Sujet: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Mar 25 Mar - 22:30
∞ Ne me regarde pas ...
Odélie & Lysander
C’est tous les jours que tu préférais fuir les gens, les ignorer. Gryffondor était certes ta maison et ses élèves, ta nouvelle famille, et pourtant quelques choses clochaient chez toi. Pourquoi n’arrivais-tu pas à avoir des amis dans ta propre maison ? Tes seules amies féminines étaient de Serdaigle et à Poufsouffe, il y avait un souvenir de toi. C’était bientôt l’heure pour toi d’aller en cours, tu avais encore une heure, mais comme toujours tu sautais le déjeuner, obstiné par ton physique en ce moment du décidais que ce repas n’était pas si important. Il faut dire qu’entre Clark qui était dans une mauvaise passe et Camille donc ut voyait les yeux se détourner de plus en plus vers une autre, tu avais du mal et tu te demandais encore ce qui n’allait pas chez toi.
Pourtant, tout chez toi était fait pour attirer les hommes. Des belles courbent au niveau des hanches et de la taille. De petites palmettes remontées, de jolies lèvres pulpeuses et tes cheveux blonds légèrement ondulés que tu laissais toujours détachés autour de ton visage angélique. Être demie Vélane aurait dû faire des effets sur Camille comme elle l’avait fait sur tant d’autres garçons du château. Même quand tu portais cet uniforme maussade et fade de l’école, car il est bien vrai que tu n’aimais pas tant que cela : le noir et le gris. Mais l’orphelinat n’avait pas les moyens de t’envoyer en France. Et puis tu avais des responsabilités ici, tu étais poursuiveur et qui surveillerait Oliver si tu n’étais pas là ? Personne, il faut dire que ton frère par procuration et par destin était du genre tête en l’air et que finalement, il n’était pas très futé quand il s’agissait des filles. Et tu devais être pareil depuis que tu avais posé les yeux sur Camille à la bibliothèque l’autre jour. C’était ton ami depuis le mois de novembre dirons-nous… Et puis il y avait eu tout ça… Toutes ces agressions et tu ne savais plus où donner de la tête…
D'ailleurs, ça te rendait malade, bien que tu fusses déjà insomniaque à la base, si tu allais voir Monsieur Davenport, il te dirait que ton envie de ne plus manger n’était pas directement liée au physique, mais aussi à ce choc émotionnel c’était deux de tes amies qui étaient dans le lot… Enfin, malgré tout tu te dirigeais vers les serres pour ton premier cours de l’après-midi. Tu étais toujours sur tes gardes, ta baguette étant bien au fond de la poche de ta robe de sorcier. S’il y avait un souci tu serais très bien te défendre. Mais tu étais continuellement dans la lune tout de même, tu te forças à rentrer dans la salle avant tous tes camarades et de poser ta sacoche où tu le souhaitais.
Avant qu’un sorcier vienne te chercher toi et Oliver, tu ne savais rien de ta nature de sorcière et pourtant, maintenant tu étais une élève avec des notes respectables. Attentive quand tu le souhaitais… Mais travailleuse malgré tout quand tu ne dessinais pas sur tes parchemins. Certes Odélie, tu étais comme tu le voulais, mais ces agressions te dérangeaient, tu le vivais bien trop mal et tu n’en parlais pas. Alors, tu restais seule pour extérioriser et tu pleurais silencieusement, comme en ce moment.
Ton regard se posa sur un livre par terre, un livre qui avait dû tomber du sac de son propriétaire. Il allait surement venir le chercher. Alors de dos, tu entendis la porte de la verrière, le regard encore humide, tu te retournas avec agressivité, ta baguette dans la main et le livre contre toi comme pour te protéger.
« — Qu’est-ce que tu fais là » dis-tu sèche à l’inconnu qui rentrait.
Puis tu le détaillas, et tu le reconnus, c’était donc ton souvenir qui venait d’entrer.
