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My hell ? Being stuck with you.

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MessageSujet: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptySam 27 Déc - 18:29

Ai-je déjà parler de mon aversion de l'attente ? Jamais ? Il est temps alors ! Attendre c'est perdre son temps. C'est voir notre temps si précieux défilé et on ne peut pas le retenir. Une fois qu'il est parti on ne peut pas le rattraper et ce temps, ces secondes et minutes auraient pu servir à un tas de choses toutes plus utile qu'attendre. C'est aussi synonyme d'ennui... Parce que généralement vous ne prévoyez pas de quoi vous distraire. Je hais l'attente. Là encore plus. Parce qu'elle est avant un truc super important. Enfin si Mia décide de se montrer... Et puis super important tout est relatif mais pour moi ça l'est ! J'ai envie de l'emmener dîner à l'extérieur. Bon on a pas le droit à cause des récentes attaques de mangemorts mais je m'en fiche : personne ne m'empêchera de passer du bon temps avec ma copine même si en ce moment c'est houleux entre nous...
Coincé devant la salle commune des serpentards j'essaye de me faire tout petit : en tant qu'ancien gryffondor je suis loin de n'avoir que des amis dans cette maison. De toute façon, je me fais des ennemis partout, ici ou chez les serdaigles ça ne change rien, sauf peut être que je suis ici et que j'aimerais autant éviter les ennuis. Par exemple, si je pouvais ne pas croiser Joshua, ce serait parfait !

J'ai passé une journée plutôt pourrie d'ailleurs, je l'ai passé au ministère ce qui est déjà mieux qu'à Poudlard mais depuis l'attaque des mangemorts je m'ennuie. Ce n'est pas ma faute si l'adrénaline que j'ai ressenti à ce moment me manque ! J'aimerais qu'une situation aussi dangereuse se présente à nouveau : je me suis senti à la fois puissant et utile, comme si j'étais fait pour ça, que j'étais destiné à combattre les méchants et ça m'a plu. Beaucoup. Trop peut être parce que maintenant, je me fais royalement chier. Emmener Mia au nez et à la barbe des surveillants de Poudlard c'est une manière de me stimuler et de m'amuser, de tromper ce sentiment atroce d'inutilité.
Le problème c'est qu'elle n'arrive pas. Il y a des gens qui défilent : ils entrent et sortent, mais pas de Mia en vue. Il va bientôt être l'heure du couvre-feu ce qui signifie que les préfets vont commencer à vérifier qu'on a bien tous retrouver nos salles communes... La poisse !

Poisse qui se confirme quand je vois arriver une rouquine que je commence à connaître : cette saleté de Cerys est là ! D'ailleurs qu'est-ce qu'elle fiche ici ? En fait, je m'en fiche. Je m'applique plutôt à l'ignorer même si je m'étais dit que je lui arracherais des excuses pour avoir affirmer qu'Angel deviendrait un mangemort. Elle avait tord. J'en ai parlé avec lui, puisque moi contrairement à elle je n'ai pas peur d'affronter mes problèmes, et il s'avère que c'est son frère le mangemort. Rien d'étonnant en fait... Et puis je m'y attendais : à Halloween son masque est tombé et nous avons pu clairement l'identifier.
Ce que j'avais crains c'est que mon meilleur ami décide de l'aider et donc de rejoindre le groupe des mages noirs. Crainte qu'elle m'avait confirmé plus pour me faire du mal qu'autre chose. La raison de sa haine envers moi ? Je n'en sais rien, apparemment jouer avec son chat dans une place non chauffé est un crime... Il y a des personnes qui en font vraiment trop ! C'est pour ça que moi je ne l'aime pas : elle est constamment dans l'excès et je ne supporte pas ça. C'est une pimbêche pourrie gâtée et je me fiche de mal la jugée. Oui parce que je me base sur notre première rencontre qui est aussi l'unique fois ou je lui ai parlé. J'aurais pu me renseigner sur elle par l'intermédiaire de Angel, qui est son ex après tout, mais je préfère me faire une idée moi même, lui ne sera pas objectif.

