[intrigue n°5]the dark side [ intrigue réservée aux aldutes- sauf exception]

Poudlard Juin 2069

Par cette belle journée de juin sur le Chemin de Traverse, vous profitez pleinement du beau temps pour faire vos achats, l'été approche et bientôt se sera la coupe du monde de quidditch, tout le monde ne parle que de ça et vous prévoyez déjà vos achats pour cette occasion. Tout est fait pour ne pas penser à cette nouvelle qui a fait rage au ministère. Les mangemorts de retour ? Non vous ne voulez pas y croire, où vous y croyez, mais le garder pour vous parce que ça signifierait trop de choses effrayantes alors vous parlez, vous riez même et oubliez qu'ils sont pourtant bien là et bientôt ils le feront savoir.

Instructions: Pour cette première partie du jeu vous introduisez votre personnage, seul où accompagnés tout est normal, le soleil brille. Vous pouvez poster à la suite, il n'y a pas d'ordre de passages, vous pouvez poster plusieurs fois. Je reviendrai vers vous en temps voulu.

NB: Les élèves de Poudlard ne sont pas sensés être à Londres, ils sont encore à l'école au château et la seule sortie qui leur est autorisée, comme dans les livres, est celle de pré-au-lard un week-end par mois, certes cela fait peu, mais ça se passe comme ça dans les livres.
Alors à moins que vous n'ayez une bonne raison d'être là une autorisation je vous demanderai de ne pas poster en tant qu'élève, une prochaine intrigue vous sera réservée

∞ The Dark Side

Odélie, Oliver & Axel

De jour, comme de nuit, le chemin de traverse était un lieu extraordinaire et tu t'y trouvais ce matin-là. C'est vrai que ça avait été dur de faire avaler ça à la directrice, mais elle t'avait laissé prendre sa cheminette personnelle pour te rendre au Ministère. Du moins pour y atterrir, mais trouver la sortie vers l'allée marchande avait été un peu plus compliqué. Mais tu avais vite reconnu l'enseigne du chaudron baveur. Accompagniée d'Oliver et d'Axel son meilleur ami, vous étiez en vadrouille pour vos études. Trois lions et trois n'ayant eu connaissance de la magie qu'à leurs onze ans, lâchés dans un climat hostile politiquement. C'était le mois de juin et les ASPICS n'allaient pas tarder à tomber. Pourtant, vous flâniez dans la grande rue. Bon Oliver se décida enfin à s'arrêté chez Fleury & Botts pour acheter un exemplaire de : « Après les ACPICS que faire ? » Car c'était bien un des vous trois qui n'avait aucune idée de ce qu'il voulait faire. Une fois son ouvrage acheté, tu penses qu'il était tant de se poser sur les bancs que l'on pouvait trouver ici et là.

Depuis la fin des vacances de Pâques, tu avais la tête ailleurs. Ce Gabriel te tournait dans la tête et il avait presque éjecté Camille et Lysander. Peut-être parce qu'il était un peu plus vieux et que tu aimais vivre dangereusement. Bref, c'était une personne que tu espérais croiser à Londres. « Odie qu'est-ce que tu prends ? » te demanda Oliver, inquisiteur de la servante qui attendait que tu sortes de ta rêverie : « Ah.. Euh... Pardon... Une coupe caramel beurre salé avec de la vanille et un peu de crème fouettée moka thé noir s'il vous plait. » Axel donna lui aussi sa commande, il devait être dix heures et le soleil tapait déjà, encore heureux qu'un parasol protégeât vos petites peaux de jeunes et puis de toute façon, tu ne voulais pas bronzer.

Bon pour en revenir à la raison de ta venue en particulier, ta sacoche contenait un dossier de candidature pour une formation de journaliste pour la Gazette. Tu avais envie de faire ça depuis très longtemps, déjà petite tu ne te voyais pas autrement que derrière une machine à écrire, mais la une plume à papote ferait l'affaire. Mais bon, c'était extrêmement inquiétant de savoir que tu pouvais être refusée comme certaines Serdaigles qui étaient bien plus intelligentes que toi. Mais finalement, ton sang t'aiderait peut-être bien pour une fois. Tu dégustas alors ta glace plus sereine... Et franchement ?

Tu espérais voir le visage de Gabriel parmi la foule, ça faisait déjà un mois et demi que tu l'avais rencontré et tu en mourrais presque de ne pas le revoir.

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Le cracmol s'en fiche

Plus d’ingrédients ! Plus une fiole, pas plus qu’une boîte ou un vieux récipient perdu sur une étagère dans les cachots ! Pas plus de poudre que de branches pour t’assurer un court moment de repos ! Ce que Poudlard avait changé depuis tes études là-bas, où tu prenais grand soin de toutes tes babioles et chaudrons en tous genres ! Tu avais fait des cachots destinés aux potions un petit lieu de paradis pour qui aimait l’art minutieux et enrichissant des mélanges plus complexes les uns que les autres. Du fin fond de ton appartement trônaient fièrement des parchemins remplis de mélanges que tu connaissais par coeur, d’ingrédients plus ou moins rares et de fioles particulières rangées avec soin. Si aucune ne manquait d’aventure à ton petit stock personnel, les potions contre tes migraines chroniques vinrent à manquer. Catastrophe ! Si importantes qu’elles étaient, ces potions, pour te garantir quelques heures de sommeil, en clouant ta tête lourde comme une enclume sur ton oreiller ! Et dire qu’à côté de ça, certaines personnes se droguaient à la caféine pour lutter contre la fatigue et les nuits trop longues ! C’est inacceptable, il te fallait au plus vite récupérer le Saint Graal ! Et quoi de mieux que le Chemin de Traverse pour se faire ? Pauvre Chemin, agité, ergoté, jacassé. Noyé par les rumeurs, rongé par la crainte. En bon petit fou, en grand paumé, tu passas ton chemin sans trop déchanter, car toutes ces affaires ne te concernaient guère. Pas encore. Pas pour le moment. Pas tant qu’un mangemort te tomberait sur le coin du nez ! Ah ! Pauvre petit cracmol, sans baguette, sans sortilèges, tu te verrais bien fuir face à un cinglé qui te canarderait de traits verts. Et pourquoi s’en soucier d’ailleurs ? Quand on savait que des milices étaient censées, et tu disais bien censées, faire leur travail ? Tu étais bien trop occupé par tes maux de tête pour tenter d’arracher un soupçon de vérité à qui voudrait bien la cracher ! Tu laissais volontiers ces vilaines manies à ceux qui s’en sentaient le plus l’ego. Tes migraines et tes élèves, ensuite tu verrais bien.

