[Event Haloween] Juliet/ Andy/ Angel/ Lily-Rose

Halloween

Halloween,un grand bal avait été annoncé. Un bal pour faire oublier se début d'année catastrophique. Meurtre ou suicide à vrai dire personne ne sait et qui s'en soucie vraiment?Ce soir C'est le moment de faire la fête. La grande salle à été entièrement décorée et la soirée fût belle. Il est tard et vous remontez dans votre nouvelle salle commune.

Instructions : Introduisez vôtre personnage. Il n'y a pas d'ordre de jeu, vous pouvez poster plusieurs fois. Je reviendrais vers vous un peu plus tard.

Les rires de la soirée résonnaient encore dans le château : d'ailleurs elle n'était pas fini pour tout le monde cette fête. La preuve : Mia y était restée et bien qu'elle soit ma petite amie j'avais préféré remonter à la salle commune des feuphénix en compagnie de Juliet et Angel. Comme au bon vieux temps, quand on remontait ensemble chez les gryffondors. Bon, c'était pas si vieux, ça remontait juste à l'année dernière. Enfin à trois mois.
Il n'empêche que cette fête avait été l'occasion parfaite de repasser une soirée ensemble. Comme tous les ans, je m'étais émerveillé devant la décoration de la grande salle : j'étais facilement impressionnable... Pas ma faute : en grand gamin fan de cette fête, je ne pouvais que tomber en admiration devant les bougies et les citrouilles flottantes. Je me rappelais encore, quand enfant ma mère et moi vidions nous-même des potirons pour en faire des lanternes ! D'ailleurs, je m'étais très souvent déguisé pour aller quémander des bonbons dans le voisinage, ça m'avait valu de jolies caries... qui m'avaient dégouté des sucreries !
Il faut dire que cette fête ne manquait pas de légende et son folklore avait un côté très intrigant. Le fait d'être un sorcier jouait peut être ! Et puis il fallait ajouter à tout cela que c'était le jour parfait pour faire des blagues en tout genre et je raffolais des plaisanteries de mauvais goût... Mais ce soir je m'étais tenu à carreau, ne faisant que danser et rire avec mes amis. Me gavant aussi de tartes en tout genre et de jus de citrouille (au point que j'avais du prendre dix kilos!)

Je marchais derrière Juliet, au cas ou elle se décide à tomber et de s'étaler de tout son long. En étant derrière elle je ne pourrais pas manquer sa gamelle et je pourrais, peut être, la rattraper. Généralement mes réflexes n'étaient pas assez foudroyants pour la retenir : il faut dire qu'elle se cassait la gueule plus vite que son ombre. Je la soupçonnais d'avoir une carte de fidélité à l'infirmerie genre, au bout de cinq visites, un sort de re-soudage des os offert ! Je savais qu'elle avait sympathisé avec l'infirmière, difficile de faire autrement quand vous fréquentiez autant son lieu de travail, si ça avait été un beau jeune homme j'aurais pu croire qu'elle tentait de le draguer mais non, elle était juste la maladresse incarnée. Ça ne devait pas être toujours facile à vivre.

Heureusement, Angel savait marché droit, lui ! Je n'aurais certainement pas supporté deux amis maladroits, j'imaginais qu'il en était de même pour lui. Je savais aussi qu'il avait d'autres problèmes, plus importants, et j'espérais sincèrement que le temps d'une soirée il avait pu les mettre entre parenthèses et s'amuser ! Il avait besoin de se changer les idées et peut être que ce soir il avait réussi à mettre de côté la dispute qui l'opposait à son frère. En tout cas, je le lui souhaitais.
Je n'ai ni frère ni sœur mais je considère Angel et Juliet comme partie intégrante de ma famille et je déteste me disputer avec eux, peu importe la raison alors s'engueuler avec son jumeau ? Horrible ! Je pouvais aisément l'imaginer et j'étais plutôt heureux de ne pas avoir à le vivre. Quoi qu'avoir un jumeau pouvait avoir des avantages et ça avait l'air classe...

Notre petit trio marchait donc tranquillement dans les couloirs quasiment vides. Cela m'arracha un sourire : généralement quand je sortais et qu'il n'y avait personne qui se baladait, c'était que je ne respectais pas le couvre feu... Mais pas ce soir. Et la soirée avait été belle. Plus que ça à quoi je m'étais attendu (de toute façon en compagnie des deux autres, il était difficile de foirer une fête) ! La musique était sympa, les gens aussi cependant, ça m'avait amplement suffit et j'étais plutôt content de remonté à la salle commune.
Cette salle était assez étrange en fait. Complètement neutre, impossible de se sentir faisant parti d'une maison quand les couleurs affichés sont du crème et du marron. C'est jolie, plutôt chaleureux mais ça manque cruellement de personnalisation ! En plus, ce n'est pas de simple couleur qui effaceront notre maison d'origine ! Tout le monde était fier de ses couleurs, moi le premier.
En marchant, nous discutions de choses et d'autres et je me permis de charrier ma blondinette préférée en adressant un clin d’œil à mon ami :

« Hum, Angel à ton avis, notre catastrophe ambulante a écrasé combien de pieds ce soir ? Je parie sur exactement treize... Ou peut être plus ? »

Un sourire malicieux s'étala sur mon visage, j'attendais avec une pointe d'impatience et d'amusement la réaction de Juliet. Elle avait l'habitude que je me moque d'elle et puis il n'y avait pas une once de méchanceté dans mes propos, juste de la taquinerie et beaucoup beaucoup d'amour. Enfin d'amour au sens large, de l'amour fraternel. Parce que si je considérai Angel comme un frère, Juliet c'était comme ma jumelle. Et puis il est de notoriété public que qui aime bien, châtie bien. C'était pour ainsi dire le proverbe qui s'appliquait le mieux à moi : je ne détestais pas grand monde et je montrais mon affection à l'aide de plaisanteries douteuses. J'étais de toute façon incapable de faire des blagues de bons gouts. Pour relativiser, je me disais qu'il me fallait bien des défauts : j'étais pratiquement parfait mis à part ce léger soucis. Ou du moins, j'essayais de m'en persuader ! À vrai dire il fallait aussi que je bosse sur mon tact, ma fidélité en amour et mes sentiments en général. Comme j'étais facilement impressionnable, je tombais amoureux aussi vite que Juliet tombait par terre. Comme quoi, on avait quelques points communs !
Oui, la soirée c'était bien passé et j'espérais que tous les trois on la prolongerait un peu dans notre salle commune, comme au bon vieux temps qui datait de seulement trois mois.

La soirée avait été belle et haute en couleur. Je ne m'étais pas déguisé juste bien habillé pour l'occasion, les déguisements ne me vont pas forcément bien. Quoi qu'il en soit on se souviendrait longtemps de ce bal qui était tombé à pique. Il était tard et nous remontions dans notre salle commune avec Juliet et Andy comme au bon vieux temps. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais bien. J'avais le sourire au lèvre et je m'étais bien amusé à cette soirée. On allait sûrement pas se coucher tout de suite d'ailleurs, nous connaissant comme ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu on parlerait sans doute un moment avant d'aller dans nos dortoirs. J'ai souris à la question d'Andy et j'ai regardé Juliet. Elle était si jolie, dommage qu'elle s'intéresse plus à ce Clark … en même temps je la comprend tellement, il est diablement sexy, mais chut, ça ne le dites à personne. Si mon frère m'entendait penser … Il faut que j'arrête de penser à lui tout le temps. Il n'est plus là, il a choisi une autre voix et même si ça me désole, il faut que je fasse avec.

« Hum je ne sais pas une bonne douzaine sûrement vu le nombre de cavaliers qui se sont pressés à ses pieds. »

Je lui ai lancé un clin d’œil, elle avait du succès et on ne pouvait pas s'en plaindre, elle est tellement jolie, mais c'est ma meilleur ami et Andy aussi et plutôt pas mal dans son genre, mais là aussi c'est mon meilleur ami. Il faudrait que je me trouve quelqu'un qui ne soit pas de ces deux-là ça ne me compliquerait pas les choses. William … non ne pas penser à William. Ne surtout pas penser à lui. Lui aussi est parti, depuis deux ans, lui aussi à choisi une autre voix et puis il a six ans de plus que moi … ça serait complètement impossible et pour peu qu'il ne soit pas comme moi … avec le pot que j'ai. Je me sors de ma rêverie pour taquiner Andy :

« Et toi alors ? Tu as écrasé les pieds de combien de filles ce soir ? »

Ce que c'est bon de se retrouver là, d'être jeune et de ne pas avoir tellement de soucis, enfin de ne plus y penser tout du moins.

