Sujet: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 22 Juil - 12:52
Angleterre fin juillet début Aout 2069
La coupe du monde de quidditch, qui ne rêverait pas d'y aller ? Aujourd'hui elle est bien là, en Angleterre et toutes les équipes qualifiées pour cette coupe sont présentes sur le camping, dans une base rien que pour elles, pour leur laisser un peu d'intimité. Les équipes comme les Le Mexique, la France , L'Allemange, les Pays-Bas et d'autres encore se sont brillamment illustrées durant les match de qualification. Mais ce soir vous assisterez au dernier Match de la coupe. Avec d'un côté l'Angleterre, qui a merveilleusement monté les échelons depuis leur premier match où leur attrapeur a saisi le vif d'or si rapidement qu'il a qualifié son équipe pour les quarts de finale, et où leur poursuiveur a effectué une magnifique feinte de Porskoff. En face se trouve la grandiose équipe Brésilienne, qui a marqué plus de cent buts en un seul match, grâce à leur excellent poursuiveur ! Ce match risque d'être épique, alors préparez vous à voir un grand spectacle ! Instructions: Pour cette première partie, tout le monde peut participer, il n'y a pas d'ordre de jeu, vous pouvez poster plusieurs fois. N'hésitez pas à interagir entre vous et à parler des matches de qualification qui ont eu lieu au début du mois de juillet. Il y a eu plusieurs matches pour atteindre la finale et huit équipes y participaient, il y a eu ainsi plusieurs parties pool de huitième, quart de finale, demi-finale et le match qui se jouera ce soir, la finale.
Les équipes qualifiées pour ces matches sont les suivantes : Angleterre/ Brésil/ Allemagne/ Mexique/ France/ Pays-Bas/ Russie/Espagne. La demi-finale c'est jouée entre l'Angleterre et l'Allemagne, le Brésil et la France, dont sont sortis vainqueurs l'Angleterre et le Brésil. Vous pouvez discuter de tout cela dans cette partie du rp, je reviendrai vers vous pour le début du match. Ici vôtre personnage se dirige vers les tribunes, la nuit est tombée et l'ambiance est festive.
Dernière édition par Le choixpeau magique le Mar 19 Aoû - 9:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mer 23 Juil - 22:49
England ∞ Brazil
Let the best team win
Tu n’avais pas forcément envie d’aller assister à la coupe du monde. Il faut dire que ce n’était pas ton objectif exact en ce moment. Ni c’était loin de l’être même. Tu avais bien d’autre idée en tête. Mais c’était de ton devoir de t’y rendre. Tu étais ministre que diable, la flemme ne devait en aucun intervenir dans ton travail. D’ailleurs, l’avance d’un an de la coupe du monde était non pas à cause du coup budgétaire, mais par le fait que peu d’équipes avaient émis le souhait de participer avec ce qui se passait dans ton pays depuis un temps. Bien que placé loin de Londres et de ses problèmes, le stade était bondé et forcément, il allait accueillir de grandes personnes. Les sorciers fortunés aimaient vraiment ce genre de distraction avec une coupe à la main en parlant politique. Oui, car bien que la finale se déroulait entre le Brésil et l’Angleterre, les ministres de la magie des pays déjà éliminer n’avaient pas craché sur l’occasion de venir à ce rendez-vous final. Surtout qu’ils avaient conscience que si l’Angleterre gagnait, tu serais dans un bon jour, car il faut dire que ça n’allait pas forcément bien en ce moment. Tu te sentais toujours autant coupable que d'autres de la mort de James. Enfin, c’était aujourd’hui une pensée en arrière-plan, bien que cela se voie aux traits de ton visage un tantinet plus maigre et durs qu’à ton habitude. Mais c’était un détail, tu étais bien accompagné.
Amanda te suivait parmi la foule de supporters qui se dirigeaient déjà vers les tribunes. Le match allait commencer sous peu et tu n’étais encore pas présent pour donner le dernier coup d’envoi avant les quatre prochaines années. Mai ta secrétaire n’était pas la seule, tu avais une véritable petite escorte. Et de juste, tu avais choisi Alecia et son référent dans la brigade des Aurors ainsi que Jdanov et son apprenti Oubliator. Bien que ce genre de personne n’avait rien à faire dans la loge ministérielle, tu avais en vérité eu une faveur de son magique père pour que tu le prennes avec toi dans ta suite d’élite. Hormis cela, il y avait d’autres têtes dont tu ne connais pas forcément les noms, mais ils étaient là pour te protéger au cas où, ce qui en soit était un moyen de dire que tu étais faible. Bien que pourtant c’était juste pour ton importance. D’ailleurs, certains sorciers présents te tendirent la main que tu seras chaleureusement, tu n’avais pas l’habitude des marées humaines comme celle-ci, tu fus donc soulagé de te trouver enfin dans les escaliers réservé à cette élite dont tu faisais parties depuis deux ans déjà. En chemin, tu croisas le ministre de la magie allemand. Dans ta langue maternelle et universelle, vous engagiez la conversation sur la suite à donner si l’Angleterre venait à gagner. Innocemment, tu vantais les mérites de ton pays, mais tu disais qu’instaurer un jour férié serait une idée incongrue. Mais que tu n’étais pas contre une petite chope avec les membres de l’équipe nationale anglaise s’ils venaient à gagner.
Enfin, tu passas la porte vitrée avec ta petite trouve de garde du corps pour trouver le ministre brésilien, russe et français dans une grande discussion autour d’un verre. Tu te tournas vers ta petite troupe en indiquant : « Mettez-vous en place, je ne veux que toute cette passe bien pour une fois. Jdanov, vous laissez Chartres avec Lukeither, j’ai eu la demande de voter père pour que vous assistiez au match à ses côtés. Et vous le ferez, j’ai été clair.» Ta voix était d’un froid et d’une certaine façon indiscutable. Tu attendis que tout le monde se mette en place pour demander à Amanda de rester avec les dames pour les occuper comme elle savait si bien le faire. Toi tu commenças à te placer avec l’oubliator auprès des autres ministres. C’est sans peine que le ministre russe reconnu son fils et qu’il lui donna l’accolade. : « Messieurs, mon fil héritier Yggdrasil. ». C’était sans nul doute le fils du ministre. Observateur, tu regardas leurs morphologies, ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, si ce n’est que le jeune homme travaillant pour toi avait quelque boucle alors que les cheveux raz de son père laissaient entendre qu’il avait les cheveux lisses. Ils avaient la même mâchoire et les mêmes yeux, seule la couleur variait, Aleksei Jdanov était un homme avec des yeux d’un vert pâle, presque jade alors que son fils les avait aussi noirs que le charbon.
Tu préféras continuer à parler avec le ministre allemand avant de te joindre à l’autre discussion politique russe, française et brésilienne. Le tout avant d’annoncer le début du match et le dernier de cette 441e coupe du monde de Quidditch.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mer 23 Juil - 23:38
Je ne me sentais pas à ma place ici, pas à ma place dans la loge du ministre de la magie … non pas du tout même. J'avais obtenue la place parce que mon père venait de se faire assassiner et aussi parce qu'il était diablement friqué et que j'avais hérité de tout, enfin que nous avions hériter de tout avec ma mère, mais cette dernière ne semblait pas réellement avoir envie d'assister à ce dernier match, malgré tout moi j'avais voulu venir. Je voulais avoir une discussion avec le ministre, lui demander un service surtout. Je crois qu'il me l'accordera, mais pour le moment j'étais en retrait, après tout je ne suis qu'infirmier à Poudlard et à temps partiel infirmier à St Mangouste, je n'ai rien de quelqu'un de la haute société, pourtant j'en fais réellement partie, même si derrière mon emploi je préfère rester modeste et contrairement à mon adolescence ou je ne me privais pas d'aller dans des sorciers branchés d'où le fait que je connaissais très bien le bar l’ensorceleuse ou Sigil m'avait emmené une fois. J'avais d'ailleurs fini la soirée avec une charmante demoiselle, mais maintenant je semblais prendre conscience de l'impact de tout ça, de la perte de mon père qui malgré tout ce qu'il avait pu me faire, malgré tout ce qu'il avait entrepris pour m'ignorait, je ne pouvais pas ne rien ressentir quant à sa disparition, bien sûr que non. J'étais triste, mais surtout en colère et même si je ne le montrais pas forcément à cause de mon machisme, il n'en était pas moins que je souffrais énormément.
J'étais allé me chercher des multiplettes avant de rejoindre la loge officielle où d'autres ministres étaient là, je ne savais même pas si j'allais pouvoir lui parler en fin de compte, je ne savais même pas s'il m'avait remarquer. J'ai été chercher du nougat également, pour Alecia, à qui d'ailleurs j'avais bien promis qu'on viendrai ici lorsqu'on s'était rencontré, ça me semblait une éternité, mais elle n'avait pas eu besoin de moi grâce à son nouveau poste elle était là aussi et la loge était bien assurée, pas de risque que le ministre se fasse tué lui. Je suis resté dans le fond de la loge attendant que quelqu'un me remarque. Le début du match allait bientôt commencer et malgré tout je n'avais pas envie de rater, ça, les match précédant ont tous été brillants, je ne me souvenais pas d'avoir pu profiter avant d'un tel spectacle ici en Angleterre alors forcément le gratin des gens les plus connus étaient là et je me demandais comment mon père avait fait pour supporter tout ça, pour supporter leur snobisme pour certains, lui l'était aussi snob, ouai snob au point de me descendre chaque fois qu'il me voyait, snob au point de préférer passer du temps avec eux plutôt qu'avec moi. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici, je n'aurais peut-être pas du au final. C'était une erreur, je croyais que j'arriverais à garder la tête haute face à ceux qui avaient survécus à l'attaque des mangemorts, mais en fin de compte ce n'était pas du tout le cas. J'ai laissé les nougats sur le banc pour Alecia alors que j'allais partir. Je n'avais rien à faire là de toute manière. Qu'on gagne ou qu'on perdre, je m'en fichais royalement, ce qui était loin d'être le cas habituellement, mais je pouvais pas assister à ce match ici, pas dans cette loge en tout cas ou je ne me sentais pas à ma place. Alors j'ai commencé à partir alors que le match était sur le point de commencer et que le ministre annonçait son début, si personne ne me retenait je pourrais peut-être voir ça d'un peu plus bas, on verrait moins bien, mais au moins je ne ferais pas semblant d'être quelqu'un que je ne suis pas. Il ne m'a jamais fallut beaucoup d'argent pour prouver qui j'étais alors à quoi bon rester ici, ce n'était peut-être pas seulement une question de fric, ni de popularité auprès des sorciers comme le ministre, mais je ne pouvais simplement pas rester là.
hj:
Hj: si y a un truc qui va pas dans le post mpotter moi :p.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Jeu 24 Juil - 20:12
Quidditch World Cup
Now this is not the end. It is not even the beginning of the end. But it is, perhaps, the end of the beginning. ∞ Winston Churchill
Alecia avait encore peine à y croire. Elle allait à la coupe du monde, pour de vrai, et pas à n’importe quelle place ! Certes, elle devait assurer la protection du ministre anglais de la magie, et accessoirement des autres personnes présentes dans la loge ministérielle, mais la vue n’en serait pas moins bonne ? La jeune femme savait qu’elle arriverait à gérer la surveillance ainsi que son attention toute tournée vers le match. La sécurité avait été fermement renforcée pour éviter tout problème comme cela avait été le cas au ministère et au chemin de Traverse au mois de Juin. Alecia se sentait plus forte, quoiqu’endurcie, ses nerfs fragiles étaient d’acier et elle ne comptait plus laisser quiconque la blesser ni l’envoyer à Ste Mangouste. Sa formation d’Auror achevée depuis début Juillet, elle n’en délaissait pas pour autant l’entraînement. Lorsqu’elle n’était pas en mission, elle s’exerçait aux sortilèges et au duel pour décupler ses réflexes, en quête d’une efficacité toujours plus accrûe. Elle voulait devenir la bête noire des mangemorts qui tenteraient de s’en prendre à elle et pour cela, son tempérament de Poufsouffle et de récente battante l’y aidait beaucoup. Si la jeune femme avait tendance à accorder des deuxièmes chances et à faire preuve de compréhension et de clémence envers les gens qu’elle appréciait peu, elle s’était juré une chose qui la rendrait, elle l’espérait, infaillible : Se montrer sans pitié. Il n’y avait après tout pas de place pour la pitié dans cette guerre. Seulement, le stade était si bien gardé qu’elle doutait fortement que les mangemorts tentent quoi que ce soit, et même si c’était le cas, ils auraient bien des surprises ! Le ministre, sous une de ses suggestions, allait mettre en place quelque chose qui mettrait des bâtons dans les roues de ces criminels et les empêcherait d’agir aussi facilement que cela avait été le cas un mois auparavant.
