Sujet: « au nom de la découverte » Lun 18 Aoû - 3:30
Au nom de la découverte feat. Sammy Norgarstein & Lucie Delacroix
Toutes les grandes découvertes sont faites par ceux qui laissent leurs émotions devancer leurs idées. ▹ C. H. Parkhurst
Chaque matin, en me levant, je me demandais ; « pourquoi ? ». Mon premier réflexe, ma première pensée de chaque jour, je me demandais « pourquoi? ». Pourquoi j'étais ici et pas en Australie ? Pourquoi mon grand-père m'avait quitté ? Pourquoi Olivier était parti jouer au Quidditch, me laissant seul tout au long de cette année, le coeur brisé et perdu ? Pourquoi je ne pouvais cesser de penser à lui alors qu'en le faisant, j'avais encore cette impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine ? Il y avait tant de questions à ce poser, sans qu'aucune réponse ne vienne que j'en finissais par me demander ce que j'allais devenir. Et puis, après ce moment de doute sur mon existence, je sortais finalement du lit pour affronter la journée qui s'annonçait.
Ce matin, pourtant, j'avais du mal à sortir de mon lit. Dans ma petite chambre de l'appartement au-dessus de la boutique, les doux rayons du soleil caressaient mon visage encore endormi. J'entendis un couinement venir du coin de ma chambre. Sans ouvrir les yeux, je sus immédiatement qu'il s'agissait de la petite bête poilue que je m'étais procurée quelques jours plus tôt. Dans un coup de blues, je m'étais rendu à la ménagerie magique pas très loin de la boutique où j'avais pris pour compagnon ce petit chien très mignon. J'espérais que ça présence apaiserait légèrement le sentiment de solitude qui me hantait par moment. C'était chose réussi puisque le simple fait de l'entendre geindre dans son coin étira un sourire sur mes lèvres. Dans un grognement de fatigue, je me retournai sur le côté, ouvrant les yeux pour voir la petite boule de vie dans sa cage. Je le regardai un instant, endormi, il semblait troublé dans son sommeil. Encore jeune, je me demandais bien ce qui pouvait lui donner des cauchemars. Il ne connaissait encore rien de la vie. Avait-il perdu ses parents comme moi ? Représentais-je un espèce d'espoir inattendu dans sa petite existence de chiot ? J'espérais que sa vie avait, jusqu'à maintenant, été mieux que la mienne.
En arrivant en Angleterre, je ne doutais pas à quel point j'allais semer le doute dans l'esprit de nombreuses personnes. À quel point mon existence n'était qu'ignorance au seins des familles de sang-purs. J'en surprenais chaque jour plus d'un en me présentant. On me demandait constamment si j'étais de sang-mêlé, le nom de mes parents, et où j'avais passé toute ma vie. À croire que la pureté de sang avait une bien plus grande signification ici que d'où je venais. J'en faisais un peu mon combat. Je cherchais à prouver que je n'étais pas seulement de sang-pur, de bonne famille, mais que j'étais également doué en quelque chose ; la botanique. Je m'appliquais chaque jour à avancer un peu plus mes recherches sur les propriétés magiques de plantes. En testant certaines sur moi-même, tentant de découvrir ce que leur odeur, leur ingestion ou leur application pouvait apporter comme résultat. D'une certaine manière, je cherchais à faire ma marque dans ce vaste monde.
Je passai quelques instants à observer mon nouveau compagnon de vie avant de finalement me décider à sortir du lit. Il y avait du bruit en bas, Perséphone devait déjà être debout. Me redressant, avec une certaine difficulté, je m'assis sur le bord du lit, attendant de reprendre mon équilibre après ce mouvement un peu trop brusque pour le petit matin. Je me levai finalement sur mes pieds sentant le sol froid sous ses derniers. M'approchant de ma commode, je voulus tendre le bras pour attraper des vêtements, mais ce dernier refusa de coopéré. J'essayai de tendre l'autre, mais toujours rien. Croyant à une blague, je baissai les yeux vers mes deux bras, mais ils restaient immobiles le long de mon corps. Complètement inertes. « Merde ! » Lachais-je d'un ton légèrement paniqué. Je tentai d'appeler Persée, mais elle devait déjà être descendu dans la boutique. J'étais là, planté au milieu de ma chambre sans le moindre contrôle sur mes bras, et en sous-vêtement qui plus ait. Je savais que j'allais devoir me rendre rapidement à Sainte-Mangouste, ignorant ce qui m'avait causé un tel effet puisque je n'avais rien ingéré d'anormal dans les derniers jours. Mais en sous-vêtements...