Event Halloween
Andy & Angel & Lily-Rose

L

a soirée avait été réussie. Comme chaque année la fête d'Halloween, très importante pour la communauté des sorciers avait été parfaite. Juliet avait toujours aimé Hallowen. C'était peut-être même pour ça qu'elle avait commencer a bien s'entendre avec Andy, après tout c'était sa fête préférée. La petite née-moldu ne s'imaginait certainement pas faire partie des sorcières avec leurs grosses verrues poilues sur le nez lorsqu'elle était petite mais elle aimait bien se déguiser avec ses sœurs et faire le tour du quartier comme tous les enfants de son âge. Quel enfant n'aimerait pas une fête ou l'on pouvait se déguiser en horrible vampire ou en sorcière et où manger des bonbons était la règle principale?
Juliet arrivait toujours a récupérer plus de bonbon avec sa sœur aînée que les deux autres Dentworth. Hanna était pourtant bien partante pour une fois et avec sa bouille Jane faisait craquer toutes les mamies du quartier mais Audrey et Juliet étaient plus grandes donc plus rapides. Elles ratissaient plus de portes et finissaient ainsi par récolter plus de bonbon.

Halloween à Poudlard était différent. La fête avait plus de signification et les décors magiques que concoctaient le corps enseignant chaque année faisaient scintiller des milliers de petites étoiles dorées au fond de ses grands yeux verts. La soirée avait été sublime et, pour la prmeière fois depuis longtemps, un gros événement dans la vie du château n'avait pas été le théâtre d'une nouvelle atrocité. Pas de meurtre de professeurs, pas d'attaques sur les élèves, aucun imprévu, même pas une fuite d'eau. Poudlard semblait enfin prêt à retrouver le calme après ces temps troubles.

Juliet avait donc profité du bal au maximum. Même s'ils n'avaient pas été obligés de rentrer au château pour les cours, Juliet aurait traîné de gré ou de force (mais Andy aurait certainement été le premier à la suivre vu son amour pour cette tradition) son colocataire a cette fête.
Elle avait testé un nombre incalculable de robes, des longues, des courtes, des fluides, des serrées, des rouges, des noirs, des violettes... Juliet avait ratissé tout les magasins londonniensavant de trouver la perle rare : une robe près du corps mais pourtant fluide qui était ouverte sur les côtés pour marquer la taille et le buste. Elle était bien mise en valeur dans cette robe, elle le savait, ou du moins, elle l'espérait et secrètement, au fond de son cœur, elle croiser les doigts pour être vue par Clark dans cette tenue.
Elle portait même des talons, bon certes compensés pour éviter au maximum la casse mais venant de sa part c'était une gros effort, plutôt dangereux même pour ses chevilles.
Elle avait remonté ses cheveux blonds en une longue queue de cheval qui glissait le long de son dos dans le décolleté dorsal de sa robe presque dos nu. Juliet mit du temps avant de s'habituer à la sensation étrangère de ses cheveux sur son dos. Une petite touche de maquillage et le tour était joué.

Elle avait passé la majeur partie de la fête avec ses deux meilleurs amis, Angel qu'elle voyait bien trop peu à son goût à cause de leur études et qui lui manquait cruellement, elle avait même parfois l'impression d'avoir laisser une partie d'elle même dans ce château quand elle avait le blues, et son Andy, colocataire qu'elle considérait comme son jumeau tellement leur relation était fusionnelle et belle. Cette soirée, c'était le retour au bon vieux temps, au temps du trio inséparable des gryffondors et Merlin ce que ça faisait comme bien!
Juliet avait pu virevolter sur la musique en faisant bien attention a ne pas tomber en publique, elle s'était empiffrée avec Andy de tout ce que le buffet proposait, ils avaient même oser les dragées surprises alors qu'Andy avait sa copine dans les parages. Manger un dragée a l'ail et rejoindre sa dulcinée ensuite? Hum, mauvaise idée.
Elle avait aussi beaucoup parler avec Angel que ce soit en dansant avec lui ou assis comme des larves sur les sièges que les organisateurs avaient judicieusement pensé à ajouter dans les coins de la grande salle. Ju savait ce que son ami subissait a cause de son frère. En temps normal, elle n'avait aucune rancœur contre le jumeau d'Angel, après tout c'était son frère et il l'aimait alors il avait beau avoir une conduite limite par moment, Juliet fermait les yeux pour son ami mais là il le faisait vraiment souffrir et tout ce qu'elle voulait c'était qu'un sourire passe et reste sur ses lèvres et qu'il ne parte jamais.

C'était si bon d'être de retour, comme à l'époque. Comme l'année dernière et toutes celles d'avant. Néanmoins ils avaient passés leurs journées sur le terrain à effacer des mémoires avec les oubliators dernièrement et bien qu'elle aurait pu tenir encore des heures debout à se trémousser sur le rythme de la musique avec ses amis, il était le temps de rentrer, le temps de dormir pour ne pas ressembler à un zombie après Halloween. De toute façon, tout le monde commençait à rentrer et Juliet voulait encore profiter de l'ambiance et de ses amis sur le trajet du retour.
Elle portait encore courageusement ses chaussures a talon quand ils sortirent de la grande salle. Juliet n'était finalement même pas sûre d'avoir vu Clark mais elle avait tout de même passé une excellente soirée en excellente compagnie. Comment aurait-il pu en être autrement avec ses deux amis?

Arrivés aux escaliers elle enleva quand même ses talons, voulant éviter de se retrouver à Saint Mangouste parce qu'elle avait fait un triple salto non voulu dans les escaliers en ratant une marche. À plat elle pouvait limiter les dégâts.
Ils remontaient donc tous les trois, Andy légèrement en retrait et Juliet portant ses chaussures à la main, comme au bon vieux temps. Bon évidement il fallait qu'ils la charrient sur sa légendaire maladresse. À vrai dire elle en rigolait souvent elle-même. Était-ce vraiment possible d'être maladroite à ce point. Visiblement oui et elle n’échappa pas à la traditionnelle boutade.

Elle fit un large sourire à Angel et se retourna vers Andy en lui tirant la langue.
"Hé, je vous ai pas écrasé de pied à vous deux que je sache. Et puis ta question n'est pas claire! Est-ce que si j'ai écrasé deux fois le même pied ça compte pour deux ou pour un? Parce que tu comprends avec touuuuus mes prétendants, merci d'avoir compter Angel d'ailleurs, j'aurais ja-mais eu le temps de le faire moi-même." Elle avait répondu avec son traditionnel ton ironique, une voix un peu sur-aiguë absolument insupportable. On aurait dit une vieille dame de la "haute".

Elle allait compléter la question d'Angel lorsqu'elle rata de peu une marche et accompagner d'un petit cris, Juliet s'étala sur les marches. Aie. Elle s'était quand même rattrapée avec ses bras et son joli visage avait donc été épargné de justesse. Tout en se relevant avec souplesse elle riait fort, des larmes de rire se formaient même au coin de ses yeux. Ouais, elle était heureuse d'être de retour avec eux.

WILDBIRD

Ce soir je m'étais rendue au grand banquet que Poudlard organisait Halloween mais j'étais nostalgique et quand même triste parce que Richard n'était pas là avec moi pour fêter cette fête qu'on aimait tant. Enfin je savais que ça ne serait pas facile tous les deux à distance mais ce soir il me manquait vraiment. D'ailleurs dès que je rentrerai dans ma salle commune, je lui écrirais un message que je lui ferais envoyer demain pour lui donner des nouvelles et dire que je l'aime, qu'il me manque et qu'Halloween était pourri sans lui.

