♦ NOM(S): Ashby, un nom très anglais, et aussi très moldu. On en retrouve plusieurs à travers l'Angleterre, pas tous reliés entre eux. La famille qui nous intéresse ici, se trouve au nord de l'Angleterre, presque en Ecosse. ♦ PRÉNOM(S): Margaret est son premier prénom. Autant le dire tout de suite, aucun de ses amis ne l'appelle jamais Margaret, mais Maggie ou Gary (mais faites attention avec celui-ci, seules quelques personnes sont autorisées à l'utiliser sans se prendre un sort dans le museau la seconde qui suit). Son second prénom est Louise, qu'elle préfère mais n'utilise pas pour autant. ♦ AGE: seize printemps au compteur. ♦ LIEU DE NAISSANCE: Northumberland, tout au nord est de l'Angleterre.  ♦ STATUT CIVIL: Célibataire. Elle a déjà eu des petits copains, mais de là à se retrouver dans une relation de couple... Mhm, non merci. ♦ MÉTIER OU ANNÉE D'ETUDE: Sixième année ♦ MAISON OU EX-MAISON: Les Gryffondors. ♦ STATUT FINANCIER: aisé. Les Ashby ne manquent de rien, loin de là. Belle maison, grand jardin, un chien... ♦ GROUPE: écrire ici.  ♦ STATUT DU SANG: Bien qu'une des arrières grand-mères de Margaret ait été une sorcière, elle est née de parents moldu, eux même de parents moldus. Elle est plus née-moldue que sang-mêlé. ♦ EPOUVANTARD: des cadavres. Ceux de son père, et de sa mère. Celui de ses amis. Margaret a une peur de la mort presque panique. Mais pas la sienne, toujours celle des autres. ♦ PATRONUS: un border colley. ♦ AMORTENCIA: Lorsque Margaret respire l'armortencia, elle peut sentir une odeur de chocolat, de l'orange, de la terre humide après une averse, et d'earl gray. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: sa baguette magique est en bois de pommier, contenant un crin de licorne, et mesurant vingt huit centimètres. Elle est particulièrement souple. ♦ SORT FAVORI: le sortilège d'allégresse, sans aucun doute. Certes, il lui a fallu beaucoup de temps pour le maîtriser, mais qu'est ce qu'elle l'aime.

Ton caractèreCourageuseColériqueRuséeTêtueDéterminéeTéméraireSensibleCapricieuse

Elle fredonne souvent. Et par souvent, il faut comprendre 90% de son temps. Elle a toujours une chanson dans la tête, et elle se sent toujours obligée d'en faire partager son entourage. Et ce sont bien souvent des chansons moldues ✜ Margaret n'hésite jamais à jouer sur son apparence de petite poupée fragile, alors qu'elle est bien plus forte qu'elle n'y parait. ✜ elle a été élevée aux walt disneys ✜ Bien qu'elle ne le montre pas, elle a une très mauvaise image d'elle même. Alors pour compenser, elle agit comme si elle était la meilleure en tout. ✜ Elle a peur du vide, et jamais elle ne montera sur un balai. ✜ Margaret est suffisamment subtile et maligne pour ressentir certaines choses. Elle connait plus facilement les secrets des autres, et les amène plus facilement à se confier. ✜ Lorsqu'elle est mal à l'aise, elle fixe ses pieds en tordant ses mains. Et sa voix devient de plus en plus faible, jusqu'à ce que son malaise disparaisse ✜ Maggie est allergique à certains fruits, et elle ne mange pas de viande. Elle déteste ça depuis ses huit ans. ✜ Margaret est également une très bonne duelliste, et elle sait tout aussi bien se battre à la mode moldue (entendons par là qu'elle peut faire de gros dégats avec ses poings, dents, et pieds). ✜ Elle a un énorme complexe sur sa taille. Elle se trouve trop petite.

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PSEUDO/PRENOM :Silly ÂGE :Bientôt 22 ans, je me fais si ancienne. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? En le croisant sur PRD (toujours pas inscrite, mais j'aime bien regarder leurs pubs) QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Qu'il est beau. J'espère que je vais m'intégrer parce que ça a l'air cool ici. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tout dépend mes études sont très prenantes. Mais si je me retrouve avec des RPs intéressants, je serai là tout l'temps ! MOT POUR LA FIN : J'ai faim. Je n'ai plus de biscuits. Je ne suis pas sûre de survivre.