Le fait est que je ne compte pas changer l'idée que je me suis faite. C'est bien simple : lui parler est insupportable ! D'ailleurs je ne suis même pas sur de vouloir continuer à attendre ici plus longtemps. Ça m'emmerde. Je crois que j'aurais même préféré croiser Joshua, c'est pour dire ! Après tout cette enflure se tape ma copine, ou du moins je l'en soupçonne. Enfin... L'un comme l'autre : moins je les vois mieux je me porte. Et puis après réflexion à choisir entre l'un ou l'autre c'est un peu comme choisir entre la peste et le choléra...
Mais bon je fais ça pour Mia du coup, je peux bien me montrer encore un peu patient. Et tant pis si je dois subir la présence de mademoisellejesaistoutmieuxquelesautresetjetecontredissansarrêt. Comme quoi je l'aime vraiment et qu'elle n'aille pas me reprocher d'être trop proche de Juliet parce que c'est pas dit que j'en fasse autant pour elle – peut être parce que je sais qu'elle ne m'en voudrait pas et que si je lui racontais elle en rigolerai.

Le problème c'est que la tentation est vraiment très forte, je meurs d'envie de lui dire qu'elle a tord. Je crève d'envie de lui dire qu'elle avait tout faux mais c'est mal n'est-ce pas ? Oh et puis, depuis quand je suis devenu un mec bien ? Et puisque j'attends devant cette stupide salle commune je peux bien en profiter pour faire quelque chose non ? Parce que le temps j'ai besoin qu'il passe et là il s'écoule trop lentement. À cet instant d'ailleurs il n'est plus question de ça ni même de Mia, j'ai juste envie de me venger, si je puis dire. De lui faire ravaler ses sourires et ses paroles. Avec mon plus beau sourire d'hypocrite j'engage une conversation qui promet d'être fleurie :

« Cerys ! Quel plaisir de te voir ici ! » ça sonne tellement faux que je ne trompe personne mais ça n'est pas le but : « Il fallait que je te remercie pour la dernière fois d'ailleurs ! J'ai eu une conversation avec Angel très intéressante grâce à toi, tu aurais apprécié j'en suis sur. »

Je suis tellement ravi qu'elle ait eu tord et peut être pas pour les bonnes raisons en fait. Si j'étais quelqu'un de bien j'aurais juste été soulagé et heureux par rapport à mon ami mais là ça le dépasse. J'ignorai que je pouvais en venir à détester quelqu'un à ce point après seulement une discussion. Je m'étonnes moi même ! En fait j'ai juste envie de lui prouver que je vaux mieux qu'elle ce qui est complètement puéril et débile et si je m'étais croisé dans un état pareil je ne me serais même pas apprécié. Pour le coup je m'en fou complètement et si Mia arrivait et bien... Elle devrait attendre que la joute verbale qui commence se termine : elle me doit bien ça !
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 28 Déc - 0:51

Il fait de plus en plus froid dans le vieux château écossais. Le saule cogneur est recouvert de neige ou de givre, les escaliers de la volière sont particulièrement glissant et les week ends se comptent en victoires et défaites aux batailles de boules de neige.
Bien que le château soit chauffé par feu de bois et magie, les sous-sols restent et demeurent froids à tout moment de l'année. À croire que les serpentards se les caillent dans leur salle commune. Et après on se demande pourquoi ils sont tous méchants. Se les peler toutes les nuits pendant sept ans ça ne doit pas encourager la bonne humeur et la gentillesse. Cerys était bien contente d'avoir été envoyée chez les gryffondors. Au moins, quand elle rentrait après un combat acharné de boules de neige ou une longue et épuisante journée de cours, elle pouvait se réchauffer dans les fauteuils moelleux qui entouraient la cheminée. Les serpentard eux avaient le droit à la lumière verdâtre du lac et certainement à des fauteuils en cuirs très jolis mais, et elle parlait avec expérience, certainement froids et inconfortables.

