♦ NOM(S): Sevenwood, une famille de sang pure parmi d'autres, invitée à toutes les mondanités des hautes sphères magiques mais ils restent relativement ouvert d'esprit face aux né-moldus. Relativement.♦ PRÉNOM(S): Cerydwen, "Cerys", un prénom celtique que sa mère affectionnait tout particulièrement mais elle a toujours été appelée par son surnom bien qu'elle aime beaucoup son prénom original. Ruby, le prénom de sa grand mère paternelle, celle à qui Cerys doit son caractère. ♦ AGE: 16 ans. ♦ LIEU DE NAISSANCE: sainte Mangouste, Londres un 19 octobre. Les feuilles étaient aussi oranges que ses premiers cheveux. ♦ STATUT CIVIL: célibataire, elle papillonne en se disant qu'elle a largement le temps de trouver le bon. Elle aime bien toute la partie séduction du jeu. ♦ ANNÉE D'ETUDE: 6è année, l'année tranquille sans examens. ♦ MAISON : gryffondor. ♦ STATUT FINANCIER: riche, très riche. ♦ GROUPE: gryffondor.  ♦ STATUT DU SANG: pur depuis de nombreuses générations. ♦ EPOUVANTARD: des Inferis, elle en a vu dans une vision étant petite des cauchemars l'ont lontemps hantée. ♦ PATRONUS: un Maggyar à pointe, le même patronus que son père. ♦ AMORTENCIA: l'odeur des chamalow grillés, de fruits rouges, de gâteau à la vanille sortant du four et de coton. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: 26 centimètres, bois de vigne, ventricule de dragon ♦ SORT FAVORI: accio, Cerys a du mal à retrouver toutes ses affaires dans le dortoir, c'est plutôt utile.

Ton caractèredéterminéeaime avoir raisoncourageusesarcastiquecharmeusefièrepragmatiquetêtueattentionnéesecrète
combativecompétitve
raffinéebavarde
ambitieusecurieuse
audacieusejoueuse
drôlehypocrite
affectueuseautoritaire
malinejalouse
débrouillarderancunière

Cerys a le don du troisième oeil et a été entrainée par sa grand mère depuis qu'elle est enfant donc elle commence à le maitriser ✜ Cerys ne peut plus utiliser ses pouvoirs depuis la fin de sa cinquième année ✜ Cerys a gardé une cicatrice presque invisible sur son poignet depuis l'accident ✜ Cerys était batteuse dans l'équipe de gryffondor depuis deux ans mais maintenant elle n'a plus le droit de pratiquer le quidditch ✜ Cerys a un chat depuis son entrée à Poudlard, c'est un chat qui a toujours une mine grincheuse, qui dort sur les pull en cachemir de Cerys, ce qui a le don de la faire criser. Ce chat snob tout le monde, est hautain et ne devient même pas gentil quand elle lui donne ses croquettes mais elle l'aime beaucoup. Il s'appelle King Wilbur. ✜ Cerys vient toujours avec deux valises à Poudlard parce qu'elle amène beaucoup trop d'affaires, elle n'a pas vraiment le sens pratique. ✜ Cerys travaille pas mal ses cours, enfin ceux qui l'intéresse mais elle travaile dans le dortoir ou dehors, vous ne la verrez jamais avec un cahier dans la bibliothèque ou dans la salle commune ✜ La sang n'a pas d'importance pour Cerys. Malgré ce que ses grand parents essaient de lui rentrer dans la tête, son père a toujours chercher à ce qu'elle soit mêlée aux moldus ou né-moldus de temps en temps et qu'elle ne jure pas que par le statut de son sang. Finir avec un né-moldu ne la dérange pas non plus vu qu'elle sait qu'elle perdra le nom de Sevenwood quoi qu'il arrive. ✜ Cerys à la manie de toujours vouloir sauver tout le monde, ça a toujours été en elle, pourtant si elle se retrouve face à une personne qu'elle n'aime pas et qui a fait du mal autour d'elle, Cerys sera impitoyable. Elle croit aux secondes chances mais pas au fait que tout le monde en mérite une. ✜ Cerys est plutôt populaire au sein de sa maison, elle peut parler avec tout le monde mais vous ferra rapidement comprendre si vous l'ennuyez. Elle a pas mal utilisé ses dons pendant les années précédantes aussi mais cache aujourd'hui le fait qu'elle n'arrive plus à les utiliser. ✜ Cerys faisait aussi des fausses prédictions de temps en temps pour rire ou pour se venger. Avec elle on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon. ✜ En ce moment Cerys est en colère contre les adultes de sa famille qui ne veulent pas lui dire ce qu'elle a vu le jour de l'accident, elle est déterminée à trouver la réponse, elle la prendra, de gré ou de force. ✜ Cerys s'entend particulièrement bien avec ses cousins, elle a grandis avec eux et étant fille unique ils sont presque ses frères et soeurs. ✜ Cerys n'est jamais tombée amoureuse, elle reste peu de temps avec le même garçon et adore la période de drague. Elle peut être vue comme une marie couche-toi là sauf que les trois quarts des élèves de Poudlard seraient bien incapable de donner le nom d'une seule de ses conquètes. Elle sait rester discrète. ✜ Peut importe ce qu'elle peut traverser, Cerys saura toujours sauver les apparences, c'est une seconde nature chez elle et a fait d'elle une menteuse convainquante. C'est en autre pour ça que personne n'a encore découvert la perte de son don. ✜ Vous ne verrez certainement pas Cerys pleurer à moins d'être là par hasard ou d'être vraiment proche d'elle.

