il est toujours là au final. Je ne suis pas près d’aller me coucher, même si j’en aurais besoin, mais j’ai encore des devoirs à finir et puis de toute manière, je n’ai cours que dans l’après-midi demain. Je m’installe dans un fauteuil de près de lui et pose mon sac. «Salut, tu n’es pas couché ? Je pensais que je serais le dernier à revenir. »
Et c’est souvent le cas depuis quelques temps, avec mes sorties en douce pour allée voir ma bien aimée, j’ai tendance à rentrer toujours trop tard et au-delà de l’heure autorisée.
Thomas S. McHale
Dixième année en recherches Préfet-en-chef
Gallions : 588
DC? : v.e. norgarstein / j.c.foster
Sujet: Re: La nuit porte conseil- Thomas Dim 31 Jan - 19:38
LA NUIT PORTE CONSEIL
Lorsqu’un ami traverse une tempête, une présence silencieuse est plus puissante qu’un million de mots vides
On raconte beaucoup de choses sur l'amitié. Les grandes histoires des amitiés d'enfance entre deux être inséparables. Les magnifiques péripéties des jumeaux qui, sans même se parler, partage la même pensée. Et puis il y a les histoires où se mêlent amitié et amour, celle-là même où on perd souvent plus qu'on en gagne au final.
Dans l'intention de passer la soirée dans le Dôme à faire mes devoirs, j'étais arrivé sur place. La motivation d'avancer dans mes travaux qui prenaient, malheureusement pour moi, un retard considérable dut à mon emploi du temps très chargé avec les cours et mes tâches de préfet. Toute cette motivation fut raflé en un rien de temps lorsque mon regard se posa sur Livia-Rose. La salle était bondée. À cette heure, il n'y avait pas beaucoup de bruit si ce n'était celui des plumes qui frottaient sur le papier. On aurait put se croire dans une bibliothèque tellement la concentration et le silence ambiant étaient présents. La seule place disponible était à la table de mon ex-meilleure amie. J'avais encore un camion de rancoeur à son égare. On m'avait si souvent répété que le temps arrangerait les choses. Une fausse croyance populaire puisque même si je ne ressentais plus la douleur vive de la trahison comme avant, je n'avais qu'une vive antipathie envers la jeune femme.
Mon sac sur l'épaule, j'avais pris la direction de la salle de métaphysique. Un endroit magique et mystérieux. Il s'agissait de mon repaire de tranquillité depuis que j'avais commencé mes études universitaires. En dehors de heures de cours, la pièce était généralement vide. L'ambiance feutrée et la Galaxie qui était représentée sur son plafond suffisaient à me rendre ma plénitude intérieur. Apaiser mes émotions trop intense. Ce soir, je m'étais installé sur le sol, le dos contre un coussin calé entre le mur et moi. Je griffonnais mon parchemin au rythme de mes idées en fonction des devoirs que j'enchaînais l'un après l'autre. Lorsque l'inspiration manquait ou que j'avais du mal à formuler une phrase, je levais les yeux vers le plafond où je pouvais voir les étoiles brûler. Après un moment, les mots justes me venaient et je me relançais dans l'écriture acharnée de mes parchemins.
Les devoirs d'horticulture, de métaphysique, de contre-sorts plus tard, je commençais à avoir sommeil. Jetant un regard par la fenêtre de la pièce, je vis que la lune était déjà bien haute dans le ciel. Rassemblant mes affaires, je redescendis vers la salle commune. Comme je m'y attendais, la pièce était vide. À cette heure ce n'était pas surprenant, presque tout le monde devait déjà dormir à poings fermés. Comme je me laissais tomber dans un fauteuil devant l'âtre où le feu n'était plus que de faible cendre rougeoyantes, j'entendis quelqu'un entrer dans la salle commune. Je relevai la tête, m'apprêtant à réprimander le retardataire lorsque je vis qu'il s'agissait de Nathan, un ami de longue date.
« Salut, tu n’es pas couché ? Je pensais que je serais le dernier à revenir. », me dit-il en prenant place dans le fauteuil près de moi. Il semblait aussi surpris que moi de voir quelqu'un ici à cette heure. D'ailleurs, que faisait-il dehors à une heure pareille ? J'avais bien noté qu'il lui arrivait de rentrer très tard, même pendant certaine période du mois de ne pas rentrer du tout de toute la nuit, mais nous en étions pas encore rendu à cette période. Alors, que pouvait-il bien faire dehors ?
« Nathan ! », répondis-je sur un ton qui trahissait ma surprise. « J'étais plongé dans mes devoirs dans la salle de métaphysique. Je n'ai pas vu le temps passé. Et toi ? Tu faisais quoi dehors à cette heure ? »
Rien ne me disait qu'il allait me répondre en toute honnêteté, mais je ne perdais rien à essayer. Je savais que mon ami avait un très grand jardin secret, donc une chose de plus ou de moins que j'ignore ne serait pas si terrible.
made by roller coaster
Nathan J. Prescott
Dixième année en justice magique Loup-garou
Gallions : 138
DC? : Shannon Harrison/ Astrid Meether/
Sujet: Re: La nuit porte conseil- Thomas Mer 17 Fév - 20:05
Thomas a eu l’air surpris de me voir. Normal, j’ai l’habitude de revenir plus tard enfin j’essaie. Je ne peux pas toujours, je n’ai pas envie de me faire prendre. Je n’ai pas envie non plus que l’on découvre mes secrets. Je ne pensais donc pas trouver Thomas ici non plus ce soir. C’est bien la première fois que je trouve quelqu’un debout après mes petites sorties. Je n’aime pas beaucoup les questions et il le sait. Je sais qu’il est au courant pour moi, pour ma particularité. Je suis un loup-garou, peut-être que d’autres élèves me soupçonne de l’être. Je ne parle jamais de mes absences de deux ou trois jours après les pleines lunes, tant que l’on ne me pose pas de questions. Je ne peux pas lui dire la vérité, j’ai confiance en lui, ce n’est pas le problème. Je me suis simplement promis de ne pas mettre Médée dans l’embarras et de ne parler à personne de ma relation avec elle. Je ne sais donc pas ce que je vais lui répondre. «J’avais besoin de me balader … »
Je reste vague, je ne sais pas s’il me croira, mais je sais qu’il me posera d’autres questions si jamais il a des doutes. Il a toujours été honnête avec moi. C’est un de mes amies les plus anciens. Il est aussi l’un des seuls à savoir. Je me sens assez mal à l’aise de devoir lui mentir. Il compte beaucoup pour moi et puis c’est un gentil garçon. J’essaie donc de passer à autre chose, histoire de combler le silence qui commence à s’installer. « Qu’est-ce que tu étudie si fort ? Tu as besoin d’aide ? »
Je me pince les lèvres, demander s’il a besoin d’aide est un vieux réflexe de serdaigle. Je ne suis pas vraiment le plus intelligent de ma maison, mais j’ai toujours aimé aider les gens. Je sais que cela peut-être un peu prétentieux et sans doute qu’il n’a pas besoin de moi non plus.
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