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Emrys •• A little pain

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MessageSujet: Emrys •• A little pain Emrys •• A little pain EmptyJeu 10 Oct - 21:05





A little pain




Heart Of Courage by Two Steps From Hell on Grooveshark


La soirée avait été relativement, même très calme. Tout comme la journée. Comme chaque jour depuis qu’elle était à Poudlard, Morgana donnait un coup de main au professeur de Divination. L’aidant à préparer son cours, donnant des explications supplémentaires à la classe, notamment avec les classes les plus anciennes, à leur apprendre les différentes civilisations, les nuances que l’on retrouve et qui peuvent porter à confusion. Cette expertise, la professeur de Divination ne l’avait pas et c’était pour cela qu’elles se complétaient plutôt bien. Elles apportaient chacune un aspect de ce qui les passionnait le plus dans la magie. Dans cet art difficile et incompris. Bon par contre elle ne savait pas si les élèves assis en face aimaient bien passé des après midi avec elle. Elle l’espérait tout de même s’en pour autant le vouloir à tout prix. C’était vraiment le cadet de ses soucis et elle avait autre chose à faire. Enfin pas tout à fait… Ce soir là, Emrys n’était pas là et elle se retrouva seule dans ses appartements. Lors de son arrivée à Poudlard, Morgana emménagea dans les appartements de sa cousine plutôt qu’ailleurs dans le château. Il fallait bien avouer que faire une colocation avec sa cousine et sœur de cœur, la jeune sorcière n’aurait pas pu rêver mieux pour son arrivée et sa vie de professeur, enfin d’assistante. Habituellement elles passaient leurs soirées à rire et à s’amuser comme si elle avait encore 15 ans. A l’époque elles n’avaient aucun problème si ce n’était réussir à trouver le meilleur parti de Poudlard et d’assister aux fêtes les plus branchées. Maintenant c’était un peu différent mais Morgana préférait ne pas trop épiloguer là dessus. En cette magnifique soirée d’automne, la jeune femme avait pu profiter d’une soirée en solitaire avec ses corbeaux. Fan d’oiseaux depuis toujours, elle avait réussi à les faire accepter par sa cousine chérie. Il y en avait quatre, chacun dans sa cage sauf à quelques occasions où elle les lâchait. Chose qu’elle fit ce soir là vu qu’Emrys était sortie. Elle laissa alors les oiseaux volaient à leur bout vouloir. L’un d’eux s’installa sur l’accoudoir du fauteuil où s’était assise Morgana. Elle le regarda en souriant, elle avait toujours eu un profond respect pour les oiseaux et un étrange feeling avec eux. Aussi loin que pouvait remonter ses souvenirs, elle avait toujours eu dans sa chambre au moins un volatil, quel qu’il soit. Cela est passé du merle, au rouge gorge ou encore un cardinal. Mais celui qu’elle préférait le plus, c’était de loin le corbeau. Elle admirait leur intelligence, leur posture. Et même avec la fenêtre ouverte, ils s’envolaient pour revenir s’installer sur le rebord de la fenêtre. A croire qu’ils étaient bien avec Morgana.