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PSEUDO/PRENOM : shooting star. - Ox' - Sterenn ÂGE : 17 y.o! COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? un partenariat je crois... QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? il est beaw ** FRÉQUENCE DE CONNEXION : plusieurs fois par semaine, un rp par semaine minimum (en tout cas j'essaie). MOT POUR LA FIN : C'est Ju :DD Et je crois que j'étais un peu trop pressée avec Cerys enfaite :p

Le futur est une chose abstraite. Certaines personnes peuvent en décrypter des fragments qui restent pourtant dénués de sens car détaché de leur contexte. Les prédictions finissent pourtant toujours par se réaliser mais jamais de la façon dont on aurait pu l'imaginer.
Elizabeth, la grand-mère de Cerys, une ressortissante de la vieille noblesse riche mais sans pouvoir, une fière sang pur était dotée de ce don spécial qu'elle maitrisait avec de plus en plus de précision au fil des années. C'était grâce à ses "facultés" qu'elle avait prédit, avec justesse comme toujours, que l'enfant de sa propre chair serait comme elle, une personne rare et précieuse doté d'un pouvoir extraordinaire.

Sa fille, promise à on ne sait quel Duc qui avait le triple de son âge et certainement une grosse verrue sur le nez, s'était enfuie du château familiale pour échapper à son mariage. Elle traversa la manche pour s'offrir une nouvelle vie au pays de la gelée, des coutumes culinaires étranges et du punk.
Elle fut rapidement trouvée par le plus jeune des fils d'Eugène Sevenwood qui, de fil en aiguille lui proposa de l'héberger pendant quelques mois, lui même étant en période probatoire de "remise sur le droit chemin" comme aimait le dire son père.
Sans surprise il arriva à lui faire entendre raison. Sa mère n'arrêterait jamais de la chercher vu la prophétie qui accompagnait la naissance de son enfant. Aidé de sa famille,  heureuse qu'il ait trouvé une jolie sang pur aux fière racines française dont il se fichait éperdument, ils renégocièrent ensemble le mariage.
Le prétendant passa par magie du vieux Duc rabougrit à un jeune et bel anglais à l'accent si craquant qui savait même cuisiner son dessert préféré. Que demande le peuple?  De plus les deux jeunes adultes étaient sans surprise tombés amoureux l'un de l'autre pendant leur période de vie commune. Cette union fut le signe d'un nouveau départ pour les deux jeunes mariés.