J'avais fait un effort et j'étais restée jusque la fin des festivités. J'avais voulu aussi faire plaisir à Thomas même si je savais qu'il n'aurait pas été seule si j'étais partie... Et puis j'étais aussi préfète donc je devais montrer l'exemple et rester. Bref je m'étais quand même amusée. Je n'avais pas déprimée toute seule dans mon coin parce que Richard n'était pas là... Mais bon c'était diffèrent. Je n'avais pas le même entrain.

J'étais impatiente d'être de retour dans ma salle commune, bien au chaud. Je me mettrais rapidement en pyjama. J'écrirai ce fameux message à Richard avant de bouquiner un peu puisque demain j'avais le temps de dormir vu qu'il n'y avait pas cours.

J'avais pris la direction de ma salle commune en compagnie d'étudiants plus agés que moi. C'était étrange pour moi que Poudlard accueille cette année des élèves plus âgés que 17 ans pour étudier, pour se former à un métier. Je trouvais l'idée vraiment fantastique et ça nous aiderait probablement - nous jeunes sorciers - à trouver du travail plus tard.

J'étais un peu perdue dans mes pensées tandis que mes trois autres camarades feuphénix étaient entrain de parler avec joie. Ils avaient l'air de bien s'être amuser à la soirée. J'étais contente pour eux. Ca devait leur faire du bien d'être de retour à Poudlard et de retrouver certaines habitude, une certaine routine même si le château n'était plus sûr qu'il y a quelques années. J'avais le sourire aux lèvres en pensant que je ne savais pas encore ce que je voulais faire moi même après mes 7 ans ici... Mais j'avais encore un peu de temps pour réfléchir.

Je fronçai les sourcils quand la jeune fille avec nous chuta dans les escaliers. Je m'agenouillai aussitôt près d'elle, inquiète, et je lui demandai:

"Ca va ? Tu ne t'ai pas fait mal?"

Elle rigolait et pleurait en même temps. Elle ne devait pas s'être réellement fait mal mais on ne savait jamais non plus... Parfois avec l’adrénaline on se rendait pas compte qu'on avait mal

Halloween

Les rires des quatre élèves résonne dans le couloir, la joie, la bonne humeur. Rien de mauvais ne se passait, pour une fois tout allait bien. Il paraît que lorsque tout va bien, il y a forcément quelque chose qui va finir par mal tourner. Tout ce qui pourrait mal tourner va mal tourner. Cela ne vous dit rien? Vous devriez un peu plus vous fier à ce genre de dicton. Quelque part dans le château, des intrus sont entrés par effractions. Des mangemorts il va sans dire. Une dizaine pour être précis, venant de la salle sur demande. Vous vous souvenez de l'armoire à disparaître? De Blaise ce serpentard qui s'y était perdu dedans et de Malfoy qui avait utilisé ce stratagème pour faire venir les mangemorts à Poudlard le jour de la mort de Dumbledore ? Je suis sûr que oui. Ce soir c'est ce même stratagème qui a été utilisé. L'armoire n'avait pas été déplacée et les petits malin se sont amusé à l'essayer depuis la boutique de Barjow et Beurk. Trois de ces mangemorts arrivent droit sur la petite Juliet et sur la gryffondor. D'abord on aurait put croire qu'il s'agissait de déguisement, mais forcé de constater que ce n'était pas le cas du tout car les sortilèges qu'ils envoient aux deux jeunes filles sont bien réels eux.

Instructions: Les mangemorts arrivent par l'escalier qui est face à vous. Ils commencent à lancer des sortilèges. Défendez-vous, arrêtez-les si vous le pouvez. L'un des mangemort est le frère d'Angel, mais sous le masque personne ne le reconnaîtra, même pas lui. Les autres mangemorts passent également pour rejoindre la grande salle. Je reviendrais vers vous en temps voulu, bon courage.

Juliet gisait sur les marches, morte de rire et les larmes aux yeux. Je levais les yeux au ciels en rigolant aussi, elle avait eu beaucoup d'occasion de chuter pendant le bal mais c'était là, dans les escaliers qu'elle avait décidé de s'étaller. Et elle tenait ses chaussures à talons d'une main... Imaginez quand elle les gardait aux pieds !
Je m'apprêtais à lui lancer à nouveau une pique et à répondre par la même occasion à la question de Angel (qui méritait une réponse bien que je m'offusquais qu'il puisse penser que je ne sache pas danser ! -pourtant il avait raison, j'étais un manche-) mais une jolie jeune fille, manifestemment moins âgée que nous, s'inquiéta de l'état de santé de notre amie cascadeuse (bien qu'à mon avis elle ne sentait plus la douleur à force de tomber).
Elle me disait vaguement quelque chose et j'en vins à la conclusion qu'elle était une gryffondor et que j'avais dû la croiser dans la salle commune durant les années précédentes : je ne voyais pas d'autres explications tangibles, je n'avais pas une très bonne mémoire visuelle.

J'allais dire quelque chose comme « t'en fais pas, on s'en occupe, et puis elle a l'habitude » mais les choses se passèrent bien différemment... La loi de Murphy, autrement appelé la loi de l'emmerderment maximale, s'en mêla. D'après ce que j'en savais, si les choses tournaient constamment mal au moment le moins opportun c'est parce qu'à chaque fois que les choses tournaient bien on ne le notait pas. Ainsi notre mémoire se rappelait mieux du soir d'halloween ou l'on se faisait attaqué par des mangemorts que les autres soirs ou ces mangemorts n'étaient pas venus. Forcément. Il n'empêche que me dire qu'ils ne s'étaient pas pointé les autres jours ne m'aidait pas du tout à relativiser. Je me disais plutôt que si Juliet et moi avions décidé d'inviter Angel à notre appart' on aurait évité cette merde. Enfin je ne me disais pas exactement ça, cette pensée m'a traversé bien après.
Il faut dire que sur le coup je n'y ai pas franchement cru. Je suis même presque sur qu'aucun de nous quatre n'y a cru. Ça paraissait plutôt irréel mais les trois corps masqués se sont jetés sur Juliet et la blondinette et là, ça m'a paru plus réel. Leur sort causait vraiment des dégats... ça n'était pas une blague de très mauvais goût : c'était la réalité. Une réalité qui ne me plaisait pas trop trop...

J'eus comme un instant de flottement ou je regardais la scène sans y croire mais, parce que j'étais étudiant en défense magique, j'attrapais dans un réflexe ma baguette (il faut dire que j'avais eu la bonne idée de me déguiser en sorcier. Ouais en gros j'étais venu fringué comme d'habitude alors ma baguette magique était là ou elle devait être : prête à l'emploi) et commençai à me protéger à l'aide du charme du bouclier. Je n'avais même pas peur : je ne réalisais tout simplement pas à quel point la situation pouvait être périlleuse ; la preuve en est que je me lançai dans la bataille bien avant que mon cerveau ait fait tous les liens et ait tout analyser.
Lorsque mon esprit fut un peu plus claire et que la surprise arrêta de me paralyser les neurones je compris l'ampleur du désastre : ils devaient bien être dix et trois d'entre eux s'en prenaient aux filles.

Mon premier réflexe, peut être pas le meilleur mais bon, fut de tenter de ralentir la progression des autres en lançant un sortilège informulé : deprimo mais il fut contrer, empêchant le plancher d'exploser et ainsi de faire tomber à l'étage en dessous le groupe d'indésirables.
Mon second réflexe fut de porter secours aux filles en tentant tant bien que mal de désarmé leur assaillant et en m'interposant physiquement. Une baguette vola dans les airs, il y en avait au moins qui ne pouvait plus se battre. Il n'en restait que neuf... Du moins, j'espérais que ça n'était pas une baguette alliée. Dans le bordel ambiant je ne savais pas trop qui faisait quoi.

Des sorts fusaient des deux côtés et l'adrénaline que j'éprouvai à cette instant me prouvais que j'étais fait pour la défense magique, dur à admettre quand votre unique but était d'intégrer le cursus de justice magique. Je ne dirais pas que j'avais un talent inné, bien loin de moi cette idée. Déjà je galérais comme un con à esquiver les attaques, mais je ne me sentais pas vraiment effrayé. Peut être qu'après je serais complètement sous le coup de l'émotion, pourtant, en cet instant j'avais le réel espoir qu'on pourrait les arrêter.