« — Qu’est-ce que tu fais ici Lysander, les Poufsouffle n’ont pas botanique. »
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Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Mer 26 Mar - 3:12
Endormir la douleur pendant quelques temps ne la rendra que plus intense lorsque tu la sentiras à nouveau. ▬ J.K. Rowling
Sur les nerfs, voilà ce que j'étais depuis déjà des semaines. À Poudlard, l'ambiance était tout simplement pourrie. Il y avait de la tension dans l'air, comme j'aimais si bien le dire à Acacia, mais pas dans le même sens que lorsque je le disais sur un double sens à mon amie, qui d'ailleurs ne comprenait jamais le sens sexuel de ma réplique. Il ne restait pas moins que je sentais tout le monde tendu depuis la dernière attaque. Ces dernières revenaient de manière plus... fréquente depuis les deux dernières, ce qui avait mis tout le château sans dessus dessous. Je n'arrivais plus à passer une nuit entière sans me réveiller tellement mon angoisse était croissante. Certains racontaient qu'ils s'agissaient du retour de l'héritier de serpentard, mais à mon avis, cette théorie ne tenait pas le route puisqu'il n'y avait pas que des nés-moldus ayant subit les attaques. Du moins, Sansza Peters, un septième année de ma maison, possédait la pureté du sang, et elle n'avait pas été épargnée, donc qu'en serait-il de notre sécurité désormais ?
Durant mes cours, j'avais l'esprit ailleurs. Je sentais bien que ma moyenne allait en pâtir puisque j'avais un mal fou à terminer mes devoirs sans avoir recours à l'aide d'un camarade de classe. Je savais que je ne pouvais pas me permettre d'être distrait de la sorte, mais c'était tout simplement hors de contrôle. Avec le manque de sommeil et le stress d'être constamment sur mes gardes, j'avais également peur de perdre le contrôle sur moi-même, ce qui semblait sur le point de se produire puisqu'en me regardant dans le miroir ce matin, j'avais put remarqué le bout de mes oreilles légèrement pointu. Ça m'apprendra à lire des histoires où l'on parlaient d'elfes toute la nuit pour combler mon manque de sommeil. On récoltait bien ce que notre imagination désirait nous offrir...
Avec ma nouvelle faculté de « tête en l'air », je semblais perdre mes choses plus qu'à l'habitude. D'abord, j'avais égaré mon bouquin de botanique, ensuite c'est mon devoir sur les facultés médicinales de la mandragore qui a avait disparu. Je m'en étais aperçu seulement hier soir, mais avec les nouveaux règlements concernant le couvre feu et les rondes nocturnes des enseignants, je n'avais pas été en mesure de me rendre dans les serres pour voir si je ne l'avais pas oublié sur place. C'est donc à cet endroit que je me rendis, après avoir mis le bordel dans mon dortoir, en désespoir de cause. J'espérais bien y retrouver le dit livre, et le devoir qui devait être coincé entre les pages.
Je poussais tout juste les portes vitrées de la verrière, posant à peine un pied à l'intérieur lorsqu'une volée de cheveux blonds m'éblouirent la vue et qu'une baguette fut pointée contre mon torse. « Qu’est-ce que tu fais là ? », me lança sèchement la fille. Je clignai un peu des yeux, afin de récupérer le peu qui me restait de la faculté visuelle lorsque la fille repris la parole. « Qu’est-ce que tu fais ici Lysander, les Poufsouffle n’ont pas botanique. » Tout juste elle disait mon prénom que je reconnaissais mon interlocutrice, la vue revenant lentement. Elle avait le chic pour rendre les hommes aveugles cette fille. Elle était tout simplement magnifique, mais avait un caractère assez vif, ce qui m'avait rapidement charmé lors de notre première rencontre. « Nom d'un dragon à moustache, qu'elle mouche à bien put te piquer ce matin ! T'as la hargne Odé ! », lançais-je d'un ton tout ce qu'il y avait de plus sincère. À Poudlard, on distinguait facilement les sorciers originaires de familles moldus par les jurons qu'ils prononçaient sur le coup de la surprise. Pour ma part, j'avais grandit dans une famille tout ce qu'il y avait de plus sorcière, donc le vocabulaire qui venait avec !
La baguette la gryffondor toujours pointée sur moi, je me sentais assez vulnérable de la sorte. Je comprenais plutôt bien les motivations qui avaient poussées la sorcière à brandir la baguette, mais j'en étais pas moins en danger si elle se décidait à me lancer un sort. D'ailleurs, ça avait été une chance qu'elle ne s'y applique pas directement. « En effet, je n'ai pas botanique ce matin, mais je l'avais en dernière heure hier, et j'ai comme qui dirait égaré mon bouquin... », ajoutais-je sur un haussement d'épaule. Mon regard passa de son visage révélant toutes les traces du manque de sommeil, les mêmes que je cachais chaque matin avec mon talent naturel pour la métamorphomagie, un luxe que les autres étudiants ne pouvaient se permettre. Mon regard glissa donc de son visage à ses mains. L'une avait toujours sa baguette pointée de manière assez menaçante vers moi alors que l'autre serrait un livre contre son torse. Je reconnu directement le petit ruban jaune que ma mère s'entêtait à coudre sur chacun de mes livres scolaires créant ainsi une marque distinctive, mais un marque page en même temps. Un léger sourire, surtout de soulagement, se peignit sur mon visage. Finalement, tout n'était peut-être pas perdu. Enfin, uniquement si mon devoir était bel et bien à l'intérieur. « Apparemment, tu as justement trouvé l'objet de ma présence ici ! », dis-je en faisant un signe de tête vers le livre qu'elle serrait contre elle.
Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Mer 26 Mar - 10:05
∞ Ne me regarde pas ...
Odélie & Lysander
Les cernes qui marquaient tes yeux n’étaient absolument rein comparés à ton moral en ce moment. Il faut dire que tout te déroutait dans ce château et peut être dans ta vie en général, tu n’étais pas prête à supporter tout ce qu’il pouvait se passer ici. Mais finalement, c’était peut-être mieux que tu vives ses sensations plutôt que de penser toujours à ce sentiments d’abandon, celui que t’avais laissé ta mère en t’abandonnant dans le froid du pays de Galles. Mais il faut dire que si ta mère l’avait fait c’était surement pour une bonne raison, certes tu étais pauvre mais le fait d’être orpheline ne t’empêchait pas d’être heureuse malgré tout. Plutôt que d’être une petite pétasse d’enfant unique comme certaines jeunes filles de sang pur pouvait l’être et évidemment tu ne pensais pas du tout à Alexandra Moriarty, ce sang pur qui s’intéressait à Oliver. Tu avais une véritable idée du bonheur et tu le savais fragile comme une feuille morte que l’on écrasait dans sa main pour s’amuser.
C’est alors malgré la fatigue que tu te dirigeais toujours vers tes cours et que cela ta donnait parfois bonne mine. Mais tu étais de plus en plus méfiante quant à tes sorties et cela. Bien que ton caractère de lionne t’aidait à faire face plus facilement que certains et que ton expérience de la vie t’aidait aussi, tu n’avais peur de rien, enfin, si tu avais peur de tout mais tu faisais semblant de ne rien faire paraitre. Hormis cela, tu restais la même, sauf les crises de panique et autres crises de pleures que tu préférais garder secrète. Mais ce matin dans la serre de botanique, tu avais peut être voulu noyer ton chagrin à la vue des plante merveilleuse que tu ne voyais pas pendant tes vacances car tu étais juste dans ton orphelinat ou sur ton lieu de travail pour gagner assez de sous pour la rentré de l’année prochaine, bien que l’année prochaine tu pourrais déjà prospecter pour un emploi dans ton monde ou garder celui de serveuse au Pays de Galles.
Tu aimais bien ton village natal, comme tu disais. C’était une magnifique petite ville médiévale au bord de la mer. Tu aimais bien les balades sur les remparts et dans les autres sites touristiques quand tu ne servais pas des bières moldues dans ta robe de velours beige et avec ta coiffe d’époque pour attirer les touristes. D’ailleurs ton physique avantageux et la nature de ton sang de demi-vélane t’apportait beaucoup de pourboire. Mais c’est Lysander qui en entrant t’avais ramené à la réalité, tu avais par réflexe, par instinct pointé ta baguette sur son cœur si jamais c’était l’agresseur qui sévissait dans Poudlard.
« Nom d'un dragon à moustache, qu'elle mouche à bien put te piquer ce matin ! T'as la hargne Odé ! »
Tu avais toujours les sourcils froncés, mais un léger soupir s’échappa de tes lèvres et tes épaules s’affaissèrent, comme si le poids du danger venait de te quitter à l’instant, mais tu ne répondis rien et tu le dévisageas un instant. Tu n’avais jamais su pourquoi ce garçon était venu vers toi la première fois que tu l’avais rencontré. Mais il t’avait plu de loin. Dans un livre on disait que les Dieux séparaient les âmes sœurs à la naissance et qu’on les retrouvait quand une aura blanche était au-dessus de la bonne personne. Mais jamais tu n’avais vu cette aura, sur personne, même pas sur Lysander. Pourtant, en plus d’être ton premier ami, c’était ta première fois, par contre si Oliver apprenait ça il serait bien moins courtois. D’ailleurs ton ancien petit ami ajouta qu’il avait eu cous de botanique hier soir et qu’il cherchait quelque chose quand il s’exclama joyeux :
« Apparemment, tu as justement trouvé l'objet de ma présence ici ! »
Tu ne disais toujours rien, mais tu le regardas dans les yeux, ton visage se détendait peu à peu et tu rangeas ta baguette dans ta robe, il avait une petite lueur dans les iris qui te passionnais. Alors tu lui tendis le livre que tu avais trouvé un instant plutôt en ajoutant :
« - Evite de me faire peur de la sorte, ça serait bien utile pour mon cœur. »
Une fois le livre dans ses mains tu le regardas rapidement de haut en bas en ajoutant, avec un timbre de voix entre la nostalgie et la tristesse :
« - Tu vas retourner déjeuner maintenant ? »
Finalement, certaines personnes ne pouvaient pas te sortir de la tête, et Lysander était l’une d’entre elles.