Alecia était d’ailleurs accompagnée de l’un de ses supérieurs de brigade, et de Jdanov et Chartres sous la demande d’un ministre étranger, ce qui semblait étrange pour la brune. Yggdrasil n’avait techniquement rien à faire là, mais sa présence ne la dérangeait pas, au contraire. Ils avaient eu leur lot de petites discussions et leur relation s’en était nettement améliorée, comme ça, du jour au lendemain. L’Auror savait qu’elle plaisait à Jdanov, et même si l’inverse était plutôt vrai, jusque là, elle ne l’avait jamais reconnu, pour une question d’ego. Sans doute pour ne pas faire office de fille facile, ou encore parce que ce n’était peut-être pas le moment, mais c’était surtout pour tester sa ténacité. Si ce n’était qu’une lubie d’un jour, il se découragerait bien vite. Si c’était un réel coup de coeur et qu’il s’accrochait, Alecia lui donnerait sans doute une chance. Mais l’heure n’était pas à réfléchir à de possibles amourettes car une fois dans la loge, tous prirent place, Alecia souriant aux ministres avec charme et politesse. Elle était la seule femme qui resterait aussi près et elle était fière de s’être fait une place parmi des hommes importants. Pas pour la célébrité, elle était juste ravie que sa valeur ait été reconnue.
Lorsque le ministre envoya avec un ton froid Jdanov auprès du ministre russe, Alecia, qui restait tout près de Lawrence, haussa un sourcil tandis que Jules se plaçait près d’elle. Pas certaine de comprendre, elle entrouvrit presque la bouche lorsque le ministre russe indiqua qu’Ygg était bel et bien son fils. Ca alors ! Alecia savait Yggdrasil important, mais elle ne se doutait pas qu’il l’était à ce point. Ceci expliquait cela, son sérieux et sa rigueur désagréable était affaire d’héritage, de comportement de bonne famille, et cetera. La brune lança un coup d’oeil rapide à Jdanov, puis au ministre, il était vrai que ces deux là se ressemblaient énormément. Vexée de l’apprendre sur le tas, elle détourna la tête et pinça les lèvres. Elle était presque boudeuse. Elle se sentait également bien petite tout à coup. Ce type était juste l’héritier le plus important de Russie et elle s’était comportée comme une idiote, alors qui sait ce que Jdanov avait pu raconter dans de possibles lettres jusque là ? Alecia soupira presque et fit un clin-d’oeil à Jules qui devait être soulagé de se tenir à côté d’elle et non pas à côté de celui qui lui en faisait baver tous les jours, mais il n’y avait bien que comme ça que l’on prenait en caractère. Le ministre anglais s’avança finalement pour annoncer la grande finale de la coupe du monde, et Ale sentit son coeur se soulever dans une vague d’excitation sans pareille. Souriant à pleines dents, elle tourna la tête et aperçut quelqu’un plus loin, dans l’ombre de la loge. Elle sortit immédiatement sa baguette, jusqu’à reconnaître Charlie… Enfin, Darcy. Elle s’avança vers lui, contente de le voir même s’il n’avait pas le droit d’être là, puis lui attrapa le bras en voyant qu’il était prêt à partir.
— Darcy ? Qu’est ce que tu fais là ? Techniquement tu n’as pas de raison d’être là, mais bon... chuchota-t-elle. Puis voyant qu’il n’avait pas l’air d’aller bien, elle l’enlaça. Hey, ça va aller ? Hmmm… Tu peux rester, mais tu me promets d’être sage ? Allez viens donc là. finit-elle sur un ton un peu plus sur la plaisanterie.
Elle l’entraîna avec elle jusqu’aux côtés de Jules, attendant la fin du discours du ministre pour lui faire la confidence que Charlie était infirmier, fils de feu monsieur Davenport, et qu’il pouvait être d’un grand secours au cas où quelque chose se passait mal. Elle fit un sourire à son ami, puis lui prit la main pour la tenir dans la sienne. Elle voulait être là pour lui, l’aider, d’une façon ou d’une autre, et c’est bien ce qu’elle avait tenté de faire… Elle le savait brouillé avec une jeune femme qu’il avait aimé, et aimait peut-être encore, et avait tenté de la retrouver. Du moins, à Ste Mangouste, lorsqu’elle dut repasser pour un rendez-vous, elle optint l’adresse de cette jeune femme, et lui envoya une lettre. Ale y décrivait les faits ici, en Angleterre, son lien avec Darcy, la perte qu’il venait de subir. Alecia ne s’attendait pas vraiment à de réponse favorable au vu du ressentiment de son ami, il avait tendance à camper sur ses positions et à être une mauvaise tête de mule quand il s’agissait de coups durs qu’on lui avat fait, pourtant… Cette Lucie avait répondu deux jours plus tard et assuré qu’elle viendrait dès la fin de la coupe du monde pour le retrouver. Sa lettre était d’ailleurs bourrée en émotions. Elle voulait savoir si tout allait bien, ou plutôt dans quelle mesure celui qu’elle aimait essayait de cacher son malêtre. Alecia ne savait pas trop ce qui s’était passé entre les deux, mais Lucie lui avait naturellement écrit qu’elle était tombée amoureuse de Darcy, qu’elle n’avait jamais su lui dire et qu’elle s’en sentait extrêmement idiote. Au-delà de ça, elle avait vraiment promis de revenir prendre soin de lui, au risque de se retrouver sans travail.
L’Auror tourna la tête vers Darcy, tout irait bien, sous peu, si cette femme était réellement toute dévouée à lui. Alecia la comprenait, elle-même, si elle aimait quelqu’un, elle plaquerait tout pour lui. Elle savait ô combien il était difficile d’avouer ses sentiments lorsque l’on n’en avait pas l’habitude. Et puis, il y avait toujours cette peur que ce ne soit pas réciproque, et elle et Darcy devaient être bien placés pour le comprendre. L’anglaise tourna de nouveau la tête vers le russe, se sentant moins boudeuse, elle lui fit un joli sourire et reprit son poste, pour veiller au grain, à la manière d’un bon petit soldat. La question lui trôtait dans la tête, elle tournait, elle tournait, puis finalement elle ne put s’empêcher de la poser.
— Dis… Tu es encore amoureux de ton amie ? Tu sais, la française. Je pense que même de là où elle est, elle doit s’inquiéter pour toi, et penser à toi. Tu sais, ce n’est parfois pas facile… D’exprimer ses sentiments ou son amour. On a un peu peur… De décevoir l’autre, de ne pas lui suffire, de ne pas être la bonne personne. Si tu la revois, promets-moi de ne pas la repousser d’accord ? Je suis sûre que si elle revient en Angleterre, ce serait pour toi.
Alecia entremetteuse à votre service, plus douée pour les relations de couple des autres que les siennes.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Ven 25 Juil - 12:41
«Mettez-vous en place, je ne veux que toute cette passe bien pour une fois. Jdanov, vous laissez Chartres avec Lukeither, j’ai eu la demande de voter père pour que vous assistiez au match à ses côtés. Et vous le ferez, j’ai été clair.» Oui Mr le ministre, j'ai hoché la tête plutôt content de ne pas devoir supporter mon tuteur. Je l'admire certes, mais il est d'une humeur exécrables et quoi que je fasse trouve toujours quelque chose à me redire. Je suis donc ravi d'être ce soir avec Alecia. Elle est vraiment gentille avec moi et j'aurais aimé que Persy soit comme ça avec moi, mais elle n'était pas vraiment comme ça, surtout depuis l'accident, j’espérais la voir ce soir, mais je ne savais pas si elle viendrait. Je lui ai dit cent fois que j'étais désolé et cet idiot de Johan qui croit avoir le droit de la séduire, non mais où vas-t-on?
J'observais mon tuteur qui devait se coller son père et qui franchement n'avait pas l'air ravi. Je me demande bien pourquoi, il n'a pas l'air si terrible sont père. Le mien en tout ça ne m'aurait pas dérangé qu'il soit là, comme ma mère, mais elle n'aurait pas su se déplacer, venir ici lui aurait fait un trop long voyage dans son fauteuil. Ils se ressemblaient vraiment ces deux-là. A y réfléchir je n'aurais peut-être pas aimé avoir un père comme le sien, si déjà le fils était exécrable … enfin c'était peut-être différent de toute manière ça ne me regardait pas spécialement. Je me suis installé auprès d'Alecia qui était déjà parti voir quelqu'un d'autre et je fus surpris qu'elle revienne avec un autre homme que je ne connaissais pas encore. Ils ne firent pas attention à moi. Je ne peux pas m'empêcher d'écouter ce qu'elle dit à son ami. Peur de ne pas être la bonne personne ce n'était pas facile … Non pour moi ce n'était pas une question de facilité, ce n'était pas compliqué de dire qu'on aime ou que l'on aime pas quelqu'un et je ne pus m'empêcher d'intervenir malgré-moi. « Désolé j'ai entendu ce que tu as dis et si je peux me permettre, je ne vois pas ce qui a de compliqué à dire à quelqu'un qu'on l'aime ou pas. Je ne connais pas l'histoire de votre ami et je ne me permettrais pas de la juger, mais ce n'est pas une question de facilité.»
Je ne sais pas trop comment elle va prendre ça, après tout écouter les conversations des autres ce n'est pas très malin, mais très franchement quand il est questions d'amour je crois que je suis bien placé pour savoir que c'est plus simple qu'on le pense, même si pour le coup Persy semble être de l'avis d'Alecia, elle ne m'a jamais dit en tout cas qu'elle ne m'aimait pas, elle ne me l'a pas dit clairement, mais c'est ma fiancé et même malgré ça, je crois que ce n'est pas difficile de dire si oui ou non on aime quelqu'un alors je me demande bien pourquoi à moi elle ne dit rien.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Ven 25 Juil - 13:30
Everyone & PNG
The 441st World Cup ▬ July 2069
Tu avais toujours sur ce que tu voulais. Que tu sois jeune ou bien à cet âge de maturité. Avoir été déplacé en Angleterre n’avait pas été une mauvaise chose dans la vie. Mais ça avait ses limites d’être le fils d’un ministre de la magie. Surtout celui de la Russie, ce pays était une importante terre d’accueil et aussi un pays aux gens chaleureux. Les Russes moldus étaient véritablement superstitieux, alors le secret magique était bien gardé par ton paternel. Et évidemment quand le ministre de la magie anglais t’avait demandé d’assister à la rencontre finale de la coupe du monde dans la loge présidentielle, tu n’avais pas imaginé que ce serait sans la présence de ton père alors que la Russie avait été présente au tournoi mondial. Alors docilement, tu avais pris Jules avec toi sans rien lui dire de plus. La place des Oubliators aux tournois était plus sur les abords du stade pour chasser les moldus qui pourraient passer par là et voir quelques choses. Mais toi, tu avais une autre place. D'ailleurs, certains de tes collègues avaient été mis au courant de ta situation et tu n’avais obtenu que quelques regards noirs. Regarder la finale de la loge ministérielle, quelle chance selon eux. Mais croyez-le ou non, ça n’allait pas être une véritable partie de plaisir loin de là. D’ailleurs sachant ta position dans cette rencontre politique de haut vol, tu avais mis un costume, le plus sobre du monde et le ministre avaient surement apprécié ton choix. Mais ça ne t’avait pas empêché de regarder Chartres de haut avant de partir et de lui dire : « Tu aurais pu être plus élégant pour un sang pur. Nous allons être dans les petits papiers de plusieurs personnes importantes après ce soir. »
Ce qui n’avait pas été faux, loin de là même. D’ailleurs dans le bain de foule qui avait précédé la montée dans la loge ministérielle avait été compliquée. Tu n’avais véritablement pas envie et cela se voyait sur ton visage et à tes mains que tu gardais dans tes poches. Ton père tu l’avais toujours détesté, malgré la ressemblance flagrante entre vous. C’était indéniablement ton père et tu étais son fils et tu devrais vivre avec ça même si ton rang était simplement celui d’un bâtard, si on devait blesser ton père avec force tu serais la cible numéro un. Tes sœurs n’étant absolument rien pour l’héritage de ce dernier. C’est donc en héritier que tu entras dans la loge. Tu ne disais rien, ton air impassible, alors que le ministre laissait ton apprenti avec Alecia pour la soirée. Comme de juste, elle avait ce petit sourire pour chacun des ministres étrangers, polis et charmants, tu observas d’un coup d’œil ton père en espérant qu’il n’en voit rien et c’était le cas, trop occupé à parler politique comme toujours, jusqu’à ce qu’il te remarque. Il te donna une grande accolade paternelle et tu lui rendis, bon comédien que tu étais. Tu ne l’aimais pas du tout et tu ne voulais pas vraiment rester à ses côtés, car finalement tu étais là pour le travail. Il te présenta comme le voulut le protocole comme son héritier mâle. Ce qui est le cas finalement. Tu seras une à une les mains des autres ministres avec vigueur en prenant place dans des sièges de haute qualité en regardant à gauche ou à droite de la loge. Il n’y avait pas un mouvement de travers, sauf que tu remarquas la présence étrangère près de la jeune blonde et de ton apprenti français tu voulus te lever alors que ton père te tapa sur l’épaule, en riant fort. « As-tu entendu mon fils, la fille du premier ministre allemand cherche un mari, propose-toi donc tu es en âge de me donner des petits enfants. ». Tu esquissas une moue, en croisant les bras sur ton torse, effronté comme tu l’étais tu répondis froidement : « Monsieur le ministre m’excuseras pour sa fille, mais je pense avoir déjà trouvé chaussure à mon pied. ». Ce dernier éclata de rire aussi à son tour en te disant que ce n’était rien et que la boisson devait commencer à leur taper sur la tête.
