NOM(S): O'Callaghan PRÉNOM(S): Aislinn AGE: 21 ans LIEU DE NAISSANCE: Irlande STATUT CIVIL: Célibataire MÉTIER : Oubliator EX-MAISON: Pouffsoufle STATUT FINANCIER: Piètre GROUPE: Sorcier   STATUT DU SANG: Sang-mêlé EPOUVANTARD: Il se manifeste sous ses pieds, donnant l'impression qu'un trou béant, vide et infini se forme sous elle, la faisant plonger dans le vide pour l'infini. PATRONUS: Hirondelle AMORTENCIA: L'odeur du vent marin trainant avec lui celle de l'herbe et des vieux grimoires BAGUETTE MAGIQUE: Chêne rouge, 26.5 cm, ventricule de dragon.  La baguette d'Aislinn est tout sauf bien entretenue, au grand malheur d'Ollivander, la jeune femme n'est pas des plus délicate avec l'extension de son bras.  Sa baguette est donc énormément éraflée, écorchée et il manque, même, à certains endroits des bouts de bois!  Étonnement, sa baguette et elle forment toujours une excellente équipe et Aislinn ne s'en séparera que lorsque celle-ci sera réduit en centre - et même là... elle tentera probablement de faire des pieds et des mains auprès d'Ollivander pour qu'il la fasse renaître! SORT FAVORI: Failamalle (Parce que sans ça... ça lui prend toujours une éternité ramasser tout ce qu'il lui faut pour sa journée, éparpillé un peu partout dans son appartement)

   Ton caractèreDéterminéeCelptomaneJoueuseTêtue EmpathiqueChaotiquePatienteMatérialiste

   Quand on entend Aislinn rire pour la première fois, ce n'est pas le doux son d'un carillon au vent que l'on entend. On cherche souvent généralement, par réflexe,  une femme de deux mètres de haut, large comme un camion, avec des tresses et un casque de viking…  et quel n’est pas la surprise générale de tomber sur la petite rouquine au grand sourire amusé.  Car Aislinn rit… et quand elle rit, il est bien difficile de l’ignorer!  Elle qui a une voix d’ordinaire douce et basse se voit transformer en une éleveuse de dragon géante dès que quelqu’un fait une blague près d’elle – bonne ou mauvaise, ce qui est parfois au plus grand malheur de la jeune femme qui n’aime pas spécialement faire une folle d’elle.

Petit rayon de soleil, c’est ce que l’irlandaise est de nature, un sourire étiré sur ses lèvres pleines, le regard pétillant de compréhension et d’amusement, la jeune femme vie au jour le jour, tentant d’éviter les prises de tête et l’angoisse du lendemain, l’angoisse de l’inconnue.  Car l’inconnue, elle ne l’apprécie pas spécialement.  Elle a beau être joviale, complètement têtue et 75% de temps adorablement chiante – d’affection – avec les gens qui l’entour, elle n’a jamais été une grande courageuse affrontant avec acharnement le monde pour son bonheur.  Elle laisse plutôt celui-ci glisser doucement jusqu’à elle.

Sachez messieurs mesdames, qu’une fois que vous avez Aislinn dans votre vie, il est bien dure de s’en débarrasser.  Que ce soit par entêtement ou simplement parce qu’elle vous adore, la jeune femme gardera une place pour vous dans son existence aussi longtemps que possible.  Elle sera de celle qui fait les premiers pas – après de long moment d’absence – pour savoir comment vous allez, pour savoir si vous avez besoin d’aide ou si vous souhaitez partager un bon repas, voir, une bonne bière.  Parce que une fois que vous y êtes, vous y êtes à jamais et attention à quiconque tentera de s’immiscer entre elle et les élues de son cœur, car elle ne laisse pas n’importe qui rentrer dans sa vie comme bonne leur semble.  Sur ce point, elle est très réservée.  Vous pourrez n’être pour elle qu’une simple connaissance durant des mois, voir des années avant qu’elle ne se sente totalement en confiance pour partager les secrets de l'univers des roux.

Vestimentairement, Aislinn est une mini carte de mode, du haut de son mètre cinquante.  Elle porte tout et n’importe quoi – généralement pantalon taille-haute – chemiser, chandail, veste, veston tous à motifs plus excentriques les un que les autres.  Elle adore mélanger les textures les couleurs tout en réussissant généralement à donner au tout une allure tout à faire respectable et surtout : la mettant en valeur.

Si durant son enfance l'irlandaise était casse-cou, mais surtout casse-couille, se battant - habillé en princesse en détresse - dans la boue avec quiconque la prenait pour une fillette en détresse; avec les années, elle a tout de même su s'attendrir et ne frappe presque plus personne maintenant (je sais que vous en êtes tous rassuré).  Elle garde, par contre, en mémoire, sur ses coudes et ses genoux, les fantômes de ses cicatrices d'enfance, vestiges de la tornade qu'elle avait été et est, surtout, toujours aussi orgueilleuse - pas question de perdre ça, même avec les années ça ne changera pas.  