Elle avait profité d’une bonne partie de la soirée pour lire un roman magique des plus passionnants tout en sirotant un bon thé noir, son thé préféré. Elle aime son arôme fort et particulier. Avec l’heure qui tournait, elle sentit ses yeux devenir lourds, remplis de fatigue. Il ne faudrait pas longtemps pour qu’elle aille se coucher. Elle regarda l’horloge et fut étonnée de l’heure aussi tardive et surtout du non de retour de sa cousine. Elle reviendrait sûrement tard dans la nuit. Elle déposa alors le livre sur la table basse et s’engouffra alors davantage dans le fauteuil, son thé à la main. Elle le savoura jusqu’à sa dernière goutte et comme à chaque fois qu’elle en buvait, la sorcière s’adonna à l’art de la Tasséomancie, l’art de voir dans les feuilles de thé. Elle tourna sa tasse dans le sens des aiguilles d’une montre puis dans l’autre sens avant de retourner complètement sa tasse sur sa soucoupe. Elle attendit alors quelques minutes avant de la retourner et de regarder à l’intérieur. Un éventail. Elle regarda pendant quelques instants la forme avant de poser sa tasse sur la table basse. Elle laissa son dos tombé sur le dossier. Elle soupira profondément, passant sa main sur son visage, prise de panique, rongée par le remord. L’éventail… Signe de trahison, de déloyauté et d’infidélité. Ces pires souvenirs du moment qui la hantaient, la dévorer de l’intérieur. Jusque là elle avait fait illusion auprès d’Emrys mais depuis qu’elle avait recroisé Victor dans les couloirs. Et qu’ils avaient recommencé. Un frisson lui parcourut l’échine, elle se dégoutait tellement… Et même les feuilles de thé lui rappelaient ce qu’elle avait fait. Ce qu’elle avait accepté. A quel point elle avait été faible et que ses sentiments n’étaient qu’une illusion. Une illusion qui persiste à vouloir devenir réalité. Même alors que tout lui criait qu’il fallait qu’elle arrête quand elle était en face de lui… Raah non fallait que ça sort de sa tête, qu’il sorte de sa tête ! Et maintenant qu’il était là… S’il avait croisé Emrys… Elle savait de quoi il était capable. Physiquement dirons nous. Mais s’il lui avait tout raconté, s’il avait dit ce qui s’était passé entre eux et ce qui risquait encore d’arriver dans l’avenir… Elle ne préférait même pas imaginer la réaction de sa cousine. Mais ce qui l’angoissait le plus, c’était son intégrité physique dans l’immédiat. Elle ne pouvait pas cavaler dans les couloirs de l’école pour chercher Emrys, surtout qu’elle lui avait dis qu’elle quittait l’enceinte de l’établissement. Il fallait qu’elle se calme, elle connaissait sa cousine, elle s’énerverait et ferait tout péter. Elle ne se laissera pas faire, quoique… Un coup de baguette magique, Morgana débarrassa ses affaires et remit chaque de ses compagnons volatils dans leur cage. Elle les regarda quelques instants, admirant ses animaux toujours plus. « Vous au moins, vous pouvez passer toute votre envie enfermés dans une cage et cependant continuer à chanter… » Si seulement tout pouvait être aussi simple… Elle retourna dans sa chambre et s’assit sur son lit, mordillant la peau de son pouce, attendant d’entendre le moindre de bruit, signe de vie de sa cousine.


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Dernière édition par Morgana R. Steadworthy le Dim 13 Oct - 20:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Emrys •• A little pain Emrys •• A little pain EmptyJeu 10 Oct - 23:46

... ... ...
Morgana & Emrys




Etre forte quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne. Emrys savait qu’elle ne devait pas se laisser abattre, que quoi qu’il arriverait, elle l’endurerait avec bravoure. De la bravoure chez une serpent… Nous aurons tout vu et en même temps… Severus Rogue en avait eut lui aussi. Finalement ce n’était peut-être plus le poste de DCFDM qui était maudit, mais celui de maître des potions. Elle esquissa un rire sarcastique sous sa capuche de velours carmin. Rien ne la détournera de ce qu’elle a faire. Pas même Lui.
Lui.

Hm doux mensonge mon enfant.

Tu penses être si forte, de ces amazones, valkyrie a l’âme dure et acéré. Douce enfant. Belle Emrys, tu le sais, ne te ment pas. Nous le savons toi et moi. Nous savons ce qui en est réellement, et c’est pour cela que tu rages dans ta cape aussi sombre que ton âme. Il a sur toi un pouvoir que tu ne contrôles pas. Ahah et je ris de te voir ainsi, et toi, tu rages, tu te méprises pour ton échec, toi qui est habituée au succès.