À ce moment, tu tournas ta tête vers Alecia qui t’accordait un petit sourire. Ce qui n’échappa à personne, et le fait que tu lui rendes avec un petit signe de la main en étonna quelque un, sauf ton père qui te demanda : « Alors c’est elle cette fameuse chaussure à tes pieds, fils. » « Ça ne vous regarde encore pas. ». Il te sourit mal sainement en hélant Alecia de loin : « Ma douce enfant, oui vous. Venez ! Avec vos amis je vous prie, nous aimerions connaître qui va nous donner protection ce soir. ». Évidemment, son éloquence naturelle avait mis d’accord la plus grande partie des ministres présents alors que notre ministre anglais déclarait le match ouvert, à l’assemblé présent dans le stade. Tu n’hésitas pas à te renfoncer dans ton siège, esquissant un petit sourire mauvais à l’adresse de ton abrutit de père, puis en ajoutant en montrant Jules près d’Alecia : « Jules Chartres, père, un grand nom chez les sangs purs français. Mon apprenti. Je me devais de vous le présenter moi-même étant son formateur. » Il te sourit, ravi que tu puisses apprendre à un enfant au sang si pur : « Bien, j’espère que mon fils est un bon formateur, Monsieur Chartres. »
Tu tournas un regard vers Alecia, qui devait comprendre presque ton désespoir… Finalement, tu aurais préféré jeter des sorts à des moldus qui passaient plutôt que d’être ici.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Lun 4 Aoû - 1:51
I want you, like I want Britain win this World Cup
En sport tout demande de la détermination.Les trois D. Détermination,disponibilité,discipline,et la réussite est à portée de main. ▬ Philip Roth
Tout à une fin, même les forêts, même l’océan. Tout, complètement tout, et il faut dire que ce n’était pas forcément ce qui t’avait réussi jusque-là. Il faut dire que tout était tombé sur toi rapidement, trop rapidement peut-être. Bien que les attentions fussent pourtant sincères et pleines de bienveillance, ces dernières t’avaient presque enlevé ta superbe et ton arrogance envers tous ceux qui avaient le courage de t’affronter. Mais tout à une fin. Mais où était passée ta violence d’avant ? Ton ton méprisant ? Et tout ce qui faisait de toi, une petite marginale dans cette société de sang pur ? Et franchement, c’était même un peu étrange… De te voir muette comme une carpe pendant des heures. Tu ne prenais même plus le temps de lire quoi que ce soit. Tu faisais autre chose, du rangement, de tout. Ta boutique était devenue comme un sanctuaire et tu t’efforçais tant bien que mal de ne pas sortir de cette dernière depuis l’annonce de ton futur mariage. Et c’était d’une facilité sans nom. Car ton habitude avait été de ne pas en sortir pour ne pas croiser Jules. Maintenant il y avait ça plus la notion d’enlèvement et de séquestration qui pourrait suivre vu la réponse que tu avais donnée à ta famille l’autre jour. Oui, tu le savais, bien que te parents soient très clean de ce côté-ci, ton oncle anglais l’était moins et pour lui la fin justifiait les moyens comme Sofia te l’avait montré par a plus b. L’idée de te retrouver enfermé dans le manoir anglais des Calliope ne t’enchantait gère alors tu restais chez toi.
Tu sursautas un peu, à l’entente de la cloche fraichement neuve. Chaque fois qu’un client venait depuis une semaine, cette clochette te faisait une peur bleue, tu ne supportais presque pas qu’on puise te prendre ta liberté pour un foutu mariage et puis de toute façon, tu dirais non même le jour de la cérémonie si ça devait arriver. Mais il devenait urgent de parler à Jules d’expliquer pourquoi tu ne l’aimais pas comme un futur mari et lui demander, si ce n’ai le supplier de dire à ses parents d’annuler votre mariage. Car toi ça te faisait peur, ça te dérangeait et puis tu ne voulais pas te marier par merlin. En fait, tu ne savais pas quoi faire, juste comme toujours, tu attendais passivement que la vie s’occupe de tes soucis, sauf que là, elle n’avait pas trop envie de venir t’aider… C’était presque déprimant à la longue et bien que cela ne se voie pas encore sur son visage elle avait d’autres problèmes que cela.
Parce que finalement tes gestes étaient toujours de trop et Johan avait boudé, en fait, il boudait clairement. En fait, il ne comprenait pas forcément ton geste, non pas du tout même. C’était pour lui une façon de plus de perdre une amie précieuse. Car la première façon de te perdre devait être ce foutu mariage. Mais, si finalement on t’y forçait, tu serais marié de force et tu le perdrais par la même occasion. Alors quoi de plus beau que la mort pour regagner ta liberté ? Car la rébellion n’avait sans doute pas marché comme prévu… Mais tout ça n’avait pas début. En fait, tu réalisais de mieux en mieux, ou petit à petit que ce n’était pas que de l’amitié que tu ressentais à l’égard de ce bouillant professeur de potions. Et ça, depuis ton hospitalisation. Il faut dire que le visage qu’il avait affiché envers Jules ce jour-là t’avait choqué au point de savoir que quelqu’un faisait attention à toi, que quelqu’un te considérait assez pour te protéger de son corps ou avec ses points. Tu avais que Jules pourrait un jour lui jeter un sortilège pour le mettre KO. Mais si c’était le cas, le petit de Chartres avait déjà prévenu que ta colère serait terrible.
En pensant à Johan, ton regard s’était quelque peu embrumé, comment avais-tu pu penser que pour être libre il te fallait mourir. Comment finalement pourrais-tu être libre sans lui ? La victoire de ta vie ça serait de montrer à ta famille que même un cracmol était digne d’un sang pur et de toute façon… La douleur sur tes joues devenues véritablement rouges te fit sortir de tes pensées. Tu te frottas la zone douloureuse en te retournant sur le comptoir voyant deux billets qui trainait là… La Finale, comment avais-tu pu oublier ça ! Nom d’une chocogrenouille ! Tu avais même proposé à Johan de te rejoindre. Par tous les Dieux, en trombe tu remontas les marches qui menaient à l’appartement au-dessus. Tu enfilas vite fait un collant de couleur chair, une paire de bottines couleur Camel, une jupe rouge éclatant au plissé soleil ravisant par-dessus un petit chemisier blanc avant de mettre un cache-cœur du même rouge, histoire d’être dans le ton et de montrer qui tu encourageais pour cette finale Angleterre-Brésil. Un petit sac sur l’épaule, tu pris un peu de monnaies et tu glissas les places que Jules avait réussi à avoir, mais qu’il ne pouvait pas utiliser, car il travaillait ce soir-là. Au moins, tu étais sûr de ne pas le croiser.
Enfin, il faut dire que jamais tu n’avais descendu le Chemin de traverse aussi vite pour trouver un portauloin qui menait au stade. D’ailleurs de justesse, tu attrapas la main d’une sorcière plus vieille que toi et te voilà transporter dans un tourbillon de couleur vive avant que tu n’atterrisses sur l’herbe tendre et déjà piétiner de toute part par d’autres supporters. Il y avait une foule monde, comme lors des premier mai dans les pays asiatiques surpeuplés. Tu voyais à peine les visages des gens, mais tu reconnus quelques-uns de tes clients, en marchant dans le vague en direction du grand stade. De toute façon, la foule se dirigeait à cet endroit précis. Enfin, en tournant la tête, tu reconnus la petite tête que tu cherchais depuis ton arrivée. Tu sortis tant bien que mal de cette monstrueuse marée humaine en faisant signe à Johan.
Certes, tu n’étais pas la plus laide des filles, mais de petits ados avaient eu le temps de te maquiller avec un drapeau de la Grande-Bretagne sur la joue, une fois arrivé à l’esplanade. Dans une envolée de cheveux jais, tu t’approchas de lui et lui fit une grosse bise sur chaque joue. Les traditions françaises étaient bien différentes, mais il s’y ferait à la longue. « Johan, je t’ai cherché, je ne t’ai pas trouvé tout de suite alors j’ai cru que tu ne viendrais pas, j’ai eu peur de me retrouver toute seule avec tant de monde, je te jure. Enfin. » Tu jetas un œil à ton chemisier dont le dernier bouton n’était pas ouvert et tu regrettas presque d’avoir enfoncé cette coupe papier trop haute, car la cicatrice s’y voyait clairement. Mais comme si de rien n’était tu continuas : « Bon on ferait bien d’y aller, j’ai eu des placements “incroyables” » ajoutas-tu avec ta petite touche franchie.
Sans un mot de plus, tu le pris par la main et tu tentais presque une approche un peu plus singulière en entrelaçant quelques un de vos doigts. C’est d’ailleurs le visage tourné ailleurs que tu fis ça, car tes joues rouges, elles te faisaient de nouveau mal.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Sam 9 Aoû - 13:39
Le don agaçant du mélodrame
Tu n’étais pas du genre à te renfrogner pour des bêtises ou par lubie, ou même simplement pour l’idée plaisante de le faire. Tu n’étais ni méchant, ni rancunier gratuitement et il t’en fallait aussi beaucoup pour que tu décides de bouder quelqu’un. Or, le suicide était le genre de phénomène qui, depuis quelques années déjà, entrait dans la liste noire des bonnes raisons de ne pas te forcer à te montrer souriant avec quelqu’un. Perséphone pouvait s’estimer heureuse que ce fut elle qui avait essayé, car tu aurais difficilement pardonné à quelqu’un d’autre qu’elle, ou qu’Alecia. Enfin, non, le pardon n’était pas encore complet mais que serais-tu si tu lui tournait le dos ? Un moins que rien, pas plus que cet idiot de monsieur Charmant. Pourtant, ô combien tu lui en voulais et combien ta bonne humeur naturelle en était tâchée. Pour toi, le suicide était une chose bannie, proscrite. A peine avais-tu commencé à travailler à Ste-Mangouste, que c’est ton amie la plus chère qui avait été envoyée. A l’époque, c’est même toi qui avait préparé ses potions de sommeil pour presque la droguer et la culpabilité t’avais rongé, mais pas autant que l’idée de la voir clouée au lit valait mieux qu’une nouvelle tentative désespérée de sa part. Ale, Ale… Tu avais appris à l’adorer très tôt, à l’aimer plus encore par la suite, à chercher une affection désespérée qu’elle ne t’avait jamais donnée. Non, il n’y en avait toujours eu que pour ce bellâtre d’irlandais qui lui n’avait jamais fait attention à elle et qui ne connaissait ni son prénom ni son visage, ce qui avait le don de t’enrager. Aussi, c’est presque joyeux que tu étais sorti quand elle t’avait dit qu’elle laissait tomber avec ce type, mais tu avais peu d’espor, vous resteriez amis, simples amis, et tu avais fini par te résigner en te disant qu’il fallait bien passer à autre chose.