La liste de magasins à visiter était toute gravée dans ta tête. Les ingrédients, les quantités pour tant de séries de potions, contre les migraines, sans oublier l’inéluctable tue-loup, essentielle à l’un de tes élèves ! Et en plus de cela, il faisait beau, pour ne rien gâcher ! Alors pourquoi s’ennuyer de faits qui seraient bientôt résolus ? Les aurors feraient bien assez tôt leur travail et tu pourrais jouir, ainsi que tous les autres sorciers, de vacances bien méritées ! Même si tu venais tout juste de valider ton poste de professeur… Mais là n’était pas la question. Emplettes validées, payées, fraîchement emballées, tu te permis un petit tour sur le chemin. Une ballade, ni plus, ni moins, sur cet endroit rempli de chapeaux pointus et de gosses larmoyant devant leur future baguette.

The dirke side

Il était à peine onze heure lorsqu' Oliver s'accorda une pause. Il n'en pouvait plus des dossiers qui s'empilaient et qu'il ne bouclerait jamais avant la début de la coupe du monde de quidditch. Il avait pourtant besoin d'air et de sortir de son bureau sans fenêtre et bien trop petit à son goût. Il avait surtout besoin d'aller fumer une clope et de se changer un peu les idées. Les mangemorts qui sont de retour et l'assassinat du chef des aurors n'avait aucun sens.

Le jeune homme alla chercher ses cigarettes sans un bar à la sortie du ministère de la magie. Ils n'étaient pas loin en réalité du monde moldu, ils étaient là aux yeux de tous et cacher pour le bien de tous également. Quoi qu'il en soit tout ça ne présageait rien de bon et ces idiots de collègues qu'il avait vu à la réunion ne semblaient pas comprendre de ce qui se tramait. Le monde n'était plus sur et le jeune juge espérait que tout ça se calmerait avec la coupe du monde de quidditch. Il fallait à ses yeux que les sorciers restent unis malgré toutes leur différences.

Il décida d'aller faire un trou au chaudron baveur, mais ne resta pas vraiment longtemps. Il bu simplement une bièrraubeurre avant d'aller sur le chemin de traverse, il trouverait peut-être des nouvelles plumes et encres dans la boutique approprié. Il croisa quelques visages qu'il connaissait. Il y avait toujours d monde dans cette allé, quelque soit l'heure, le jour ou la saison. C'était toujours agréable pour le jeune mage de se promener ici. Il resta un moment devant la boutique de balais, le dernier en cri étant encore meilleur que l'éclair de feu. Les sorciers aussi savent se moderniser et il n'y avait pas que lui qui admirait ce balais. Peut-être qu'avec le reste de son salaire il pourrait se le payer, un peu plus tard, lorsqu'il aurait vraiment gravit quelques échelons, parce que pour le moment il restait toujours en bas de l'échelle, mais ça lui convenait.

Le chemin de traverse est bondé aujourd'hui. Un petit sourire s'affiche sur mon visage. J'ai besoin de faire comme tout le monde parfois, pour que l'on m’innocente peut-être, en tout cas c'est vers la banque gringott que je me dirige en premier. J'ai besoin de quelques ingrédients pour une potion au cas où. Si je ne travail pas aujourd'hui c'est que c'est le week end et il y a du monde sur le chemin de traverse c'est sans doute parce qu'on a annoncé la coupe du monde de quidditch et malgré l’assassinat du chef des aurors, les sorciers ont bien l'intention de s'amuser. Ce qu'ils peuvent être naïf.

Je ne reste pas longtemps à la banque de sorciers, j'aime assez cette endroit, il est plus classe que la plupart des autres lieux magique, sauf à part le ministère peut-être, quoi qu'il en soit, à présent je me dirige vers la boutique d'ingrédients magique avant d'apercevoir au loin une demoiselle que j'ai rencontré l'autre soir. J'étais un peu soûl, bon ok beaucoup soûl, mais je ne l'ai pas oubliée, comment est-ce que je pourrais oublié sont visage? En tout cas ça n'est pas bon signe qu'elle soit là. Comment se fait-il qu'elle ne soit pas à Poudlard? Je n'avais pas prévu ça du tout.

Je m'avance vers elle essayant d'adopter un ton détaché, mais j'avoue que je suis inquiet qu'elle soit dans les parages. Je ne m'attendais pas à la revoir de sitôt. Je lui souris et lui lance distinctement.
« L'orpheline, je ne m'attendais pas à vous revoir si vite.»

Je lui pris le bras et l'emmenais avec moi dans la première ruelle où l'on serait à l'abri des regards. Elle ne devait pas rester-là. Je ne sais pas pourquoi, mais il est impensable pour moi de ne pas l'avertir de ce qu'elle risque. Je lui chuchote d'un ton autoritaire :

« Vous feriez mieux de rester loin d'ici.»

