♦ NOM(S):Severn. ♦ PRÉNOM(S): Lizzie. ♦ AGE: 24 ans. ♦ LIEU DE NAISSANCE:Monto, à Dublin, Irlande. ♦ STATUT CIVIL: Célibataire. ♦ MÉTIER : Fabricante de balais. ♦ EX-MAISON: Poufsouffle. ♦ STATUT FINANCIER: Plutôt pauvre. ♦ GROUPE: sorcier.  ♦ STATUT DU SANG: Née-moldu. ♦ EPOUVANTARD: Le cadavre de sa soeur jumelle. ♦ PATRONUS: Un sanglier. ♦ AMORTENCIA: Du bois ciré, de la confiture de poire, et une pointe d'odeur de shampoing. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: 32cm, bois d’aubépine et ventricule de dragon. ♦ SORT FAVORI: Revigor.

Ton caractèreJusteFragileLoyaleNaïveSourianteLunatiqueEngagéeRêveuseFidèleSauvageBattanteTêtueAttachantePerdueExtravaganteTimideSurprenanteDroguée

Lizzie à la phobie des araignées, du noir et des dragons. ✜ Elle se teint régulièrement les cheveux avec des couleurs inhabituelles.  ✜ Lizzie passe volontairement beaucoup de temps seule. Enfin, c'est c que les gens pensent. En réalité, elle parle avec sa jumelle, dont elle est persuadée d'entendre sa voix dans sa tête. ✜ Lizzie porte très rarement des manches courtes, par habitudes. A ces 14 ans, elle s'est légèrement mutilée, alors, même si les cicatrices ont disparut, elle a gardé la pudeur de cacher ses bras. De plus, maintenant, elle cache aussi les marques d'aiguilles avec lesquelles elle se pique. ✜ Lizzie ne met jamais les deux mêmes chaussettes. Parce que du temps où sa jumelle était encore en vie, elles mettaient chacune une chaussette de l'autre. Alors elle a gardé cette habitude, même si elle est maintenant seule à y jouer. ✜ L'ex Poufsouffle passe énormément de temps dehors. Autant qu'elle peut, elle se promène, et adore voir la nuit tomber. ✜ Contrairement à ce qu'on pourrait penser venant d'une personne aussi atypique qu'elle, Lizzie cuisine, et ça lui réussi plutôt bien. ✜ Depuis ses 16 ans, Lizzie est tombée dans l'héroïne. Un travers dont elle essaie piteusement de se débarrasser. Mais les mauvaises habitudes de Monto sont durs à combattre et entendre des voix n'arrange pas grand chose.✜ Lizzie est complètement barrée, parait-il. Un rien l'enchante, toutes les occasions sont bonnes, à son sens, pour crier, danser, rire et s'amuser.  ✜ Son truc, c'est les sudoku. Elle adore ça et achète des tonnes de livres moldu qu'elle termine en deux deux. ✜ Quand elle pense à sa vie, Lizzie à peur de l'avoir foutue en l'air, vraiment, du coup, elle donne beaucoup de sa personne pour aider les autres. Ca l’empêche d'être centrée sur elle-même. ✜ Elle est persuadée qu'elle va mourir d'un cancer. Vraiment persuadée. ✜

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PSEUDO/PRENOM : Margot. ÂGE : 18 ans. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Sur des top rpg je crois. QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? ♥. FRÉQUENCE DE CONNEXION : très régulièrement. MOT POUR LA FIN : J'vous aime!

Il n’y a rien de plus difficile que d’être son propre ennemi. De se battre contre soi-même, et de tenter de fuir des démons qui nous suivent à la trace.
Je suis née de deux parents moldus. Dans une grande famille Irlandaise, dans ce quartier pourri qu’est Monto, à Dublin. Mon père était ouvrier et ma mère avait depuis longtemps arrêté de travailler pour se consacrer à nous. Nous étions 6 enfants, en tout. Il y avait Lucas, Tom, Amy, Nicholas, Nora et moi. Nora et moi étions inséparables. Jumelles et semblables en tout point, personne ne me comprenait mieux qu’elle.
Les sept première années de ma vie furent les plus heureuses. Mon plus grand regret et de ne pas me souvenir de grand-chose de cette époque. Je me sentais parfaitement bien dans le cocon familial et savoir toute ma famille réunie autour de moi était mon plus grand bonheur. J’étais une enfant calme, sage et attentive. Je n’avais rien d’extravagant, contrairement à aujourd’hui. J’arborais fièrement mes deux couettes qui étaient encore blonde, et n’avait aucune gêne à sortir avec les vêtements parfois bien usés de ma grande sœur. Non, vraiment, rien ne pouvait, à l’époque, entamer ma bonne humeur. J’étais constamment heureuse et prête à aider ceux qui comptaient, pour moi.