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Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Jeu 27 Mar - 16:37
Endormir la douleur pendant quelques temps ne la rendra que plus intense lorsque tu la sentiras à nouveau. ▬ J.K. Rowling
La situation était... Comment dire autrement qu' « étrange » ? En venant dans les serres, j'espérais seulement récupérer un livre que je pensais avoir oublié, mais j'étais tombé sur une situation bien plus embarrassante. Tout juste j'avais mis le pied dans la serre que j'étais agressée par... une ancienne petite amie... Enfin, j'aurais très bien put être agressé par n'importe qui que ça aurait été étrange du moment où il n'avait aucune raison de s'en prendre à moi, mais avec l'atmosphère tendue qui régnait à Poudlard de nos jours, il y avait de quoi être sur le nerfs. J'avais moi même le plus grand mal du monde à faire mes nuits - à parler comme ça, on croirait que je suis un nouveau-né - et je peux vous assurer que j'étais également prompt à sortir la baguette à la moindre occasion. Enfin, peut-être pas aussi prompt que notre belle gryffondor ici présente...
Notre relation avait été plutôt courte, ce qui avait provoquer un éloignement plutôt rapide entre nous. Ce n'est pas que je l'évitais où un truc dans le genre, mais Odélie et moi même ne nous adressions la parole que très rarement. Aucun cours ne nous obligeait à nous croiser étant donné nos niveaux scolaires respectifs, reste néanmoins que ça me faisait une drôle de sensation que de la croiser aujourd'hui. Ça faisait une éternité qu'on ne s'était pas parlé, à moins que cette drôle de sensation venait du fait qu'elle avait sa baguette pointée directement sur moi. Il lui fallut un instant, comme un moment d'hésitation, avant qu'elle ne se décide à la baisser après que je lui ai avouer être à la recherche de mon livre de botanique qui, justement, était bien calé dans ses bras. Elle me le tendit en ajoutant d'une voix beaucoup plus douce que précédemment : « Évite de me faire peur de la sorte, ça serait bien utile pour mon cœur. » J'attrapai le livre d'une main sure, puis je l'ouvris. Un soulagement intense m'envahit lorsque j'aperçue, bien coincé entre ses pages, un parchemin dont l'entête disait : Les propriétés médicinales de la Mandragore par Lysander Graymark. Un soupir de soulagement quitta mes poumons puis mes lèvres alors que tout mon corps se détendait. J'avais mis des heures à faire ce devoir, le plus grand découragement m'avait envahit lorsque je l'avais crut perdu à jamais, surtout que je devais le rendre cet après-midi.
« Tu vas retourner déjeuner maintenant ? », me dit Odélie d'une voix remplie de tristesse. Fourrant mon livre dans mon sac, je reportai mon attention sur elle dont la présence m'avait sortie de l'esprit un moment. Elle me regardait de ses yeux magnifiques, dont les pupilles d'un bleu profond avait parfois des teintes violacés. J'avais toujours été attiré par ses pupilles aussi singulière que la fille à laquelle elles appartenaient. À bien y réfléchir, je ne me souvenais pas exactement des raisons pourquoi j'avais été attiré par Odélie Valison. Certes, elle était magnifique, gentille et très intelligente, mais il y avait pleins de filles avec ces caractéristiques à Poudlard et je ne ressentais pas d'attirance aussi intense pour chacune d'elle. Il y avait des dires qui couraient sur elle à Poudlard, on racontait qu'elle avait du sang de vélane dans les veines, ce qui expliquait tous ces garçons qui laissait leur copine disant être amoureux d'elle. Les ragots avaient plutôt tendance à entrer dans la classe indifférence de mon esprit, mais cette fois, ils me semblaient plutôt probables. La première fois que je l'avais croisé, ça avait été plutôt intense. Certes, elle était jolie, intelligente et gentille comme beaucoup de filles du château, mais aucune n'avait ce petit air mythique qui accompagnait la gryffondor. Chacun de ses gestes semblaient teintés d'un grâce incroyable, un peu à la manière d'une ballerine. J'avais eu de la chance qu'elle s'intéresse également à ma personne. Il ne m'avait pas fallut grand effort pour l'approcher, ce qui était assez surprenant étant donné que je donnais l'impression d'être carrément banal à côté d'elle...
