Fille au nom de l’illustre mage
Ta destiné est écrite dans les âges

Ecoute bien ces paroles
Avant qu’elles ne s’envolent.

Dotée d’une grande source de pouvoir
Tu n’en auras que plus de devoir.

Tu iras jusqu’aux sources de notre monde
Te nourrir de ce qui en abonde.

Dans l’obscurité ta puissance grandira
Et du sang sur tes mains il y aura.

De toute tes épreuves
Ton âme s’en abreuve.

Des coups de poignard tu recevras
Comme Caesar tu penses que tu périras.

L’astre qui guide parvenue en son zénith
Ton destin se précipite .

Au cœur des ténèbres tu arriveras là ou les chemins se séparent
A ce choix il faut que tu te prépare.

L’avenir du plus grand nombre en dépendra
Tu vaincras ou tu mourras.

Elle m’a fait peur, cette vieille. Pourquoi papa a voulu que je la vois pour qu’elle me dise des choses si compliqué ? Pourquoi ? Pourquoi j’ai peur ? Et pourquoi j’ai vu de la peur dans les yeux de papa aussi ?
Cet hiver je vais avoir l’âge de raison, il faudra donc que je pense plus, que je me prépare. Je ne sais pas si ça sera bien, je suis trop petite, trop jeune. J’ai peur de faire les mauvais choix, si je ne réussis pas, papa ne sera pas content et maman sera déçue.
J’ai regardé dans les livres de papa, il y en avait sur le plus grand méchant du siècle, il s’appelait Tom Jedusort… Et à lui aussi on lui avait prédit un grand avenir… est ce que ça veut dire que je suis méchante ? Est-ce que ça veut dire que je dois le devenir ? Je ne comprends pas et personne ne veux m’expliquer, papa dis que c’est ma quête et que je dois m’en acquitter avec bravoure et discernement, plein de mot compliquer pour dire que je suis seule.
Ce qui me fait le plus peur, c’est que j’ai trouvé une photo de ce Voldemort… Et il n’avait plus nez et est devenue très moche… Est-ce que ça veut dire que moi aussi je vais devenir gris-bleu avec une tête de serpent et des dents toute moche ?
Je vais écouter maman et me les brosser comme il faut ! Je ne veux pas devenir moche !

