I’m sorry, but I don’t want to be an emperor.

Les temps furent réellement difficiles. L’automne fût présent, faisant généreusement tomber les feuilles de leurs arbres ainsi que les objets non identifiés qui y poussèrent et vous tombèrent plus ou moins violemment sur le coin de la figure lorsque vous eûtes le malheur de passer en dessus, au mauvais moment. Cela ne me fût pas encore arrivé, mais je ne pus m’empêcher de grincer des dents à l’idée de me prendre l’équivalent d’un caillou sur la tête. Au lieu de cela, je fus assise sur un banc, dans un parc moldu où une petite brise chatouilla le bout de mon nez…ou plutôt… Où une petite brise fit légèrement virevolter mes cheveux dont les pointes me caressèrent le nez.  Le froid fit enfin son apparition, ma peau vira au rose à certains endroits. Chaque année, ce fut la même chose. J’espérai tant que la fraîcheur l’emporte sur l’été, que la nature fût morte de nouveau…
Je n’eus point l’envie de me plonger dans mes révisions. Je ne peux m’empêcher de vous avouer que mes études en Défense Magique ne me plurent pas tant que cela. Je n’eus choisi la bonne voie, je me fus engagée dans un parcours qui ne me correspondit qu’approximativement. Ainsi, mes résultats n’excellèrent plus autant qu’à Poudlard où mes derniers examens signèrent très certainement ma plus grande déception m’empêchant d’étudier en Médicomagie. Ce ne fut que la faute d’un horrible ‘désolant’ en Botanique. Mon premier ‘désolant’ dans cette matière en sept années d’études. Mon premier ‘désolant’ au mauvais moment. Que dis-je ? Au pire moment. Après cela, je n’eus cessé de me poser des questions sur mon avenir ou sur quel évènement j’eus pu glisser pour que soudainement, mon avenir fût complètement bouleversé. Au moins, au pays des moldus, il y eut des cigarettes, seul réconfort face à tant de questions sans réponses.
Une guerre fût presque sur le point d’éclater entre les Mangemorts et la lumière. Contre mon gré, ma profession se retrouva presque au centre des interventions entre les deux camps. J’eus presque l’impression d’être un flic essayant d’éloigner des terroristes. Pour ainsi dire, ce fût une façon grossière de représenter un fardeau quasi équivalent dans le monde des moldus. Or, au moment présent, je n’eus pas grand-chose à faire de toute cette mascarade. J’eus seulement préféré me lever de mon banc, jeter mon mégot de cigarette, enfouir mes mains dans les poches de mon caban et poursuivre mon chemin dans le quartier résidentiel. Celui où les maisons plain-pied ou dotées d’un seul étage s’alignaient sur des centaines et des centaines de mètres telles des clones se faisant face et se fixant pour l’éternité.
Grognon et n’ayant point le moins du monde l’envie de rentrer chez moi, je marchai sans but précis, regardant brièvement ce qui se déroula autour de moi. J’eus à peine détourné mon regard d’un point que je l’y reportai de nouveau. Un journal eut bougé sous mes yeux. Et le visage de son propriétaire ne me fût pas inconnu.  

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.