♦ NOM(S): Les Wallace sont une très grande famille qui n’est connue qu’au Canada et ce depuis des générations, et dispersée un peu partout au Canada, au Québec, aux Etats-Unis ainsi qu’en Angleterre. Leur localisation géographique varie autant que leurs idéaux.  ♦ PRÉNOM(S): Il porte les prénoms d’Ethan, comme son grand-père et Tobias, celui de son arrière-grand-père. Sa mère a souvent eu tendance à le surnommer Toby. ♦ AGE: 17 ans, il est né le 23 Novembre 2051 ♦ LIEU DE NAISSANCE: Il est né dans un petit village sorcier au Canada, quelque part en Terre-Neuve. ♦ STATUT CIVIL: Célibataire et nouvellement majeur, autant dire qu’il a du mal à gérer cette nouvelle liberté ♦ ANNÉE D'ETUDE: Il sera en septième année à la rentrée, il vient juste de valider la sixième, de justesse paraît-il ♦ MAISON : Poufsouffle de préférence ♦ STATUT FINANCIER: Aisé ♦ GROUPE: Poufsouffle  ♦ STATUT DU SANG: Si les autres branches des Wallace comptent tous des sang-mêlés, Ethan lui, est sans doute le dernier sang-pur de la famille, ce qui joue nettement en sa défaveur, surtout en Angleterre ♦ EPOUVANTARD: Il ne supporte pas la foule, ne la déteste pas mais n’en est pas moins terrifié, et cela va de pair avec de l’agoraphobie ♦ PATRONUS: Son patronus est un porc-épic, autant dire qu’Ethan est davantage du genre solitaire, il se porte en tout cas mieux ainsi en général ♦ AMORTENCIA: Ethan sentirait de l’eucalyptus dans sa potion d’amortentia, relevé par l’odeur de l’herbe magique ou de tout ce qui se fume de pas très net en général ♦ BAGUETTE MAGIQUE: Baguette en bois de hêtre de 21 centimètres, souple, avec crin de licorne, qui diffuse une agréable chaleur dans le bras de son propriétaire et qui relâche des étincelles violettes lorsqu'Ethan est à bout émotionnellement ♦ SORT FAVORI: Il apprécie grandement le sortilège d’impassibilité, qu’il utilise régulièrement lorsqu’il est chez lui, pendant les vacances d’été.

Ton caractèreDouxInstableAltruisteSolitaireCompréhensifParfois violentNerveuxTrès sensible