Aout 2068.

« Alors, Margaret. Racontez moi. Que s'est-il passé ? »
Margaret poussa un soupir long comme un jour sans pain. Elle était assise sur ce fauteuil en velour vert depuis ce qui lui semblait être une éternité. A son grand désespoir, en levant les yeux vers l'horloge qui se trouvait derrière le psychiatre, elle constata qu'elle n'était dans ce bureau que depuis dix minutes. Dix minutes de trop. Ce n'était pas son idée de venir ici. Mais celle de ses parents. Elle les adorait, vraiment, mais parfois elle regrettait qu'ils soient si éloignés du monde des sorciers. Car s'ils en étaient un peu plus proches, peut-être auraient-ils compris ses réticences à venir chez le médecin pour parler de ses cauchemars. Après tout, ce n'était pas comme si lesdits cauchemars n'avaient aucune raison d'être. Mais plus là dessus plus tard.


Margaret Louise Ashby est née une nuit d'été, seize ans plus tôt. Ses parents, Mrs Tania et Mr Georges Ashby sont tous deux anglais, moldus, et respectivement médecin chirurgien et avocat. Un charmant couple que personne n'aurait pu prévoir, jusqu'au moment où Mr Ashby dut se faire opérer et qu'il rencontra la charmante Tania Bannester qui devint à peine deux ans plus tard, Tania Ashby. Dans la foulée, naquit Margaret, à leur plus grande joie. Les huit premières années furent parfaitement normales, et heureuses. Enfin, Margaret ne voyait pas très souvent ses parents, mais elle savait qu'ils l'aimaient. Et puis, elle n'était pas non plus toute seule. Il y avait son voisin qui avait le même âge qu'elle qui était son compagnon de jeu préféré, et elle passait également beaucoup de temps avec son grand père, un veuf qui prenait beaucoup de plaisir dans l'éducation de sa petite fille unique. Il lui apprenait à planter des fruits et des légumes, il lui offrait de nouveaux livres à lire, et l'aidait avec ses devoirs de mathématiques. Jusqu'à ses huit ans, où les choses commencèrent à bouger dans la vie de la petite fille rousse. Cela faisait quelques semaines qu'elle refusait de manger de la viande. Quelque chose en elle avait changé, ses goûts évoluaient, et elle n'aimait plus cela. Un midi, conformément à ce qu'avait demandé sa belle-fille, le grand père tenta encore une fois de faire manger un peu de protéines à Margaret. Sauf que cette fois-ci, lorsqu'elle fixa son plat avec une moue dégoûtée, le steak se métamorphosa en une grosse fleur rouge. Horrifiée, la petite fille se mit à hurler, quitta la table et partit se réfugier dans sa chambre. L'aïeul vint la voir, et s'assit à côté d'elle, posant doucement une main sur ses cheveux. « Gary, pourquoi tu t'es enfuie ? » Elle releva ses grands yeux verts baignés de larmes vers lui. « Je... je voulais pas... Je sais pas, comment est ce que, pourquoi ? » furent les seules choses qu'elle put articuler. Le vieil homme se mit à rire, et avec un mouchoir entreprit d'ôter les larmes qui coulaient sur ses joues. « Gary, écoute moi. Ma mère – paix à son âme – était une sorcière. Elle était capable de faire des choses merveilleuses, tu sais ? Et je crois ma douce, que toi aussi tu es une sorcière. Tu as hérité de ça, c'est une très bonne chose. Tu pourras toi aussi faire de grandes choses. »
Évidement, ses parents furent surpris. Eux n'y comprenaient rien à la magie. Ils étaient désespérément terre à terre, et crurent un moment que le vieillard était gâteux lorsqu'il leur dit que leur fille était une sorcière. Mais Mr Ashby se souvenait de sa grand mère, une femme tout à fait convenable et sorcière. Et pourtant, ils restaient plutôt mal à l'aise face à ce don.