Je ne peux pas lui en dire, plus mais au moins je l'aurais prévenu. Je lui fait un signe de la tête espérant qu'elle me comprenne et décide de la laissé, cet échange aura été cours, mais je n'aurais rien à me reprocher. Je transplane, sachant que de toute façon je reviendrais très vite.

∞ The Dark Side

Odélie, Oliver & Axel

La journée était délicate et toi et tes amis faisiez un beau trio. C'est vrai qu'il fallait parfois tout prendre à la légère. Peut-être qu'en ce moment même ce n'était pas ce qu'il fallait faire. Mais alors quand pourrais-tu t'amuser ? Il faut dire que tu n'aimais pas trop le soleil, mais que tu portais quand même bien ton débardeur bleu gris col danseuse alors que tes deux autres amis étaient vêtus plus sobrement. Jean basket, t-shirt. Oliver et Axel n'étaient peut-être pas des mannequins, mais quelques jeunes filles reconnaissaient le joli brun qui chantait parfois dans des pubs pendant les vacances. Malgré e temps agréable, toi, tu restais morose, depuis les dernières vacances tu n'avais pas revu Gabriel... Ce bel inconnu avec qui tu avais dansé. Tu ne savais pas grand-chose de lui hormis qu'il était de Londres et qu'il devait surement travailler au ministère. En parlant de cela, Axel ayant acheté la gazette, tu la lisais. La coupe du Monde de Quidditch aurait lieu à Londres cette année. Et franchement, tu mourrais d'envie... Non tu crevais d'envie de t'y rendre, au moins à un match, un seul !

D'ailleurs, tu lisais entre les lignes, mais ce n'était pas de la grande littérature. L'auteur de l'article n'avait surement de style comme le tien et tu ne te doutais peut-être pas encore que tu obtiendrais tes ASPICS, mais une chose était sure, avec ou sans, tu travaillerais à la Gazette comme tu avais toujours voulu le faire. Enfin, tu voulais aussi entrer dans une équipe de Quidditch, mais c'était vraiment plus compliqué à ton âge, il faudrait que tu fasses tes prévenus encore un temps. Mais c'était un détail pour l'instant. Pourtant, Oliver et Axel discutaient de musique à côté de toi, parfois tu faisais de petits commentaires pour dire que tu étais là, mais rien de plus, tu ne savais pas penser à autre chose qu'à lui. Enfin, tu te décidas à poser ton journal sur la table du glacier. C'est d'ailleurs en relevant les yeux que ton esprit se stoppa que ton cerveau s'arrêta. Loin de votre table se trouvait l'entrée de la banque sorcière. C'est pourquoi tu l'as vu, et il semblerait que lui aussi t'es remarqué malgré le monde. Ce changement d'attitude, Oliver le remarqua instantanément et il te demanda : « Odie ? Ça va ? ». « Oui oui, je vais bien. »

Puis d'un pas éclair, il s'approcha de toi, souriant comme tu l'avais vu la dernière fois, tes joues étaient d'un rose mignon et il te salua par un surnom que ton frère n'apprécia pas forcément, car il rétorqua : « Qu’est que tu lui as dit là ? T'as un problème ? » Tu posas ta main sur l'épaule d'Oliver avant que Gabriel ne te prenne parle bras pour t'emmener dans une ruelle non loin delà. Tu arrivas enfin à articuler quand il fut en face de toi : « Je... Contente de vous revoir Gaby. » Mais il était loin d'être le temps des belles retrouvailles... Il te murmura que tu aurais dû ne pas être ici aujourd'hui, mais tu fronças les sourcils en murmurant à ton tour : « J'ai besoin d'être là pour mon dossier à la gazette ! »

D'un signe de la tête, Gabriel commença à reculer puis à s'éloigner avant de transplanter et de disparaitre sous tes yeux. D'un coup sec tu rabâtas ta main sur tes lèvres pour empêcher ce sanglot nerveux d'être entendu par les quelques passants. Oliver arriva et te retourna vers lui : « Odélie, il ne t'a pas fait de mal ? Hein ? Pourquoi tu pleures ? » Ces larmes, ces gouttes d'eau amères et allés, tu ne les avais pas remarqués, ni sentie sur tes joues, tu lui en voulais d'être parti si tôt sans lui avoir parler plus... Sans lui dire que tu ne pensais qu'à lui depuis la dernière fois. Tu séchas d'un revers de manche tes larmes en revalant ta fierté amèrement : « Oli, je pense que c'est le pire des maux que je viens de ressentir. »

Tu sortis en compagnie d'Oliver de cette ruelle sombre, mais la bonne humeur avait déjà disparue du chemin de traverse, Gabriel avait raisons, tu n'aurais pas du te trouver ici à ce moment-là...

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Poudlard juin 2069

Le chemin de traverse est rempli de sorciers et sorcières qui se promènent, ne se doutant pas une seconde de ce qui va suivre. Ainsi donc, c'est Odélie qui se promène gentiment avec des amis, qui croiseront peut-être le drôle de professeur de potion ou encore le discret agent du mangenmagot, alors que tout semble calme, trois mangemorts font irruption, suivis de quelques autres. L'un deux s'avance vers la foule qui incrédule n'en croit pas ses yeux, pour la plupart d'entre eux… personne ne fait rien, jusqu'à ce que le mangemort en question s'attaque à la boutique Fleury & Bott. Le bombarda qu'il a lancé à détruit la boutique, les gens courent ou s’enfuient pour la plupart. Le mangemort lui avance vers l'homme qui tient la caisse, propriétaire de la boutique et surtout né mordu. L'homme masqué lui lance alors un sortilège de la mort avant de sortir de la boutique et de lancer un sortilège qu'on avait plus entendu jusqu'à présent : « Morsmordre. » Le ton de sa voix est grave et légèrement modifier par son port de masque, cet homme sous le masque certain d'entre vous le connaisse, Gabriel, un pion parmi tant d'autres. La marque flotte à présent au dans le ciel. De retour dans la rue, l'homme rejoins les siens et l'un d'eux se cachant sous les traits de Kazahal fait un signe de tête qui lance ainsi l'assaut sur les d'autres personnes présentent sur le chemin traverse.