✜  S’il faut d’abord mettre en avant nos compétences, sachez que je ne suis ni un héros, ni un justicier, ni un génie. Je préfère de loin fondre dans l’ignorance de la masse et me faire oublier, de tous. La raison à tout cela est très simple, je suis empathe. C’est un don depuis que j’ai tout petit et qui consiste à ressentir les émotions d’une personne à proximité, sans pouvoir y faire barrage ni les contrôler. Ce qui est en soit très problématique quand on est en classe ou dans la grande salle. En soit, je suis toujours le dernier à déjeuner, je me mets toujours au fond des classes, je ne vais jamais voir de matches de Quidditch et je sors très peu à Pré-au-Lard. J’évite les foules et les assemblées comme la peste. Je suis un peu comme les coupes que l’on veut trop remplir, une fois à saturation je peux même en devenir violent alors que je suis habituellement très doux et ma grande sensibilité n’a jamais rien fait pour arranger la chose. Alors j’ai appris à vivre avec, à me terrer dans mon coin et à faire de la solitude ma première amie.
✜ Je ne peux pas dire que ma vie est plus difficile qu’une autre. Je me terre dans mon coin en attendant que ça passe et je ne me plains pas, d’ailleurs j’évite de dire ce que je peux faire pour ne pas affoler les gens, l’empathie, si rare soit-elle, doit être aussi mal vue que la legilimencie, les gens n’aiment pas qu’on entre dans leur tête. Alors pour pallier aux crises et me mettre H.S rapidement, j’ai commencé à fumer depuis quelques années déjà. Ne me demandez pas où je trouve mes stocks d’herbe magique, c’est fou ce qu’on peut trouver de nos jours avec pas mal d’argent. Ces petites fumettes occasionnelles se sont transformées en lubies et après les lubies, j’en suis venu à la drogue. Si j’ai l’air si fatigué et toujours dans les vaps, c’est bien à cause de ça et j’imagine que les gens sont de moins en moins dupes. C’est certainement pour ça que mes notes ont tellement dégringolé par rapport aux années précédentes. Si j’étais aussi bosseur qu’avant j’aurai pu régler la chose, mais j’ai l’impression qu’en grandissant, les effets indésirables de l’empathie ne font qu’empirer.
✜ J’ai perdu mes parents il y a quelques années déjà et c’est en Angleterre qu’on m’a envoyé, au sein d’une famille auxiliaire, enfin, chez un oncle et une tante éloignées. Si ma famille, mes parents à la base, étaient sang-purs, ils n’ont jamais eu dans l’optique le rejet de toute autre personne et j’avais autant d’amis nés-moldus que sang-mêlés et même des connaissances chez des cracmols. Seulement, dans cette branche de la famille en Angleterre, on suit des codes dignes des mangemorts, alors qu’on est sang-mêlés. Ca je ne l’ai pas accepté, et je l’accepte encore moins aujourd’hui sachant que je suis vendu à cette secte comme étant un bon petit sang-pur. Ou pas. J’ai été envoyé à Poufsouffle en cours de troisième année quand j’ai déménagé et déjà là je me suis montré dissident. Je ne me suis jamais entendu avec mon oncle et ma tante mais ils n’ont jamais osé s’interposer de peur de voir mon don prendre des formes bizarres et surtout de voir se retourner les mangemorts contre eux. Maintenant que je suis majeur, je me dis que j’ai le droit d’avoir mon propre choix, mais je suis encore prisonnier en quelque sorte, et comme je n’ai pas vraiment d’amis, je n’ai nulle part où fuguer.
✜ S’il y a quelque chose que je n’aime pas, de ce fait, ce sont que des sales types en prennent à plus faibles qu’eux. Je fais pas mal de sport et de yoga dans mon coin pour me canalyser, mais je n’aime pas la violence pour autant. Seulement, dans des bagarres, il m’arrive d’y entrer sans l’avoir voulu, à cause de toutes ces émotions négatives qui me passent par la tête et me rendent dingues. Alors que je suis très doux et inoffensif habituellement, j'atterris souvent à l’infirmerie pour m’être battu et la dernière fois c’est mon arcade qui a pris un bon coup. Je crains donc énormément le renvoi, parce qu’en dehors de Poudlard, je n’ai nulle part où aller et j’ai besoin d’un diplôme pour faire quelque chose de ma vie.
✜ Je voudrais devenir soigneur de créatures magiques. Les animaux ont des sentiments beaucoup moins complexes que l’Homme et donc plus faciles à gérer. En plus, avec mon don, je pourrais dire s’ils ont mal et d’autant mieux les soigner. Je ne serais d’aucune utilité en tant que médicomage de toute façon et j’adore la proximité des créatures.
✜ S’il y a bien une saveur et une odeur que j’ai appris à détester, c’est l’orange. Les draps, les coussins, tout empeste l’orange chez ma tante, une horreur. Même son parfum est à base d’orange. Il ne faut donc pas m’en parler, ni m’en faire manger, rien.
✜ Il m’arrive de porter des lunettes pour lire et de tenter de faire un peu de musique. La musique moldue est une chose que j’ai appris à apprécier dans le cours d’étude des moldus. Leur musique est tellement variée qu’elle peut convenir à toutes les humeurs. Je ne garantie pas être doué mais en tout cas je m’améliore en guitare, doucement.
✜  J’aime beaucoup ce qui est à base de menthe ou de plantes vertes relativement fortes, ça couplé à l’herbe magique, c’est un délice en général. Mais n’allez pas répéter sur tous les toits que je fume ou ce genre de choses, je me cache dans la tour d’astronomie ou près de la volière en général pour ça. C’est-à-dire… A chaque fois que je peux sans me faire prendre. Mais un jour je vais me faire prendre et là… Mieux vaut ne pas y penser je crois.
✜ Etant du genre solitaire, je suis toujours relativement dans mon coin, sans trop chercher à me faire d’amis. Pas pour autant que je n’aime pas me faire aborder, je suis juste extrêmement prudent, trop, c’est certain. Mais il est évident que je craque pour quelqu’un que je n’approcherai jamais. Si elle le sait ? Elle ne doit même pas savoir comment je m’appelle. J’en reviens à ce besoin d’être transparent, moins les gens me voient, mieux c’est, pour tout le monde… Si j’en souffre ? ...
✜ Etudier ne me dérange pas, au contraire, j'aime bien lire, écrire, bosser tranquillement dans un coin de la bibliothèque. Seulement mon état général ne me permet pas vraiment d'assimiler tout ce que j'apprends ou pratique, ce qui est très dérangeant, surtout pour les notes et pour les Aspics. Seulement, si je bossais pas du tout, les trolls ne finiraient pas de tomber dans chaque matière. Et j'arrive pas à sortir du piège de la drogue, alors... On fait avec.