Cerys ne tarda pas à pointer le bout de son nez.
Dernière née chez les Sevenwood, tous parents confondues, elle fut certainement une des plus choyée. Le privilège d'être la petite dernière sans doute. L'enfance de la jolie rousse fut rempli de rires avec ses cousins ou même seule, lorsqu'elle volait à toute vitesse dans les larges couloirs du manoir sur le balais miniature qu'elle avait eut en cadeau.
Elle voyait souvent sa grand mère qui l'initiait à l'art de divination alors que ses dons ne s'étaient pas encore révélés.
Son éducation se fit à la fois dans le château de sa grand-mère et à l'école privée moldue du coin ce qui fit criser sa grand mère. Sa petite fille sorcière au milieu de ces moldus? Jamais elle ne l'aurait imaginé! Et elle ne suivrait pas non plus ses étude à la prestigieuse académie de beaubâton mais dans un château humide. Le futur lui avait réservé bien des surprises... Et bien qu'elle fut d'un âge avancé où les problèmes de tensions arrivaient avec la colère et les cris, les parents de Cerys étaient restés sur leurs positions. Leur fille ne serait pas une sang-pur arrogante qui traiterait d'inférieur les autres sorciers, ou du moins ils l'espéraient.
La philosophie du grand père Sevenwood était d'accepter les né-moldus comme des sorciers à part entière, du moins en publique. Bon ce qui se cachait sous cet étonnant état d'esprit pour Eugène Sevenwood était légèrement moins reluisant. Accepter les né-moldus comme de vrai sorcier, certes. Ne pas prendre les moldus pour des arriérés? Pourquoi pas, si ça faisait plaisir à l'opinion publique. Tant que personne ne venait souiller le sang de ses descendants il n'y avait pas de problème. Tant qu'ils continuaient à se marier entre sang-purs il était pour.

L'année précédent son entrée à Poudlard, Cerys fut au mauvais endroit, au mauvais moment.
C'était un jour de vacances de toussaint et ses cousins étaient désormais tous à Poudlard et ils ne rentreraient donc qu'aux vacances de noël. Pour la première année, elle n'allait pas passer ses vacances avec son cousin et elle se sentait très seule. La jolie rouquine avait des amis moldus dans son institut privé mais ils étaient moldus et elle ne pouvait jamais les inviter avec tous les objets magiques qui trainaient dans la maison et puis ils habitaient trop loin. Le manoir était reculé de la ville, entouré d'autres maisons de sorciers, un petit hameau protégé des moldus par de nombreux sorts de rappels où elle pouvait jouer sur son super balais miniature quand elle était petite.
Ce jours-là il pleuvait et sa grand-mère n'était pas venue lui donner ses cours de divination par peur d'attraper froid et laissa donc Cerys toute seule au milieu des adultes.
Pour une raison qu'elle ignorait tous ses oncles étaient chez elle aujourd'hui. Sa mère était bien partie au ministère comme tous les jours et eux s'étaient installés dans la grande salle à manger, l'obligeant à rester seule dans ce grand, trop grand manoir froid et gris.
Aujourd'hui il pleuvait. Aujourd'hui le vent se levait. Aujourd'hui elle les entendit crier.
Elle était partie dans le jardin après les avoir salués. Les affaires des grands étaient ennuyantes au possible mais comme personne ne la surveillait, elle pourrait voler sur le balais de quidditch de son père sans que personne ne s'en aperçoive. La solitude avait du bon finalement.
La petite Cerys avait enfourché le balais comme elle le faisait avec son balais miniature. Elle s'était élevée de plusieurs mètres et riait aux éclats. La pluie la trempait ses cheveux, faisait glisser le manche en bois mais Cerys souriait, les yeux plissés pour voir à travers le gouttes. Elle aurait pu se contenter de faire le tour de l'immense parc qui entourait le manoir, elle aurait pu descendre de quelques mètres, elle aurait pu ralentir mais elle voulait profiter à fond. La vitesse, les cheveux collés sur les joues, le vent qui la portait... Elle ne vit même pas que le vent dirigeait le balais. Entourée de feuilles mortes volantes, elle n'aperçut le gros cèdre à peine quelques secondes avant de plonger en avant. Incapable de se rattraper au manche glissant du balais, elle tomba de plusieurs mètres dans un tas de feuille morte sans lesquelles elle ne serait certainement plus là aujourd'hui.