Informations: A vous de jouer, faites réagir votre personnage, je reviendrais vers vous après quelques réponses. Il n'y a pas d'ordre de passage. Évitez de faire bouger le personnage des autres sans son accord.

Le ciel était bleu, l'air doux, les toits d'ardoise scintillants. C'était le week-end, et l'été approchait. L'excitation était palpable parmi la foule qui se pressait dans les ruelles pavées du chemin de Traverse. Elle n'était pas seulement due à la saison chaude et au grand soleil : il y avait un événement majeur qui approchait à grand pas, et qui se déroulait en Angleterre. La Coupe du Monde de Quidditch se tiendrait quelques semaines plus tard, pour le plus grand plaisir de toute la population des sorciers locale, mais également pour ceux du monde entier. Et cette distraction était la bienvenue en ces temps troublés : depuis la mort d'Harry Potter, et les événements qui s'en étaient suivis jusqu'au récent meurtre du chef des Aurors qui avait défrayé la chronique, l'atmosphère qui régnait partout était plus que morose. L'inquiétude était omniprésente, car les attaques perpétrées à Poudlard et les évasions d'Azkaban laissaient sous-entendre qu'aucun lieu ne garantissait plus la sécurité des sorciers.

Matthew était inquiet, lui aussi. Non pas pour lui ou pour cette journée qui était radieuse, mais pour le monde qui lui semblait de plus en plus noir. Même à Poudlard, où il s'était senti chez lui durant cinq années, il ne ressentait plus cette impression de sécurité, de chaleur. Les murs étaient redevenus froids et menaçants. La Forêt Interdite elle-même semblait une chimère qui dévorait peu à peu le Parc, s'insinuait dans la terre et se rapprochait dangereusement du château, prête à libérer un flot de monstres terribles sur les élèves.

Mais ce jour-là, Matthew oubliait à peu près toutes ses inquiétudes. Il n'y avait rien d'autre que la joie de revoir l'espace d'un instant sa mère pour faire quelques emplettes. Il ne l'avait pas vue depuis Noël, et avait tellement de choses à lui dire... Il n'avait qu'une hâte, préparer cette Coupe du Monde avec elle. Il avait lu qu'elle était pré-sélectionnée pour y participer avec l'équipe nationale d'Ecosse... il en avait eu les larmes aux yeux d'émotion. Elle avait déjà participé à la Coupe précédente avec l'équipe, et celle-ci serait probablement la dernière avant sa retraite sportive. C'était une telle fierté pour Matthew qu'il avait eu du mal à penser à autre chose plusieurs jours durant.

Le jeune homme pressa le pas dans la rue principale, bousculant au passage accidentellement quelques passants qui protestèrent à peine. Il avait tellement hâte ! Il dépassa l'animalerie, Ollivander's, Derviche et Bang... puis se trouve en vue de Fleury & Bott, boutique attenante au magasin de fournitures de Quidditch. Et ce fut là que tout bascula.

La vitrine de la grande librairie de sorcellerie explosa littéralement sous les coups d'un homme encagoulé. Matthew s'arrêta net, le souffle coupé par la surprise et la terreur. Plusieurs hommes habillés de la même manière pénétrèrent dans le magasin à travers les débris de verre, y demeurèrent quelques secondes. Puis, ils sortirent, et l'un d'entre eux pointa sa baguette magique vers le ciel et cria une incantation que le jeune garçon n'avait jamais entendue jusqu'ici. Il n'en comprit pas la signification, mais vit le résultat : le ciel s'assombrit, des nuages se formèrent, noirs. Très vite, en volutes de ténèbres pures, ils se changèrent en une gigantesque tête de mort à langue de serpent, qui se mit à danser dans le ciel, lentement, terrible et menaçante. Qu'était-ce que cela ? Rien de bon, c'était certain. On racontait des choses terribles sur les Mangemorts depuis quelques temps. Cela se pouvait-il qu'ils soient ici ?

Lorsque les hommes en capuches se mirent à attaquer les passants, Matthew demeura tétanisé. Il vit les éclairs rouges, bleu, verts, blancs, fuser dans tous les sens, frapper des sorciers qui tombaient à la renverse, ou taper des vitres, des murs, se fracassant avec éclat.

"A terre !"

Matthew fut comme tiré d'une rêverie lorsqu'une voix, il ne savait laquelle ni d'où elle provenait, lui intima, à lui ou à quelqu'un d'autre, de se coucher. Il sursauta, tressaillit, puis dégaina sa baguette magique. Avant de se rendre compte de la stupidité de son geste. Il finit par plonger derrière un tonneau rempli d'yeux d'anguille, chez l'apothicaire devant lequel il se trouvait alors. Là, il ferma les yeux et se surprit à espérer, simplement, en restant là à ne rien faire.