C'est d'ailleurs pour cette raison que la jeune femme a tenté le métier d'oubliator.  Elle qui toute sa jeunesse avait chérit le rêve de devenir professeur de soins aux créatures magiques, pour pouvoir élever des dragons et voler sur leur dos à longueur d'année, avait bien vite désenchanté lors de son entré à Poudlard.  Pour rentrer dans le moule et laisser derrière elle les préjugés rattachés à son rêve, elle s'était vu devoir réfléchir sérieusement sur son avenir.  Lorsqu'elle avait mentionné avoir un certain intérêt pour le métier d'oubliator, beaucoup avait rit dans leur barbe « voyons Aislinn, tu es bien trop tête en l'air pour ça!  Même pas capable te retrouver à Poudlard après cinq ans... et en plus tu perds tout!» et avait par le fait même insulter largement l'irlandaise qui en avait fait une affaire personnel - quel ne fût pas sa satisfaction, d'ailleurs, de leur écraser sous leur nez sa lettre d'acceptation au poste d'oubliator ahh...  la vengeance était parfois douce...

Sinon, il pourrait vous arrivez parfois plusieurs choses, bien distinct avec la jeune femme tel que :

1)      Ne pas la reconnaitre :  Oui oui, c’est fort probable, car l’oubliator est ce genre de fille qui change de coupe de cheveux comme de bobette.  Elle adore le changement et, Merlin bénisse la magie, grâce à celle-ci elle peut allègrement changer la longue de sa chevelure comme bon lui semble.  Ainsi, il ne serait pas rare de passer à côté d’elle un bon jour sans la reconnaître car elle aurait tout simplement fait disparaître tous les poils roux de son crane rond!  Pour ça, rien ne lui fait peur et elle apprécie ainsi beaucoup plus la personne qu’elle est, sans devoir se faire définir par sa coupe de cheveux.

2)      Retrouver dans le fouillis de son appartement un truc vous appartement jadis, mais que vous ne retrouviez plus depuis un certain temps… et dont vous n’avez pas souvenir de lui avoir donné : C‘est plus fort qu’elle et surtout, ce n’est pas par méchanceté.  Si elle vient chez vous, ou encore dans votre bureau, elle commence inconsciemment à tripoter un truc alors qu’elle vous parle, elle gesticule beaucoup, rit fort, fait une bonne blague, puis, sans s’en rendre compte, fourre l’objet vous appartement dans sa poche avant de partir retourner vaquer à ses occupations.  Le pire, c’est que, que ce soit dispendieux ou pas, elle le perd dans le bordel de son appartement puisqu’elle est loin d’être une personne ordonnée.


   

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   PSEUDO/PRENOM : FeliceFelicis ÂGE : 24 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? J'ai vu sa naissance! Puis une amie m'a tenté avec son prédéfini QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Pas pour l'instant non! FRÉQUENCE DE CONNEXION :Au moins une fois par semaine, j'essaierai de faire plus, mais je travail temps-plein. MOT POUR LA FIN :J'vais essayer de pas être trop lente ahaha!

Sa mère lui manquait.  Son frère lui manquait, son père lui manquait... son grand terrain près de l'océan lui manquait.  C'était simple, elle avait le mal du pays.  Malgré les années, malgré son temps passez à Poudlard, loin de tout le monde, loin de son chez elle, elle réussissait à tout de même s'en ennuyer.

S'ennuyer de l'odeur des vents marins venant chatouiller ses narines les matins aux aurores rouge alors qu'elle rentrait d'une nuit blanche parmi tant d'autres à regarder une pluie de lucioles tournoyer autours d'eux.  S'ennuyer du doux son de la voix de sa mère chantonnant doucement et affectueusement : «Aislinn, Arsene, le petit déjeuné est prêt» dans son français natale alors qu'elle pouvait entendre le son des couverts se déposer doucement contre la table et celui du bacon frais pétiller avec amusement dans le fond du poêlon.

Elle s'ennuyait de son père et de ses moments magiques qu'elle passait, seule avec lui, dans sa vieille grange à bricoler tout ce qui lui tombait tout la main... - elle ne comptait plus le nombre de robots magiques qu'ils avaient construit ensemble en riant sous les rayons du soleil chaud de l'été irlandais.