J’étais très casanière et, même pour une jeune fille, mon envie de découvrir le monde n’était pas du tout développée, contrairement à Nora. Je savais où trouver mon bonheur et ne voyais pas l’intérêt de connaitre autre chose que ce nid douillet, bien que rustique, auquel mes parents m’avaient habitué. Après l’école, j’étais heureuse de retrouver mes frères et sœur, et regardais sans vraiment comprendre Lizzie qui, d’un air absent, fixait la fenêtre de la cuisine, rêvant surement d’explorer les rues malfamées de Monto.
Et puis, il y eu un jeudi qui me changea complètement. Nora et moi étions malades. Une simple angine que, bien évidemment, nous avions contracté toutes les deux, à force d’être toujours ensemble. La maison était vide depuis quelques minutes : maman était partie faire quelques courses et nous avait laissé seule avec une tasse fumante de chocolat chaud, pour la santé et le moral, comme elle disait. Nora, aussi casse-cou et irréfléchis que d’habitude, tenta de m’entrainer dehors avec elle. A 7 ans, elle se disait assez grande et assez forte pour traverser trois rues et demie. Dans l’idée, ce n’était pas faux. Mais moi, j’avais peur. Je ne voulais pas la suivre et mon instinct me disait de l’en empêcher. Si elle savait qu’elle ne parviendrait pas à me convaincre de la suivre, je savais également que rien ni personne, pas même moi, n’arriverait à la retenir dans la sécurité de notre maison. Elle claqua la porte, agacée par mon refus de la suivre, et je ne la revis jamais.
Trop jeune pour qu’on m’explique ce qu’il s’était réellement passé, je n’appris que 10 ans plus tard qu’elle n’avait fait que quelques mètres avant de se faire violer et tuer par des hommes du coin. Ma vie bascula aussitôt que je compris qu’elle ne refranchirait jamais la porte. Je devins une enfant renfermée, tout d’abord. Je ne parlais plus comme avant, ne m’exprimant que lorsque c’était vraiment nécessaire. Mes frères et sœurs firent de leur maximum pour m’aider à surmonter ma peine. Amy et Nicholas passèrent des heures avec moi, tentant de me faire oublier le chagrin qui m’envahissait chaque jour un peu plus. La vie continua tout de même. Chaque jour ressemblait au précédant sans Nora. Il n’y avait plus de Nora et Lizzie. Juste Lizzie. C’était comme faire un marathon avec une jambe en moins. Comme faire de la pâtisserie sans four.  Comme nager hors de l’eau. Ca n’avait aucun sens et je n’avais plus la force d’en trouver un autre.
A mes dix ans les choses changèrent de nouveau. J’appris que j’étais une sorcière et la nouvelle fut drôlement bien digérée par ma famille. Un peu moins par moi. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si Nora en avait été une également. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce que la vie aurait été si elle avait été à mes côtés pour vivre cette expérience. La soif de vengeance s’insinua doucement dans mon être et pour la première fois, je ressentais un peu moins cette peine qui n’avait jamais disparût depuis la mort de ma sœur. Ce fut le premier déclic. Le premier changement qui amena doucement à ce que je suis aujourd’hui.
Le deuxième changement eu lieu quelques jours à peine plus tard. Celui-là fut plus remarquable, et plus embêtant aussi. Ce changement, c’est mon fardeau, mon boulet, mon secret, ma honte et ma force.
Je n’arrivais pas à dormir, ce soir-là. J’étais encore chamboulée par la nouvelle que m’avait apporté la lettre de Poudlard et je n’arrivais pas à fermer les yeux tant les questions se bouleversaient dans mon esprit. Je me levais sans un bruit pour ne pas réveiller ma sœur avec qui je partageais notre petite chambre et me dirigeais vers la fenêtre. J’appuyais mon front contre le carreau frais et regardais mon souffle faire de la buée contre celui-ci. Le manège dura quelques minutes avant qu’un cri étouffé par la distance n’attire mon regard vers une rue que l’on distinguait à quelques mètres de chez moi. A l’abri dans ma maison, je ne pus m’empêcher de tressaillir et fronçais les yeux pour distinguer la scène. Un homme violait une femme, dans mon quartier pourri. Ce n’était pas rare, mais c’était la première fois que je voyais ça de me propres yeux. J’hurlais. Un cri fit echo au mien. J’en suis persuadée.
Depuis, ce cri ne me lâche plus. Ce cri, c’est Nora. Je le sais. Je suis sûre que c’est réel. Même si je n’en parlerait pour rien au Monde. Elle est là, dans ma tête, et elle me parle. Elle juge, elle observe, elle m’aime. Ce gars, que j’ai vu dans la ruelle, c’est le même que celui qui l’a tué. Elle me l’a dit. Je suis assez folle pour la croire, alors pourquoi ne serais-je pas assez folle pour imaginer ces voix ? Je n’en sais rien. Peut-être bien que je suis folle. J’envisage cette possibilité. C’est la raison pour laquelle je n’ai dit à personne que j’entendais Nora dans ma tête, depuis ce soir là. Mais je ne peux m’empêcher de croire que c’est vrai. Tout est tellement réaliste. Mon imagination limitée n’aurait jamais pu créer ce délire d’une si grande ressemblance avec ce qu’aurait été ma jumelle si elle avait été encore en vie.