Pourtant elle était là, à se diriger vers les cachots clairement effrayants et sous-chauffés pour faire le guet devant la porte des serpentards. Autant dire qu'elle avait passé de meilleures soirées mais bon, il fallait bien qu'Adam et Joshua finissent pas lui donner des réponses un peu plus concrètes que celles auxquelles elle avait eu le droit pour le moment...

Elle reserra sa cape noir rembourrée d'une fourrure blanche immaculée tout douce et surtout très chaude avant de s'engouffrer dans le dédale de couloirs à peine éclairés. Et on se demandait encore pourquoi ils avaient une mauvaise réputation? Même le mec le plus respectable de l'univers s'il passait par là auvait une tête de Jack l'Éventreur.

Elle arriva néanmoins à son but et s'installa dans une petite alcôve, proche d'un garçon de profil dont elle ne voyait pas le visage qui visiblement attendait quelqu'un lui aussi. Comme ça ils étaient deux mais elle n'avait pas vraiment envie qu'on la voit ici. Bon elle se fichait un peu de ce qu'on pouvait dire sur elle, tout le monde s'attendrait certainement à ce qu'elle soit descendue attendre elle ne savait lequel de ses amants présumés. Un amour serpentard-gryffondor qui allait à l'encontre de toutes les règles et tout le charabia qu'ils pourraient trouver à y ajouter pour la transformer en héroïne de roman à l'eau de rose qu'on vendait dans les gares.
La vérité était nettement moins glamour. Elle attendait le fils de ceux qui détenaient toutes les informations cachées par les familles sang-purs, en espérant qu'il ait deux trois dossiers sur elle et celui qui était à sainte mangouste la semaine où elle y avait été et qui pourrait, peut être, elle l'espérait, l'avancer un peu sur tout ce que sa famille et le corps médical, n'avait pas voulu lui dire. Elle était bien loin du simple rendez-vous galant.

L'autre par contre elle ne savait pas du tout pourquoi il était là. À vrai dire avec ses problèmes elle s'en fichait un peu.  La journée n'avait pas été particulièrement fatiguante ou pénible alors elle était en pleine forme, d'humeur presque joyeuse, et fortement déterminée à trouver enfin des indices dans sa quête de mémoire qui piétinait ferme depuis six mois.
Alors même si effectivement elle n'avait encore rien, aujourd'hui allait être une bonne soirée, s'ils décidaient de montrer le bout de leur nez.
Pourtant le temps passa et malgré la ribambelle de personnes qui entraient dans la salle, d'ailleurs ils devraient penser à être un peu plus discret quand ils ouvraient leur porte, elle connaissait leur mot de passe maintenant, Joshua et Adam étaient toujours portés disparus.
La rouquine s'armait donc de patience mais son voisin de galère décida qu'il était temps de parler et elle découvrit avec une pointe d'amertume? De déception? Que l'illustre inconnu n'était qu'Andy King, le meilleur ami de son ex, l'ex de sa cousine et l'actuel copain de Mia et par dessus tout, un garçon entêté et potentiellement débile ou lent. Il avait néanmoins le mérite d'avoir de l'espoir, mais c'était clairement une valeur, un sentiment auquel elle ne faisait pas confiance. Les gens détruits car ils avaient trop espérés elle les avait vu défiler en ligne dans le château maternel mais bon, d'une certaine manière il était touchant et particulièrement énervant.

Elle lui lança un regard totalement dénué d'intérêt parce qu'elle n'avait pas envie de se retrouver à encore lui crier dessus et à encore se faire crier dessus. Aujourd'hui allait être une belle journée elle avait dit!
Elle lui lâcha un simple "Cool." sans expression avant de détourner le regard. Se concentrer sur Joshua et Adam. Oublier l'autre qui avait visiblement envie de les lui briser menues menues aujourd'hui. C'était chacun son tour visiblement.
Pourtant avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit, Cerys entendit des pas résonner dans le couloir. Le flux d'élèves avait cessé depuis une bonne dizaine de minutes ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : le couvre feu était maintenant en place et les préfets en chef faisaient leur tour de garde.

Merde.

Sans difficulté elle s'extirpa de son siège de fortune et se mît à courir en direction opposé aux bruits de chaussures. Et parce qu'elle avait été particulièrement cruelle la dernière fois, elle lança un "c'est les préfets, y a le couvre feu" rapide avant de s'enfoncer au plus profond du couloir.

Elle ne pouvait pas le voir, mais l'image faisait presque penser à un tableau romantique. Ses cheveux flamboyants voletant au dessus de sa cape qui l'entourait et semblait défier la gravité pendant qu'elle s'enfonçait dans l'obscurité sans qu'on ne puisse voir ses pieds . Un joli tableau si elle n'avait pas été réellement en fuite. Si il n'y avait pas quelqu'un qui pouvait vraiment l'attraper.

Plus les lumières se faisaient rares plus elle avait l'impression de se perdre. Elle avait pourtant parcouru les cachots de fonds en combles au fil des années mais là elle ne savait clairement plus où elle était. Ce n'était peut être que son imagination mais elle entendant les bruits se rapprocher alors sans réfléchir elle s'engouffra dans la première pièce qu'elle trouva, qui ressemblait plus à un placard un peu profond qu'à autre chose. Encore heureux qu'il n'y ait pas de serpillère pour lui tenir compagnie.
Elle tenait la porte du bout des ongles essayant de voir par le petit interstice qu'elle avait laissé mais il n'y avait rien à faire, la lumière était trop faible pour pouvoir y voir quelque chose.


Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Jeu 12 Fév - 18:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 28 Déc - 1:57

Tous mes plans pour que la journée se termine bien tombent à l'eau à l'instant où des pas résonnent dans les cachots. Je grimace et ne prend pas le temps de répondre à Cerys qui elle aussi s'éloigne du bruit au plus possible. L'un comme l'autre, on ne veut pas se faire prendre en dehors de nos dortoirs... Mais j'ai l'habitude de me cacher, d'éviter les surveillants et de me promener la nuit dans Poudlard.
Avec aisance je me dissimule derrière les piliers de pierres, je me cache dans les ombres et tente de me confondre au maximum avec mon environnement. J'entends à peine la rouquine me mettre en garde, comme si j'avais besoin d'elle pour savoir où j'en étais, je ne relève même pas le côté gentil de ses paroles. Ce genre de situation, ça me connait ! Je ne fais plus du tout attention à elle, il m'importe peu qu'elle se fasse prendre ou non. Ce qui compte c'est moi et moi uniquement - je ne suis clairement pas réputé pour mon altruisme.

Le problème avec les cachots c'est que les couloirs sont très semblables... Il est difficile de s'y retrouver si on a pas l'habitude de s'y promener la nuit, avec en plus le stress... On est vite désorienté. Mais je sais ou je vais et sans la moindre crainte je m'enfonce dans les ténébreuses voutes du sous-sol.
Franchement, je plains les serpentards de se retrouver dans un endroit pareil : ils se terrent comme des rats. Qui peut être heureux de vivre ici ? Pas moi en tout cas. Je préfère de loin vivre dans les étages, loin de ces endroits humides. Je n'ose même pas imaginer l'horreur que c'est pour les cheveux... Ils doivent friser à un point ! Et au vu du froid qu'il règne ils doivent sans cesse être pleins d'électricité statique. Je ne suis pas particulièrement coquet hein, enfin si. Ouais pour le coup je n'ai aucune excuse.