On riait, on s'amusait et Juliet venait de se casser la figure. J'ai eu un mouvement de panique pensant qu'elle s'était fait mal, mais elle riait. J'ai regardé Andy et je n'ai pu m'empêcher de rire aussi. Une jolie demoiselle nous a rejoins s'inquiétant pour notre amie. Cette fille on l'avait tous déjà vu dans notre salle commune, puisque c'était la fille du concierge. Je lui ai toujours trouvé un air gentil et elle aussi était drôlement belle, même si elle était plus jeune que nous. Je lui ai souris puis tout est devenu un peu bizarre. Des gens sont apparut derrière les filles. Je croyais que c'était des élèves et qu'ils avaient seulement très mal choisi leur déguisement. Il fallait être fou pour oser mettre une cape de mangemort, seulement ce n'était pas un déguisement, je l'ai compris trop tard quand le premier sort à été lancé. J'étais soudain tétanisé par la peur. Incapable de faire quoi que se soit, la peur qu'il arrive quelque chose aux gens que j'aimais me tiraillais l'estomac et me rendait complètement passif. Un énorme blocage m'empêchait de bouger, de sortir ma baguette et de riposter.

Je ne m'étais jamais dit que la peur des mangemort était si forte, mais je savais que je n'avais pas toujours eu cette peur, c'était tout récent en fait. Parce que je savais que mon frère aimait ce qu'ils faisaient, je savais qu'il aurait adoré voir ça et ça moi ça me terrifiait. J'avais l'impression de passer pour une mauviette, alors qu'Andy lançait des sorts, moi je ne bougeais pas incapable de faire le moindre mouvement, incapable d'avoir des pensées cohérentes. Si William … non c'est impossible, il n'aurait pas été aussi bête, il n'aurait pas choisit cette voix là … il m'en aurait au moins informé, mais au fond pourquoi l'aurait-il fait ? … Il ne me parlait plus depuis quelque temps, je n'avais pas eu de nouvelles et peut-être qu'il était là sous l'un de ces masques, ce qui me rendait encore plus nerveux et encore plus paralysé. Des mangemorts étaient passés près de nous et trois nous envoyaient des sorts. J'avoue que je ne sais pas très bien ce que les autres faisaient, mon esprit était totalement paniqué et me faisait perdre complètement mes moyens. J'espérais juste qu'Andy, Juliet et Lily-Rose sachent se débrouiller tout seul parce que moi je n'en était pas capable et je ne doutais pas qu'ils y parviendraient.

Event Halloween
Andy & Angel & Lily-Rose

J

uliet avait à peine eut le temps de rassurer la gryffondor qui était venue à son secours, ses meilleurs amis n'ayant bien évidement pas bougé d'un pouce. Vu le nombre de vol planés qauxquels ils avaient assités en 7 et 5 ans, ils étaient plus qu’habitués à la voir plonger vers le sol et revenir quelques secondes plus tard sur ses deux pieds comme si de rien n'était. Quand on avait autant l'habitude de tomber que la blondinette on commençait peu à peu à ne même plus y faire attention. Bon ça ne l'avait pas aidé avec sa timidité, et oui la joyeuse et souriant Juliet était timide lorsqu'elle était seule avec des personnes qu'elle ne connaissait pas et elle rougissait facilement alors oui, elle avait vécut quelques mauvaise journée ou sa maladresse l'avait handicapé mais c'était la vie et tout de suite, la vie lui lançait des sortilèges en pleine figure. Par reflex elle se baissa, essayant d'entrainer la préfète de son ancienne maison avec elle.
Elle n'en croyait pas ses yeux. Des mangemorts, des vrais mangemorts avaient osés venir à Poudlard. Depuis le début des "évènements" comme les journaux aimaient bien les appeler, histoire de bien faire paniquer la population avec des non-dits qui faisaient encore plus peur que les actions elle-mêmes, les mangemorts ne s'étaient encore jamais vraiment montrés. Oui, il y avait eut des morts, des attaques mais elles avaient toujours été anonymes, personne n'avait encore vu un masque de mangemort à son souvenir.
Si elle n'avait pas été en plein combat avec ces mages noirs, Juliet aurait certainement prit peur, pour elle, pour sa famille, pour ses amis, mais là? C'était l’adrénaline qui faisait bouger ses membres, ils avaient encore fait peu de stages chez les aurors mais les stages commençaient déjà à porter leurs fruits. Malgré sa robe légère et son absence de pochette de soirée, Juliet avait apporté sa baguette au cas où quelque chose dans ce genre arrivait, bien que clairement, elle avait croisé les doigts pour que la soirée se passe tranquillement, sans problèmes, sans accroche, juste elle, ses presque frères et le reste du monde. Évidement le reste du monde devait contenir des mangemorts. Des festivités sans attaques? C'était bien trop mainstream. Par pure précaution elle avait glissé sa baguette dans son collant, la fixant avec un élastique presque invisible, on y voyait que du feu.
Pourtant, lorsqu'elle vit qu'Angel était figé, certainement par l'effroi ou la peur, elle était loin d'avoir le temps de récupérer sa baguette avant qu'un de leurs attaquant ne lui envoi un maléfice cuisant en pleine figure, voir pire.

Juliet n'écouta que son instinct. Elle vérifia d'un regard rapide qu'Andy gérait sa situation, croisa les doigts pour que la rouge et or, ce n'était pas la fille d'un membre du personnel d'ailleurs? se débrouille pour rester en vie et elle attrapa un de ses chaussures qu'elle avait fait tombé lors de sa chute. Ils n'étaient pas à talon aiguille mais ce serait un projectile suffisant pour déconcentrer des mangemorts. Armée de sa chaussure, Juliet se releva d'un coup en l'envoya à un attaquant en pleine face avant de se baisser à nouveau pour éviter les représailles. Elle avait fait d'elle une cible mais au moins le mangemort semblait avoir oublié Angel. Tout en essayant de récupérer sa baguette qui était décidément fichtrement bien serrée, Juliet ramassa sa deuxième chaussure et la renvoya dans le tas pour ne pas qu'ils oublient qui était la véritable cible. Elle évita de justesse un sortilège qui lui roussit le bout de sa queue de cheval en criant à son ami, et à la septième année, de se protéger.

À court de projectiles, elle n'avait malheureusement que deux pieds, et la baguette toujours coincée dans son collant; elle opta pour la position de repli qui consistait à se cacher derrière une alcôve le temps de récupérer sa baguette. Les deux mangemorts qu'elle avait touché devaient certainement n'être qu'à quelques pas de sa cachette lorsqu'elle réussit finalement à faire sortir sa baguette, en ayant totalement ruiné son collant. Ce combat commençait à lui coûter cher en vêtement.
Toujours cachée derrière son recoin de pierre qui prenait tous les sortilèges pour elle, Juliet sortait de temps en temps la tête en envoyant des Confringo, Stupéfix, Expeliamus ainsi que de nombreux sortilèges d'entraves pour pouvoir avoir le temps de se permettre de sortir de sa cachette et d'aider ses amis.

WILDBIRD

J'étais inquiète pour la jeune fille qui avait chuté mais elle semblait aller bien et même rire de la situation. Pendant un moment je m'étais même demandé si elle n'avait pas forcé un peu sur l'alcool durant le banquet mais on ne servait pas d'alcool aux élèves au château et en même temps heureusement. Je m'étais relevée et j'allais continuer mon chemin - maintenant que je savais que la Feuphénix allait bien - quand on se fit attaquer.

Par Merlin, je ne m'étais pas attendue à ce qu'on se fasse attaquer et encore moins par des mangemorts ou quelque chose qui y ressemblait le soir d'Halloween. Est ce que c'était eux qui avaient aussit tué les enseignants? Attaqués les élèves? Ce n'était pas le moment de penser à ça car je devais me défendre et rester en vie mais je m'interrogeai quand même.