∞ The Dark Side

Odélie, Oliver & Axel

Tout semblait se mélanger dans ta tête. Tout absolument tout… L’école, les agressions, Gabriel, Camille et Lysander. Ton sang, ta réputation, ton avenir tout était en train de se secouer… Un magnifique méli-mélo émotionnel qui semblait être bien mal venu. D’accord, il y avait un monde fou, tu étais bien tranquillement assise devant ta glace avec deux de tes amis. Oliver et Axel semblaient bien plus inquiets depuis que le beau Gabriel t’avait emprunté un instant pour te parler d’une menace qui n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. C’était assez compliqué à concevoir, si c’était vrai pourquoi te l’avait-il dit à toi ? Simplement à toi… Pourquoi ne pas l’avoir crié dans la rue pour protéger les autres ? Ce n’était des sorciers pas des moldus qu’il pouvait détester comme il te l’avait bien fait comprendre l’autre soir. Tu mangeais du bout des lèvres ce que tu avais commandé, bien en dehors de toi, ton esprit pouvait vagabonder comme il le voulait. Il ne savait plus quoi penser et cette vision de Gabriel t’avait toute chamboulée. Tu avais tant voulu le revoir et maintenant que c’était fait, et très vite fait… Tu te disais que c’était une très mauvaise idée de le recroiser… Il t’avait fait plus de mal que de bien. Il était parti comme un voleur et tu lui en voulais un peu…

Finalement, c’est bien parce que le soleil passait à travers le parasol de cette terrasse et que vous aviez fini votre petit en cas que votre route reprît son cours. Ce n’est pas en passant devant les vitrines du magasin de balais que tu bavas devant le dernier modèle… Si c’était ton rêve de faire ça. Jouer en équipe après l’école, c’était un peu enfantin comme rêve, celui d’écrire dans un journal était bien plus réaliste. Pourtant, Axel entra, papier en main, il avait toujours voulu être fabricant de balais magiques ou de baguette… Donc forcément, il avait abandonné l’idée d’aller voir chez Ollivander’ s, c’était une institution plus familiale. Donc ce marchand et fabricant avait été la proie idéale pour sa poursuite d’études. Toi, tu étais là devant un éclair de feu, qui à la maudite somme de deux mille galions te narguait… Tu n’avais même pas cela, toi et Oliver rassemblé, pour une année d’école à acheter vos fournitures… Donc, demander une telle somme pour un simple balai, votre directrice vous aurez ri au nez… Gentiment certes… Mais elle l’aurait fait quand même. Cette petite manœuvre dura un temps, Axel discuta longuement, mais le fabricant semblait bien content de voir arriver une relève dans ce travail hasardeux.

C’est donc avec le sourire que tous les trois, vous repassiez la porte de la boutique, direction Fleury & Botts pour prendre quelques livres à livre cet été et regardé pour d’ultime ouvrage de révision. Mais quelqu’un bouscula Axel… Tu n’as pas trop le temps de voir qui c’était ni pourquoi, juste une cape noire et des gens qui reculaient. Tu ne sentais pas le danger avant qu’il soit lieu pourtant, l’explosion de la vitrine de la librairie avait bien lieu alors que tu étais devant. Tout, vous vous étiez tout pris de plein fouet. L’impact du choc, de certains livres qui t’avaient touché à la taille, à l’épaule ou au genou… Tu tombas au sol, là mentalement alors que des cris retentissaient sur la voie… La panique avait emparé certains. Quelques-uns disaient de se baisser, d’autres transplantaient en urgence. Toi tu étais là trop paralysé par la peur pour bouger, transplanner… Et puis alors que tu voulus te relever, la douleur te traversa. Si vite, si fort, tu n’en tournas pas de l’œil pas de malaise, tu avais trop souffert pour d’autres choses…. « ODIE ! TON BRAS ! » Hurla Oliver à quelques mètres de toi. En un instant tu savais ou retourner son regard et il se perdit dans l’immense bout de vitrine qui avait transpercé ta peau, le sang y coulait abondamment, tachant à la fois ton débardeur et ton jeans.

Quand tu vis plusieurs hommes cagoulés sortir de la boutique, certains rieurs d’autre non. Alors qu’ils commençaient à lancer des éclairs vert, blanc, rouge. Ceux qui exprimaient au mieux les sortilèges impardonnables… Sous le coup de la peur, de l’adrénaline, tu poussas Oliver derrière une échoppe ambulante qui s’était renversée en murmurant, angoissée, perdue dans la douleur de ton bras : « Cache-toi ! Cache-toi ! Tu ne sais même pas quel est ton sang Oli ! » « Odie, ce n’est pas un problème, tu pisses le sang, on devrait se barrer vite fait. » Mais évidemment, tu ne savais pas transplaner avec un stress comme celui-ci…

Venant vers toi, un homme vêtu de noir te retourna vers lui, il t’avait tourné avec ton bras bléser alors qu’Oliver se tournait vers Axel qui en avait déjà deux aux basques… Tu étais seule livrée à toi-même. Mais le ruban rose que tu mettais autour de ta baguette sortait de ton sac. De ton bras valide, tu l’attrapas et tu pointas ta baguette vers ce serviteur du mal. D’un coup sec, sans hésitation, il t’observa un temps demandant ce qu’il devait faire de toi, mais tu enchainas rapidement : « Expelliarmus ! » Vivement, et lancer en peine poitrine, l’adulte fus propulsé loin devant toi et tu te relevas pour faire face à son compère qui pointa sa baguette sur toi, sur ton cœur, en ajoutant d’une voix modifiée par un sort : « Encore un pas et je te tue. »

Tu ne bougeais pas, priant ciel et tous les dieux que tu connais pour être clément envers toi une fois que tu serais arrivé au ciel. Car comme le professeur Bloodshire le disait toujours, les mangemorts n’ont aucune pitié.