Et Persée était arrivée, avec son joli minois et ses manières de petite fille timide qui n’a encore presque rien vu du monde, une petite poupée à protéger et tu t’étais pris d’affection pour elle, tu voulais la protéger comme tu avais voulu protéger Alecia à l’époque, aujourd’hui Sigil et Darcy faisaient aisément le boulot à ta place. Mais comme si l’histoire se répétait, Perséphone aussi avait un grand sens du mélodrame tragique, ce qui te sortait de tes gongs. Tu détestais ça et surtout, tu l’avais très mal pris. Que de une elle ne t’informe même pas de son départ pour la France et qu’elle le fasse après coup dans une lettre, de deux qu’elle tente de mettre fin à ses jours alors que tu avais bien stipulé que tu serais là pour elle, toujours, au besoin. Tu lui en voulais d’être partie sans toi, même si tu n’avais rien à faire dans uen soirée de sang-purs, tu savais te tenir et clouer le bec des gens avec de bons arguments et une psychologie de base. Tu lui en voulais de ne pas avoir assez confiance en toi pour être sûre d’être en sécurité. Et tu lui en voulais de ne pas se montrer assez honnête. Si l’on ne pouvait rien t’enlever en ta qualité de Poufsouffle, c’était bien ton honnêteté et ta loyauté, et les gens qui ne l’étaient pas, tu pouvais difficilement les encaisser. Alors au-delà de son joli sourire et de ses appels muets pour que tu viennes à son secours, il y avait des points à régler.
Aussi lorsque tu reçus cette invitation pour aller à la coupe du monde de Quidditch, le voyage en Ecosse repoussé à une date indéterminée, tu eus presque envie de décliner, ne te sentant pas d’humeur à jouer à la comédie, ce qui en définitive ne te ressemblerait même pas. Pourtant tu savais bien que tu n’échapperais pas à un nouveau drame et que pas mal de personnes te rappelleraient aisément à quel point tu avais abandonné la belle alors qu’elle faisait un pas vers toi. Grognon, tu avais préparé tes affaires et le nécessaire, avait fait le voyage, ta mauvaise humeur n’ayant fait qu’empirer sur la route. Parfois il faut bien sortir certaines personnes de leur bulle. Et comme tu t’y attendais, l’espace était bondé et le long voyage en portoloin t’avait fatigué. Pourtant, comme si elle avait un radar, Perséphone sembla te retrouver dans la foule, en disant qu’elle avait peur que tu ne viennes pas. Tu ne répondis rien et laissas traîner les mains dans tes poches, haussant furtivement les épaules comme pour t’excuser, sans t’excuser réellement. Sa cicatrice, sa tentative, tu n’avais pas envie d’en parler, parce que tu t’énerverais, et qu’elle avait l’air trop heureuse pour que tu gâches ça, simplement, tu n’avais ni envie de sourire, ni envie de rire. Sa légéreté s’en faisait presque agaçante, comme si rien de tout ce qui s’était passé n’était arrivé, un déni total. Mais bon… Tu ferais l’impasse, au moins pour cette fois. Aussi quand elle te prit par la main pour t’entraîner vers ces prétendues places incroyables, tu feints l’entrain.
— Génial. dis-tu avec un rictus joyeux forcé.
Comment voulait-elle que tu profites de la finale, tracassé comme tu l’étais ? Alors soit tu t”y prenais très mal avec elle, ce qui était possible, soit elle t’avait donné trop peu de caractère pour imaginer que tu passerais au dessus de tout ça. Beaucoup de personnes avaient tendance à te sous-estimer ou à te penser aussi doux qu’un agneau, mais d’autres te savaient inflexible quand tu le devais. Suffisait d’en voir la scène de l’hôpital. Mais pour le moment tu voulais simplement la voir sourire, si ça pouvait la faire aller mieux, seulement tes sentiments envers elle se voyaient nettement freinés par toutes les conneries dramatiques qu’elle avait le don de se laisser tomber sur le nez. S’en voyait ajoutée la lettre qu’elle avait adressé à Alecia pour savoir si cette dernière ne te tournait pas autour. Oui, la confiance régnait et tu adorais ça… Ironie. Blondie devait être enchantée, vraiment.
Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Sam 9 Aoû - 15:39
Quidditch World Cup
Now this is not the end. It is not even the beginning of the end. But it is, perhaps, the end of the beginning. ∞ Winston Churchill
Alecia n’aimait pas les gens qui s’immisçaient dans les conversations des autres et si elle-même avouait laisser parfois traîner une oreille -ou les deux-, elle n’oserait jamais prendre part à une discussion dans laquelle elle n’avait pas à mettre son nez, elle trouvait cela très malpoli et mal avisé. Aussi lorsqu’au détour de sa conversation privée et murmurée avec Darcy, Jules se prit l’idée d’y mettre son grain de sel, elle lui jeta un regard noir lui faisant comprendre qu’il n’y était pas invité. Aussi cordiale pouvait l’être leur relation au possible, à cause de la presque compassion qu’elle avait pour lui lorsque cet imbécile d’Yggdrasil se montrait infect, certains détails dont elle aurait aimé connaître la teneur plus tôt étaient arrivés entre temps et Alecia se disait que ce garçon n’avait reçu la meilleure des éducations. Certes, cette Perséphone ne lui avait pas fait une bonne impression non plus, mais elle se fiait volontiers au jugement de Johan en qui elle avait toute confiance. Agacée et piquée, elle pinça les lèvres.
— Ta mère ne t’as jamais appris à ne pas écouter aux portes ou à te mêler de tes affaires ? En quoi avons-nous besoin, lui comme moi, de tes commentaires ? Débiles en plus de ça ! Tout le monde n’a pas la présence émotive d’un petit pois. Les histoires d’amour sont rarement simples et si quelqu’un n’arrive pas à avouer ses sentiments, c’est qu’il a de bonnes raisons.
Sur ces mots, elle lui adressa un joli sourire poli dont elle avait le secret et fit un clin-d’oeil à Darcy en espérant que celui-ci soit réactif à ses mots. Elle ne voulait que son bonheur et qu’il remonte la pente, en aucun cas l’enfoncer, et son petit doigt lui disait qu’aussitôt cette française devant lui, de toute façon, il ne résisterait pas. On ne dit pas non à son âme-soeur. La jeune femme s’apprêtait à se rapprocher du ministre pour assurer ses fonctions, mais elle se fit littéralement hêler par le ministre russe au loin, Yggdrasil dépité à ses côtés. Elle haussa un sourcil devant tel personnage et fit signe à Darcy de l’attendre là, tandis que Jules ne pourrait s’empêcher de suivre, évidemment. Elle avança vers le ministre et fit comme une courbette de la tête pour lui paraître polie et bien-élevée, sans pour autant ouvrir la bouche. Il avait le regard vitreux du dragueur en puissance qui n’a pas très conscience de son âge et qui ne se sent plus sous ses fonctions, tiens donc, le monopole des ministres ? Affligée de devoir encore jouer la sainte-nitouche pour ne pas avoir à finir dans le lit d’un pervers de première, Ygg sembla voler à son secours et détourner l’attention sur Jules. Oui, qu’ils discutent ces deux-là ! Voyant à son tour le désespoir du pauvre oubliator mais n’en trouvant pas moins de l’amusement -il l’avait bien mérité-, Alecia se tourna de nouveau vers le ministre étranger.
— Pardonnez-moi monsieur le ministre, j’aurais à discuter sécurité avec votre fils si vous le permettez, nous ne sommes jamais assez trop prudent vous savez, nous ne devons laisser personne abîmer un si beau visage !
Alecia lui offrit un sourire radieux qui aurait charmé n’importe quel bellâtre ou sensible, quelle comédie… Elle fit un signe de tête à Yggdrasil pour qu’il la suive presque à l’autre bout de la loge, décidément, elle n’aurait jamais cru venir de nouveau à son secours un jour. Décidément ce type là était plein de secrets ! Fils du ministre, ceci expliquait cela, un ego aussi surdimentionné ça ne sort pas de nulle part, vraiment.
— Alors comment se porte le fils bien-aimé du ministre russe ? Papa te fait des misères ? dit-elle sur le ton du sarcasme pour l’embêter encore. Vraiment ! Tu aurais pu le dire plus tôt, je me serais inclinée bien bas ou mise à genoux devant ton importante personne.
Bien sûr elle ne l’aurait pas fait, mais elle était bien décidée à lui en faire baver pour s’être montré si peu ouvert. Surtout que son père n’avait pas l’air d’être un cadeau, c’était étonnant, physiquement ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau mais mentalement ils lui semblaient comme le jour et la nuit. Elle-même se demandait de qui elle avait le plus pris, de son père, ou de sa mère ? Et son petit frère alors ? Aurait-il le même caractère qu’elle ? Non, Alecia ne doutait pas qu’il serait plus fort et plus courageux encore.
Qu’est-ce que tu as dit à ton paternel pour qu’il m’appelle comme ça ? On aurait dit un maître qui siffle son chien, j’ai horreur de ça ! S’il n’était pas ministre je lui aurais claqué mon genou dans les boules...
Sûr que ce genre de choses en calmait plus d’un !
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Dim 10 Aoû - 21:56
La coupe du monde de Quidditch était un événement incontournable dans le monde magique. Personne n'aurait eu l'audace de prétende le contraire. Depuis plusieurs mois maintenant, la simple idée de l'ultime match à venir propageait de tels élans d'enthousiasmes que bons nombres de rassemblements se déroulaient simplement pour échanger des pronostiques sur l'équipe qui en ressortirait victorieuse. Moi, Sif Velikanova, j'avais toujours considérée ce sport comme le plus beau et le plus passionnant qui m'avait été donnée de voir et depuis le début des «festivités » je m'étais arrangée sans trop de mal pour n'en manquer aucun. Même la défaite de la Russie qui n'était autre que ma patrie ne me dissuada pas d'y assister. Je ne nierais pas que cet échec m'attrista et me déplus profondément. Cependant, je finis par réussir à passer outre grâce à la qualification de l'Angleterre, ma terre d'accueil. Ce fut dirons-nous un lot de consolation.
Je suivais cette coupe du monde avec un réel intérêt, plus que celles qui avaient eu lieu les années précédentes et pour cause ... Cela m'évitait de penser toute la sainte journée à ma rupture avec Aaron.. Nous nous étions quittés en bons termes, en nous promettant de rester amis proches. J'avais tout de même encore des sentiments pour lui, mon amour ne parvenait pas à se tarir et je n'avais qu'une seule option, si je ne pouvais pas l'oublier je n'avais qu'à tenter de me distraire. C'était déjà un début. Sans compter que je m'impliquais davantage dans ma formation d'Auror depuis notre séparation, après tout , mon ambition personnelle comme celle d'Aaron furent les raisons qui nous avaient poussés à prendre cette regrettable décision. Dans mon appartement, non loin du ministère, je regardais par la fenêtre la lumière qui faiblissait au fil des minutes. Je gagnais mon balcon qui abrita la cage de mon indiscipliné de chouette Capriconne afin de la nourrir avant de me rendre au stade de Quiditch où j'aurais du censé être depuis une bonne heure déjà. J'espérais fortement qu'Alecia ne l'avait pas remarquée. Ma formatrice savait se montrer assez tolérante. Quand j'ouvris la cage en fer forgé la demoiselle émit un sifflement de mécontentement. Aussi hautaine qu'à l'accoutumé elle ne se faisait pas prier pour autant pour se délecter de la nourriture que je lui donnais. Je souris à mon arrogante petite compagne amusé par son caractère de duchesse.
-Bonne appétit Capriconne
Je retournai à mon appartement puis, d'un coup de baguette magique je fermai les volets ainsi que les rideaux. Je me postais devant mon miroir pour inspecter ma tenue avant de me rendre au stade. Mes cheveux bruns étaient bien brossés et par chance aucun ne rebiffait, ils étaient simplement légèrement ondulés ce qui était un exploit. Je portai aussi un haut blanc cassé en dentelle qui m'arrivait au-dessus du nombril qui allait parfaitement avec la jolie jupe en plumes d'oie beige que je m'étais offerte durant une après midi shopping sur le chemin de Traverse avec ma meilleure amie Tamara. Satisfaite du résultat, j'étais fin prête à transplanter ce qui ne tarda pas.
Arrivée au stade, je pouvais ressentir l'excitation des spectateurs à l'approche du match qui n'avait pas encore débuté. Je profitais de l'occasion pour chercher Alecia , ce qui ne fut pas une mince à faire parmi cette foule de monde. Arpentant les couloirs qui menaient aux loges privés, quel ne fut pas ma surprise quand j'entendis une voix que j'aurais pu reconnaître entre milles avec une relative aisance . Je me retournai pour confirmer mes doutes et un sourire illumina mon visage.
-Maman.