Pleine de terre et de feuilles, elle se leva tremblante et claquant des dents, ne remarquant même pas les larmes de surprise qui coulaient sur ses joues. Sans prêter attention à ce qu'était devenu le balais de son père, à vrai dire elle ne voulait même pas le savoir, la petite rouquine sous le choc couru de toutes ses forces jusqu'au manoir. Dans sa précipitation, elle tomba de nouveau plusieurs fois dans le gravier blanc, s'écorchant les paumes.

Lorsqu'elle arriva devant la salle à manger cette fois-là elle entendit des choses qu'une fillette de 10 ans ne devrait pas savoir. Son père criait, hurlait même sur ses frères. Cerys était restée devant la porte entrouverte, figée comme une statue en entendant les cris, elle en oublia ses problèmes, sa chute, sa douleur, sa peur. Son père vociférait des accusations plus que compromettantes pour ses oncles.
L'un aurait volontairement poussé un moldu à rouer de coups sa fille. Il l'aurait fait souffrir délibérément pour qu'elle exprime peu à peu une révulsion face aux moldus. Victoria n'avait donc pas eut un simple accident de la route. Elle n'avait pas percuté une voiture, elle avait été battue. Cerys pensait à sa cousine qui semblait pourtant si forte, qui savait ce qu'elle voulait, qui souriait à pleines dents... Mais ce n'était pas tout. Il aurait aussi aidé son autre oncle à maquiller un meurtre. Celui de sa femme. Celui de la mère de sa fille unique. Celui de sa tante.
Son autre cousine avait perdu sa mère dans des conditions très sombres, Cerys n'avait pas eut les détails, elle avait pressenti que quelque chose allait se passer, elle avait crié pendant des heures le soir où sa tante avait perdu la vie. Elle l'avait su avant tout le monde. Peut-être même au moment où son coeur s'était arrêté de battre.
On lui avait encore raconté une histoire. Son père lui avait dit qu'elle n'y était pour rien, que le tueur était un voleur, un malfrat et que la brigade magique allait le retrouver il l'avait rassurée et bercée pendant plusieurs heures alors qu'il savait la vérité.
Évidement l'enquête n'avait pas été concluante. Le tueur était le mari, comme dans les films de séries Z. Il l'avait tué de sang-froid après l'avoir vue dans les bras d'un autre homme : le mobile habituel. Dans une ruelle sombre. Pas de témoin. Pas d'indices, ils étaient tellement doués dans la famille pour faire disparaître les traces et pleurer toutes leurs larmes après coup.
Cerys avait vu sa cousine pleurer, l'avait vu perdre son sourire et maintenant? Elle se sentait encore plus coupable.
Elle l'avait su, elle aurait pu faire quelque chose, elle aurait pu la sauver, la convaincre, mais qui irait croire une fillette de 9 ans qui pressentait l'horreur? Une fillette qui n'avait aucun contrôle sur son don, ou sa malédiction. Une fillette qui avait encore peur des monstres dans les placard? Une filettte qui avait juste un mauvais pressentiment.

Une fois son monologue acerbe terminé, ses frères ont enfin pu en placer une. Ils l'ont traiter d'hypocrite et de d'autres noms qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir entendu. Ils lui ont rappelé que sans eux, sans leur puissance, il aurait fini dans le caniveau comme cette née-moldue qu'il avait engrossé puis tué avec la drogue qu'ils consommaient quotidiennement. Elle n'était pas assez forte, son sang n'était pas assez pure pour survivre d'après eux et elle avait finit sa vie, comme les putains sur le trottoir, un enfant grandissant dans son ventre, son enfant, le bâtard d'un Sevenwood au sang déjà contaminé par la cam qu'il lui refourguait. Oh oui il avait fait son fier quand il avait été réparti chez les Serdaigles contrairement à ses frères Serpentard. Il s'était revendiqué le plus intelligent, trop intelligent pour n'être que la marionnette de leur père, trop intelligent pour croire les conneries qui leur servait. C'était pourtant lui qui avait du se débarrasser du corps, lui aussi, c'était pourtant lui qui avait engrossé une née-moldue, c'était lui qui dealait de la drogue magique. C'était l'intelligent de la famille, celui qui ne s'était pas fait avoir par la doctrine vieillotte de leur père qui était menacé de prison, qui hallucinait le long d'un trottoir, le corps déjà raide et glacé de sa copine dans les bras. C'était lui qui avait eut besoin d'eux, et pas le contraire.