Je me plaquai contre le sol pour éviter un sort de justesse. J'étais bien trop jeune pour mourrir ou finir mutilé. J'espérai qu'on allait venir à notre secours très rapidement.... Est ce que mon père allait venir dans le coin. Mon dieu oui j'espérai et pas tout seul. Il aurait besoin de renfort même s'il était très doué. Je me relevai rapidement et je me cachai derrière une alcove comme la feuphénix le temps de reprendre mon souffle et de sortir ma baguette magique qui était dans la poche de mon jean.

Nous devions agir rapidement et ne pas perdre le contrôle. J'étais rassurée car je n'avais vu pour l'instant personne être blessé de notre côté et nous semblions tout encore debout malgré le fait qu'on était encore que des élèves et que de l'autre côté on voulait carrément nous tuer. Je n'hésitai pas longtemps et je commençai à lancer des sorts pour nous protéger mais aussi pour attaquer. Nous ne pouvions pas attendre sans rien faire. On devait passer à l'attaque tout en protégeant nos arrières. C'est probablement ce que mon père me dirait de faire.

Je n'avais même pas pris le temps de compter le nombre de personne, de mangemorts et ça c'était pas très intelligent de ma part... Je devais savoir où ils étaient car ça serait pas malin que l'un d'entre eux me lance dans le dos et que je meurs comme ça. J'étais essouflée mais je sortis quelques instants de ma cachette pour essayer de situer les mangemorts avant de me remettre à lancer quelques sorts d'attaque avant de retrouver dans ma cachette.

Halloween

Les mangemorts insensibles à la panique engendrée par leur arrivée lancent des sorts, contrés par Andy, Juliet et Lily-Rose et dans soin coin Angel immobilisé par la peur, par chance ces élèves là sont tous sang-mêlés ou sang-pur, dommage, ils se seraient bien amusés un peu plus, ils les auraient bien torturé et leur auraient fait le plus de mal possible et d'ailleurs après tout, pourquoi ne pas s'en prendre aussi au sang-mêlés. Des sangs-impurs, tous à éradiquer après tout … enfin pas tous peut-être mais la plupart d'entre eux. Le mangemort le plus proche des filles s'attaqua alors à elles deux et attrapa la plus jeune, Lily-Rose la menaça de sa baguette. Un autre s'approcha d'Andy et lui envoya plusieurs sortilèges d'affilés dont un qu'il ne put évité, puis le troisième arriva sur Angel et eu un rire mauvais. Tout ça les amusait. Ces élèves ne méritaient même pas de vivre. Il tourna autour du jeune homme et lui envoya un sort qui l'immobilisa réellement. C'est alors qu'un autre mangemort, qui semblait un peu plus grand arriva par le même escaliers. Il mit fin au massacre et fit signe aux autres partir, jetant un regard aux élèves les regardants les uns après les autres. Ils s'en allèrent laissant les jeunes gens seuls. La fête était finie. Les mangemorts les laissèrent et se dirigèrent vers les étages inférieurs en direction de la grande salle.

Insctructions : Les suivre, ne pas les suivre, à vous de voir. Les mangemorts se sont attaqués à vous, les laisserez-vous partir sans dommage? Ceci est mon dernier poste, la suite vous appartient, vous pouvez pnjiser les mangemorts si vous le souhaitez, il n'y a pas d'ordre de passage, vous pouvez poster plusieurs fois. Envoyez un Mp lorsque le sujet sera fini. Bon jeu et bonne chance.

La chance est une chose qu'il est important d'avoir dans les situations désespérées. Devinez qui n'a pas de chance ? C'est bibi ! Vous voyez, dans un film ou un livre, quand les héros sont attaqués par les méchants ils s'en sortent presque sans égratignures. Quand vous vous appelez Andy ça ne se passe pas du tout comme ça. L'une de vos alliées se fait attraper, en mode et est menacée, ce qui bloque un peu les possibilités d'attaque... Un peu étant un euphémisme, nous somme d'accord. Ensuite, parce que vous n'êtes pas suffisamment dans la merde, vous vous prenez un sortilège qui vous désarme et vous fait pas mal mal. Pas mal étant à nouveau un euphémisme, -oui, c'est une figure de style que j'affectionne particulièrement-. Et puis, au cas ou vous n'en aviez pas assez, paf ! Votre meilleur ami est transformé en statut !
Généralement à ce moment là vous voyez votre vie défiler. Moi je voyais surtout ma baguette un peu plus loin et hors d'atteinte et je lorgnais dessus en jurant. Un sentiment d'inutilité et de nulitié s'étant emparé de moi ce moment là. Je croyais sincèrement que tout était perdu et d'un côté je me réconfortais en me disant que je mourrais en héro. C'est déjà pas mal non ? On parlerait de notre petit groupe ayant vaillament combattu pour protéger leur école !
Mais non, je n'aurais même pas le droit aux louanges car un onzième mangemorts -ils n'étaient clairement pas assez avant cela- se pointa et mit fin à la partie de « Qui est ce qu'on va tuer en premier ? ». Quel dommage... Apparemment, le menu fretin ne l'intéressait pas et aussi étrange que ça puisse paraître, ça me vexa. La situation n'était pas propice à ce genre de ressenti mais je ne pus m'empêcher d'avoir l'impression d'être plus bas que terre et ça me mit en colère.

Ils continuèrent donc leur route et leur « chef » nous fixa un instant, certainement qu'il devait se dire que nous n'étions que des merdes en boite ne méritant aucune attention et qu'il valait mieux se souvenir de nous comme des non-menace. Je le mitraillais d'un regard mauvais : je crevais d'envie de lui foutre mon poing dans la figure mais j'étais cloué au sol car incapable d'esquisser un geste non-douloureux. Ils ne m'avaient pas raté et je les insultais de tous les noms possibles dans ma tête absolument énervés contre eux.
Il aurait mieux valu que je sois appeuré voir complètement flippé mais rien d'autre qu'une colère sourde brulait dans mes entrailles. Rien à faire, il fallait que je passe mes nerfs sur eux. C'était idiot mais ils avaient menacé une pauvre fille, attaqué mes amis et maintenant ils se dirigeaient ailleurs pour faire encore plus de mal. Peut être s'en prendraient-ils à ma copine et ça me foutait les boules. Pas question que je les laisse s'en sortir indemne !

Lorsqu'ils furent un peu plus loin et que le sortilège se dissipa -un sort qui de donne des rhumatismes avant l'âge, en pire- je me lançais à leur poursuite sans réfléchir. J'en conviens, c'était plutôt con de ma part. Il n'empêche que j'avais réussi à attraper ma baguette et que j'étais bien décidé à en découdre.
Pas tout à fait débile, je lançais le contre-sort à Angel, le libérant du maléfice qui l'immobilisait et dévalai les marches en faisant attention à ne pas reproduire la chute de Juliet.

Je pensais vaguement à prévenir quelqu'un. Je n'étais pas trop sur qu'à quatre on puisse faire le poids mais dans l'urgence de la situation je ne savais pas trop comment faire. Et puis rapidement, je n'y pensais plus... J'étais inquiet et je sentais mon cœur qui battait à cent à l'heure mais je n'aurais su dire pourquoi. Par peur ? Par excitation ? Peu importait, c'était fou ! Mon sang pulsait dans mes veines me donnant une force nouvelle, j'aurais presque pu me croire invincible si, quelques minutes auparavant, je n'avais pas autant douiller à cause d'un sort.
Les Gryffondors étaient connus pour être courageux et hardis, à mon avis on tenait plus de l'inconscience que du reste mais bon, il fallait bien savoir se lancer dans l'action par moment, quitte à risquer sa vie...

Je suis tellement pétrifié qu'il m'est impossible de bouger, de penser à autre chose qu'à un cauchemar. Mon frère aurait été là il m'aurait cirer dessus pour que je fasse quelque chose, mais j'en suis incapable. La peur me prend au tripes comme on dit, je n'arrive pas à ne plus avoir peur et je ne sais même pas pourquoi ils me font autant peur. Tout ce que je sais c'est que je suis planter là alors que les autres se battent, alors que les autres risquent leur vies et moi je ne bouge pas. Puis tout à coup l'un d'entre eux les arrêtent, c'est terminé? Je n'en sais rien, mais je crois que je vais mourir à force de rester là à ne rien faire, surtout quand le mangemort me lance un sort, un sort d'immobilité. J'aurais presque pu trouver ça drôle. Je ne sais pas ce qu'ils cherchent, mais ce n'est sans doute rien de bon. Ils nous laissent là et Andy vient me délivrer. Je bouge enfin les bras et les jambes et je le vois courir après nos assaillants. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois je me suis mis à courir, je voulais l'empêcher de faire ça.