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Intrigue

❝ A se battre sans péril on triomphe sans gloire ❞

Aindreas a décidé de se changer les idées. Ce n’est pas un luxe quand on connaît la somme de travail que doit affronter l’irlandais. Les mangemorts recommencent à faire des leurs et de ce fait, tout le ministère est en ébullition. Et même le département des mystères en fait les frais. Alors, aujourd'hui, on lui avait dit qu'il pouvait prendre sa journée, faut dire que d'enchaîner à la fois un rythme effrénée et l'appel de la pleine lune c'est plus que fatiguant. Sauf que c'est mal connaître Aindreas que de croire qu'il peut rester chez lui, à traîner dans son canapé. Non, il n'y arrive pas, alors il s'était décidé à aller faire un petit tour à Londres, histoire de se changer les idées et voir quelques amis qui se trouve dans la capitale anglaise. Délaissant de nouveau son pays natal. À croire que ça devient une habitude à la longue.

Déambulant dans les rues, l'irlandais ne peut que remarquer que l'ambiance est moins chaleureuse que d'habitude. Peut-être n'est qu'une impression, il faut dire qu'il est en plein dans l'action, alors son jugement ne doit pas être très objectif. C'est pourtant l'impression qu'il a et O'Brady est très sensible à ses présentiments, certainement l'instinct animal. Le brun s'interrogeait sur comment les choses allaient évoluer. Il a du mal à croire que le règne de la terreur est sur le point de revenir. Ça le rend malade. Si sa tante avait été au courant, elle lui aurait certainement demandé de revenir directement en Irlande, mais il n'est pas naïf. Si l'Angleterre est touchée, les irlandais n'arriveront pas à rester hors du conflit bien longtemps. Il se devait de protéger les gens qu'il aimaient et les autres aussi par la même occasion. D'ailleurs, il aurait déjà du prendre des nouvelles d'Alecia, mais il ne savait jamais comment faire avec la jeune femme.

C'est avec l'image de la blonde en tête qu'il se baladait sur le chemin de Traverse. Quand soudain la foule devint électrique. Un bruit énorme fit trembler l'allée paisible. Avant même que l'information ne remonte au cerveau ou qu'il comprenne ce qui arrive, sa baguette avait déjà rejoins ses doigts. Vieux réflexe qui lui a souvent sauvé la vie. Contrairement à la plupart des gens il décide de remonter vers la boutique vandalisée quand la marque des ténèbres fait son apparition dans les airs. Ce qui arrache un frisson au lycaon. Les mangemorts ça à tendance à le rendre malade. Sa baguette chauffe entre ses doigts, signe de son impatience à en découdre. La panique a prit possession du Chemin de Traverse, les gens hurlent et courent dans tout les sens. Il se fait percuter par une sorcière qui sert son fils contre elle. Aindy ne peut pas lui en vouloir, il aurait certainement fait la même chose s'il avait eu quelque chose à protéger.

Arrivé devant Fleury & Botts il découvre le massacre. Des sorts volent de partout et l'irlandais à juste le temps de crier à un ado de se jeter au sol. D'ailleurs, il se demande ce qu'un élève de Poudlard fait ici. Ils sont encore sensé avoir cours... il aurait mieux fait de rester au château. Quand il relève la tête, il fait face à un homme masqué. Les mangemorts sont tellement lâches qu'ils ne sont même pas capable d'affronter leur adversaire le visage à découvert. La colère commence doucement à bouillonner dans les veines du jeune homme. Et la colère n'est jamais une bonne chose pour le loup qui est en lui. Ça le nourrit, le renforce, le rend totalement dingue. C'est certainement ce qui le rend aussi combatif sur le terrain. Le gars essaye d'atteindre l'ado qui avait sorti sa baguette -il devait être totalement inconscient- heureusement Aindreas est plutôt bien entraîné et lance un protego avant que le sors n'atteigne sa cible. Il fait maintenant face au mangemort, la baguette prête à en découdre. Il lance un stupéfix pour désarmer son adversaire. Il envoi d'autres sorts, pas seulement à la personne qui se trouve en face de lui, il essaye de toucher un maximum d’encapuchonner sans trop se disperser au risque que ça se retourne contre lui. « Reste derrière ce tonneau » dit-il à l'étudiant qui se trouve à ses côtés « Ne bouge surtout pas » rester à découvert peut être vraiment dangereux pour lui. En attendant, Aindreas est bien décidé à botter les fesses de mangemorts.

(c) sweet.lips

The dirke side

Oliver admirait le balai de Quidditch dans la vitrine, sans se rendre compte que tout a coup le silence alentour était devenu étrange. Il songeait au fait que pour le moment il ne pouvait pas se payer ce magnifique balais et lorsque la première explosion retentit il eut l'impression de revivre l'attaque du ministère. Il fut si surpris qu'une fois de plus il sursauta et se retourna pour découvrir avec stupeur que la boutique de fleury et bott avait volée en éclat. Un mangemort en était sorti et avait fait apparaître la marque des ténèbres dans le ciel qui s'était assombri. Il en avait assez de ces attaques, c'était la deuxième à laquelle il assistait et sans doute à laquelle il participerait vu qu'il ne comptait pas les laissé s'enfuir alors que ses collègues n'y avait pas cru et qu'ils avaient voulus des preuves de leur retour et bien voilà c'est chose faite, maintenant les preuves étaient là.

Sans trop réfléchir Oliver couru après le mangemort qui était sorti de la boutique, comment pouvaient-ils infligés tout ça aux autres sans jamais se remettre en question sans jamais rien éprouver. Ces gens ne devaient pas avoir de cœur. Il l'interpella sans trop savoir ce qu'il allait vraiment lui dire.

« Hey! Où que vous soyez vous ne serez jamais en paix. On vous traquera et vous retournerez à Azkaban où se trouve vôtre place.»