Par Hadès, faite que j’ai la force de l’écrire, la plume m’en tremble et ma vue est brouillé. Trevors est mort, mais je ne veux rien perdre de cette soirée, je dois tout garder, conserver, ne jamais oublier quel être immonde et abjecte je suis.
Les hommes je les prends mais je ne les aime pas, je me rie d’eux, de leur crédulité, qu’est ce qu’ils en savent après tout de ce que je suis réellement ? De ce que je veux réellement ? Rien, et ça me va, je me fiche de leur vie minable, de leur attente de leur rêve, s’ils me les disaient, les briserait. Il en était de même pour Trevors, parfait crétin dans toute sa splendeur mais il était un bon joueur de quidditch, on ne peut pas être beau et brillant, sauf un, mais ce n’était pas lui.
En cette soirée du 27 décembre, j’ai fêté mes seize ans. Mon père m’a laissé le manoir, j’y a ait invité tout le monde. Je les observais tous s’amuser, boire plus que de raison, mais je pouvais parler avec ma bouteille de whisky pur feu presque fini dans la main. J’étais dans le canapé avec Victor juste à coté, il était si beau ce soir là, comme tout les autres soirs, mais l’alcool a toujours eut la vertu de me faire ouvrir les yeux quand pour d’autre ils se ferment.
Du coin de l’œil, je voyais mon mec qui séduisait une jeune fille blonde. Je n’en avais rien à faire dans le fond, si ce n’est que ma fierté en était blessée. J’ai levé mes yeux vers Victor, ses yeux si bleu regardait les mien. Que j’aime ses yeux bleus… que j’ai mal en repensant à ses yeux. Je l’ai embrassé, je l’avais toujours aimé, mais n’étant pas doué pour comprendre les choses je n’avais jamais eut la conviction que ce fut son cas. Il m’a arrêté, mais tout ce que je voulais c’était lui, j’étais sur le point de lui dire que je l’aimais quand mes lèvre ont été irrésistiblement attiré par les sienne, magnifique bouche ciselée au scalpel. Il a tenté de me repousser en douceur, me disant que j’étais saoule, c’était vrai, mais je n’avais jamais été aussi lucide sur mes sentiments et ce que je voulais.  Je n’en pouvais plus, si vous saviez seulement… Ô par chronos… si vous saviez… Les frissons qui m’ont parcouru, ce que je ressens quand je suis près de lui, quand je le touche, quand je l’embrasse… c’est plus fort que tout, c’est meilleure que tout.
Je me suis mise sur lui, l’embrassant avec une fièvre et une ferveur que je ne me connaissais pas. Il a tenté de me repousser encore mais plus mollement pour finalement complètement se laisser faire. J’avais envie de lui, je voulais être avec lui. Lui disant de se laisser aller, il disait qu’il ne pouvait pas juste avant de m’embrasser. Que je l’aime.
Je ne répondais plus de moi, voulant dégrafer sa chemise, je l’ai en vérité déchirée. Il m’a fait basculer et s’est mis sur moi tout en m’embrassant. Je sens encore ses mains qui me parcourent.
C’est à ce moment que Morgana est venue. Elle devait me parler,  et même si mes sens étaient engourdie, je compris que son ton était sérieux, j’ai donc repoussé Victor et suis allée la voir. Une fois isolée, elle m’a dit avoir eut une vision… celle de Victor recouvert de sang, elle l’avait eut au moment ou je l’ai embrassé. Par Hadès… mon monde s’est écroulée, la tête me tournée, Morgana m’a emmené au toilette dans lesquelles je me suis effondrée. Par Hadès… je m’effondre encore….  Qu’aurais-je pu faire d’autre ? Si c’est moi qui doit précipiter sa fin alors je dois faire la seule chose que je puisse faire : me sacrifier.  Le sacrifice. Un mot qui fait peur car on le voit comme un renoncement, une perte dans un monde ou en plus entant que sorcier on nous dis qu'on peut tout avoir, mais le vrai sacrifice est une victoire, sacrifier c’est choisir, faire le choix de perdre ce que l’on aime pour quelque chose que l’on aime encore plus. Et j’aime Victor, oui, je l’aime plus que tout, alors je sacrifie l’amour que j’ai pour lui pour qu’il vive.
Je suis retournée vers lui, la tête aussi haute que je pouvais avec le poids de la fatalité, mes yeux rougies par les larmes acides.  Il avait l’air de se sentir coupable. Mon amour… si je pouvais te faire lire ces mots, juste une dernière lettre, une…. Il m’a prit dans ses bras, je lui ais dis qu’on ne pouvait pas être ensemble en éclatant en sanglot. Il m’a serré plus fort, je frissonnais sous sa force, je me shootais à son odeur respirant avec profondeur la peau de se cou. Une fois, deux fois, trois fois, je voulais m’en enivrer, faire une overdose et mourir dans ses bras.  Non je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. Il me fallait le courage de partir. Victor, c’est si dur.
Je me suis détachée, je suis partie, et en m’éloignant je me suis tournée une dernière fois vers lui, mes yeux devaient crier mon amour et mon désespoir. Je ne suis pas Morgana, je n’ai pas le don de vision, mais je savais très bien ce que je voyais : ce qui aurais pu être, ce que j’avais choisie de sacrifier, ce qui ne sera plus jamais
Je suis allée méditer dans la cave familiale où nous avons de grand philosophe : Saint Emilion, chanteau petrus, Dom pérignon…. De  grand nom qui même bourrée vous font sentir classe mais qui n’apaise pas les maux du cœur pour une personne aussi lucide que moi. En remontant pour aller dans ma chambre trouver le tocard qui me sert de petit ami, je l’ai vu souiller mes draps avec cette saleté de blonde. Claquant la porte, je suis allée trouver Victor, lui. Je me suis rendue compte de mon erreur trop tard, c’était un réflexe, quand quelque chose n’allait pas, je savais qu’il serait toujours là pour moi. Il l’a été une fois de plus.
J’entendais les autres hurler, je suis sortie, je voyais du sang, Trevors se vidée, je jubilais… et j’ai vu des mains en sang. Les mains de Victor. J’ai hurlé. Je me suis jeté sur lui pour l’empêcher de continuer. Qu’avais-je fait.
Hadès… pourquoi j’ai si mal ? Pourquoi mon cœur se brise. Victor… qu’est-ce que je t’ai fait ? Pardonne moi, je t’en supplie, je te demande pardon. Pardon pour ce que je t’ai fait, pardon pour ce que je vais continuer de te faire.
J’ai comprit que les dieux vengeur n’avaient que faire du maigre sacrifice que j’avais fait. Alors j’ai donné plus, car pour toi Victor, je donnerais tout, j’ai causé ta perte, j’espère être ton salut en disparaissant de ta vie.
Par Poséidon ces feuilles sont illisibles. Une evansco fera s’évaporer tout ces larmes. La prophétie disait que j’aurais du sang sur mes mains, c’est vrai, et le vaste océan de Neptune ne suffira pas à le laver.
Je l’aime tellement. Tellement. Tellement, et il ne le saura jamais.
J’aurais peut-être d’autre hommes, mais ils changeront aussi rapidement que change les saisons, mon amour pour toi est indéfectible comme le temps qui s’écoule. Tu seras toujours dans mon esprit, non comme un plaisir… pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être.
T’arrachant à moi, j’arrache une partie de moi, et je me sens déjà perdre le goût à toute chose, je sens mes force baisser, ma superbe s’éteindre. Je t’aime Victor. Je t’aime, et je ne te l’ai jamais dis, jamais assez montrer.