Elle rentrait à Poudlard après une soirée avec Silia. Avec elle, elle n’avait pas eut caché son aura noir, elle avait sur quoi lui dire, elle qui avait aussi tant souffert par amour. L’amour. La plus vieille des magies.
Elle s’arrêta, observa la vue, Poudlard de nuit, quelque fenêtre illuminée par des chandelles. Sa première année, elle y était arrivée en n’étant accompagné, ce soir elle y retournait seule. La tête haute et forte de ses convictions. Elle jeta un œil à sa montre…  celle qu’elle lui avait volé, il était deux heures du matin. Qu’importe, elle n’était pas fatigué, le sommeille la fuyait depuis longtemps, elle était habitué aux nuits courtes consacré au travail.
Arpentant les couloirs, elle se faufila telle une ombre, sans un bruit, sans un murmure, se fondant dans le décor mieux qu’avec une cape d’invisibilité.  Se contenir, ce retenir. Elle sentait les ondes de cette école, touchant la pierre elle percevait les atrocités passées qui ne demander qu’à ressurgir. Patience. Elle la connaissait. Patience. Elle avait tant attendue, telle un félin attendant le meilleur moment pour capturer sa proie. Elle grimpa, montant les étages grâce aux escaliers, ces derniers, souvent capricieux, avait décidé de lui faire une allée royale et directe à son étage, son domaine.
Elle aimait ses appartements, vaste, luxueux, décoré dans un esprit ancien et moderne, tant d’objets amassé lors de ses voyages, tant de mystère il y avait dans son chez-elle de substitution témoignant de son appartenance au merlinisme.  Ce lieu qu’elle partageait avec sa cousine. Cette fille qu’elle adorait et aimait comme sa sœur, cette fille qu’elle a prise sous son aile, cette fille pour qui elle serait prête à tout. Elle avait une confiance aveugle en elle.
Lentement elle arrivait devant sa porte de bois massif et passa ses doigts fins sur les runes qu’elle y avait inscrite, seule elle et sa cousine pouvait entrer. Elles s’illuminèrent d’une légère lumière bleu clair. Elle entra. Le salon était désert, les corbeaux dans leur cage. Elle marchait silencieusement à pas de chat, entrant sans un mot, sans un bruit dans sa chambre. Sa chambre. Son territoire. Elle ouvrit ses yeux qu’elle avait fermé et l’obscurité disparut, sans un mot, sans un geste, elle avait allumé le feu de sa cheminée.
Faisant craquer  sa nuque, elle ôta sa cape. Elle était vêtue en dessous d’un pantalon moulant en cuirs et d’un top a basque rouge sombre comme le sang. Immobile, le bruit de ses talons commençait à raisonner. Son regard se porta sur son coffre. Un coffre de bois, ancien, datant du treizième siècle. Ce coffret dans lequel elle mettait ses pensées qu’elle écrivait sur des feuilles volantes, des documents… et des lettres. Des lettres jamais envoyées. Des croquis. Ce coffre qui n’était jamais fermé pourquoi le scellée quand elle avait une confiance aveugle en Morgana ?
Les tensions se relachèrent, elle sentie sa tête lui tourner. NON ! Le feu  se fit plus vigoureux alors qu’Emrys donna un coup de poing dans le mur. Le sang coulait. Calme… calme.  Elle prit un flacon se trouvant sur sa commode et déposa quelque goute sur la plaie qui se guérit en moins de temps qu’il n’en fallu pour le dire. Elle se mit à faire les cents pas.
Si elle en était là, c’était de sa fautes, nos actes nous engage, elle s’y était attendu. Elle avait deux option, demeurer fataliste laisser couler et qu’importe ce qu’il advienne, elle l’endurerait en silence, ou, elle pouvait tout aussi bien prendre le glaive et le bouclier. Se battre comme elle l’avait toujours fait, ne jamais s’avouer vaincu. Mais, elle avait peur. Cette petite boule au creux de votre ventre qui vous signale un danger. Ce petit creux qui vous dit qu’ vous risquez d’y laisser des plumes, ce petit creux qui vous dit aussi qu’il peut avoir un nouvel échec.  Mark Twain l’a dit : « Le courage est la résistance à la peur : la maîtresse et non l'absence de la peur. » autrement dit, sans peur, point de courage. On a tous peur de perdre, d’autant plus lorsqu’on se sent l’obligation de réussir.
Il n’y avait pas de question de réussite, il était question de tenter le tout pour le tout, il faut savoir ce que l’on veut, avoir le courage de l’assumer et ensuite le courage de tout mettre en œuvre pour y arriver, si elle échoue, elle aura le mérite d’avoir essayer. Tous ceux qui la connaissent le savent Emrys Saturnine Darkwood n’abandonne jamais. Forte de cette conviction ses yeux s’obscurcir et le feu gronda dans son entre, elle mit une main devant, sentant son énergie, cette énergie qui s’unissait à la sienne et la réchauffait, se regard limpide et vitreux, elle était concentré sur les ondes de chaleur, oui. Elle se battrait. Jamais plus elle ne se laisserait destabilisé par luin du moins jusqu’à la prochaine fois.
C’est alors qu’elle entendit sa porte s’ouvrir sur Morgana, elle cligna des yeux et le feu se calma.