Un CRAC ! sonore se fit entendre alors que je transplanais directement dans la salle d'attente du département des empoisonnements par potions et plantes de l'Hôpital Sainte-Mangouste pour sorciers. Toujours sur les nerfs, je m'approchai du guichet où se tenait une secrétaire médicale. à cet heure matinale, il n'y avait pas foule, ce qui était à mon avantage vu ma tenue quelque peu osée... « Excusez moi madame, j'aurais besoin de voir un médicomage le plus rapidement possible ! » Elle releva la tête des parchemins déposés devant elle, l'air plutôt assomée par le travail barbant qu'elle accomplissait. Blasée, elle me tendit un parchemin, une plume et une jaquette de malade. Puis, reporta son attention sur son travail, sans rien me dire. Je sentais la colère monté en moi, furieux pas son manque de professionnalisme. « Madame ! », ajoutais-je d'un ton agacé, « Je dois vraiment voir un médicomage maintenant, mes bras... » Elle me coupa de sa voix froide : « Remplissez le formulaire et vous pourrez voir un spécialiste. Sans formulaire, pas de consultation ! Et mettez cette jaquette, vous gênez certaines personnes...» ajouta-t-elle avec un signe de tête vers une petite fille qui était assise avec sa mère. Énervé, je parlai beaucoup plus fort que prévu... « Nom d'une gorgone ! Je ne peux pas remplir votre formulaire parce que je peux pas bouger les bras ! » Elle releva la tête de nouveau, mais cette fois-ci, je pouvais lire l'agacement sur son visage. « Allez donc vous asseoir monsieur, je vous appellerai lorsque ce sera votre tour. » Sa voix acerbe et haut perchée commençait réellement à m'agacer. J'allais à nouveau m'énerver contre elle lorsque le battant d'une porte s'ouvrir à ma droite, laissant tomber un certain silence dans la pièce.
Sujet: Re: « au nom de la découverte » Lun 18 Aoû - 20:10
Les bras m’en tombent ! Sam & Lucie
Lucie était arrivée tôt ce matin à Ste Mangouste car elle relayait l’équipe de médicomages travaillant de nuit, aux alentours de six heures alors que le soleil était levé depuis peu. Elle avait hâte de basculer sur un service d’après-midi, car ses nuits étaient bien courtes ! Darcy retrouvé, les nuits tournaient vite aux petits câlins sous la couette et l’un comme l’autre n’étaient pas des insensibles, en plus de cela, ils avaient du temps à rattraper. Elle bâilla à ‘en presque décrocher la mâchoire et enfila sa longue robe blanche de médicomage, sa baguette filant dans une poche ainsi que quelques fioles. Le matin était toujours calme et l’hôpital magique ne se remplissait qu’à partir de neuf heures environ, le fait de ne rien faire et de risquer de s’assoupir ne lui plaisait pas beaucoup et elle enchaîna les tasses de café -un goût qu’elle avait pris de son chéri- pour tenir. Outre un passage dans les chambres occupées pour vérifier que tout allait bien avec ses patients et une ou deux visites, il n’y eut pas grand chose à faire. Aussi la française décida de se poser dans la salle de repos quelques instants.
Sous le coup de huit heures, elle repassa par le hall puis vit un jeune homme… un caleçon. Elle se retient de rire et pouffa entre ses doigts. Il y en avait de drôles de personnages dès le matin ! Sans doute un jeune homme qui avait passé une nuit alcoolisée assez turbulente, ou un soucis moins amusant. Le pauvre ne semblait guère amusé et bien lucide, aussi elle décida de s’en charger. Apparemment il ne pouvait plus du tout utiliser ses bras, ce qui expliquait sa tenue peu appropriée en public. Elle se saisit du dossier à l’accueil et s’approcha de lui avec la jaquette.
— Attendez, je vais vous aider ! dit-elle en attrapant sa baguette pour faire passer la tenue d’elle-même au pauvre jeune homme. Vous avez l’air de ne pas savoir comment c’est arrivé ! Je vais avoir besoin de vous poser quelques petites questions. Suivez-moi s’il vous plaît.
Elle lui sourit et l’invita à la suivre jusqu’à un petit bloc, semblable aux blocs d’urgence des moldus. Elle ouvrit le dossier et sortit une plume magique de sa poche. Elle examina rapidement les bras du jeune homme sans les toucher puis le regarda.
— Ca ressemble à un empoisonnement à une plante ou une poudre, un sortilège en général vous aurait pétrifié des pieds à la tête ! Vous avez acheté quelque chose de nouveau pour une potion ou même un plat ?
Si c’était ainsi, ce n’était pas bien grave ! Une petite potion bien dosée et hop ! Il pourrait à nouveau bouger les bras correctement ! Il fallait juste savoir quelle petite vilaine plante lui avait joué ce mauvais tour.
electric bird.
« au nom de la découverte »
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum