❝ quand deux dons se rencontrent ... ❞
Aujourd’hui, la salle commune des Serdaigles était plutôt bruyante. Je devais finir mes devoirs, et ceci dans le calme. D’autant que, il me suffisait de lire un livre.
Ouais, c’est plutôt simple, ça ! Je me dirige vers la salle de bains, et je fais ma toilette matinale. Je m’habille, et retourne dans ma salle commune. Le bruit commence à monter en crescendo. Quelques minutes plus tard, un mal de tête me surprend dans ma lecture. Je décide donc de sortir prendre l’air, et de finir ma lecture.
Quel meilleur endroit que le parc, pour sortir prendre l’air et rester au calme, loin du bouquant et de l’euphorie générale ? Poudlard est grand, mais l’endroit que je préfère, et de loin, c’est le parc. Je m’y sens comme chez moi, en fait. Une fois sortie, je cherche un coin tranquille, ou je pourrais m’assoir. Loin de la foule sera le mieux pour moi. Peu de temps après, je me trouve un petit coin, non loin du saule cogneur. Mais il reste calme, donc ça passe.
Seul deux garçons, sont en grande conversation, je reconnais l’un des deux. Bizarrement, quand je suis dans les parages, ses amis, le regardent bizarrement, puis ils s’en vont. Et il me jette un regard froid. Mais, moi aussi quand je suis non loin de lui, des phénomènes plus qu’étrange se passe. Comme si, mon don se « gonflait ». Je m’attire de plus en plus les regards pervers des garçons, mais parfois, les filles me remarquent, et ont se même air pervers que les hommes. Mon don ne devrait certainement pas me permettre de charmer les filles ! Je ne sais vraiment pas ce qu’il se passe.
Quelques instants plus tard, mon don redevenait normal, et la vie reprenait son cours normal. Comment ça se fait ? Ça, je n’en sais rien, et ça m’intrigue. Je soupçonne ce garçon, des Serpentards, d’y être impliqué. Volontairement ? Je ne pense pas. Mais, tout de même, si deux évènements pour nous deux se passe en même temps, ça ne doit guère être une coïncidence.
Plongée dans mon livre, je ne remarque pas que les deux hommes se sont séparés. Mais, j’entends un bruit de fond, un cri d’une personne en appelant une autre.
« On peut pas être tranquille deux minutes, ici ?! » dis-je avec énervement. Je retourne dans mon livre, pour en être sortie quelques instants plus tard. Un jeune homme, celui au regard glacé me fixe. Je sursaute. Je ne l’ai pas entendu arriver. Je le regarde longuement. Il ne prend pas la parole. C’est donc à moi de le faire.
« Bonjour … Tu cherches quelque chose en particulier … ? »