« Andyyyyyy! Non, ne fais pas ça, laisse-les partir.»

Je sais ce qu'il peut ressentir, du moins, non, mais je le comprends. Il a sûrement envie de se venger de leur faire du mal, mais ça serait devenir comme eux. Je reprends mon souffle les mains posés sur les genoux, je ne sais pas s'il m'a entendu, mais personnellement, je n'irais pas suivre ces mangemorts, pas pour me faire tuer, seulement, si Andy y va seul, il risque fort de se faire attaquer, blesser ou pire et je refuse que ça lui arrive. Les filles semblent bien plus courageuses que moi en tout cas elles l'ont étés et je me sens assez minable. Je me tourne vers Juliet et lui dit:

« Il faut qu'on le résonne, il ne peut pas s'attaquer tout seul à des mangemorts, ils vont le tuer.»

Je n'ai pas le moindre doute sur cette éventualité, je sais comment ils fonctionnent, je le sais parce que je connais quelqu'un de leur camp et j'espère sincèrement qu'il n'est pas là ce soir, mais j'en doute fort étonnement ce n'est pas à mon frère que je pense, même s'il aurait pu, mais il me l'aurait dit non? Quoi que, vu la façon dont est s'est disputer, il ne m'aurait rien dit du tout. Peu importe, il faut qu'on résonne notre ami, c'est tout ce qui compte.

C'était devenu n'importe quoi. Des sorts fusaient à droite et à gauche et personne ne savait vraiment qui était la cible et qui était l'attaquant.
Parce qu'elle était cachée derrière une corniche comme Lily-Rose, Juliet pensait, espérait plus exactement, que les attaquants se désintéressent d'elles quelques minutes pour qu'elles puissent les attaquer de dos. Certes ce n'était pas vraiment vraiment fair play, mais sincèrement, quelqu'un voulait-il vraiment la jouer fair play avec des mangemorts nouvelle génération? La réponse était toute trouvée : non.
Malheureusement, elle devait l'avoir comprit depuis le temps, le destin ne joue que très rarement en notre faveur. C'est forcément le jour ou tu n'as pas fait tes exercices d'Arithmancie que le prof t'envoie au tableau, sinon ce ne serait pas drôle. À croire que quelqu'un là-haut se foutait bien d'eux.
Alors les mangemorts réussirent à attraper Lily-Rose, désarmer Andy et pétrifier Angel. Et merde. Juliet était la dernière rescapée mais elle sentait que son tour allait venir et qu'elle aurait le droit à une traitement de faveur, être une née-moldue c'était clairement plus cool sur le papier qu'en réalité.

Alors que la maladroite étudiante en défense magique allait sortir un dernier sort pour essayer de se protéger contre l'attaque imminente, un autre homme masqué ordonna à ses hommes de les laisser. Surtout le coup, elle resta immobile, le temps d'être sûre qu'elle venait bien de voir ce qui venait de se passer puis elle accouru vers la gryffondor histoire de vérifier qu'elle allait aussi bien qu'il était possible de l'être après s'être faite prise en otage par un mangemort. Elle passa son regard sur ses deux meilleurs amis qui semblaient bien se débrouiller avant de se retrouver vers la deuxième blonde du groupe.
"Hé, ils t'ont fait mal? Tu veux aller a l'infirmerie?"

À vrai dire Juliet n'avait aucune envie de passer par l'infirmerie. Ils devaient les stopper, les arrêter, penser à sauver la majorité avant eux-mêmes comme on leur avait apprit. Ce n'était pas vraiment par pur altruisme que Juliet était sur le point de suivre son ami Andy qui s'était jeter à leurs trousses. C'était l'adrénaline qui augmentait durant la bataille, le rythme cardiaque élevé du sang qui pulsait dans ses veines, c'était les réflexes qu'elle pensait n'avoir jamais eu qui étaient pourtant là en tant de stress, c'était le combat tout simplement qui lui criait de suivre Andy. Ça et l'envie de leur montrer qu'on ne s'attaquait pas a eux comme ça. Qu ils étaient forts, qu'ils savaient se défendre et puis c'était sa loyauté envers Andy qu'elle n'allait pas laisser se faire tuer seul et la peur de le perdre lui, comme les deux autres. Les paroles d'Angel la stoppèrent avant même qu'elle n'ai fait un geste.

"Parce que t'as déjà réussi à empêcher Andy de faire une connerie toi? On se contentait de limiter les dégâts, et c'est exactement ce qu'il faut qu'on fasse Angel." Elle soupira. "Il faut les arrêter et on est les plus proches."

Il fallait réfléchir et réfléchir vite. Pendant qu'elle se lançait à la suite d'Andy, son cerveau passa en revu les moyens de communication les plus rapides. Il y avait le feu, les hiboux express et il y avait les patronus messagers. Juliet ralentit son rythme et essaya de rejoindre Lily-Rose.

" T'as une idée d'où peut-être ton père? Je pense que je vais envoyer un patronus messager, si j'me rate pas."

Les sortilèges étaient sa matière de prédilection alors elle avait un peu dépassé les programmes tous les ans et normalement, quand tout était calme et qu'elle n'était pas entrain de courser son meilleur ami avec son autre meilleur ami et la préfète de Gryffondor pour empêcher les mangemorts de faire trop de dégâts, elle y arrivait. Son albatros argenté délivrait des messages, mais encore fallait-il savoir où l'envoyer.

Nous étions vraiment dans des sales draps et je ne savais pas comment nous allions nous sortir de là... On avait rien fait et voilà que des mangemorts nous attaquaient même s'ils ne semblaient pas vouloir nous tuer toute suite. Ils voulaient probablement nous faire peur et j'avais envie de dire que l'effet était réussi. Qu'est ce qui allait se passer maintenant? Est ce qu'il allait nous tuer quand ils seraient lassés de jouer? Est ce qu'ils allaient nous emmener dans leur repère? Il y avait de nombreux scénarios possibles qui se jouaient dans ma petite tête et c'est à ce moment là que je me disais que je lisais peut être un peu trop...

Tout d'un coup, alors que je m'y attendais pas du tout, les mangemorts nous lâchèrent ou en tout cas ils arrêtèrent de nous balancer des sorts. Nous n'étions plus leur cible et j'avais bien envie de savoir pourquoi. J'avais quelques égratignures mais rien de bien grave. Je me disais que je m'en étais bien sortie et que mes autres camarades aussi puisqu'ils étaient tous debout.... Il valait mieux rester là jusqu'à ce qu'ils soient hors de vu puis prévenir ensuite mon père et les autres membres de la direction de ce qui se passait ici.

Par Merlin, il y avait des élèves suicidaires. Voilà qu'un étudiant avait décidé de se lancer à la poursuite de ces mangemorts. Un seul sort impardonnable et il serait mort. La seule fille du groupe me demanda où pouvait se retrouver mon père. Je réfléchis durant un instant et je répondis:

" Soit dans la grande salle, soit dans ses appartement avec la directrice."

Mon dieu, on ne pouvait pas laisser ce garçon partir tout seul à la chasse de ces mages noirs qui n'avaient probablement aucun scrupule à tuer des adolescents. Je savais que mon père m'en voudrait sûrement terriblement d'avoir pris des risques inconsidérés comme Richard d'ailleurs mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je me mis à la poursuite des mangemorts avec l'étudiant mais j'essayai de rester un peu en arrière pour pouvoir lancer des sorts de protection sur lui si les mangemorts s'attaquaient par surprise à lui.

Au fond je savais que nous avions pratiquement aucune chance tout seul contre eux. On devait juste tenir jusqu'à ce que les renforts soient là, que mon père soit là.