Il avait craché ses mots envers le mangemort,ne sachant pas vraiment si on l'écoutait, mais peu importe, il ne pouvait pas rester là sans rien faire. L'homme en noir s'avança vers lui et sans doute qu'il devait sourire derrière son masque ou même rire si on en croyait l'étrange son qui sortait du masque. Il ne répondit rien et envoya un sortilège au jeune juge qui n'eut pas le temps de se défendre. Une lumière rouge jaillit de la baguette du mangemort et expulsa Oliver quelques mètres plus loin. Il se cogna la tête la première derrière la vitrine sur laquelle il atterrit et s'évanouit assommé par le choc.

Je ne réfléchi pas beaucoup en agissant, j'ai l'esprit vide et je ne fais qu'exécuter les ordres que l'on m'a donner. Tuer le né moldu, faire apparaître la marque, faire quelques dégâts, voilà tout ce que je dois faire et je m'exécute. Je m'exécute si bien que j'en oublierais presque qu'il y a quelques instants je viens de croiser Odélie et qu'elle ne devrait pas être ici, qu'elle risque de se faire du mal, qu'elle risque de se faire tuer par mes pairs. Je ne l'ai même pas vu devant la boutique, trop occupé à accomplir ma tâche, tâche qui maintenant faite me donne envie de continuer, de tuer encore et encore. Je me fiche pas mal de qui sera blesser, ou de qui mourra aujourd'hui. Je ne suis plus à ça près de toute manière.

Un type un peu écervelé s'approche, ah Oliver, évidement il joue les grands cœur. Je l’envoie valser plus loin, c'est un membre du ministère et malgré tout il je n'ai pas envie de le tuer, je dois être d'humeur clémente, de toute manière il n'est pas sur ma liste de gens à abattre tout de suite, j'attendrais un peu. J'observe un peu ce que font les autres mangemort et tout à coup j'aperçois de nouveau l'orpheline. Visiblement elle est blessée et un camarade est entrain de l'attaquer l'idiot, il n'a donc pas remarquer que son sang n'est nullement à discuter. Je transplane vers eux et atterrit face à l'autre mangemort qui désormais me pointe de sa baguette.

« Non!c'est elle a du sang de vélane dans les veines, la tuer serait contraire à nos principes.»

Il baisse sa baguette, ma voix plus grave à cause du masque me permet de ne pas me faire reconnaître, mais ce simple fait de l'avoir défendu risque fort de me donner des ennuis, les autres mangemorts plus haut placés que moi ne vont pas apprécier et pourtant je ne pouvais pas laisser cet idiot la tuer. Du sang de vélane dans les veines, qui d'entre nous serait assez fou pour douter qu'il s'agit bien d'une sorcière? Sans doute peu de monde ou des imbéciles comme le mangemort en face de moi qui fini par s'attaquer à une cible. Je soupire légèrement et me tourne vers elle.

« Vous ne devriez pas être ici. Rentrez chez-vous.»

C'est un ordre clair, froid et qui n'inspirerait sûrement confiance à personne surtout venant d'un mangemort qui vient de tuer quelqu'un, comme quoi l'équilibre des choses est toujours établi, une vie sauvée pour un mort. Je lui dois bien ça. Mes yeux s'attarde dans les siens, je ne sais pas ce qu'elle a de si spéciale, mais je ne supporterait pas qu'il lui arrive malheur. Tant pis si je dois recevoir une correction après, au moins elle aura été épargnée.

Poudlard Juin 2069

La panique règne sur le chemin de traverse, tandis qu'Odélie se fait sauver la vie par un des hommes en noirs, que Matthew assiste à cette scène cauchemardesque et voit Oliver se faire projeter plus loin contre la paroi d'une vitrine, qu'Aindreas se bats valeureusement contre d'autres hommes en noirs et que les autres gens présents s'enfuient encore où combattent, les mangemorts se regroupent. La fête est finie. Leur avertissement à été clair. Une voix parmi eux s'élève alors et déclare haut et fort:

« Ceci n'était que le commencement.»

L'avertissement retentit amplifié dans le chemin de traverse ainsi que le rire noir des mangemorts qui s'évaporent laissant derrière eux des corps inerte et des d'autres blessés. Maintenant personne ne pourra plus le nier. Ils sont de retour.

Informations: Réagissez après ce chaos, vous pouvez répondre plusieurs fois, je n'interviendrais plus, mais vos personnages peuvent très bien rester sur les lieux pour aider les autres, essayez de n'oublier personne et d’interagir entre vous, bon jeu. [/b]

The dark side

Now this is not the end. It is not even the beginning of the end. But it is, perhaps, the end of the beginning. ∞ Winston Churchill

Alecia était installée sur son lit, à lire tranquillement, dans l’appartement de Sigil qui donnait sur le Chemin de Traverse. Sa formation venait de s’achever et elle allait débuter ses interventions d’ici peu de temps. Le ministère manquait cruellement de personnel et on lui avait bien fait comprendre qu’une Auror de plus ne serait pas de trop. Après le carnage du ministère, Alecia était plus décidée que jamais à défier ces fous alliés. Alors qu’elle reposait le livre sur sa table de chevet, s’apprêtant à aller prendre un bon bain, un bruit sourd lui fit faire un bond. Aussitôt, elle se rua vers sa fenêtre, voyant de la fumée et des masses noires parcourir le chemin. Il n’en fallut pas davantage à Alecia pour réagir. Sa baguette était toujours dans la poche de sa veste, à portée. Elle attacha ses cheveux et saisit une paire de bottes en vitesse, après quoi, transplana directement sur le chemin, au milieu de la foule qui fuyait. Elle lança un stupéfix à la volée à un mangemort qui lançait éclairs sur éclairs et celui-ci vola contre un mur de briques, totalement inerte. Apparemment, quelques sorciers courageux combattaient là mais Alecia craignait que cela ne soit pas suffisant. Non pas qu’elle se prenait pour une super-héroïne invincible, elle ne voulait juste pas de nouvelles victimes. L’Auror avança dans la fumée et les cris pour mettre hors d’état de nuire un autre personnage qui avait tenté de lui lancer un sortilège impardonnable.