« Que se passe-t-il ? Tu n’arrives pas à dormir ? »
dit-elle d’une voix douce et prévenante.

Elle s’avança vers elle mit ses mains sur les épaule de sa cadette et la regarda droit dans les yeux avec amour. Elle posa l’une de ses mains sur son front.

« Tu es un peu chaude… viens je vais te donner quelque chose… »


Ne la laissant pas parler, elle l’entrain avec elle et la posa sur son lit tout en fouillant dans son armoire à potion ou se trouvaient aussi divers objet… dont une photo… elle est Victor quand ils avaient treize ans. Une photo prise par morgana. Elle le voyait sourire sur cette photo magique elle qu’aujourd’hui elle n’avait eut droit qu’à sa haine… Elle frissonna, caressant sa nuque endolorie où l’on pouvait voir des marques violines, marque faite par la main de victor qui l’avait happé avec force pour l’entrainer dans une classe et lui sortir ses quatre vérités. La tête lui tourna à nouveau. Elle s’accrocha à une étagère.

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MessageSujet: Re: Emrys •• A little pain Emrys •• A little pain EmptyLun 14 Oct - 14:07





A little pain




Heart Of Courage by Two Steps From Hell on Grooveshark


L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn. Les derniers vers d’un poème écrit il y a plusieurs siècles par un moldu. Un certain Hugo. Un autre Victor… Cet œil qui dénonçait la culpabilité de Caïn après avoir tué son frère, ce regard réprobateur, désormais Morgana le ressentait. On pourrait limite écrire quelques vers sur à elle et terminer par « L’œil était dans la pièce et regardait Morgana ». Car même plongée dans le noir, tel Caïn enfermé sous sa tour, elle ressentait le poids de la culpabilité tombé lourdement sur ses frêles épaules. Elle s’emmitoufla dans ses draps, comme lorsqu’elle était enfant, les longues nuits d’orage. Comme si ses draps allaient pouvoir l’aider à oublier ce qu’elle avait fait… Elle avait réussi à ne plus y penser, à oublier ce qu’elle avait fait pour aller de l’avant, pour soutenir ne plus souffrir et ne jamais faire souffrir sa cousine, sa Emrys. Mais elle avait cédé. Après plusieurs années à être dans l’ombre, à faire en sorte que tout va bien alors que tout en elle voulait hurler. Crier ce qu’elle ressentait et ce qu’elle devait cacher car elle savait que ce ses sentiments se feraient balayer par ceux d’Emrys. Elle ne faisait pas le poids contre sa cousine et quelque soit la situation ou le contexte, elle ne faisait jamais le poids. A défaut de pouvoir l’affronter de front, Morgana avait opté pour la discrétion. A sa sortie d’Azkanban, Morgana s’était tout naturellement rapprochée de Victor. Retrouvant son ami d’enfance, et tous les sentiments qui vont avec. Elle ne tenait pas à trahir sa cousine, sa meilleure amie, sa sœur. Celle qui ne l’avait jamais laissé tomber, celle qu’elle n’avait jamais laissé tomber. Et comme on dit malheureusement, il faut un début à tout... Elle s’était laissée malmenée, aveuglée par de vains sentiments qu’elle avait réussi à cacher à Emrys jusque-là. Mais l’arrivée de Victor risquait de tout compromette. Car si Morgana était toujours en bons, enfin en terme cordial, avec Victor et Emrys, tout en était moins sûr entre les deux autres protagonistes. Cela fait plus de dix ans qu’ils ne s’étaient pas parlés. Et seuls les augures savent ce qu’ils vont savoir se dire sans trop hausser le ton. Quoique si sa mémoire était bonne, la dernière fois que Morgana les avait vu ensemble, ils n’étaient pas très loquasses dirons nous…