Je me rapprochai d'elle pour la prendre dans mes bras, elle me rendit mon étreinte . Un an que je ne l'avais vu. Depuis que j'avais quitté la Russie nous entretenions une correspondance régulière mais, ce n'était rien comparée à sa chaleur maternelle. Surtout que Nadine Velikanova ne trouvait jamais le temps de se libérer pour nous permettre de passer du temps ensemble, bien trop occupé professionnellement. Après ses retrouvailles émouvant, je me permis de l'interroger sur sa présence en Angleterre. Elle m'explicita qu'elle été venu avec le premier Ministre Alexky Alexaandrovitsh Jdandov, pour le travail je ne fus pas surprise des propos qu'elle me tenait. Ma mère s'était toujours plié aux exigences du père de Tamara et cela depuis ma plus tendre enfance. Ma mère me demanda à son tour ce que je faisais là. Je lui répondis que c'était dans le cadre de ma formation. S'il y avait un problème Alecia interviendrais et j'étais là en tant qu'observatrice et puis... autant mêler l'utile à l'agréable.
Je lui demandais aussi de m'aider à trouver la loge dédié aux ministres. Elle m'indiqua la porte dont elle venait de sortir et je lui souris à nouveau, un sourire qu'elle me rendit. Ma Mère devant moi, elle ouvrit la porte et entra en m'incitant à faire de même. De nombreuses grandes figures comme le premier ministre anglais ou des membres de familles de sang purs que j'avais déjà aperçus au ministères était dans la loge. Malheureusement, Alecia ne semblait pas y être. Ma mère m'entraîna près du premier ministre Russe qui semblait de bonne humeur venant de terminer une conversation avec un homme que je ne connaissais pour que je le salue. Après tout, c'était le père de ma meilleure amie, je ne pouvais décemment pas l'ignorer.
-Bonsoir Monsieur Jdandov, c'est un plaisir de vous revoir.
Des propos cordiaux, adaptés à la situation que ma mère ne pourrait pas me reprocher. Étrangement je crus voir une lueur étrange dans les yeux dans l'homme d'influence mais, cela avait dû être un effet d'otique car, un sourire ce dessina sur ses lèves.
-Sif Velikanova, tu as bien grandi dis-moi une véritable jeune femme. J'ai du mal à croire qu'il y'a quelques années encore Tamara et toi étudiais à Durmstrang.
Je hochai la tête poliment en scrutant la pièce du regard tandis qu'il continuait à discuter avec ma mère. Je soupirais intérieurement leur conversation m'indifférait. N'allez pas vous imaginez des choses, j'étais contente de revoir ma mère mais, pas en présence du premier ministre russe. Elle était assez bizarre quand il était dans les parages. Il ressortit tout de même une information intéressante de leur bavardage. Alecia était bien là, elle s'était absentée pour discuter sécurité avec le fils du ministre Russe d'après ce que j'avais compris. Il ne manquait plus que cela, le frère de Tamara. Je ne l'avais croisée qu'à quelques reprises chez mon amie quand nous vivions encore en Russie ? Quelque chose en lui m'avait toujours mise mal à l'aise. Je savais ce que c'était, son regard. Il semblait vous percer à jour et découvrir ce que vous tentiez de dissimuler au plus profond de vous-même. Comme si ses Iris sombres vous jugiez et porter un avis irrévocable sur votre personne ce que je n'aimais pas du tout.
Je priais pour qu'Alecia revienne rapidement. Parmi tous ces gens je ne me sentais pas à ma place.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Lun 11 Aoû - 0:38
I want you, like I want Britain win this World Cup
En sport tout demande de la détermination.Les trois D. Détermination,disponibilité,discipline,et la réussite est à portée de main. ▬ Philip Roth
Habituellement tu n’étais pas jalouse. Du moins pas que tu saches. Ce n’était pas ton genre. Mais tu avais peur de tout et de n’importe quoi. Ce qui pouvait mettre un frein… En fait, tu n’étais pas jalouse, tu n’avais juste pas le courage de lui demander qui étais vraiment cette fille pour lui… Car tu avais peur de la réponse qu’il allait t’apporter. Et s’il te disait que c’était la femme qu’il rêvait d’avoir à ses côtés. Pourquoi passerais-tu ? Vraiment ? Pour la pauvre idiote qui ne savait pas faire la part des choses. Et on te reprocherait ton emportement pour un soi-disant amour, alors que tu souffrais comme une petite ado que l’on argue du jour au lendemain. Non, tu ne voulais pas de ça, tu ne voulais en rien le perdre. Du moins… Tu ne savais même pas si tout ce que tu pensais voir été vrai. Mais tu avais une peur bleue de lui demander de presque avouer toi-même ce que tu pouvais ressentir. C’était un ami formidable et si le fait que tu sois rancunière brisait tout ça s’il te répondait non ? Comment le vivrais-tu ? Mal surement, mais à quel point pourrais-tu le vivre mal ? De ta main libre, tu remis une mèche de cheveux en place, coupable peut-être. Tu ne savais vraiment pas quoi faire, car tu avais bien vu qu’il n’était pas franchement enchanté d’être là. Enfin, tu ne savais pas discerner si c’était par l’ennui ou par la colère ou la bouderie qu’il était comme ça, mais il manquait… D’entrain. En fait, il manquait de lui.
Tu savais qu’aimer quelqu’un, ce n’était pas en premier lieu pour ses qualités, mais c’était aussi pour ses défauts qu’on aimait une personne. On l’aimait avec ses petits plus et ses petits moins. Mais tu savais un peu pourquoi il faisait la tête. C’était la France qui e rendait grognon. Car peut-être que pour une fois, tu l’avais sous-estimé en pensant qu’il ne soit pas d’accord pour t’accompagner à cette réception… Et puis il y avait ça. Cette chose que tu n’as pas eu la jugeote de cache avec un sortilège ou avec un peu de poudre… Pas que tu t’en voulais de ne pas lui avoir proposé, tu pensais véritablement qu’il ne serait pas enchanté de se rendre à cette réception. Pour toi, ce n’était pas son genre du tout, alors tu ne t’étais pas donné la peine de le faire… Alors que tu aurais peut-être dû. Il était si… Il était lui simplement. Et tu avais certes un peu de mal à le cerner, rien qu’à l’hôpital, tu ne pensais pas qu’il pouvait être comme ça, non vraiment. Tu ne pensais même pas qu’un homme, qui que ce soit peut se battre pour toi, pour ton bien être personnel. Tu pensais que tu ne pouvais compter que sur toi-même. Et cette petite pensée égoïste t’arracha un hoquet de contrariété qui avait dû passer inaperçu à cause de la foule.
Le fait de te remémorer toutes ces pensées faisait de toi quelqu’un de moins joyeux. Oui le fait qu’il ne soit pas comme d’habitude te perturbait. Et tu avais préféré faire comme si de rien n’était. Pour fuir, pour oublier ce que tu avais fait, car tu le savais et Sofia te l’avait si bien dit : C’était débile et lâche de faire ça. Mais tu ne réfléchissais jamais, tu marchais à l’émotion, toujours et encore. Tu n’avais pas imaginé sur le coup, tout ce que tu pourrais perdre, tu voulais juste fuir d’une manière comme une autre… Cette soirée avait été la plus étouffante de ta vie et tu ne savais pas comment en sortir, car tu étais bien trop paniquée pour transplanter et fuir chez toi… Tu n’avais eu que le réflexe de lui écrire, parce que tu avais pensé à lui, parce que ça t’avait fait du bien de savoir que lui était là pour toi. Mais à cette heure, le mal était déjà fait et cette cicatrice, tu l’avais déjà. En marchant parmi les spectateurs et te rapprochant de l’entrée, tu seras le haut de ton chemisier, soudainement vraiment honteuse, et tu lâchas un instant la main de ton doux professeur de potion pour sortir les deux places et lui montrer docilement, ton sourire joyeux, soudainement terni par tout ce qui se bousculait dans ta tête. Même un psy n’aurait pas réussi à te comprendre à ce moment-là. C’est vraiment peu sûr que tu lui repris la main avant de reprendre la route ver l’entrée. Tu avais envie de le prendre à part de tout ça, seul à seul. Dire tout ce que tu pensais et être soulagée, mais tu avais peur d’être rejeté comme cette fois-là à Beaux-Bâtons. Enfin, c’était encore une fois de plus pour te rappeler que le sang ne faisait rien, mais la première humiliation amoureuse laissait toujours des traces, si bien que le seul petit ami sérieux que tu as eu on te l’a imposé donc bon, il faut dire que tu avais du mal à faire la part des choses. Tu avais beaucoup souffert, parce que tu t’étais imaginé une tonne de choses avec cet étudiant et il n’en était rien.
Et là tu avais l’impression de déjà, que tu t’imaginas des trucs complètement fous alors qu’il n’en était peut-être rien. Enfin, tu saluas la personne qui prix vos deux places et tu entras dans le stade en regardant le numéro indiquer : « Il me semble que nous sommes au milieu du stade sous les loges. C’est vraiment pas mal quand même. » Tu n’osas même pas le regarder dans les yeux et tu étiras maigrement tes lèvres. La sortie ne s’annonçait pas forcément marrante… Mais c’était comme ça. Tu avais toujours ta main dans la sienne. Et tu t’entêtas à monter les nombreuses marches en piétinant un long moment, car vous n’étiez pas les seuls à monter si haut. Mais une fois arrivé, on pouvait dire que le jeu en valait la chandelle. Vous étiez, juste au milieu du stade. Ni trop haut, ni trop bas, pour voir parfaitement toutes les actions. Tu lâchas doucement sa main pour aller t’agripper aux barrières en métal gris et regarder les joueurs qui s’échauffaient encore avant le véritable coup d’envoi du match de toute façon, le ministre ferait savoir quand le match débuterait de toute façon, alors tu n’avais pas de quoi t’inquiéter à ce sujet. Enfin, tu t’accoudas à ses barrières, le buste en avant, pensif, et regardant à demi ce qui se passait pour encore réfléchir et si tu devais t’excuser… ? Et si tu devais être franche pour ne rien perdre cette fois-là. Peut-être bien, tu enroulais une mèche de cheveux autour de ton doigt quand tu te retournas sur le jeune homme qui n’avait pas lâché son air détaché. Ça te rendait triste et ça se voyait presque sur ton visage. Tu tentas une approche tout de même : « Johan… J-Je… Merci d’être venue avec moi ce soir, ça me fait plaisir, vraiment. » Et tu ajoutas plus bas, mais tout de même audible parmi la foule, tes mains se tortillant entre elles. S’abimant presque. « Pardon., pour tout, je suis désolée en fait. ». Désolée de quoi ? De ne pas l’avoir cru capable d’être lui ? Si sec que tu t’étais retournée ver lui, tu te retournas vers les joueurs, tu avais honte et tu n’avais qu’une envie c’était de disparaitre.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Lun 11 Aoû - 8:24
Le monde était contre moi, visiblement personne ne me comprend ici, que se soit ma propre fiancé ou même les gens que je croyais être mes amis. Alecia n' a pas apprécié ma petite remarque, je ne voulais pas les offenser. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde semble ne pas apprécier mes points de vue. Je ne dirais pas que j'ai été mal élevé, bien au contraire, mes parents ont justement veiller à mon éducation pour que je sois digne des De Chartres. « Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous offenser, ce n'est que mon avis rien de plus, ne le prenez pas personnellement.»
Je n'ai rien ajouté sur le fait qu'elle me disait avoir la capacité émotionnelle d'un petit pois, ce n'était pas vrai, il était juste que nous avions des points de vues différents sur beaucoup de choses, même sur ce sujet si épineux. Le ministre Russe arriva alors accompagné de son fils qui n'était autre que mon tuteur et je me crispais légèrement. La présence du père si important de mon supérieur m'angoissais déjà terriblement, mais beaucoup mois que celle de son fils devant lequel je finissais toujours par m'écraser. J'inclinais la tête lorsque Jdanov me présenta. « Bonjour Mr Jdanov, il est excellent Monsieur.»
Ce n'était pas forcément ce que je pensais, mais mieux valait ne pas m'attirer ses foudres en plus de celles de tous les autres et puis si Yggdrasil n'était pas si … si centré sur lui-même et si imposant, je n'aurais pas eu tant de mal à m'imposer face à lui, quoi que … je n'ai jamais réellement su m'imposer à personne, même devant Johan qui pourtant est entrain de me voler ma fiancé, je n'ai pas su. Je ne suis sans doute qu'un crétin mais je sais lorsque que je ne fais pas le poids et pourtant dieu sait que je ferais tout pour personne ne s'approche d'elle, mais parfois je ne peux pas faire autrement que de la laisser se débrouiller, seulement j'ai du mal ré réellement m'y résoudre.