Cerys aurait certainement pu en entendre encore plus si elle était restée, là, si elle n'avait pas bougé mais elle n'aurait pas pu l'encaissée. Elle ne pouvait déjà pas l'encaisser. La jeune rouquine déjà portée par le dégout que lui inspirait maintenant sa famille avait osé ouvrir la porte, oser leur montrer qu'elle savait. Les larmes coulait sur ses joues plus abondamment que la pluie qui tapait contre les vitres du manoir. Le sang coulait dans ses mains, ses beaux vêtements étaient tâchés par la boue, par la pluie, elle faisait peine à voir mais ce qui frappa le plus son père fut le regard dégouté qu'elle lui lança; Sans vraiment savoir pourquoi, Cerys ne s'était jamais sentie vraiment bien avec ses oncles depuis que ses pouvoirs s'étaient montrés. Elle se sentait oppressée, elle pouvait presque toucher l'obscurité qui les entouraient sans même s'en rendre compte mais son père, Celui qui lui avait apprit à marcher, à voler, à parler. Celui qui la portait dans son lit quand elle s'endormait sur la canapé? Il ne pouvait pas, il n'aurait jamais fait ça. Elle n'avait pas tout compris mais elle savait qu'il avait tuer quelqu'un lui aussi et elle avait envie de vomir.

Bien évidement à peine avait-elle ouvert les portes que ses oncles lui avaient déjà modifier la mémoire. Ils lui avaient fait oublié ce à quoi elle venait d’assister. Elle ne devait pas se souvenir, elle ne devait pas savoir. Cette journée là n'était qu'une journée entre les autres où elle était tombée du balais et ne s'était étonnamment pas faite grondée par son père. Ses oncles étaient partis peu de temps après, le cours de sa vie reprenait à la normale.

Cerys grandit au centre des tentions entre ses parents et ses grand-parents, pas réellement consciente des conflits d’intérêts qui séparaient sa famille pourtant si unie dès qu'ils mettaient le pieds dehors.
Rentrée à Poudlard en dernière, elle n'assista pas à la teinte livide qu'avait prit son grand-père quand il su qu'elle avait été répartie chez les ostentatoires rouge et or. Elle n'était pas là non-plus quand son père reparti était reparti, un grand sourire sur le visage emprunt de fierté paternelle après cette entrevue.  
Pendant ces moment là, elle se créait un nom, gardant de très bonnes relations avec ses cousins tout en vivant par elle-même. La mignonne petite rouquine des Sevenwood était devenue une magnifique jeune femme gâtée par la nature pour qui la puberté n'avait été presque qu'un embellissement. Évidement elle avait connu quelques boutons, la peau un peu grasse mais rien de bien méchant. À l'image de ses cousines et de sa mère, elle était belle et elle le savait. Son succès auprès de la gente masculine lui avait valu des ennemies comme des alliées. Elle avait aussi l'habitude de trainer avec des étudiants plus âgés, des amis de ses cousins ce qui la poussa très rapidement au statut de populaire, aidée aussi par son statut de joueuse de l'équipe de Qudditch. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Cerys n'est pourtant pas une langue de vipère. Elle était certes hypocrite voir méchante envers ceux qu'elle n'aimait pas mais ce n'était jamais de la méchanceté gratuite, si vous ne lui aviez rien fait, elle ne vous faisait rien en retour, elle était même très accessible et pas élitiste pour un sou. Pourtant si elle pouvait rapidement tout savoir de vos petits problèmes et même vous procurer des conseils, elle était très secrète à propos d'elle-même.
Les années passant, elle avait été cataloguée comme une jeune femme aux moeurs légères qui s'amusait à piquer les copains de ses amies mais sachez-bien que les rumeurs ne sont que des chuchotement dans les couloirs et que personne ne pourrait vraiment vous dire avec qui elle est sortie. Sa vie sentimentale publique n'était que murmures et ragots. On lui prêtait de nombreuses conquêtes mais Cerys savait rester discrète quand il s'agissait de ses problèmes de coeurs, bien qu'elle ne se considère comme n'ayant jamais été amoureuse. Ses courtes relations n'avaient jamais abouties bien loin. Courtes et passionnées mais sentimentalement vide quand elle y réfléchissait. Mais après tout, elle avait bien le temps de penser à se poser plus tard, non? Et puis sa réputation la faisait bien rire et elle s'amusait à la entretenir les rumeurs à son propos.