Je ne laisserais pas les mangemorts faire du mal à qui que ce soit. Il n'est pas question qu'ils s'en prennent à des innocents. Je suis tellement concentré sur cette pensée que je n'entends personne, du moins pas distinctement parce que des éclats de voix me parvienne mais je suis bien incapable de savoir à quoi ils correspondent. La seule chose qui compte en cet instant c'est le groupe encapuchonné qui s'avance, une meute de chien enragée qui ne veut qu'une chose : du sang et des morts. Je ne peux me résoudre à rester les bras croisés dans une telle situation c'est pour ça que je leur cours après mais ils sont rapides et j'aimerais autant mettre une tactique en place avant de me jeter dans la mêlée. Hélas je n'ai pas trop le temps d'y réfléchir et j'arrête pas de me dire que chaque seconde qui passe est une seconde en trop.
Il faut que les autres me rejoignent. À nous quatre on pourrait peut être faire quelque chose, au moins les ralentir les empêcher de faire trop de mal. Je sais qu'on a été plutôt lamentable mais ils bénéficiaient de l'effet de surprise, maintenant c'est à nous de leur montrer de quoi on est capable car je suis sur qu'ils ne s'attendent pas à nous voir les pourchasser. Mais ils l'apprendront à leur dépend : on ne se débarrasse pas aussi facilement de Andy King !

Derrière moi j'entends des pas précipités, les autres se sont enfin mis à ma poursuite. J'imagine qu'ils auraient préféré que je reste tranquillement avec eux et qu'on appelle à l'aide plutôt que de se lancer dans la gueule du loup. C'est vrai que c'est plus judicieux et clairement moins suicidaire... Mais je n'ai pas peur de la mort, je n'y pense même pas car tout à coup, l'idée de mourir me paraît absurde. Comme s'il m'était impossible de périr aux mains de l'ennemi. Rien n'est moins faux, mais peu importe, tant que je le crois je ne craindrais rien. Si je suis sur de ne pas mourir alors je n'aurais vraiment pas peur de la mort.
J'analyse toutes les options qui s'offrent à moi, il n'y en a pas un paquet. La plus folle étant de me jeter sur le mangemort à la traine. C'est aussi la seule à laquelle je pense et, avant de trop réfléchir et de me raviser, je prends de l'élan et lui saute dessus le faisant chuter par la même occasion. Ça fait un sacré raffut et dans la seconde le reste du groupe s'est arrêté et évalue la situation.
Je ne me demande même pas de quoi j'ai l'air mais en tout cas ils ne rigolent pas c'est, qu'un tant soi peu, ils me prennent au sérieux. Je crois qu'aucun n'ose lancer de sort parce que moi et mon opposant nous sommes lancé dans une lutte à mains nues et qu'il doit être difficile de viser correctement... Je ne pense pas qu'ils aient peur de toucher leur allié, je crois surtout qu'ils ne veulent pas me donner l'avantage.

Grâce à un coup bien placé mon adversaire lâche sa baguette mais je commence à fatiguer. Je suis moins fort que lui physiquement et je tiens uniquement grâce à l'énergie du désespoir et la certitude que je n'ai pas le droit de le laisser filer. Ni lui ni ses alliés.
Il faut que je tienne encore un peu, juste le temps qu'on vienne m'aider. Mais je ne sais pas si je réussirai, les mains du mangemorts se ferment autour de mon cou, et je peux très bien imaginer son sourire cruel tandis qu'il m'étrangle et que je n'ai aucun moyen de me défendre à part peut être lui lancer de violent coup de pieds. Ma baguette est hors d'atteinte mais j'arrive a attraper la sienne et je tente, avec un succès mitigé, de le stupéfixier. Ça fonctionne mais ça me vaut de finir dans le même état : au moins j'aurais essayé.

On ne pourra pas les arrêter. Quoi qu'on fasse je suis convaincu que ça ne sert pas à grand chose de leur courir après, même pour leur faire du mal. Surtout pour leur faire du mal. Ils sont plus fort que nous, plus fort que de simples élèves. Je cours après Andy sachant que tout ça est perdu d'avance. Juliet a raison, on ne pourra l'empêcher d'agir, mais il faut au moins essayer. Il y a toujours un espoir.

« Allez chercher Archibald alors, toute les deux, restez loin d'ici je vais tenter de raisonner Andy. Soyez prudente.»

J'ai l'impression de leur faire un de ces discours d'adieu, j'ai la trouille et tout ça ne me dit rien qui vaille de les laisser là et d'aller courir après les mangemorts, mais je ne peux pas laisser Andy agir tout seul. Je cours sans m'arrêter et j'arrive enfin à la hauteur d'Andy essoufflé et complètement dépassé par ce que je vois, mais cette fois je me tiens près.

L'un des trois mangemort me voit et commence à lancer un sort que j'évite avec un protego. Le sort répondit vers lui et le propulse a travers le couloir. Je sais au moins comment me protéger tout n'est pas perdu. L'autre est en prise avec Andy et le troisième se contente de nous observer, je ne sais pas ce qu'il cherche, mais il n'a pas l'air de vouloir se battre, s'est étrange. Mon attaquant se relève et recommence à me lancer des sorts. Je me demande combien de temps ça va durer tout ça.

« Andy, écoute moi s'il te plaît, laisse les partir.»

Je n'ai pas envie qu'ils nous fasse quoi que se soit, ni qu'il le blesse ou pire. Et puis dans le feu de l'action l'un des mangemort à fait tomber son masque après avoir reçu un sortilège d'Andy. Je me décompose légèrement en voyant qui s'y cache. Non ce n'est pas possible. Je rêve, je fais un cauchemar, pincez-moi mais fait quelque chose. Ça ne peut pas être Evan. J'ai l'impression de me voir à sa place, j'ai l'impression qu'il est mon miroir et ça me terrifie. Je n'ai pas eu le temps d'éviter le sort de mon adversaire et je me le suis prit en pleine poitrine. Je dégringole et tombe à terre glissant le long du couloir. La chute est douloureuse. Ma tête cogne contre le sol, je la relève légèrement pour voir ce qu'il se passe, mais Evan a déjà remis son masque et s’enfuit avec les autres.

Aux paroles de son meilleur ami Juliet s'arrête abruptement. Nan mais c'était quoi cette histoire? Elle allait avec lui sauver Andy! Pas question de se cacher pour aller chercher les adultes même si elle savait parfaitement que c'était la meilleure chose à faire. Tant qu'Andy n'était pas sain et sauf elle ne partirait pas.

"Compte pas sur moi pour le laisser tomber Angel!" Elle savait pertinemment que ce n'était pas ce qu'il voulait dire mais c'était ce qu'elle avait ressenti.
Pourtant elle le laissa partir seul alors qu'il était bien moins entraîné qu'elle à affronter ce genre de situation, et elle se concentra. Elle était aussi la seule à pouvoir envoyer un patronus messager. Si elle y arrivait.

Faire le patronus sans detraqueurs autour essayant d'aspirer des âmes c'était pas facile mais toujours plus simple que s'ils étaient là. Elle se concentra sur des souvenirs de famille mais aussi énormément de moments de bonheur qu'elle avait vécu avec les garçons. Et puis elle pensa aussi un peu à Clark, à ce qu'elle ressentait quand ils ne parlaient rien que tous les deux. Elle mélangea toutes ces émotions et concentra tous ses efforts sur son souvenir de vacances qui était celui qu'elle considérait comme le plus heureux. Il y avait tout le monde, ses meilleurs amis, sa famille, des amis moldus fait sur la plage. Tout. Une journée particulièrement heureuse où rien n'aurait pu entacher leur bonheur d'être tous réunis ensembles.
En même temps, elle formait de petits cercles avec sa baguette pour augmenter la force du sortilège puis elle prononça la formule et un magnifique albatros translucide sorti de sa baguette.
L'animal la représentait bien avec sa maladresse dès qu il avait un pied au sol alors qu'il volait pendant les tempêtes.
Elle finit rapidement son sortilège espérant que le personnel du château recevrait bien son message puis elle planta ses grands yeux bleus dans ceux de la blonde.