« Oh ! Désolé, je ne cherchais pas à te faire peur. J'ignorais même que tu étais ici, ce n'était vraiment pas mon intention que de te ficher la trouille ! », lui répondis-je d'un ton sincère après un moment. Je n'étais pas toujours très doué pour les conversations, j'avais cette fâcheuse tendance à m'éparpiller... « J'ai déjà mangé... », ajoutais-je à sa question. Odélie n,avait jamais réellement quitter mon esprit. Nous avions passé de bons moments tout le deux, et c'était la première fille avec qui... Enfin, la seule avec qui j'avais été jusqu'au bout. Je ne crois pas que je pourrais l'oublier un jour, surtout qu'elle était une personne fantastique. C'était un peu triste que tout se soit terminé aussi vite que ça ait commencé, mais je ne regrettais rien et j'espérais que ce soit également son cas. Sans trop savoir pourquoi, je dis soudainement : « En fait, j'ai rien à faire pour les trois prochaines heures, si jamais tu veux de la compagnie... » Eh merde, quel boulet je faisais de m'imposer de sa sorte ! « Enfin, je veux simplement dire que... J'aime pas être tout seul ces derniers temps, je suis un peu sur les nerfs, donc je pense plus que c'est moi qui aimerait de la compagnie, mais tu n'es pas obligé de rester avec moi si tu as mieux à faire... » Comment s'enfoncer comme un professionnel par Lysander Graymark !
Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Dim 6 Avr - 18:21
∞ Ne me regarde pas ...
Odélie & Lysander
Ta vie n’était qu’un ramassis de souvenirs en vrac, ceux que tu préférais jeter et ceux que tu gardais précieusement dans un coin de ta tête. Il faut dire que tu n’avais pas grand-chose à faire des garçons en général. Mais depuis ta première année à Poudlard, tout le monde et surtout la gent masculine avaient semblé t’aimer. Les filles te jalousaient, il n’y avait qu’Oliver qui te trouvait on ne peut plus normal. Et puis tu avais fait avec tout ceci, tous ces regards, toi qui détestais tout cela. Tu n’avais pas eu de petit ami si ce n’était l’année dernière, et cet ex-petit ami se trouvait en face de toi en ce moment même.
Comme de juste, c’était une histoire un peu étrange qui commençait un jour pluvieux sur le terrain de Quidditch. Tu ne savais plu ce que fabriquait Lysander dans l’équipe, s’il était gardien ou batteur, pourtant, il avait été blessé alors que toi c’est un batteur qui d’avais bien amoché ce jour. Il faut dire que des gens mauvais il y en avait partout. Enfin, c’est un bras en miette que tu avais récupéré. Il faut dire que tout le monde était inquiet et ton équipe était venue te rendre visite à la fin du match. Gagner ou perdu, tu ne te souvenais pas, mais bon… Le soir venu, tu ne pouvais pas sortir. Les contraintes médicales… Mais ton voisin de couche était vraiment amusant et beau garçon. En même temps, il te fit rire et tu oublias un temps ton sang et le pouvoir qu’il te conférait.
Décidément, toi qui ne voulais pas poser les yeux sur un garçon, tu étais servi et c’est sans mal que vous aviez commencé à vous rapprocher et puis vous étiez sorti ensemble, une histoire courte et tu n’avais jamais trop su pourquoi il t’avait quitté… Mais tu en étais resté ébranlé un temps, si bien que tu ignorais tout ce qu’on pouvait t’envoyer, car c’était ton lot de recevoir des lettres d’amour des petits de première et de deuxième année et de te faire ouvertement draguer par des sixième et septième années. Mais tu avais décidé de te recroqueviller sur toi-même histoire d’oublier un temps ce pour quoi tu n’étais pas parfaite ou au contraire ce pour quoi tu étais si parfaite et trop désirable par tous les hommes. Des jeunes filles te détestaient pour ta légendaire beauté… Mais un seul avait réussi à capter ton intellect malgré tout.