Son don se développait aussi au fil des années et bien qu'elle n'en montrait rien, il la déroutait toujours. Les flash du passé se mêlaient avec beaucoup de réalisme au futur et ce qui pourrait[/ï) se passer ressemblait bien trop à ce qui s'était passé pour qu'elle ne puisse démêlé le vrai du faux mais au regard du reste de Poudlard, Cerys contrôlait son don avec perfection. Personne ne l'avait vu crier ou faire des prophéties sans queues ni tête en cours de divination, elle était juste très douée avec les feuilles de thé et les boules de divination, sachant parfaitement ce que les professeurs voulaient entendre et il lui arrivait même de chuchoter par dessus des épaules à certaines personnes de faire attention à quelque chose qui finissait toujours par se passer par la suite. Don ou illusion? Personne ne savait, mais elle gérait particulièrement bien sa réputation tout en refusant tout argent en échange des intitulés des devoirs. Elle était peut-être une voyante, mais elle n'était pas dieu.
[lien pour le test rp du don parce que j'explique un peu rien ici ]

Tout se passait bien dans le meilleur des mondes quand la cinquième année arriva. Tout le monde avait été choqué par les multiples agressions desquelles Poudlard avait été le théâtre. Évidement, elle avait eu certains pressentiments voir certaines visions mais avec le passé sombre et la période où Harry Potter déambulait dans les couloirs de l'école la rouquine avait juste prit ces flash et impressions pour le passé, sans se douter une seconde que l'histoire était sur le point de se répéter. Lorsque le premier meurtre survint, Cerys eut la nausée. Elle du taper encore et encore dans les cognards pour laisser exploser sa colère et sa frustration.
Lors des différentes attaques elle savait que quelque chose allait se passer mais la seule image qui lui était parvenue lui avait montrée des cheveux sur un lit d'infirmerie alors qu'elle était dans un des couloirs les plus fréquentés. Incapable de savoir de qui il s'agirait, Cerys avait du attendre que les attaques soient commises pour avoir les réponses à ses questions. Toute son année fut un mélange de culpabilité, de frustration et de colère. À quoi bon connaître le futur s'il l'on ne pouvait pas sauver les victimes ou démasquer le coupable? Le sentiment d'inutilité lui était insupportable. Sans étonnement, elle avait aussi décidé que la guerre devait faire rage dans les prochaines années, elle serait du côté du leader de sa maison, elle suivrait le camp de feu Harry Potter et comaterait les mangemorts dont elle ne partageait pas les convictions au grand daim de son grand père et pour le bonheur de ses parents.

Contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, perdre son don ne fut pas aussi libérateur qu'elle le pensait. Lors des vacances de pâque, Cerys était rentrée au Manoir. Après être restée assise pendant tout le voyage elle avait besoin de se dégourdir les jambes, elle avait besoin de marcher, même s'il pleuvait à torrent, même si elle allait tacher ses bottines à talons de boue, elle devait sortir, faire le tour du hameau, respirer et éviter de penser à Poudlard. Elle voulait juste se libérer l'esprit et d'une certaine façon c'est ce qu'elle fit. Elle marchait la tête dans les nuages qui se déversaient dans sa tête lorsqu'elle retrouva le balais de son père qu'elle avait cassé des années de cela. Amusée, elle essaya de récupérer tous les morceaux qui avaient étonnamment bien survécut malgré les années.
Lorsqu'elle posa les mains sur le manche, un flash du passé lui revint. Une partie qu'elle avait oublié. Une partie qu'on lui avait fait oublié et d'un coup tout lui revint en mémoire. Les cris, la pluie qui battait dehors, son coeur qui battait trop vite, la chaleur de ses larmes, l'humidité de ses vêtements, les paroles de son père... En un court instant, son passé lui revint mais il était flouté, mélangé avec ses souvenirs implantés. La magie du sort de ses oncles essayait de contrer la magie d'une autre sorte qu'elle avait hérité de son impitoyable grand-mère française et leurs forces étaient si puissantes qu'elle tomba au sol, sa tête heurtant le bitume.
À son réveil, quelques jours plus tard à Sainte-Mangouste, Cerys avait oublié. Tout oublié. Elle se souvenait seulement avoir pris le Poudlard express puis être partie pour une ballade sous la pluie. Ses souvenirs ensuite étaient flou. Il y avait des cris peut-être du sang ou une odeur de terre... elle ne savait pas, elle ne savait plus et personne ne voulait lui dire. Elle s'était réveillée avec une cicatrice dans la paume et un traumatisme crânien et personne ne voulait lui dire ce qu'il lui était arrivé. Pourtant ils le savaient tous mais personne ne parlait.
Les jours passants elle remarqua rapidement que son don n'était plus ce qu'il était. Ses impressions si fortes qui la compressaient habituellement avait presque disparu, laissant de vagues impressions. Plus aucun flash ne lui était apparu.Aucune inscription étrange dans ses carnets. Plus rien que les cauchemars sanglants et une sensation de vide, de trou noir.
Cerys voulait des réponses par tout les moyens mais en attendant, elle ferrait ce qu'elle faisait le mieux. Sauver les apparences.

Matière 1: Divination
Matière 2: Étude des Runes 

Les notes dans l'univers Poudlard:

O -> Pour Optimal
E -> Pour Effort Exceptionnel
A -> Pour Acceptable
P -> Pour Piètre
D -> Pour désolant
T -> Pour Troll


Parmi les matières à Poudlard:

- Astronomie A
- Botanique P
- Défense contre les forces du mal A
- Potions EE
- Histoire de la magie O
- Métamorphose EE
- Sortilège EE
- Vol sur un balai O
- Divination O
- Études des Runes A

Il y a des jours où tout va mal. Dans ces moments là, il y a toujours quelqu'un pour vous dire que ce n'est qu'une mauvaise journée, que tout ira mieux demain, que le soleil brillera et que les licornes à paillettes voleront dans le ciel mais aujourd'hui, comme tous les autres jours depuis maintenant plus de six mois, ne serait pas pire que demain.

Depuis qu'elle s'est réveillée dans cette salle blanche d’hôpital, entourée de médicomages aux sourcils froncés visiblement incapable de comprendre ce qui c'était vraiment passé, ce qui lui était arrivé. Au fond elle avait cru voir la chevelure flamboyante de sa mère avant de fermer à nouveaux les yeux.
À son second réveil, on lui avait parlé d'un accident, d'une chute. Elle leur avait répondu la langue pâteuse que si une simple chute emmenait tous les sorciers à Sainte-Mangouste, ils devaient être à court de lit. Elle savait très bien qu'elle n'était pas là pour ça. Elle le sentait, il lui manquait quelque chose. Le temps de récupérer un peu de force, de guérir lui avait-on dit, elle laissa son esprit aussi tranquille qu'elle le pouvait. Se réveiller sans souvenir dans une pièce trop lumineuse était déjà assez flippant comme ça, elle n'allait pas y ajouter sa paranoïa démente qui ne la quittait plus depuis les attaques que subissait Poudlard.