Le choixpeau magique
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 19 Aoû - 9:36
Angleterre fin juillet début Aout 2069
Les supporters attendaient impatiemment le lancement de ce dernier match. Il y avait du beau monde dans la loge ministérielle, le ministre russe et son fils Yggdrasil Jadnov, les ministres allemand et français, mais aussi de grands aurors et d'autres personnes moins connues. Le reste du stade était à présent rempli et le ministre Anglais annonça le début du match.
Quelques minutes suivirent lorsque la première équipe entra. Le Brésil avec ses sept joueurs, acclamés par leurs supporters, donnant un spectacle qui fut aussi grandiose que prévu : Sous un fond sonore de samba, des sorciers dansèrent en créant des tas de feux d'artifice qui dessinaient une figure de leur mascotte en guise de finale. Puis l'équipe d'Angleterre arriva, sous un tonnerre d'applaudissements de la part de la moitié du stade. Leur entrée fut remarquable, ils formèrent leur symbole dans le ciel, qui en explosant dans le ciel éparpilla des pièces magiques dorées, à la façon des farfadets.
La foule applaudit et le match commença. Il fut très serré. L'Angleterre marqua les premiers buts, portant le score de quarante à zéro. Puis le Brésil rattrapa ses points, les joueurs effectuant des figures impressionnantes qu'on pouvait voir à travers les multiplettes. Après une bonne heure de jeu, trois joueurs avaient du être évacués, frappés par des cognards. Le Brésil menait, mais tout était encore possible et alors que les supporters Anglais n'y croyaient plus vraiment, l’attrapeur brittanique saisit le vif d'orgrâce à une remarquable feinte de Wronski, donnant la victoire à l'Angleterre et faisant s'embraser de joie le stade entier. Les Anglais étaient ravis, les Brésiliens déçus, mais le match fut grandiose.
La foule sortait petit à petit du stade, lorsqu'une masse sombre s'avança vers les gradins. L'air se refroidit et les sorciers virent alors une centaine de détraqueurs glisser vers eux, leurs doigts squelettiques les menacer et leurs capes sinistres voleter dans l'air. Les lumières du stade clignotèrent plusieurs fois et s'éteignirent brutalement, plongeant le stade dans l'obscurité la plus totale... Informations : Dans ce tour, vous réagissez à l'attaque des détraqueurs qui attaquent la foule sans distinction, tout le monde est visé, il n'y pas d'ordre de poste, vous pouvez répondre plusieurs fois, je vous rappelle que les élèves de moins de dix-sept ans n'ont pas le droit de lancer le sortilège du patronus. Je reviendrai vers vous en temps voulu. Bon jeu !
Dernière édition par Le choixpeau magique le Mar 23 Sep - 17:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Sam 23 Aoû - 16:56
La coupe du monde de quidditch en première loge, la grande classe, enfin ça aurait pu si je n'avais pas à traduire et retraduire tout ce que disait les uns et les autres. Je commençais sérieusement à regretter d'avoir accepter de venir et de ne pas être rester dans mes bureaux en plus il y avait Yggdrasil et Alecia, les deux personnes que je déteste le plus au monde, mais pourquoi faut-ils qu'ils soient toujours là quand j'en ai le moins envie ? Je parlais avec des Russes, ils me disaient que notre pays avait bien changé depuis la guerre froide, mais qu'il n'était pas aussi bien que le leur, j'ai souris, je sais qu'avec eux il vaut mieux que je ne les contrarie pas. Je leur ai donc donné raison, je sais caresser les gens dans le sens du poil quand il le faut et puis ils sont de bonnes relations alors peut-être qu'un jour ils pourraient me rendre service.
Jdanov c'était avancé et son père s'était présenté. J'avais déjà vu sa tête quelque part, mais je ne m'étais jamais dit que Jdanov était fils de ministère sa expliquait sa grosse tête. J'ai eu un sourire en coin lorsqu'ils se sont présentés au ministre de la magie. Si seulement le ministre savait à qui il avait vraiment à faire. J'ai tendu l'oreil pour écouter ce qu'ils se disaient, Ygg se marier … la bonne blague. J'avais très envie de rire, mais je me suis abstenu en fait tout ça était très drôle.
Je m'installais à côté des Russes puis écoutais le ministre annoncer la coupe du monde, pour l'instant tout se passait bien et ils devaient tous se dire que c'était une aubaine. Même moi ça m'ennuyais qu'on ai rien prévu pour la coupe du monde, trop risqué m'avait-on dit, tu parles, ils n'auraient pas su nous attraper, on aurait pu faire des ravages et tout aurait été beaucoup moins ennuyeux que ça. La fin du match arriva assez vite, contrairement à ce qu'on avait pronostiquer et l'Angleterre avait gagné, dans quelques heures je serais chez moi et pourrait me poser enfin après cette longue journée. Je m'étais levé pour raccompagner quelques personnes et j'avais vu au loin des silhouettes approcher. J'ai descendu les marches qui menaient à la sortie de la loge et me suis approché de la barrière pour tenter de mieux voir ce qui venait. Je n'eus pas vraiment besoin de comprendre pour savoir de quoi il s'agissait.
J'ai tourné la tête vers Yggdrasil l'interrogeant du regard, ça n'était pas prévu au programme, à moins qu'on ai volontairement omis de me le dire et je penchais plutôt pour cette solution là. Des détraqueurs qui arrivaient droit sur la foule. Un vent léger et glacial c'était levé. Les lumières c'étaient toutes éteintes et je commençais à paniquer, parce que je n'ai jamais aimer ces créatures et qu'elles me faisaient flipper. J'ai allumé le bout de ma baguette avec un lumos et laissais échapper un cri en voyant devant moi l'un d'entre eux. J'aurais peut-être du resté dans la loge en fin de compte. J'ai brandi ma baguette et tenté de lancer un patronus, mais je n'arrivais à rien, ne trouvant pas de souvenirs heureux en moi, pas alors qu'une de ces affreuses choses était face à moi. Il n'y avait que des filament argentés qui sortait de ma baguette, pas assez fort pour le faire partir.
J'ai tenté de remonter vers la loge, mais j'ai glissé et me suis retrouvé à terre, y en a une qui devait bien se foutre de moi. J'ai tenté à nouveau un sortilège, mais je savais déjà qu'il ne me laisserait pas tranquille, je commençais à frissonner et à sentir son effet sur moi. J'ai fermé les yeux, mauvaise idée. Je me souvenais de certains passages de mon enfance, surtout le fait que mes parents m'avaient enfermés souvent dans la cave et je revoyais les ombres de l'époque qui m’effrayaient déjà. Non, pas ça, je n'ai pas envie de penser à ça, mais je n'arrive pas à voir autre chose. Je me suis recroqueviller sur moi-même me demandant combien de temps ça allait durer, me disant que j'étais tout seul contre lui et que les autres ne se soucieraient pas de moi et pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur de mourir.
J'entendais des cris dans ma tête, comme si tout ceux que j'avais tués venaient me hanté, comme si je voyais combien je les avais fait souffrir et je me voyais toujours dans cette cave sombre. J'ai relevé la tête vers la chose, ne tenant pas tellement à ce qu'elle croit qu'elle avait gagné, mais ne pouvant pas réellement lui échapper. Elle s'approchait de plus en plus, je sentais son hale sur moi et me suis dit que cette fois je n'avais pas d’échappatoire, jusqu'à ce qu'un patronus la fasse partir. Je suis resté là, prostré, haletant et presque tremblant, je déteste vraiment ces trucs-là. J'ai tourné la tête pour voir qui était mon sauveur.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Dim 24 Aoû - 16:34
Death is upon your face
Kazahal apprécie le Quidditch depuis qu’il est petit, c’est bien l’une des rares choses qui le passionne en vérité. Il a pratiqué à Poudlard aux côtés de son frère au sein de la maison Serpentard en tant que batteur et n’a jamais laissé filer un cognard. Il a pratiqué à la fac avec Goldstein juste pour l’amusement et là encore, aucun cognard ne l’a jamais atteint de plein fouet. Seulement, aujourd’hui, il n’a pas pris sa place à la coupe du monde. Il n’est pas là pour le compte du ministère, un langue-de-plomb ne leur servirait à rien prétendument, il n’est pas non plus là pour le compte des mangemorts, ils se cachent et se calment depuis que le ministère s’est enfin mis à agir. Non, cette fois, il est là pour observer, pour son compte personnel. Pour surveiller certains membres du ministère et les analyser, mais également pour avoir à l’oeil Jdanov et Kingsbury. C’est d’un oeil lointain qu’il observe tout ça, car il ne sait pas vraiment ce qui peut bien se passer dans la loge ministérielle. Si ces deux imbéciles doivent en venir aux mains, qu’ils le fassent, les conséquences n’en seront que plus amusantes. Kazahal apprécie vraiment les adeptes de l’auto-destruction. Pas besoin de les pousser ni de les conseiller, ils se jettent de la falaise de leur propre gré et souvent bien après qu’on en ait appris suffisamment sur eux. Kazahal est un homme de l’ombre, pas un homme du mal. Il avance en fonction de ses ennemis, mais aussi de ses alliés, et il a toujours un coup d’avance. Alors que les spectateurs sont déjà tous à leur place et qu’ils hurlent, le grand brun attend patiemment du côté des tentes, aux abords du stade, fumant cigarette sur cigarette, jusqu’à ce que ses alliés au masque d’argent daignent descendre. L’air est plutôt chaud et la brise légère, comme durant un été normal et clément, c’est le principal. La foule s’embrase et l’Angleterre est tenue vainqueure de cette coupe du monde. Bien malgré lui, Kazahal sourit en coin. Voilà encore quelque chose qui va tenir pour aveugle la société magique durant un long moment. Cela facilitera les complots des masques d’argent, mais en un sens, il ne se sent pas plus ravi que cela. Ils ne savent pas encore ce que prépare le ministère et ça l’inquiète. Ni Alcide ni Cassiopée n’y travaillent vraiment, il ne peut pas obtenir de renseignements sur les autres département aussi aisément qu’il le voudrait en ce moment. Le département de la justice magique se referme comme une huître et ce n’est pas à McEwen qu’il demandera quoi que ce soit. Du moins, ce sont eux qui viennent lui demander des plans d’attaque, ils seront bien obligés de l’informer.
Alors que les gens commencent à sortir, le temps se rafraîchit. Mais pas naturellement. L’air devient même glacial et le brun daigne relever la tête au premier cri qui siffle dans l’air. Des détraqueurs. Kazahal fronce les sourcils. Aucune attaque de ce genre n’a été programmée et si c’était le cas, il en aurait été informé, ou il en aurait même été à l’origine. En plus, cela fait un âge qu’il n’a pas utilisé son patronus et qui sait si là, de suite, il daignerait se montrer. Néanmoins, contre toute attente, si certaines personnes autour de lui se font attaquer, les détraqueurs passent à côté de l’irlandais sans broncher. Il les observe, les fixe, mais pas un seul ne s’en approche, sauf un. Le curieux se rapproche lentement, comme s’il n’était pas sûr de lui. Est-ce qu’un détraqueur peut au moins ressentir de la peur lui-même ? Kazahal ne le sait pas et n’ira certes pas vérifier. Le détraqueur en vient tout près de lui mais Kazahal ne bouge toujours pas, il fixe même cette créature qui semble à deux doigts de lui donner le baiser du détraqueur. Pourtant, c’est comme si le temps est lui-même gelé. Les veines du brun sont de glace mais il défie cette faucheuse magique de son regard tout aussi glacial. Et le détraqueur passe son chemin, comme s’il ne voulait pas se mesurer à lui. Pourtant, Kaz ne comprend pas pourquoi. Est-il si mauvais que même les détraqueurs n’osent plus l’attaquer ? Ou est-ce quelque chose au dessus de cela ? Comme c’est la panique et que quelques patronus uniquement semblent fuser, il se décide à pénétrer dans le stade et de monter tranquillement, comme un paradoxe à la foule déjantée, jusqu’à la loge ministérielle pour y trouver les deux autres, il faudra bien des explications un jour ou l’autre.
Une fois arrivé, il remarque un type allongé sur le sol en proie à un mangemort et reconnaît Kingsbury. Que faire ? Il pourrait très bien le laisser là, à se faire embrasser pour pourir dans le coma ou quoi que ce soit d’autre. Mais là encore, Kazahal pense à assurer ses arrières et c’est l’occasion rêvée. Il lève sa baguette et tente de trouver ne serait-ce qu’un souvenir heureux. C’est tellement évident, pourquoi n’y a -t-il pas pensé plus tôt ?
— Spero Patronum.