- Si tu veux aller les rejoindre y a pas de problèmes, je viens de leur envoyer un message. Moi j'vais essayer de garder mes amis en vie.

Elle se préparait à courir mais lui sourit une dernière fois.

- Oublies pas de passer à l'infirmerie après, ils t'ont peut-être blessé sans que tu ne le ressentes encore.

Puis elle s'enfonça dans les escaliers à toute vitesse et sans surprise trébucha ce qui lui valu quelques roulades sur les marches. Rien de très agréable, certes, mais elle était encore entière. Sans s'arrêter pour observer ses genoux et ses paumes écorchées elle arriva au niveau de ses aMis visiblement encore en vie pendant que les mangemorts descendaient.

Par pur reflex elle envoya un sortilège informulé vers leurs agresseurs. D'après le bruit, elle aurait parié sur un maléfice cuisant. C'était toujours ça de fait.

D'un coup de baguette elle libéra ses amis du sortilège qui les tenait stupéfiés et sans les prévenir si les attrapes tous les deux par les épaules pour une séance de câlin-retrouvailles bien mérités.

"Plus jamais vous vous barrez comme ça sans moi les gars! Plus jamais! Compris?"

Ce n'était pas de la colère mais de l'inquiétude. Elle avait clairement eut peur. Très peur. Pour eux, pour leur vie bien plus que pour la sienne, elle ne sentait toujours pas le sang qui coulait doucement de ses blessures.
Elle aurait pu rester encore longtemps comme ça mais vis à vis de la blondinette qui les accompagnait ce n'était pas très correct, bien qu'elle ne sache pas si elle l'avait suivi ou non.

Je ne suis plus une enfant, je ne suis plus une petite fille et il y a personne pour décider ce que je dois faire sauf moi. Il est hors de question que je m'enfuis et que je laisse ces trois étudiants se débrouiller tout seul même si je ne les connais pas. Je ne suis pas une lâche et je ne le serai jamais. J'avais appris des trucs à Poudlard et il était temps de les mettre en pratique. J'étais peut être la plus jeune mais je pouvais donner un coup de main... Même si je n'étais pas une tête brulée comme ce gars qui avait couru après ces mangemorts sans plans, sans idées probablement aussi.

La fille m'expliqua qu'elle avait envoyé un message et que les secours allaient donc pas tarder. J'allais donc rester et me battre à mon tour. J'étais une Archibald et j'avais aussi quelques tours dans mon sacs. La fille pensait que j'allais fuir car elle m'expliqua qu'il fallait mieux que j'aille faire un tour à l'infirmerie avant de rentrer....

Elle se mit à courir et sans rien dire je la suivis. Hors de question que je rentre docilement quand il se passait un truc aussi grave que ça et que je pouvais être utile. Mon dieu je me ferais probablement tuer par mon père et mon petit ami quand ils sauraient que je m'étais lancée dedans alors que j'aurais pu docilement me mettre en sécurité...

"Je viens! Pas question que je vous laisse seuls."

Quand on fut arrivé près des deux étudiants ces derniers étaient stupéfixiés. Cela me confortait dans l'idée que ces mages noirs ne voulaient pas tuer mais effrayer les gens... Je repris mon souffle et je m'appuyai contre une colonne du château.

"Franchement vous devriez commander un cerveau à Noël parce que parfois ça fait du bien de réfléchir avant d'agir. Ils auraient pu vous tuer... Mais ce n'était pas leur but sinon vous seriez déjà morts d'ailleurs."

Ce n'était pas mon habitude de faire du sarcasme mais à croire que je passai beaucoup de temps avec mon cher petit ami et qu'il déteignait un peu sur moi. J'espérai que les secours seraient maintenant bientôt là. J'avais envie que cette soirée ou plutôt cette nuit se termine le plus vite possible. Je voulais oublier.

Je crois que le sort n'était pas nécessaire. Non vraiment, nous stupéfixer n'est d'aucune utilité : même si on le voulait on ne pourrait pas bouger tant le choc est énorme. Le frère de mon meilleur ami est un mangemort. Pincez-moi je rêve ! Autant je ne l'ai jamais porté dans mon cœur, autant je n'aurais jamais cru ça possible... Ce n'est pas parce que vous êtes un connard que vous êtes forcément du côté des méchants. Et puis je ne sais pas, c'est bizarre parce qu'il a la même tête qu'Angel. Ils partagent les mêmes traits et j'ai juste l'impression de voir mon meilleur ami s'en aller avec nos agresseurs. Ce qui est faux, en effet, il est en mauvais état comme moi.
On les regarde s'enfuir complètement impuissants... Je ne sais plus quoi penser. Je suis un peu perdu, parce que ce mec à notre âge, qu'il a fréquenter notre école et que malgré tout ça ne l'a pas empêché de devenir un mage noir. C'est abominable de se dire que nos anciens camarades peuvent être aujourd'hui des ennemis. C'est flippant aussi car ça veut dire qu'on ne peut avoir confiance en personne. Et coincé, incapable de bouger, j'ai le temps d'y réfléchir. J'ai le temps de voir défiler dans ma tête tous ceux que j'ai fréquenter de près ou de loin, j'ai le temps d'imaginer leur figure sous chacun des masques : à vrai dire ça ne me prend que quelques secondes.
J'en arrive aussi à penser à Angel, à ce qu'il doit penser. J'aimerais lui dire quelque chose mais je ne saurais pas trouver les mots. Ni par où commencer.

Heureusement, les filles arrivent rapidement : j'entends leur pas résonner dans les couloirs et je vois arriver Juliet talonnée par la gryffondor. Notre blondinette nationale lance un sort informulée qui semble touchée sa cible avant de nous libérer du sort et de nous faire un énorme câlin. Je me sens mieux dès l'instant qu'on se retrouve, comme si tout ça n'avait été qu'un cauchemar particulièrement pénible. Mais je sais que c'est faux et je sais aussi qu'Angel a besoin de plus qu'un câlin...
Ca fait quand même du bien de retrouver ses meilleurs amis après une épreuve pareille. Je sens toute l'inquiétude et le soulagement de Ju' et je ne peux que m'en vouloir de m'être précipité à la suite des mangemorts, c'était suicidaire et vraiment stupide :

« Promis, on ferra attention la prochaine fois. »

Je me sens quand même un peu mal parce que les mangemorts se sont enfuis, qu'ils sont toujours quelque part, toujours en liberté et que le frère d'Angel en fait parti. En temps normal, je crois que j'en aurais parlé de suite, sans me soucier de qui pourrait nous entendre mais beaucoup de choses se sont passés ce soir. Et mon amis mérite un peu de répits. Un répits que je lui accorde même si je sais que cette histoire va m'obséder jusqu'à ce qu'on la tire au clair...
Apparemment aucun de nous ne s'est dégonflée à la chasse aux mangemorts. L'autre fille est là et met fin à notre accolade par une pique sarcastique pour le coup, bien méritée. Je me sépare de mes deux amis et regarde l'autre blondinette. Elle est appuyée à une colonne et cherche son souffle. Malgré tout ce qu'elle peut dire, elle nous a quand même suivi et même si elle comme Juliet sont arrivées à peine trop tard, cela aurait pu s'avérer dangereux :

« C'est déjà sur ma liste ! » Oui, je peux faire de l'humour après avoir frôlé la mort, c'est aussi un moyen de sauver les apparences : « Mais si leur but n'était pas de nous tuer alors... Qu'est ce qu'ils voulaient ? »

C'est peut être le plus inquiétant. Cherchaient-ils quelque chose ? Voulaient-ils juste nous faire peur ? Nous rappeler qu'ils sont encore là ? Après tout, ce soir la plupart des étudiants allaient veiller tard pour le bal... Alors que cherchaient-ils à accomplir ?
Je suis tout de même soulager de voir que personne n'a été blessé. Mais je reste inquiet : ils ont pu s'infiltrer dans l'école ce soir, ils pourraient recommencer à n'importe quel moment.

Sujet: Re: [Event Haloween] Juliet/ Andy/ Angel/ Lily-Rose

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[Event Haloween] Juliet/ Andy/ Angel/ Lily-Rose

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