Ce ne fut que de retour au manoir qu'elle comprit. Depuis son réveil elle se sentait vide, comme si on ne lui avait pas uniquement arraché ces souvenirs. Elle savait par expérience que savoir ce qui ne nous était pas destiné était toujours source de confusion et de frustration mais elle voulait savoir ce qui s'était passé de gré ou de force. Elle comptait sur ses visions, ses impressions, ses messages pour découvrir quelque chose et ce fut à cet instant précis qu'elle comprit.
Cerys n'était pas une voyante particulièrement douée mais elle était très sensible, trop sensible. Elle sentait toujours lorsque quelqu'un cachait un secret, lorsque le passé ou le futur d'un étranger était ou serait taché de sang. Sans avoir d'image précise, elle le sentait, ressentait au plus profond d'elle même la noirceur glaciale qui la prenait au tripe, lui serrait le coeur, lui inspirait une peur, un sentiment de malaise incompréhensible. Depuis le temps, elle ne le sentait plus, à moins d'être face à un serial-killer, ses impressions avaient de moins en moins d'emprise sur son corps, la laissant faire comme si elle ne savait pas. À vrai dire elle ne savait jamais rien de précis. Le futur et le passé étaient indissociables, elle était encore incapable d'en faire la différence alors elle se contentait de se taire, même si elle mourrait d'envie de savoir pourquoi. Pourquoi elle sentait la noirceur qui les entourait. Sa grand-mère lui avait toujours dit que souvent, ces personnes elles-mêmes ne savaient pas pourquoi. Et puis, comment demander à quelqu'un de quel drame avait-il été l'objet si rien ne s'était encore passé?
C'était ce sentiment de malaise constant qui faisait désormais parti d'elle depuis son plus jeune âge pour une raison qui lui était inconnue qui avait disparu.

Elle avait crié. Elle avait pleurer. Elle avait frappé, lancé, détruit, déchiré. Rien. Toujours rien. Elle ne sentait rien. C'était comme si on l'avait aspiré de l'intérieur, laissant les fonctions vitales en marche, la laissant avec ses souvenirs, avec ce sentiment de manque.

Sans surprise, aucun flash ne vint perturber ses journées comme ils le faisaient avant. Ils avaient beaux être rares et demander un contact physique, elle en avait eu quelques uns. Des images impromptues qui défilaient à la vitesse d'un éclair sans aucun ordre logique, ce pouvait être un objet, un mot, une voix, un paysage, des sentiments qui venaient du passé comme du futur, qui la laissaient confuse. Un puzzle dont il manquait des pièces , un texte à trou, une mosaïque dont on elle n'avait pas encore comprit le dessin.

Cerys avait souvent dit qu'elle donnerait cher pour qu'on lui retire ce don. Elle avait dit qu'elle n'en voulait pas, elle voulait avoir l'esprit libre, elle voulait pouvoir rencontrer de nouvelles personnes sans apriori sur leur vie passée ou future. Elle disait en avoir assez de ces cauchemars à répétition, de ce sentiment frustrant d'avoir mit le doigt sur quelque chose sans savoir quoi.
Pourtant, maintenant qu'elle en était visiblement débarrassée, rien ne s'était arrangé. Elle avait l'impression qu'on lui avait retiré de force laissant sa chair à nue. Elle avait mal, elle ressentait une sorte de manque, ses cauchemars n'avaient pas disparus et elle n'avait pas un seul indice sur ce qui s'était passé. Elle sentait pourtant que quelque part, elle l'avait toujours. On ne peut pas retirer un don comme ça. On ne pouvait pas se contenter de lui effacé la mémoire une fois le méfait accompli. Il ne fallait pas espérer qu'elle accepterait sa nouvelle condition. Elle avait l'habitude de se reposer sur son don dans les moments de doute. Maintenant qu'elle ne l'avait plus, qu'elle ne le maîtrisait plus, elle devait normalement se laisser entraînée par la roue du destin mais elle était encore loin de là. Parce que même si ses impressions, ses flash n'étaient plus, elle ressentait toujours quelque chose. Une sorte de bataille intérieur. Un combat magique. Elle ne perdait pas espoir, son don allait revenir. De gré ou de force.