Cette soirée là… Cette vision… Morgana s’en souvenait comme si c’était hier. Les ténèbres et le sang. C’était sans nul doute sa pire vision. Celle qu’elle a regretté avoir eu, celle qu’elle a regretté raconter. Peut être que si elle n’avait rien dis, tout aurait été merveilleux. Ils se seraient mariés et auraient eu une ribambelle d’enfants. Mais maintenant qu’une Morgana s’était rajoutée dans l’équation, il risque d’y avoir quelques problèmes. Et elle ne préférait même pas connaitre l’amplitude des dégâts. Ne trouvant pas le sommeil, Morgana se redressa. Adossée sur son lit, elle ferma les yeux. Elle inspira profondément, essayant d’influencer son rythme respiratoire pour qu’elle se détente. Laisser de côté toutes ses pensées négatives, toutes les ondes néfastes jusqu’à ce que le sommeil la gagne. Durant quelques instants, cette thérapie fonctionna. Elle aurait presque pu s’endormir si une image de Victor se n’était pas invitée dans sa tête. Elle rouvrit brutalement les yeux, sentant son cœur accélérer le mouvement. Dès qu’elle refermait les yeux, elle revoyait tout ce qu’elle avait fait à Emrys, tout ce qui s’était passé avec Victor. Ca la hantait, ça la rongeait. Si seulement elle pouvait lui dire. Si seulement elle osait lui dire. Mais la simple idée de faire souffrir sa cousine lui déchirait le cœur. Elle lui avait déjà fait assez de mal comme ça, même si pour le moment la jeune femme ne s’en doutait pas. Et Morgana ne tenait pas à la faire souffrir d’avantage. Ce qu’elle avait fait, il faudrait qu’elle l’assume et qu’elle apprenne à vivre avec. Sourire pour mieux souffrir. Elle y était habituée depuis le temps… Alors que Morgana essayait tant bien que mal de se relaxer, elle entendit la porte de l’appartement s’ouvrir. Vu comment il fallait entrer, cela ne pouvait qu’être Emrys. Les runes en guise de serrure étaient pratiques pour éviter toute intrusion non désirable. Elles avaient leur cocon, enfin plutôt celui d’Emrys. Elle avait fait de ces appartements un super endroit cosy où Morgana n’avait plus qu’à apporter ses affaires.

L’heure tardive ne manqua pas de tiquer la curiosité de la jeune assistante. Pourquoi sa cousine rentrait elle si tard ? Elles auraient pu se rejoindre et discuter comme des adolescentes toute la nuit en riant et en buvant du chocolat chaud. Mais Morgana avait besoin d’autre chose, ses conseils rassurants et ses sourires chaleureux. Elle prit son courage à deux mains et traversa l’appartement et frappa à la porte d’Emrys. Cette dernière l’ouvrit et elle fut surprise de voir sa cousine debout. Elle était plus marmotte qu’oiseau de nuit. Elle esquissa un sourire et soupira « Comme toi… Le sommeil a quitté cet endroit du château. » Morgana ferma doucement les yeux quand elle sentit la main fraiche de sa cousine sur son front, ça lui faisait un bien fou. Emrys estima d’ailleurs qu’elle avait de la fièvre et sans qu’elle puisse dire quoique ce soit, Morgana se fit entrainer dans la chambre de sa cousine. Elle s’assit sur le lit, attendant que son médecin personnel s’occupe d’elle. Morgana la regarda chercher dans ses fioles, voulant lui avouer que le mal qui la rongeait n’était nullement médical. Elle vit alors Emrys vaciller et se rattraper sur la commode. Elle se leva d’un bond et prit sa cousine par les épaules « T’es sûre que c’est pas plutôt toi qui devrait boire un truc ? » Elle la fit s’asseoir sur le bord du lit et elle se mit à ses côtés. Elle observa sa cousine attentivement. Il y avait quelque chose qui n’allait pas, Morgana le voyait bien. Elle lui caressa doucement les cheveux et lui demanda « Qu’est ce qui va pas ? »