Cela dura jusqu'à ses onze ans. Du jour où elle reçu la lettre de Poudlard, ses parents comprirent que nier ne servait à rien, et décidèrent de se montrer un peu plus fiers de leur fille. Ils la poussèrent à être la meilleure, à avoir de bonnes notes même s'ils ne comprenaient rien à ce monde. Ils l'accompagnèrent faire ses premières courses sur le chemin de Traverse, et furent ravis d'apprendre qu'elle avait été répartie chez Gryffondor (Margaret ne l'apprit que plus tard, mais ils avaient tenté de faire des recherches sur internet pour en apprendre plus sur les sorciers, et eurent peur que leur fille ne soit tombée dans une secte sataniste. Il fallut toute l'aide de son grand père pour qu'ils s'ôtent cette idée de la tête.) En outre, une des grosses surprises de son arrivée à Poudlard fut de retrouver son meilleur ami dans le Poudlard Express. Ce garçon avec qui elle jouait depuis sa plus tendre enfance, qui la connaissait mieux que quiconque, et qui vivait littéralement à vingt mètres d'elle, était en fait, un sorcier, dont les deux parents étaient des sorciers. C'était à se demander comment elle avait pu ignorer ce fait (en fait, Margaret ignorait des tas de choses sur Caleb. Mais plus là dessus, plus tard).

Sa scolarité fut tout à fait normale. De bonnes notes un peu partout (sauf en histoire de la magie, allez savoir pourquoi, cette matière, elle la haïssait) et quelques excellentes (surtout en potions). Très très peu d'heures de retenues à son actif, mais les quelques unes étaient dues à de petites escapades nocturnes pour explorer le château. Car s'il y a bien quelque chose que Margaret Ashby aime plus que les livres, c'est de découvrir des choses. Un château entier pour assouvir cette soif de découverte, elle ne pouvait pas résister, et tant pis si elle se retrouvait à nettoyer les toilettes le lendemain ! Et puis, lors de sa quatrième année, les choses commencèrent à basculer. Au mois de mai, son grand père mourut. De vieillesse, tout ce qu'il y avait de plus normal. Margaret se sentit comme si elle perdait son confident, l'être qui lui était le plus cher, presque plus encore que ses parents. Ses parents, eux ne comprenaient rien au monde sorcier, alors que son grand père était toujours là pour elle. Il l'aidait même avec certains devoirs de Poudlard, en fouillant dans les affaires de sa mère pour trouver ses vieux livres... C'était comme si on arrachait un petit bout de son cœur. Même aujourd'hui, elle se souvient de l'état d’hébétement dans lequel elle se trouvait les trois premiers jours. Au quatrième, son meilleur ami la trouva assise dehors, dans le parc, au bord du lac, seule. « Maggie... Ca va ? » avait-il demandé avec toute la précaution du monde. Elle avait secoué la tête, et pour la première fois depuis l'annonce, elle s'était mise à pleurer. Il s'était contenté de la serrer contre lui. Ce garçon était un amour. Il la supportait même les mauvais jours. Il l'accompagna à l'enterrement.

Cet été là fut particulièrement sombre pour Margaret. Ses parents travaillaient, elle était seule à la maison, Caleb n'était pas là, parti en vacances avec ses parents en France... Elle restait allongée des heures sur son lit à fixer son plafond, à attendre que quelque chose se passe. Et quelque chose se passa. Une nuit de juillet, son père désespéré de la voir si fantomatique, décida de lui parler. Il l'entraîna dehors, dans le jardin, et ils s'installèrent sur la vieille balançoire de Margaret. « Mags, » commença son père « Je sais que tu es triste. Mais il faut que tu te reprennes. » Elle soupira, et leva la tête vers le ciel. C'était la pleine lune. « Papa, je fais ce que je peux » dit-elle d'une voix faible presque inaudible. « Mais j'ai l'impression d'être toute seule. Maman et toi, vous travaillez, et... J'ai l'impression d'avoir perdu le seul lien que j'avais avec le monde magique. » Une larme traîtresse s’échappa et roula sur sa joue, brisant le cœur de son père. « Ma chérie. Même si ta mère et moi n'y comprenons rien, ça ne veut pas dire que l'on n'a pas envie de faire partie de ce monde... De ton monde. » Il lui prit la main, et finalement, l'attira contre lui, la serrant dans ses bras. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait plus connu ce genre de moments avec son père. Ni même avec sa mère, d'ailleurs. Tout semblait paisible. Jusqu'au grognement. Margaret releva la tête, son cœur battant soudain à tout rompre. « Papa. Il y a quelque chose, par... » Elle n'eut pas le temps d'achever sa phrase que du bosquet d'arbres bordant le jardin surgit quelque chose. Une énorme bête brune. Un loup. Non, Margaret le comprit avec un temps de retard, ce n'était pas juste un loup. C'était un loup-garou. Elle repoussa son père qui tentait de s'interposer entre elle et le loup-garou, lui hurlant de retourner dans la maison. Tout se déroula en un éclair mais lorsqu'elle vit la bête plonger droit vers son père, elle le repoussa de toute ses forces, et la mâchoire se referma sur le flanc de la jeune fille. Elle hurla, tant la douleur était horrible. Puis, elle perdit connaissance.