« Oh ! Désolé, je ne cherchais pas à te faire peur. J'ignorais même que tu étais ici, ce n'était vraiment pas mon intention que de te ficher la trouille ! »
Évidemment qu’il n’avait pas cherché à te faire peur. Et tu le regardais dans les yeux, les tiens étant bleu azur, voir violet parfois. Il était mignon quand il disait la vérité et tu affichas un léger sourire en fermant les yeux, satisfaite de sa réponse. Il faut dire que c’était l’un des rares qui semblait te connaître vraiment. Enfin, il t’avoua qu’il avait déjà mangé et toi tu t’en réjouis aussi. Il faut dire que tu n’avais pas réellement envie d’aller en botanique cette après-midi…
« En fait, je n’ai rien à faire pour les trois prochaines heures, si jamais tu veux de la compagnie... » « - Je serai apprécier cette compagnie que tu me proposes Lys" »
Puis il s’embrouilla tout seul, en avouant qu’il ne fallait pas être seul par les temps qui courraient. Il faut dire qu’il n’avait pas tort d’ailleurs tu relevas son air pourtant frais et désinvolte avant d’ajouter un sourire en coin.
« - En tout cas si tu avais de réels cernes, je veux bien la marque de ton fond de teint, parce que moi je n’arrive pas à cacher mon angoisse et ma fatigue, c’est embêtant. »
Puis elle tourna sn regard sur les plantes parfois insolites et magnifiques qu’il y avait dans cette serre de cours. D'ailleurs, tu commenças à faire le tour de la table pour t’approcher de la baie vitrée. Songeuse, tu repensas à votre rencontre, gentillette et fusionnelle rapidement. Puis tu ajoutas un peu moins joyeux.
« - Je me suis toujours demandé pourquoi une fille qui avait un an de plus avait pu séduire un garçon aussi insouciant que toi. C’est impensable dans mon esprit. »
Très franchement tu espérais que ce n’était pas à cause de ton sang, et rien qu’à cette idée, tu serras fort tes bras sou ta poitrine, si c’était le cas pourrais-tu un jour réellement faire confiance à un homme ?
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Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Sam 16 Aoû - 20:08
Ne me regarde pasfeat. Lysander Graymark & Odélie Valison
Malgré mon don pour m'enfoncer comme un professionnel, Odélie ne sembla pas y porter attention. Elle accepta ma compagnie, ce qui me soulagea grandement d'être en présence d'une personne que j'appréciais énormément. J'arrivais parfois à me demander pourquoi nous n'étions plus ensemble, mais je finissais chaque fois par me dire que c'était mieux ainsi. Au moins, je n'avais plus à me soucier de tous ces regardes des autres gars sur elle. Ce sentiment envieux qu'ils avaient tous à mon égard, alors qu'au fond ils ne faisaient que la désirer sans même avoir pris la peine de la connaître. C'était peut-être justement le problème de notre relation, malgré que je la désirais, je la connaissais beaucoup trop désormais, et je me rendais compte que j'avais peut-être mélangé beaucoup trop de choses ensemble...
C'est à ce moment que mon embrouille me revint en plein visage, un peu lorsque l'on dit que dès l'instant où on se lance des fleurs à soit même, on fini par recevoir le vase. « En tout cas si tu avais de réels cernes, je veux bien la marque de ton fond de teint, parce que moi je n’arrive pas à cacher mon angoisse et ma fatigue, c’est embêtant. » Ma respiration se bloqua dans ma gorge. Sans m'en rendre compte, j'avais fait quelques petits changements sur mon apparence. À vrai dire, je n'avais jamais l'air fatigué ou cerné. Si je le voulais, je pourrais définitivement avoir l'air jeune, tel était ma faculté, mais elle avait plus tendance à me pourrir la vie. Elle me rendait constamment sur mes gardes, et en choisissant de la cacher, je me demandais si j'avais fait le bon choix, si j'allais réellement finir par le regretter un jour. Odélie se retourna à ce moment pour observer la serre, j'en profitai donc pour faire disparaître mon expression nerveuse, et reprendre contenance. Je m'apprêtais à lui répondre, elle me relança un réplique à m'en tordre les neurones.
« Je me suis toujours demandé pourquoi une fille qui avait un an de plus avait pu séduire un garçon aussi insouciant que toi. C’est impensable dans mon esprit. » Je la regardai un moment incrédule. Je n'arrivais à croire, pour ma part, que ce fut elle qui s'intéressait à moi. Durant toutes ces semaines où nous nous étions affichés comme étant un couple, je me suis demandé ce qu'elle voyait en moi. Finalement, c'était peut-être le moment de tout déballer à quelqu'un qui me connaissait plutôt bien. Ce serait une première, mais après tout, il fallait bien un début à tout. M'approchant d'elle, je la retournai pour la forcer à me regarder. Je détestais avoir des discussions aussi importantes sans le moindre contact visuel avec mon interlocuteur.