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MessageSujet: Re: Emrys •• A little pain Emrys •• A little pain EmptyLun 14 Oct - 22:10

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Morgana & Emrys




Tu y crois belle Emrys, tu te crois suffisamment forte pour tenir, ne le sais-tu pas que la magie noir te détruit et que l’antique magie t’épuise ? Non… tu ne le vois pas car tu es forte et puissante, ce qui t’achève, c’est ta journée riche en émotions, tu n’en as rien montré, mais revoir ton passé te fais l’effet d’une gifle, tu revois ton monde s’écrouler. Y arriveras-tu Emrys ? Oui, tu le dois, tu n’as pas le choix, marche ou crève, tu te prépares pour le marathon. Tu ne te laisseras jamais abattre ? Jamais. Même aux pieds de César tu trouverais le moyen de lui lancer un regard plein de défit.

La journée fut riche en émotion. Elle l’avait cherché après tout, si elle ne l’avait n’avait pas demander à Ysaline d’embaucher Victor elle ne l’aurait sans doute pas fait… Mais elle avait voulu le revoir, elle ne voulait plus fuir. Elle l’avait fait pour son bien, mais à quel prit ? Celui de leur bonheur. Douze ans. Où en seraient-ils maintenant si ce soir là elle avait choisi de ne pas écouter Morgana ? Si elle avait choisie de rester avec lui ? D’envoyer bouler son crétin de petit ami qu’elle n’aimait même pas pour être avec celui qui lui engourdissait les sens ? ils auraient vécut quelques année ensemble, peut-être l’aurait-il demandé en mariage, ils auraient aussi peut-être eut un fils ou une fille… mais avec des si et des peut-être on referait le monde sans qu’il ne change pour autant. Emrys n’en avait que trop conscience et évitait soigneusement de rêver à ce qui aurait pu et préfère s’attarder sur ce qui est et qui sera.
Ayant vu sa cousine passer le pas de la porte, elle s’était calmée, ayant touchée son front, elle l’avait sentie brûlante. Emrys la poussa donc à se mettre sur son lit et regarda dans son armoire à potion ce qu’elle pouvait bien lui donner. Quand Morgana avait besoin d’elle, elle se mettait à oublier ses problème pour se consacrer entièrement à sa cousine, elle avait toujours veillé sur elle car elle était forte. Emrys avait une force d’âme peut commune qui lui permettait de beaucoup endurer tout en ne courbant jamais l’échine. Jamais ? Il ne faut jamais dire jamais. Farfouillant en quête d’un élixir contre la fièvre et d’un autre pour un sommeil sans rêve, la serpentarde tomba sur une vielle photos magique animée. Victor avait passé son bras autour de ses épaules et souriait de son si beau sourire, morgana avait prit la photo, ils étaient tout les trois en vacances, l’était de leurs 15 ans les parents avaient décidé de les laisser partir tout les trois en vadrouille, ils avaient donc voulu explorer les highlands. Lui et elle avaient l’air si heureux sur cette photo, et elle remarquait à peine maintenant ce regard, celui d’un jeune garçon heureux de tenir celle qui hantait ses pensées. Elle ne s’était pas rendu compte.
Elle eut une nouvelle chute de tension, se rappela de la haine qu’elle avait ressentie aujourd’hui, du choc de ces retrouvailles houleuse. Elle s’était agrippée à une étagère pour ne pas tomber quand Morgana se précipita vers elle en lui demandant si ce n’était pas elle qui avait besoin de quelque chose.