Elle voulut se diriger vers la librairie où elle était certaine que certaines personnes se battaient ou se cachaient. Ale espérait que les renforts arrivent sous peu, mais au moment même où elle pensa à cela, un mangemort hurla que ce n’était que le début et sur ces paroles, ils transplanèrent tous en un instant. Alecia vociféra et courut jusqu’à la librairie totalement détruite. A peine rentrée, elle vit une jeune fille aux cheveux blond platine cachée dans un coin avec un horrible morceau de verre planté dans le bras. Un de ses amis était à côté d’elle et semblait totalement en panique. Malgré sa phobie du sang, la jeune femme se rua vers la blessée, s’accroupissant à côté d’elle, tentant de l’aider du mieux possible. Les médicomages ne viendraient pas de si tôt et il fallait faire quelque chose. Elle avait eu des cours de premiers secours pendant sa formation mais elle n’était pas sûre que cela soit suffisant. Mais il y avait ce sortilège, que Sigil avait utilisé sur elle quand elle s’était ouverte la cuisse et les poignets. Est-ce que ça irait ? Elle ne le savait pas, mais si elle ne faisait rien, la jeune fille allait se vider de son sang, et maintenant qu’elle y pensait… Oui. C’était cette fille, une semie-vélane avec qui elle n’avait jamais été tellement courtoise. Mais là n’était pas le moment de se demander si elle la reconnaitrait ou pasd. Alecia souffla un grand coup.

— Odélie Valison c’est ça ? Ca va aller, je vais t’aider, tiens bon. Je vais devoir te retirer ça, ça va faire vraiment mal mais j’ai besoin que tu ne bouges pas. Je vais utiliser un sortilège pour refermer cette plaie, il faut que tu me fasses confiance. Bien. On… On va y aller.

Ses doigts étaient déjà plein de sang et elle se sentit presque tourner de l’oeil, mais elle tint bon. Elle inspira profondément puis saisit le morceau de verre pour le retirer d’un coup sec, dans un bruit de chair très peu ragoûtant. Elle releva immédiatement sa baguette et la pointa sur le bras de la semie-vélane, récitant le sortilège que Sigil avait utilisé et qu’elle avait ressorti de vieux grimoires poussiéreux. La plaie semblait s’arrêter de même que l’hémorragie se stoppait et Alecia se sentit soulagée. Ses mains tremblaient un peu devant tout ce sang mais la jeune fille était hors de danger. L’Auror lui sourit comme pour la rassurer puis se redressa. Elle fut surprise de voir Johan, dans un coin de la librairie, penché au dessus d’Oliver. Elle arriva vers eux et Johan l’enlaça aussitôt, si fort qu’elle crut étouffer.

— T’es une putain d’inconsciente ! Tu le sais ça ? Ils t’ont envoyé à Ste Mangouste mais toi t’en fais qu’à ta tête bordel ! Y’a des gens qui tiennent à toi et qui veulent pas que tu meures Ale !

— Tu m’étouffes Johan... murmura-t-elle tandis qu’il la lâchait et se penchait de nouveau sur Oliver. Oh non, non, non… Ne me dis pas...

— Il est juste assommé, BOOM ! Je l’ai vu voler à travers la boutique, enfin si on peut encore appeler ça une boutique...

— Les secours devraient arriver bientôt, tu peux veiller sur lui ?

Le cracmol haussa la tête, visiblement pas plus secoué que ça, mais Alecia savait que chez lui, ce calme trahissait une certaine panique. Lui qui ne pouvait user de magie devait avait vu la mort lui passer devant les yeux. Tournant la tête, c’est O’Brady que vit ensuite Alecia. Elle bloqua quelques instants puis se lança vers lui, le prenant dans ses bras.

— Bon sang mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas bien ? Tu n’es pas blessé ? Heum... Elle se recula, lâchant son cou. Désolée.

Ca avait davantage été par réflexe, sans doute. Ils ne s’étaient pas vu depuis des âges et pourtant… Il y avait toujours une sorte de flamme qui brûlait en elle, et la seule idée qu’il ait pu être blessé lui tordait l’estomac. Heureusement il avait l’air d’aller bien et c’était le principal. Elle jeta un coup d’oeil dans la rue, ils avaient vraiment l’air d’être tous partis. Tout ça pour quoi ? Est-ce que faire le mal était si délectable que ça ? Alecia n’y comprenait décidément rien. Et c’est bien pour cela qu’elle voulait tous les envoyer à Azkaban. Que faire maintenant ? Cela ne faisait que commencer… Elle craignait le pire, surtout avec ce que le gouvernement préparait. Si ça ne tenait qu’à elle, elle annulerait tout. Ils n’étaient pas assez contre les mangemorts, mais elle ne voulait pas croire que le combat était perdu d’avance. Elle prit le temps de respirer, et d’essuyer le sang qu’elle avait encore sur les mains et qui lui donnait la nausée. Elle tourna la tête vers Aindreas, puis vers Johan qui lui faisait des petits signes pour lui dire que ça allait, puis enfin sur Valison et le garçon caché dans un coin.

C’était l’apocalypse… Et elle commençait à en avoir peur.

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» 014. So dark the con of man
» Gillianna Nymphadora Devenwood — Light or dark side i would like choose but i can't
» -- délai accordé -- Gillianna Nymphadora Devenwood — Light or dark side i would like choose but i can't
» (F) Victoria Sevenwood -RÉSERVÉE-
» (F) Kate Winslet- Et un jour une femme- (Reservée)

[intrigue n°5]the dark side [ intrigue réservée aux aldutes- sauf exception]

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