Et la lumière blanche jaillit de sa baguette, pour prendre la forme d’un iguane qui flotte puis rampe jusqu’au mangemort pour le balayer et l’envoyer dans le vide du stade. Kazahal s’avance à travers la lumière qui se dissipe, et tend la main à Kingsbury pour l’aider à se relever. Voilà qui fait une dette et ça lui plait bien.
— Tu me remercieras plus tard. Casse-toi d’ici maintenant, avant de te faire avoir une seconde fois. Transplane jusqu’à tu sais où. Je m’occupe de Jdanov.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Dim 24 Aoû - 17:17
Le don agaçant du mélodrame
Tu suivis Perséphone sans faire de vague en t’excusant auprès des diverses personnes que tu bousculas en chemin et qui comme toi, cherchaient leur place. Vous, vous étiez sous les loges des petits riches. Une place sans prétention t’aurait tout autant fait plaisir en d’autres circonstances, mais tu ne voulais pas en faire la remarque. La position de force par l’argent n’était vraiment pas ton truc. Une fois arrivés à vos places, la brune fila vers les barrières et se pencha pour regarder tu ne savais trop quoi. Toi, toujours d’humeur boudeuse, tu te renfrognas à ta place sans rien dire et posa la joue contre ton coude sous les regards éberlués d’autres spectateurs qui se demandaient ce que faisait un énergumène comme toi ici, à tirer la tronche en public comme ça. Mais tu réfléchissais plus qu’autre chose et même lorsque le ministre annonça le match et que les joueurs commencèrent leur petit spectacle, tu ne regardas ni plus ni moins que le vide. Elle se tourna finalement vers toi et te remercia d’être là et tu décochas un maigre sourire pour ne pas plomber davantage l’ambiance, suite à quoi, elle s’excusa. Vous y voilà, le sujet épineux. Tu plissas les yeux, comme pour décoder, puis finalement, les non-dits, ce n’était pas ton truc.
— Tu sais ce que c’est ton problème, Perséphone ? dis-tu en relevant la tête vers elle. C’est que tu t’imagines le monde contre toi et que tu ne fais rien contre ça. Tu t’imagines que tu ne peux pas contrôler ta petite vie et tu ne sais pas dire non. Ca encore, ça passe, des gens comme ça, il y en a énormément, mais on leur botte les fesses et ils réagissent. Mais toi en plus de ça, tu t’imagines que la seule solution, c’est de gâcher ta vie. Tu veux te foutre en l’air ? D’accord, pas de soucis, mais dans ce cas fais-le ailleurs que sous le nez de tes proches et ne m’y mêle pas. C’est ça que tu veux ? Si c’est ainsi que tu vis, alors très peu pour moi.
Tu y étais allé peut-être un peu trop fort, mais il n’y avait qu’ainsi qu’elle comprendrait. Tu n’aimais pas les personnes qui se laissaient aller et elles avaient le don de te couper de ta bonne humeur. Ce n’était pas ce que tu voulais voir de Persée, aussi jolie soit-elle. Ta petite Lily s’était battue pour s’en sortir et elle le faisait encore, pour ça elle avait toute ton admiration, alors tu voulais que Persée se prenne en main et qu’elle apprenne à marcher sans qu’on lui tienne la main. Surtout que maintenant, apparemment, elle n’était plus fiancée. Un dernier détail te chiffonnait.
— Ah et, aussi, je n’aime pas beaucoup qu’on m’agouille dans mon dos. Si tu voulais savoir si je sortais avec Alecia, il fallait me le demander à moi, et avec un minimum de jugeotte, tu aurais deviné que non. Lily est comme ma petite soeur désormais, alors laisse tomber la paranoïa, tu ne vas pas te retrouver toute seule du jour au lendemain si tu te prends en main.
Tu daignas enfin regarder le match une fois vos comptes réglés. Tu supportais l’Angleterre, évidemment, même si les brésiliens étaient vraiment doués. Pour avoir du spectacle, vous en aviez eu pour votre compte. Le match fini, tu te sentis un peu plus léger et heureux, tu attrapas la main de Perséphone et prit ton temps pour redescendre avec elle, ne sachant pas trop quoi faire ensuite, tu n’avais rien prévu en particulier. Seulement, une fois les dernières marches gravies et la pelouse foulée, tu haussas un sourcil en entendant un cri, puis l’air ambiant te glaça le sang en quelques secondes, si bien que ton souffle produisait de la fumée hors de tes lèvres. Tu serras davantage la main de ton amie quand au dessus de vous, des détraqueurs fondirent sur la foule. Par réflexe, tu aggripas les bras de Perséphone et la força à rentrer de nouveau dans le stade.
— Va-t-en ! Va te cacher ! Dépêche-toi !
Tu eus à peine le temps de te retourner qu’un des leurs t'agrippa à la gorge et te souleva contre un mur, à bien deux mètres ou plus du sol. La main squelettique qui se referma sur ta gorge te fit froid dans le dos, mais ce n’est qu’une fois que tu sentis la chose extirper les pires souvenirs et sensations de ta vie que tu te sentis réellement couler. Ta tête partit en arrière et il n’y eut qu’un fin filet d’argent pour éclairer une dernière fois tes yeux. Inerte, tu tombas au sol, lâché par la créature fuyante et n’ouvrit plus les yeux de toute la soirée. Ta seule pensée venait à Persée, que tu espérais en sécurité, puis ce fut le trou noir...
Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 26 Aoû - 11:01
Qu'est ce que je faisais là, bonne question. J'ai haussé les épaules, comme si c'était naturel en fait, même si je ne me sentais pas à ma place ici, je ne sais toujours pas ce qu'il m'avait pris de venir. J'aurais du rester chez moi, j'aurais été mieux loti. J'avais souris lorsqu'elle me dit que je pouvais rester. Je m'étais installé à ses côtés et elle m'avait présenté Jules, un collègue, je lui ai souris, ne sachant pas trop quoi dire. Je fus surpris de la question qu'elle me posa. Pourquoi me parlait-elle de Lucie ? Certes j'avais aborder un peu le sujet, mais je ne pensais pas qu'elle aurait retenu tout ça. Si j'étais encore amoureux d'elle … évidement que oui, mais elle avait choisi de partir alors la question était réglée. « Qu'est-ce que ça change que je le sois encore ou pas ? Elle est partie et elle ne reviendra pas.»
J'étais assez dubitatif et déçu de me l'entendre dire, mais je me demandais bien pourquoi elle me disait de ne pas la brusquer si je la revoyais, c'est tellement étrange comme comportement. Jules à fait sa petite intervention et je n'ai pu m'empêcher de sourire à sa remarque, lui doit avoir plus de problèmes que moi. Je les ai écouter, visiblement Alecia n'était pas de on avis et le lui fit comprendre. Je ne tenais pas vraiment à être l'objet d'une dispute entre eux : « Ce n'est pas grave Alecia, ne lui en veux pas, je suis certain qu'il ne pensait pas mal, n'est pas Jules?»
Il m'affirma que oui, ça ne sert à rien de s'emporter pour ça de toute manière pour moi la question Lucie est close. Alecia s'était levée pour aller vers d'autres collègue et je suis resté là avec Jules. Je ne savais pas trop quoi dire, on n'avait pas l'air d'avoir les même centre d’intérêts et il ne parlait pas beaucoup. J'ai écouté en coin ce que disais mon amie et ce qui semblait être le fils du ministre de la magie Russe. Je ne l'avais encore jamais vu, mais si Alecia craquait pour lui, je pouvais bien comprendre pourquoi, tous les mecs voudrait lui ressembler. Il ne faut pas être gay pour le comprendre, enfin je n'ai pas de réels soucis à me faire non plus, mais étrangement je n'ai pas ressenti de sympathie pour lui. Une demoiselle c'était installé à côté de nous, je ne la connaissais pas spécialement, mais elle était brune et avait l'air assez timide alors je me suis permis de l'aborder : « Bonsoir, vous avez l'air aussi perdue que moi ici, vous travaillez au ministère ? »
Simple question d'usage, mais je trouvais qu'elle avait l'air gênée d'être là, ou alors c'était moi qui renvoyait mon propre malaise. Le Match avait commencé et il fut assez long à mes yeux, je n'avais qu'une envie m'en aller, je regrettais de ne pas l'avoir fait tout de suite. Lorsque l'attrappeur Anglais avait attrapé le vif d'or je ne pus m'empêcher de sourire, on avait gagner, on avait gagner. Je m'étais relevé pour sortir de cette loge où je n'aurais même pas du être, et alors que tout le monde marchait vers la sortie, les lumières se sont éteintes, je n'avais pas spécialement remarquer ce qui glissait vers nous. Les yeux écarquillés, j'ai observé ces ombres se rapprocher, j'ai soupirés, des détraqueurs, j'aurais largement préférer des mangemorts au moins j'aurais pu venger la mort de mon père. J'ai sorti ma baguette et sans réfléchir et suis sorti de la loge. Il en arrivait de partout. Penser à quelque chose d'heureux …. ce n'était pas difficile, je pensais à Lucie évidement et en lançant le sortilège du patronus, mon Suricate argenté est sorti de ma baguette, faisant fuir le détraqueur qui s'apprêtait à entrer dans la loge, mais il y en avait d'autres et je voyais partout des patronus prendre forme, je ne sais pas si on serait assez nombreux, mais on devait s'en débarrasser.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 26 Aoû - 15:04
I want you, like I want Britain win this World Cup
En sport tout demande de la détermination.Les trois D. Détermination,disponibilité,discipline,et la réussite est à portée de main. ▬ Philip Roth
Tu n’avais peut-être jamais pris conscience de ce qui pouvait faire plaisir. Dans ta vie on t’avait toujours tout, donné, richesse, objets, luxe. Tu avais vécu dans le luxe depuis toute petite et ce qui t’avait fait changer, c’était cette fuite, cette prise de conscience de ton statut. Après, tu as vécu dans la misère un temps avant de travailler vraiment. Tu n’avais jamais travaillé et tu avais simplement commencé à 20 ans, parce qu’avant tu n’étais rien d’autre qu’une fille prétentieuse qui claquait des doigts pour obtenir ce qu’elle voulait et tu savais malgré tout ce qu’on pouvait penser de toi, dire de toi que tu avais changé. Tu avais vécu loin de ton luxe français, mais malgré tout cela, tu savais l’apprécier. Mais tu pensais qu’apprécier les choses luxueuses n’était pas un défaut, jute du bon gout. Mais tu avais appris avec le grand-père de Sammy, ce que c’était d’être humble, il avait beau être de sang pur, il ne vivait pas dans un grand manoir et vivait de sa passion, ce qui était le plus important selon lui. Cet homme t’avait tellement donné de leçons de vie que tu regrettes presque de ne pas l’avoir connu avant qu’il ne parte. Alors, tu savais que tu avais fait une bêtise l’autre soir, et tu étais redevable à Sofia, comme à Jules pour ce qu’ils avaient fait… De t’avoir fait comprendre que la vie n’était pas facile et qu’il fallait faire face.
Et malgré son petit sourire quand tu le remercias, Johan t’expliqua à peu près la même chose, celle que tu pensais, et il avait juste, que tu n’étais pas maîtresse de ta vie. Tu n’avais aucune raison de lui tenir rancune de ce qu’il te disait malgré qu’il soit dur, il avait raison, et tu le savais. Tu riais tout de même une petite moue boudeuse, car tu n’aimais pas ce genre de scène, mais il fallait y passer pour obtenir le pardon. Ton cœur se serra dans ta poitrine, loupant un battement, qui te fit tousser quand il te dit que ce n’était pas son genre et qu’il n’aurait rien à voir avec toi, si tu fonctionnais ainsi. Évidemment, que pouvait-il savoir de ce que tu avais ressenti à ce moment donné ? Il n’avait jamais eu de telles contraintes. Mais de toute façon, toi non plus tu n’aurais pu de contraintes alors avant qu’il ne continue tu tendis les mains devant toi : « J’ai eu mon coup de pied, je suis même décidé à aller consulter un psychomage. Pour parler, tu as déjà entendu mes doléances, je ne veux plus t’embêter avec tout ça. » Il enchaina ensuite sur la lettre que tu avais envoyée à Alecia, sa « petite Lily », tu eut un petit sourire crispé, de jalousie principalement. Il aimait la franchise, bah il serrait servit la prochaine fois, car ce n’était pas le moment d’étaler ta vie devant quelques personnes qui écoutaient votre conversation avec envie de savoir ce qui s’était passé. Enfin, tu répondis simplement, plutôt rapidement : « Un coup de tête, je n’ai pas réfléchi quand j’ai envoyé cette lettre, je lui en enverrai un courrier d’excuse à elle aussi. ». En fait, tu le ferais en crevant de jalousie, mais tu le ferais pour montrer ta bonne volonté à vouloir changer, être plus honnête et tout ça… Mais bon, ça ne serait pas de bonté de cœur, malgré te tu le croyais complètement à ce sujet.