« Non je t’assure… Je vais parfaitement bien. C’est juste mes jambes qui ne suivent pas. »


Chute de tension… Combien en avait-elle faite aujourd’hui ? En même temps si elle avait une meilleure hygiène de vie… Elle ne mange pas trop, dors peu, travaille sans cesse ou court à gauche et à droite… et aujourd’hui avec le choc émotionnel ça n’arrangeait pas grand-chose. Elle ferma quelque instant les yeux lorsque Morgana la fit assoir sur le lit. Quand elle les rouvrit elle se rendit compte qu’elle avait toujours la photo entre ses mains et prit soin de la dissimuler discrètement. Forte, elle devait être forte quoi qu’il advienne. Ses yeux étaient à la fois perdus et parfaitement concentrés. Lui caressant doucement les cheveux, Morgana lui demanda ce qui n’allait pas.
Elle gardait un instant son regard fixé sur le vide, elle voulait analyser les données. S’il n’en avait vraiment eut rien à faire d’elle, elle aurait eut droit à son indifférence, hors elle avait ressenti sa haine, s’il la hait, c’est qu’il a encore des sentiments pour elle, assez fort pour que l’amour soit devenu haine. Rien n’est perdu en somme mais elle ne part pas vainqueur, à chaque jour son combat. Napoléon est partie vainqueur pour la bataille de Waterloo, il a essuyé une défaite. Lucide, elle connait ses chances, ses forces et ses faiblesses. La vérité étant qu’elle est confuse, son interprétation objective et sans doute bonne, il n’empêche que cela la touche de près étant donnée qu’elle est la première concernée, et elle ne peut s’empêcher de se dire que c’est fichu, mais Emrys sait bien que d’ici quelque jour elle se sentira plus en confiance.

« Rien je t’assure. Tout vas parfaitement bien. »


Elle se releva et fit les cent pas, les mains jointe sous son menton. Elle mentait à morgana, et elle voyait bien qu’elle devait se douter de ce qui se passait dans sa tête. Elle avait du voir Victor, c’est pour cela qu’elle n’arrivait pas à dormir, elle devait ce demander comment cela c’était passé pour elle. N’y aurait-il pas autre chose ? Non. Emrys avait une confiance absolu en Morgana, jamais elle ne la trahirait. Elle s’arrêta devant sa cadette et dit :

« Bon, pour être honnête j’ai revu victor. »


Elle relav ses cheveux, montrant les marques violines.

« Comme tu peux le voir, ça ne s’est pas vraiment passé comme je l’avait prévu. Qu’importe. Il ne compte plus pour moi, pas plus que je ne compte pour lui aujourd’hui. »


Elle avait parlé d’une voix atone, sans sentiment. Morgana savait que dans ses moment là Emrys refoulait, qu’elle ne montrait rien sous peine de s’effondrer.

« En douze ans les choses changes, il me hait. Il ne m'aime pas, je me demande même s’il m’a jamais aimé. Mais je n’ai jamais été doué avec les sentiments pour savoir les décoder. »


Sa tête tourna à nouveau et elle dû se résoudre à s’assoir à nouveau. Oui, elle était nulle dans les sentiments. Elle couchait pour coucher avec deux professeur de poudlard sans forcément y prendre plaisir, c’était mécanique, elle ne savait pas quand elle plaisait à quelqu’un, elle n’arrivait pas à voir le regard amoureux qu’une personne pouvait porter sur elle, elle avait toujours porté des œillères. Face à se constat, une larme solitaire coula sur sa joue.

« Mais ça va, je t’assure que ça va. Je me remets de tout après tout. »


Oui tout comme elle s’était remise de la perte de Victor il y a douze ans. Une plaie dont elle refaisait le pansement chaque jour.

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