Parfois, elle avait de la difficulté à ce souvenir de ses choix; pourquoi avait-elle donc décidé de venir s'installer dans ce quartier minable de Londres moldus, quels étaient donc ses ambitions dans la vie pour avoir choisit une telle carrière?  Mais bien vite, elle chassait ses lourdes idées de son esprits pour envoyer un hibou à Aindy... qui sait, peut-être aujourd'hui – voir demain – serait-il d'humeur à prendre un verre!  Car s'était de sociabilisation dont elle avait de besoin.  Non pas qu'elle n'appréciait pas les longues conversations de palier avec son vieux voisin bedonnant et puant la marijuana à plein nez – non non, elle les adorait, mais disons-le, elles n'étaient pas très constructives.  En bout de ligne, elle savait bien que la seule chose que l'homme souhaitait était de partager un bon joint avec elle dans son appartement crasseux pour se sentir fort et puissant d'avoir ramener une jolie rouquine chez lui, lui qui était également si seul dans cette société moderne et individualiste.

Cette idée la faisait souvent sourire d'amusement et même si elle n'était pas spécialement aventureuse, l'idée de sortir l'étrange Cullum de son ennui quotidien lui tentait énormément.  Riant doucement, elle se souvint alors de la dernière fois qu'elle l'avait vu... il s'était écrié sur le palier des escaliers : « BLOODY HORE WHAT HAVE YOU DONE WITH AISLINN» jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il s'agissait évidemment d'Aislinn... Elle se souvint des grands yeux rond de Cullum lorsqu'il avait vu la jeune femme avec les cheveux long – jusqu'à la moitié du dos – bien roux, bien volumineux, alors que la veille elle les avait eu courts, aux oreilles.

Oui bon... elle oubliait souvent qu'elle habitait un quartier moldu... et que son voisin, plus moldu que jamais, ne comprenait souvent rien de ce qu'elle lui racontait... Mais l'intention était tout de même là et puis, avec son large accent irlandais et ses expressions souvent française, le vieux mettait le tout sur le fait qu'elle ne venait pas de Londres, qu'elle venait de loin, sans chercher plus loin à savoir pourquoi – plus souvent qu'autrement – elle portait une cape.

Chassant gentiment ses souvenirs, elle sortir un bout de parchemin de son bureau – après littéralement 15 minutes de recherche – MERLIN! Pourquoi était-ce si compliqué de retrouver quelques choses chez elle – agrippant plume et encre elle s'installa sur sa table à manger, jetant sans ménagement et avec insouciante par terre tout ce qui était sur celle-ci, pour écrire avec application une lettre à Arsene... peut-être que celui-ci souhaiterait venir passer quelques jours à Londres, question de la sortir de son ennui... de sa mélancolie, de ses étranges pensées qui l'a ramenait constamment à Aindy...

Parce que finalement, au fond, c'était à cause de lui qu'elle s'ennuyait tant. C'était à cause de lui qu'elle avait officiellement quitté l'Irlande – là ou elle aurait pu avoir un poste d'oubliator sans avoir à endurer Londres puante d’industrialisation, puante de mangemort et de danger. C'était parce qu'il avait besoin d'elle – même s'il ne l'avouait pas – qu'elle avait quitté sa famille campagnarde, aimante et saine, pour retrouver Aindy. Car finalement, lui aussi était sa famille, il l'avait toujours été, du plus loin qu'elle se souvienne, il avait toujours fait partie du décors. D'abord comme un frère, ensuite comme un aimant... et maintenant? Maintenant, qu'étaient-ils l'un pour l'autre? À vrai dire, Aislinn n'en savait rien, mais elle ne se posait pas plus de question qu'il ne le fallait, le temps lui dirait après tout et pour l'instant, l'heure était bien plus grave qu'une simple question de relation. Son frère de cœur avait besoin d'un rayon de soleil. Il avait besoin de positif, de s'entourer – pas de gens se plaignant constamment de leur sort, pas de gens grognant contre le monde, pas de gens comprenant trop ce qu'il vivait, ne l'encourageant pas à poursuivre, pas de gens se pendant à son cou en pleure pour un peu plus d'attention. Non. Maintenant, Aindy avait besoin d'elle et peut importe ce qu'il dirait, peut importe ce que les autres diraient, elle ne démordrait pas de son idée. Car c'était à son tour d'être le pilier de l'irlandais et il pourrait s'accrocher à son cou en pleure comme bon lui semblerait - elle était là maintenant. Lentement, mais sûrement, que sa lui prenne trois mois ou quatre ans, elle referait sourire Aindy comme elle avait l'habitude de faire. Elle le ré-entendrait rire de ses blagues minables – ou surtout simplement de son rire horrible – et elle lui ferait oublier, 29 jours par mois, qu'il est maintenant maudit.

Parce que finalement, rien n'importait plus que la vie et ça, il l'avait encore.

Qui savait, après tout, ce que l'avenir lui réservait?