« Odie, si je te posais la même question, qu'est-ce que tu me répondrais ? », lui dis-je tout simplement. Après tout, on obtenait souvent des réponses par nous même. Retourner la situation de sens pourrait l'aider à me comprendre, en quelque sorte. « Lorsque tu me regardes, tu ne connais pas ce que je cache à tout le monde depuis toujours, ce qui me fait réellement peur, et surtout, ce qui me prend chaque jour un peu plus d'énergie. Contrairement à toi, j'ai la chance de pouvoir tapir cette faculté magique aux yeux de tous, ce qui, en un sens, me rend plus faible que tu ne pourrais le croire. Beaucoup moins fort que toi qui affronte tout le monde chaque jour, la tête haute ! » Je manquai une pause avant de reprendre, question d'éviter l'ambiguïté, : « Pour être plus claire, ce n'est pas ce que tu es, mais qui tu aies qui m'a attiré. Un peu comme moi pour toi puisque tu ignores totalement ce que je suis... Tu es une personne forte Odélie, tu es amusante et pimpante. Avec toi, je me sens bien, tout simplement. » Je m'arrêtai là, question de ne pas me taper un long monologue, mais j'étais encore sceptique sur la manière dont je m'étais exprimé. Allait-elle bien comprendre ce que je voulais dire ? Je ne pus m'empêcher de rajouter, question d'adoucir la conversation : « Pour ce qui est de mon teint frais, ce n'est qu'une question de magie... »
Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Dim 17 Aoû - 0:20
∞ Ne me regarde pas ...
Odélie & Lysander
Tu n’avais jamais eu ta place dans ce monde et tous ceux qui étaient autour de toi, surtout les femmes s’efforçaient de te le faire comprendre. Qu’est-ce qu’on est quand on est une orpheline, pire qu’une Sang de Bourbe, car vos parents n’ont pas voulu de vous et qu’ils ont eu trop de pitié pour vous tuer ? Vous êtes un marginal, rien de plus qu’une pièce de jeu de dames sur un échiquier. Vous êtes ce que vous n’auriez pas dû être, vous êtes l’erreur. Et au-delà de cette vision négative que tu avais de toi-même. Il y avait les peurs que cela pouvait engendrer, la peur de n’être qu’un boulet dans votre vie et que vous le resterait toujours quoiqu’il arrive, car vous n’étiez pas désirée. C’était un peu ce à quoi tu pensais tous les jours depuis le début des agressions, cette pensée ne faisait pas que ton état s’améliore et pourtant, il y avait encore de l’espoir, car Oliver semblait quand même bien aise pour t’aider à franchir certains caps. Pourtant, il y en avait aussi tu avais toujours eu du mal à franchir. Comme la barrière de l’amour.
Il faut dire que Lysander avait été l’une et même la seule relation que tu as eue à Poudlard en sept ans dans ce château, car tu avais peur des hommes et le fait qu’il te plaque du jour au lendemain sans que tu puisses demander ton reste, ça t’avait quelque peu marqué… Parce que tu ne voulais pas qu’on t’abandonne de nouveau. Tu pouvais en arriver à dire des choses que tu ne pensas pas ou que tu pourrais regretté, mais tu lui demandas tout de même ce qui lui avait plu chez toi pour qu’il en vienne à devenir ta moitié ne serait-ce qu’un temps. Même si tu étais dos à lui, tu avais peur de la vérité qu’il allait te dire. De tout, tu avais peur de tout en général, en ce moment. Mais ans un mot, il c’était rapproché de toi pour que tu le regardes dans les yeux. Il avait toujours eu du mal avec ça, avec toi et ta timidité. Tu ne supportais pas d’affronter en contact visuel une personne… Ça te gênait.
Quand il te retourna ta propre question, tu y réfléchis i vite, que la réponse, te parue si clair, il t’avait plu parce que c’était lui tout simplement et que vous aviez été amis avant d’être amant… Ça en devenait presque touchant qu’il te dise qu’il était tout aussi faible que toi. Mais il avait tort sur un point dans son argumentation, tu ne te battais pas haute et fière, ce n’était qu’une allure, un masque que tu portais, alors que tous les soirs, tu sanglotais amèrement en te demandant comment tu avais pu réussir à supporter cette horrible journée. Bien qu’il tente de mettre un brin de légèreté dans son monologue, tu ajoutas à es informations fraichement révélées : « Tu es peut-être extraordinaire, mais crois-moi, je t’envie que tu n’as pas le fardeau que je porte. J-Je suis touchée que tu m’aies apprécié pour ce que je suis, mais d’autre ne le voit pas et contrairement à ce que tu penses… » Ta voix se coupa un court instant « Je ne suis spa fier, et je n’ai pas la tête haute pour affronter tout ce qu’on peut me dire tous les jours. »
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Sujet: Re: Ne me regarde pas ... [ PV: Lysander] Sam 20 Sep - 18:20
Ne me regarde pasfeat. Lysander Graymark & Odélie Valison
«Tu es peut-être extraordinaire, mais crois-moi, je t’envie que tu n’as pas le fardeau que je porte. J-Je suis touchée que tu m’aies apprécié pour ce que je suis, mais d’autre ne le voit pas et contrairement à ce que tu penses… » Et si elle s'avait tout ce que j'étais, elle ne penserait peut-être pas ainsi. La conversation ne prenait pas la tournure que j'aurais pu croire. En réalité, elle devenait plutôt incontrôlable. J'avais peur d'où elle pourrait me mener... Odélie fit une courte pause, puis ajouta d'un ton des plus sérieux : « Je ne suis pas fière, et je n’ai pas la tête haute pour affronter tout ce qu’on peut me dire tous les jours. »
Ces paroles me troublèrent un moment. Tous le temps qu'on avait passé ensemble, elle n'avait jamais semblé se préoccuper de ce que les autres étudiants disaient ou faisaient. Certes, ils l'affectaient peut-être, mais elle ne le montrait jamais. J'avais peut-être été complètement aveugle tout ce temps. Mais ça me semblait bien difficile à croire puisque de manière générale, j'étais assez observateur. De toute manière, elle les encaissait d'une manière ou d'une autre. Faisait son bonhomme de chemin, contrairement à moi qui me cacher derrière mon secret. Je l'admirais pour celà !
« Ce n'est pas ce que je vois lorsque je te regarde ! » Je marquai une pause avant de reprendre : « Je ne suis certainement pas le bonne personne pour te dire ça, mais ce que les autres pensent de toi, on s'en fiche ! Regarde moi, personne ne me connait réellement. As-tu idée de ce que je suis réellement ? Ce que je tente de cacher chaque jour ? » Bien que ça puisse sonner comme une question, je ne cherchais pas réellement de réponse puisque je savais qu'elle ignorait réellement ce don je devais parler. Après tout, c'était peut-être enfin le moment de jouer franc jeu avec une autre personne que ma meilleure amie...
Je me rapprochai doucement d'elle, posant mes mains sur le sienne. Je savais qu'elle n'était pas toujours à l'aise avec les véritables contacts visuels francs et directs, mais j'en avais réellement besoin en ce moment même ! « Regarde moi Odélie. S'il-te-plait, regarde moi un moment pour de vrai... » Inspirant profondément, je ne cessai de la regarder directement dans les yeux alors que je sentais mon armure magique se dissiper doucement. Je me laissai enfin aller, pensant premièrement à mes yeux d'un naturel vert-noisette qui changeait alternativement de couleur pour passer au bleu, vert intense, rouge, violet, orangé. Ainsi qu'à mes traits de visage et mes cheveux que je changeais doucement de forme, longueur et couleur. J'aurais été bien mal honnête de dire que je n'avais pas peur de sa réaction en ce moment, puisqu'en réalité, j'étais terrorisé. Moi, qui avait toujours bien caché cette partie de ma personne qui me gênait grandement, je me dévoilais finalement à l'une des personnes à qui je tenais le plus au monde. Si ça n'avait été qu'une question personnelle, je ne lui aurais peut-être jamais rien dit. Je ne le faisais donc pas pour moi, mais pour elle. Il était crucial qu'elle comprenne pourquoi j'avais cette opinion d'elle alors qu'elle-même ne se voyait pas de la sorte.
« Tu es bien plus forte que tu peux le croire Odie. Bien plus courageuse que moi. Ce n'est pas pour rien que tu es chez les gryffondors... » Elle ne me croirait peut-être pas. Croirait peut-être que je lui avais toujours menti ou me détesterait. Ou encore, elle m'en voudrait à mort de lui dévoiler mon secret. Peut-être même qu'elle ne comprendrait pas ce que je voulais lui montrer. Après tout, soit les gens savaient depuis toujours, soit ils ignoraient tout, donc je n'avais pas la moindre idée de ce qui pourrait se passer ensuite. Les émotions et les pensées se mêlaient dans mon esprit à tel point que je n'arrivais plus qu'à me concentrer sur les yeux bleus de la belle gryffondor pour rester calme.