Alors, tu retournas t’asseoir à côté de lui, te sentant, moins coupable et plus forte pour affronter tes démons. C’était comme ça, maintenant. L’Angleterre menait au début, et tu avais toujours aimé ce sport, malgré que tu n’avais jamais pu le pratiquer, même le golf était un sport dangereux pour toi de toute façon… Tu étais presque hystérique devant un match de Quidditch. Mais le fait que le Brésil remonte rapidement le score te désola, si bien que tu ne disais presque plus rien, mettant tes mains devant ta bouche pour cacher ta déception. Mais quand l’attrapeur anglais attrapa le vif d’or, tu te levas en hurlant de joie, comme beaucoup de monde dans le stade. Tu seras ton voisin inconnu dans te bras, avant de te rabattre sur Johan, en beuglant que vous aviez gagné alors qu’il l’avait vu aussi. Alors que le match prit fin, tu attendis que la première foule sorte avant vous, mais tu rougis alors que c’est lui qui te prit par la main cette fois-ci. Marchant doucement à ses côtés, tu étais encore sous l’euphorie de la victoire, alors que vous redescendiez la tonne de marches que vous aviez montées un peu avant.
Alors que tes bottines touchaient le sol et la pelouse déjà foulée par d’autres avant toi, un cri résonna affolant plusieurs personnes devant vous. La main de Johan se resserra dans la tienne. Alors que tu levais les yeux, l’air s’était déjà embrumé de souffles affolés des spectateurs qui soufflaient dans cet air froid. Presque planté sur place, c’est ton ami qui te fit réagir en te disant de te cacher, de partir. Tu bousculais un sorcier après qu’il t’a légèrement poussé vers l’arrière. Tu l’avais perdu du regard un temps avant de voir autre chose, quelque chose de bien plus horrifiant que les détraqueurs qui prenaient possession du stade. C’était Johan, Cracmol, serré à la gorge par un détraqueur. Sans défense. Pas que tu étais inconscience, mais tu n’étais pas un pleutre comme Jules pourrait l’être, tu te refusais d’abandonner tes amis. Baguette désormais à la main, le souvenir heureux qui te venu à ce moment-là, c’était votre rencontre, le grand-père de Sammy était encore parmi vous à cette époque. Tu pointas ta baguette sur le détraquer qui attaquait l’écossais en lançant ton sort du patronus. De fait, un petit panda roux sauté sur le sol, passant devant le détraquer le faisant fuir et l’empêchant de faire plus de mal à Johan. Si vite, baguette toujours tenue, tu te précipitas sous Johan pour amortir sa chute et tu coupas ton sortilège en transplanant.
Sainte Mangouste était déjà sous pression quand tu arrivas dans le hall, n’ayant pas préparé ton atterrissage tu te rétamasses avec ton ami dans les bras. Inconscient, blanc comme un linge, tu aurais pu croire qu’il était mort. Mais c’est limite, si tu ne le croyais pas en l’agrippant par le col et le secouant : « Je te préviens Johan Solomon, si tu m’abandonnes maintenant, je te tue ! ». De grosses larmes coulaient sur tes joues, l’écrasant sur les joues de l’écossais, il n’avait vraiment pas le droit de te laisser comme ça.
love.disaster
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 16 Sep - 21:55
Everyone & PNG
The 441st World Cup ▬ July 2069
Le fait que ton père soit là, en ta présence et qu’il te dérange était tout aussi désagréable dans ton esprit que tu avais juste envie de le clouer contre sa chaise pour qu’il se taise. Tu le détestais et tu n’avais pas envie d’avoir quelques rapports avec lui, et ce, de n’importe quelle nature. Mais là, c’était ta mission spéciale et le ministre te l’avais explicitement demandé alors, tu l’avais fait tout en emmenant Jules avec toi pour qu’il soit un sang pur avec qui parler. Alors que tu devais t’éclipser, mais rien ne se passa comme tu l’avais prévu, si bien que tu mis ton visage dans le creux de l’une de tes mains quand il appela Alecia qui surveillait de près le ministre avec Jules et un jeune homme que tu n’avais jamais eu l’occasion de voir avant cela. Bien que la jeune blonde fit tout son possible pour rester polie devant ton pauvre père, tu sentais bien que ça allait te retomber sur le coin du nez. Car oui la dernière fois où tu t’étais trouvé mal et que vous aviez discuté toute la fin d’après-midi, tu lui avais délibérément caché ce détail, cet important détail, celui qui faisait que tu étais l’héritier le plus important de la Russie. Pourquoi ? Parce que dans les faits, tu ne l’étais pas du tout n’étant pas un fils légitime. Et pourtant…
Si bien que blondie tout de même répondit à l’appel de ton père en se présentant devant lui, mais il n’eut pas un instant de dire quoi que ce soit qu’elle le prenait de court, comme elle savait le faire avec toi… Mais la fin de sa phrase été fit presque pouffer de rire, mais pour le politiquement correct, tu transformas tout cela en une petite toux. Avant de te lever et de la suivre tranquillement dans le fond de la loge, là où personne ne pouvait vous entendre à cause de l’agitation du match qui venait de débuter en fanfare, et les conversations entre les ministres. Elle te reprocha sans détour ton manque de bavardage et tout ce qui en suivit sans que tu relèves le double sens de sa phrase en ajoutant bas et durement : « On a tous des choses auxquels on ne tiens pas, je n’ai pas envie de parler de lui, je n’ai pas envie. J’ai mes raisons et c’est tout. » Quand elle te demanda ce que tu lui avais dit pour qu’il l’appelle, tu détournas le regard vers une baie histoire de faire croire que tu regardais une action clé du match alors que tu fuyais simplement son regard.
Regard qui en retour se posa sur une jeune femme au teint café, à côté de ton père. Et dire que ce salopard savait très bien que la meilleure amie de Tamara n’était autre que sa demi-sœur. Comment pouvait-il vivre avec autant de péchés ? Cette pensée t’arracha une grimace et tu répondis amèrement à Alecia : « Tu m’as regardé quand j’ai parlé d’avoir trouvé une petite amie ici, alors qu’il tente de me maquer avec la fille du ministre allemand, il se fait juste des films voilà tout, ais si tu veux lui foutre un coup de pied, je ne te retiens pas. Il le mérite. » Alors, tu lui lanças un regard dur et tu retournas t’asseoir à la place que l’on t’avait donnée bien sagement, en refaisant bonne figure alors que le match était déjà bien entamé.
De bonne grâce, tu soutenais l’Angleterre qui était perdante pour ce début de rencontre, mais au fur et à mesure de la partie l’étau se resserrait, si bien que c’est ta terre d’accueil qui gagna cette compétition, sous les applaudissements des personnes présentes en ce jour-là. Mais ce n’était certainement pas la peine de te réjouir pour autant qu’un sérieux mal de crâne te reprit comme depuis quelques jours déjà. Tu posas une main sur ta tempe droite avant de fermer les yeux un court instants. Celui qui n’aurait pas dû être. Si bien que quand tu rouvrir tes pupilles vertes, un cri puis un autre puis des centaines se firent entendre dans le stade et comme tous les gens présents, tu sortis ta baguette de ta poche en la pointant dans le vide. Pour jouer au jeu du chat que tu avais organisé sans que le petit ne le sache. Si Islay lui avait dit, il aurait mal réagi. De fait, quand le froid que dégageaient les détraqueurs finirent par monter jusqu’à vous, tu étais bien aise et tu le cachais avec allégresse.
L’attaque pour les faire fuir commença, si bien que bon nombre de patrons sortaient des baguettes de leur prolétaire. Mais toi si tu faisais sortir ton patron qu’en serait-il ? L’ours viendrait-il vraiment ou bien est-ce que ça serait autre chose ? Étrangement, le sortilège une fois lancé loupa et tu pris un faux air désarmé devant la situation te plaçant devant ton père le ministre russe alors que ces créatures démotiques se rapprochaient de plus en plus. Alors que tu pensais que tout se déroulerait pour le mieux, le détraqueur en chemin vers toi s’esquiva au dernier moment et sincèrement, tu espérais que cela ne se soit pas remarqué. Pensant que les autres étaient trop occupés à voir leurs petites personnes.
Alors dans un crac sonore, la main de ton ministre de père, tu transplanas.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Dim 21 Sep - 10:49
La situation allait de mal en pis, moi qui pensait que dire ce que je pensais ne procurais pas d'ennuis, c'était tout le contraire, ni Alecia, ni le jeune homme à ses côtés ne semblaient de mon avis, mais j'avais l'habitude de me confronter à ça. Tant-pis, j'aurais dis ce que je pensais, on ne pourrait pas m'accuser de ne pas être franc. Mais ce Charlie semble ne pas trop m'en vouloir, j'en suis soulagé et forcément j'acquiesce et les laisse discuter. Ça m'apprendra à me mêler de ce qui ne me regarde pas.
« Oui bien sûr, je ne voulais pas vous offenser. »
Je ne sas pas si Alecia m'en voudra, mais je ne l'espère pas, c'était ce moment qu'avait choisit le père de mon tuteur pour apparaître et je m'étais levé pour le saluer, me raidissant légèrement. Il ne manquait plus que ça j'avais déjà le fils sur le dos, maintenant le père se pointait. Il avait l'air presque aussi hautain que son fils, c'est fou comme les gens peuvent se ressembler. Je sais bien que je ressemble un peu à mon père aussi, mais nous avons beaucoup de points de vues divergents, c'est peut-être le cas pour eux-deux quoi qu'il en soit, ce n'est pas le moment de faire ce genre de remarque, pas devant eux.
Je les ai laissé repartir, ne voulant pas m'imposer et me suis assis attendant le début du match, plus vite ça commencerait plus vite ça finirait. J'aurais du être plus emballer que ça par le match, mais la personne de certaines personnes me rendait nerveux. Le macht commença et il ne fut pas très long, ce qui me convenait parfaitement, mais je dois avouer que c'était un beau match. L'Angleterre avait gagnée, je n'étais pas aussi enthousiaste que mes collègues, parce que mon équipe n'était pas passée en finale. Je m'étais levé regardant les supporter marcher vers la sortie, lorsque tout devient froid et glacial. J'eus un léger frison, me disant que le temps changeait simplement et que je serais bien mieux à la maison.
Ce n'était pas le froid, je m'en suis rendu compte en voyant des silhouettes encapuchonnées avancer vers le stade. Les lumières se sont éteintes et je tenais ma baguette fermement. Les détraqueurs étaient tout près. Je songeais rapidement à une événement heureux et automatiquement c'est l'image de Perséphone que je vis. Lorsque les lumières se rallumèrent je lançais mon patronus en forme de loup vers les gradins où des gens paniqués affrontés ces monstres. Mon loup revient vers moi, je me tournais vers Ygg pensant qu'il était toujours là, mais il avait disparut, le lâche, pensais-je. Beaucoup de partonus avaient étés lancer et les lueurs argentés illuminaient le stade, faisant fuir les nombreux détraqueurs. Je me sentais rassuré avec mon patronus, je savais que mon souvenir heureux ne partirai jamais et que je serais protéger d'eux.
Le choixpeau magique
Chapeau du savoir & de la répartition
Gallions : 428
Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch- Mar 23 Sep - 17:57
Angleterre fin juillet début Aout 2069
Le stade était plongé dans le noir, les supporters se pressaient de s'échapper de cet enfer tandis que les détraqueurs attaquaient tout ce qui bougeait, ainsi plusieurs personne se firent prendre par surpris, sauvés par leur amis ou par de parfaits inconnus. Bientôt, des lueurs argentées illuminaient le stade et la lumière se ralluma. Les équipes d'aurors sur place s'étaient mobilisées pour protéger les sorciers et sorcières, mais d'autres personnes ayant connaissance du sortilège du patronus ont su également aider. Au bout de plusieurs minutes, les détraqueurs ont fuit, emportant avec eux le froid et les ténèbres. Laissant les supporters effrayés et parfois perdus. Il aura fallut plus d'une heure pour faire sortir tout le monde et s'assurer qu'il n'y avait pas de mort. Ce qui est certain c'est qu'on oubliera jamais ce match qui pourrait bien être le dernier. Informations : Ceci est le dernier poste, le jeu est fini. Merci à vous d'avoir participer. Vous pouvez parler de cet événement dans vos prochains rp.
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Sujet: Re: [mini intrigue] La coupe du monde de quidditch-