J’entrais à Poudlard, avec Nora à mes côtés. Je n’en parlais à personne. C’était mon secret le mieux gardé et seule moi et Nora étions au courant. Je me sentais à l’étroit, parfois. C’était comme avoir un corps pour deux. Mais je ne voulais pas qu’elle parte. J’avais vu ce que c’était, la vie sans elle, et même si je n’avais jamais pensé au suicide, qu’elle disparaisse de nouveau me paraissait irréalisable.
J’étais une bonne élève, bosseuse sans être acharnée. Mais j’avais une soif de justice. Je voulais que les choses se passent telles qu’elles méritaient de se passer. La mort de Nora m’avait inculqué des valeurs bien plus profondes que je ne l’avais jamais soupçonné. J’étais une idéaliste. Je rêvais d’un monde où chaque personne aurait sa part du gâteau. Ou les intérêts des uns se concilieraient avec les intérêts des autres.
Pendant ma quatrième année, je me sentie vraiment déraper. J’étais à part. Ca crevait les yeux. Enfant discrète et aimable, je pris marre d’être la bonne poire. Je me comportais comme si je vivais au sein du monde dont je rêvais. Mais les choses n’étaient pas comme je l’espérais et je compris que je ne me ferais jamais entendre en parlant dans ma barbe. Cette révélation entraina un changement tout autant physique que mentale. Je m’affirmais. Quand j’étais petite, Nora parlait toujours pour moi. Elle était la meneuse. Mais elle n’était plus là, mis à part dans ma tête. Et je me devais de prendre les choses en main. Je changeais de couleur de cheveux, passant du rose au bleu au vert sans jamais hésiter. Ca me plaisait bien. Je jouais également avec les habits, me faisant remarquer par un look atypique, qui semblait crier mes origines moldus dont je ne m’étais jamais cacher.
La fin de ma sixième année fut difficile. Je me sentais de plus en plus faible et commençais à douter de moi-même. Et si j’étais folle ? Et si Nora n’était qu’une folle invention de mon esprit déluré ? Et si tout ça n’avait été qu’un énorme mensonge que je m’étais imposée à moi-même ? Plus je doutais, plus la voix de Nora se faisait oppressante et douloureuse. J’avais l’impression qu’on m’ôtait chaque neurones un à un avec un sadisme et une violence incontrôlée. Je saignais régulièrement du nez et mes migraines étaient à chaque fois un peu plus intense que les précédentes. La fin de l’année sonna comme une délivrance. Je pensais que retourner chez ma famille calmerait un peu les choses. Mais mes doutes chaque jour plus fort que la veille accentuait ma douleur. Je trouvais la solution. Une fausse solution. De celle qui ne font que repousser le problème. De celle qui l’accentue sournoisement tout en nous faisant croire qu’il a disparu. Je sortais de chez moi et n’eut qu’à traverser quelques rues pour trouver ce que je cherchais. J’avais déjà fumé des joints, de temps en temps. Mais pas plus. L’héroïne que je fis sciemment couler dans mes veines me procura un bonheur auquel je ne m’étais pas attendu. Enfin, j’étais seule. Nora se taisait et je pouvais respirer. Penser. Depuis lors, j’oscillais entre le manque de Nora et le manque de drogue. Je prenais mes doses irrégulièrement, attendant que la drogue s’efface pour laisser parler Nora, puis, l’injectant à nouveau l’héro pour la faire taire. J’étais perdue. Et c’est toujours le cas. Je ne sais plus ce que je veux vivre, je ne sais plus ce que je veux croire.  
A la fin de ma scolarité, je me lançais dans la fabrication de balais. J’avais toujours adoré le quidditch, mais n’avais jamais été assez forte pour espérer en faire mon gagne-pain. De toute manière, je n’étais pas assez forte pour aspirer à cette carrière, et la drogue qui coulait dans mes veines était éliminatoire. Alors, je trouvais cette alternative, et je m’y plaisais bien. Ce métier me permettait à la fois d’être proche de Poudlard, un lieu qui me tenait vraiment à cœur, et de pouvoir régulièrement rendre visite à ma famille. C’était parfait. Du moins, j’espérais me le faire croire.
En début d’année, j’appris comme tout le monde les horreurs commises dans le monde de la magie. Je fus tout d’abord pétrifiée. J’avais l’impression d’être de retour à Monto, du temps où je ne savais pas encore me défendre. Puis, je pris conscience de ce que ça signifiait. Un vent de panique allait s’abattre sur le monde de la magie et une baguette entre de mauvaise main pouvait faire bien plus de mal que de simples truands des mauvais quartiers. Folle de rage devant son constat,  je me fis promettre de réagir. Depuis lors, je passe beaucoup de mon temps libre à rechercher l’ordre du Phoenix. Si des gens se battent pour défendre la justice, la paix et l’égalité, je veux en être. Toute mon énergie se concentre sur cette quête de faire ce qui me semble bien. De tout mon cœur, je veux que la folie cesse. Et je sais très bien que je n’aurais aucune limite pour atteindre ce but qui me semble juste et légitime.