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PSEUDO/PRENOM : Street AGE : Vieux, vieux, trop vieux pour toi ! COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Facebook QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Il est cool, really !FRÉQUENCE DE CONNEXION : C’est les vacances, donc quasi tout le temps. MOT POUR LA FIN : Présentement, j’ai perdu ma blonde, je crois.

Il y avait comme un bruit sourd dans ma tête, une sorte de sifflement sans fond ni fin, sans sens ni commencement, une sorte de spirale infinie et irréelle. La fumée me brûlait les narines de ses effluves délicieuses et j’expirais, inspirais au rythme lent et répétitif de mes poumons asphyxiés. Une odeur agréable de plantes brûlantes au bout de mes lèvres et l’agitation de pastilles à la menthe au creux de ma main pour en masquer l’odeur au cas où un étranger ou un intrus viendrait délibérément me couper de mon cercle vicieux. Je sentais déjà la substance tranquillisante pénétrer mon sang et étouffer les ondes du château. Amour, colère, tristesse, tant de sentiments qui se mélangeaient au creux de ma cage thoracique et qui remontaient jusqu’à mon cerveau de paumé drogué. Assis sur les marches menant à la volière, la tête droit vers les étoiles aussi lointaines que magnifiques, je savourais cette dernière bouffée qui m’évitait de penser que dans deux semaines à peine, je serais renvoyé chez moi, avec cette horrible grosse orange qui me servait de tante. S’il était aisé de souffrir des foules de Poudlard, je me serais bien passé des grandes vacances et des conseils de famille qui suivraient. Viendraient sans doute, durant ces quelques semaines douloureuses, mangemorts et autres messies fabuleux aux yeux de mes tuteurs, dont je serais obligé de taire le nom pour ne pas me retrouver aligné face contre terre, fumant de quelques vapeurs émeraudes ayant arraché jusqu’à mon dernier souffle rongé par la drogue. Le silence n’était pas difficile en soi, tant que l’on ne me demandait pas de couvrir de tels phénomènes. Aveugle ou clairvoyant, les derniers événements survenus au ministère ne me laissaient pas indifférents, mais que dire ? Au milieu de prétendus justiciers ou d’illuminés endoctrinés de force, maigre était la liberté d’expression, surtout pour moi. Volonté d’agir, oui, possibilité d’agir, nettement moins. Le moindre écart pouvait me sortir du calme que j’essayais de construire, de l’apaisement que j’essayais de me procurer depuis des mois, non, même des années. La seule façon de vivre en paix était d’éteindre ce don, ou du moins de l’affaiblir en me ruinant esprit et santé. Mourir jeune ou mourir vieux, malade ou en bonne santé, quelle importance puisqu’on meurt tous un jour ? Me voir me détruire ne suffisait pas à me faire culpabiliser, je préférais cela à un libre-court d’actions dont je ne décidais pas. La colère est un sentiment tellement puissant, celui auquel je suis le plus sensible, certainement. La violence dans son plus grand libre arbitre me rendait violent à mon tour, et je détestais ça. Je le déteste toujours. Je n’en parlais jamais à personne, outre les professeurs qui devaient aviser, à quel ami pouvais-je en parler ? Personne. Sans doute les autres me trouvaient étrange, dans la lune, à côté de la plaque. Pire encore lorsque j’étais tellement défoncé que j’en oubliais mon prénom, jusque là. J’ai souvent raté quelques cous, et ce, de plus en plus. Pourtant je tiens à ma scolarité mais je ne sais plus vraiment par quel bout la prendre.