Elle revint à elle, allongée dans un lit blanc, lui-même dans une pièce blanche. A côté d'elle, son père s'était endormi dans un fauteuil, sa mère était à quelques mètres en train de discuter avec quelqu'un. Elle avait l'impression d'avoir la tête dans du coton. Finalement, l'homme et sa mère s'approchèrent. « Margaret, comment tu te sens ? » demanda l'inconnu. Elle ne répondit pas tout de suite, tentant d'étudier ce qu'elle voyait. L'insigne sur la poitrine de l'homme. Elle le connaissait. Et au  moment où Margaret comprit de qui il s'agissait, son cœur se mit à battre un peu n'importe comment. « Vous... Vous êtes un Auror. Ca veut dire que... Oh non. Oh non, pas ça... » L'homme posa doucement sa main sur son épaule, mais il provoqua un mouvement de recul chez la rouquine. Elle savait ce que cela signifiait. Il y avait beaucoup de chances pour qu'elle soit devenue un loup-garou à son tour.
« Le loup-garou qui vous a attaquée ne vous avait pas choisie pour cible. » expliquait un agent assermenté du ministère, tandis que Margaret finissait de boucler sa valise. Elle quittait enfin Ste Mangouste après trois jours où elle avait oscillé entre dépression et colère. « Il s'est echappé et nous en sommes désolés. » Elle poussa un soupir agacé. Aujourd'hui, c'était colère. « Ça me fait une belle jambe que vous soyez désolé. C'est pas votre vie à vous qui est détruite. » L'homme ne sachant que répondre, l'adolescente attrapa sa valise et le dépassa.

Et voilà comment elle se retrouvait chez le psychiatre, dans un rendez-vous horriblement long auquel elle ne voulait même pas assister. Des cauchemars elle en faisait toutes les nuits. Elle revoyait l'attaque, comme si son cerveau prenait un malin plaisir à disséquer chaque seconde de l’événement, lui montrant bien comment son père avait failli mourir. D'autres nuits, elle rêvait qu'elle était le loup. Et même si on avenir proche n'était pas en danger – on lui avait assuré qu'elle pourrait avoir une scolarité normale, que des moyens avaient déjà été pris pour les étudiants atteints du même problème qu'elle – elle trouvait la situation injuste. Elle n'avait rien fait pour mériter cela. Quant à Caleb, évidemment, en apprenant ça il avait été choqué. Et il avait refusé de la lâcher d'une semelle. Même les jours où elle s'énervait et l'insultait, il prenait son mal en patience, car elle revenait toujours vers lui.

La cinquième année se déroula à peu près bien compte tenu des circonstances. Personne ne savait à part Caleb et les professeurs. Chaque pleine lune était douloureuse et épuisante, et la potion tue-loup n'aidait que très légèrement. On l'avait prévenue que les premières transformations seraient les pires. Et qu'avec le temps, ça irait mieux. Elle attendait que le futur le lui prouve.

Et finalement, après une année, elle peut maintenant le dire, oui ça va en s'arrangeant. Même si ses parents ont de plus en plus de mal à la regarder dans les yeux (surtout lors des pleines lunes où il faut malgré tout l'enfermer quelque part et l'écouter hurler) elle sait que ça ne peut aller que mieux. Enfin, jusqu'à ce qu'elle arrive à Poudlard, où cette année semble être placée sous le signe du danger. Des attaques à Poudlard ? Il y a vraiment de quoi devenir folle. Cette année, la paranoïa de Margaret se réveille. Parce que si les autres apprennent qu'il y a un loup-garou dans l'école, ne vont-ils pas en déduire qu'elle est la coupable ?