Septième année pas encore commencée et pourtant déjà en péril, et tout ce dont à quoi je pensais, était la façon dont je me procurerais de l’herbe magique à nouveau. Avec la majorité, c’était plus facile, et j’avais mes habitudes à présent. Mon oncle et ma tante ? Soit ils ne s’en sont jamais aperçus, soit ils laissent faire parce qu’ils pensent que ça me rend plus manipulable et que demain, je laisserai un mangemort m’emmener en me tenant par la main. Être un bon petit Poufsouffle, un effacé, est mon plus grand acte de rébellion, pour dire. Ça ne tient à pas grand chose et pourtant, ça fait toujours son effet. Je ne voulais pas rentrer à la maison, si on pouvait appeler ça une maison, mais en quoi avais-je le choix ? Dormir sous les ponts n’est pas la solution et je ne recherchais pas plus la pitié. Tenter de voler de mes propres ailes revenait à creuser seul ma tombe et les gens comme moi étaient d’autant plus de cibles faciles que de petits pions à placer sur l’échiquier. Les bras de ma mère me manquent, parfois. Sa manie à m’appeler Toby alors que je détestais ça et les rires gras et forts de mon père dans la cuisine, leurs baisers qui me faisaient tirer la langue. Une atmosphère chaleureuse, où je n’avais à craindre de rien, d’aucune négativité. Mais la vie se montre parfois injuste et on a beau vivre dans une société magique, rien n’y fait. La maladie, les accidents, on ne peut jouer contre le destin. J’avais une belle vie de famille, le genre de vie tranquille où on essaie de grimper sur un balai mais où on abandonne vite. Le genre de vie dont rêverait tout enfant, avec des parents attentionnés prêts à apaiser vos maux, à vous aider à dompter ce don un peu spécial qui ne s’est encore pas vu dans leur entourage. C’est durant ma deuxième année dans une école canadienne qu’ils ont eu cet accident. Enfin, accident, assassinat, disparition, personne n’a jamais su. Ils n’ont pas voulu de moi aux Etats-Unis, pourtant ma tante et mon oncle ont sauté sur l’occasion de me recueillir. Pour bien se faire voir des mangemorts, sans doute, pour m’utiliser comme un instrument de gloire et redonner un peu leur blason, en vérité, je ne me doutais de rien à l’époque. A présent tout est plus clair, plus limpide.

Mais parfois je me dis que je ne suis pas aussi à l'abri que je le pense dans ce château. Certes, c’est le ministère qui a implosé mais qui n’était pas sans rappeler que des élèves, d’à peu près mon âge, avaient été retrouvés morts dans un couloir de l’établissement ? Vendetta d’élèves omnubilés par la prétendue grande puissance des mangemorts ou psychopathe caché entre ces murs, je n’en savais rien non plus, je n’en sais toujours rien. A l’intérieur comme à l’extérieur, la société se meure et ceux qui tentent de changer ça meurent à leur tour. Tout le monde était au courant pour le père de l’infirmier de l’école, tout le monde. Et que dire de tout ça, à notre âge ? Comment de simples élèves peuvent, avec de belles paroles, réconforter un adulte qui a déjà tout vu de l’atrocité dont font preuve certaines personnes ? Depuis ma troisième année, ici, en Angleterre, j’entendais de plus en plus mes tuteurs vanter les mérites de cette vague purificatrice, comme ils l’appelaient. Nettoyer le monde magique de tous les imparfaits, de toutes ces personnes au sang diluées. Alors qu’un né-moldu en valait largement dix comme moi… Je ne connaissais pas ces pauvres victimes de l’école, je n’ai que rarement vu leur visage… Et à quoi ressemblait le meurtrier alors, à une personne, comme vous et moi ? Est-il plus sain d’esprit que moi, d’ailleurs ?

Voilà que quelqu’un avançait dans l’obscurité et mon pétard fini, j’avalais deux pastilles de menthe extra forte qui me ruinaient le palet. Pourtant j’adorais ça. Et ni vu ni connu, je descendais, reprenais ma route devenue sentier irrégulier, pour regagner ma chambre où, tous endormis, mes camarades auraient si peu de prise sur moi que m’endormir serait d’autant plus facile. Et le lendemain serait la même journée que celle-ci, avec ses efforts, ses explosions d’émotions, ses questionnements, ses doutes et une bonne collection en plus. La vie en soit, la triste réalité. La réalité déformée par ce doux parfum d’herbe magique. Et elle serait là, au milieu de tous, avec ses magnifiques cheveux blonds, son sourire parfait, son regard qui irait partout, sauf vers moi. Son rire cristallin dans mon optique si sombre. Et tout recommencerait, à l’infini.

Matière 1: Etude des Moldus
Matière 2: Soins aux créatures magiques

- Astronomie A
- Botanique E
- Défense contre les forces du mal A
- Potions A
- Histoire de la magie P
- Métamorphose P
- Sortilège P
- Vol sur un balai T
- Étude des Moldus O
- Soins aux créatures E