J'ai pris un peu de retard en me cachant dans un coin et je sens que si je ne trouve pas rapidement une cachette, le préfet me mettra la main dessus. Je serais près à me faire hara-kiri tant c'est déshonnorant que de se faire poisser après tant d'années passées à courir ce château. La nuit il m'appartient presque : même sans rien avoir à y faire il m'arrive de m'y balader juste pour le plaisir. D'ailleurs cette fuite me rappelle de bons souvenirs, je n'aurais pas cru que j'aurais à refaire de telle course poursuite maintenant que je suis un feuphénix mais la vie est pleine de surprises !
J'avise une porte entre-ouverte et plutôt que de tenter d'ouvrir autre chose je me jette dedans et la ferme derrière moi découvrant que je partage ma cachette avec Cerys. Je devine qu'elle gardait la porte légèrement ouverte pour essayer de voir ce qu'il se passait dehors.
Il ne me faut pas beaucoup de temps pour tenter de sortir. Je préfère encore me faire passer un savon par un préfet que de rester dans un si petit endroit avec elle. Problème ? Il n'y a pas de poignée à l'intérieur et j'ai beau forcé sur le pan, la porte ne bouge pas d'un millimètre : j'en ai des sueurs froides. Je jure intérerieurement et essaye à nouveau mais rien n'y fait. J'en viens à la conclusion que nous sommes coincés ici, tous les deux et l'idée me paraît tellement affreuse que je n'ose pas le dire à voix haute.

Plutôt que de céder au désespoir je sors ma baguette magique et toujours sans un mot à l'encontre de la rousse, je tente un sortilège sur la porte mais celui-ci rebondit et je me baisse a temps pour l'éviter. Je me relève et me rend compte qu'on n'y voit strictement rien. J'allume le bout de ma baguette et soupire. La situation ne peux pas être plus désespérante : mon rendez-vous galant c'est transformer en un truc sans nom. J'ai troqué ma copine contre la fille que je supporte le moins dans cette école... Sérieusement, je suis maudit ?
On ne peut même pas appeler au secours, ce serait dire à nos poursuivants où nous sommes, si on est pris ensemble, c'est ensemble qu'on aura une retenue et ça reviendrait à cette situation en pire. Je prends une profonde inspiration, pour me calmer entre autre :

« Je crois que je peux affirmer qu'on est coincé. Oui, on est bloqué dans un placard enchanté. »

Mon ton est amer, je me sens débile d'avoir fermé la porte derrière moi et je sens que je vais passé un sale quart d'heure en compagnie de l'ex de mon meilleur ami. Ou même plus qu'un sale quart d'heure car si on ne reste qu'un quart d'heure ensemble, on est chanceux. Mais vu comme ma journée s'est annoncée longue et ennuyante je ne doute pas que je vais passé au minimum deux heures dans ce fichu placard. Au maximum ? Toute la nuit... Voire même la nuit plus demain. Parce qu'il faut l'avoir, l'idée d'ouvrir un truc généralement vide.
Ça me gonfle tellement ! J'aimerais pouvoir faire les cent pas pour me calmer mais c'est trop étroit pour que je puisse m'adonner à cette marche qui me fait généralement le plus grand bien. Le point positif c'est qu'on a de la place pour être assez éloigné l'un de l'autre.
Je trouve ça très ironique que je veuille resté loin d'elle : à la lueur de ma baguette elle est plutôt jolie. Elle serait d'ailleurs tout à fait mon genre si l'on ne parlait que du physique. J'avoue ne pas être très difficile mais elle a vraiment beaucoup de charmes. Des charmes qui cependant sont atténués par son caractère indigeste. Et puis je ne pense pas être son genre. Tant mieux. Je ne veux rien à voir avec elle. Je m'en remets à l'univers pour qu'il se montre clément et qu'il nous laisse sortir rapidement de cette sombre prison.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyMar 30 Déc - 14:26

Le bruit des pas se rapprochait de plus en plus du placard où la jolie rouquine se cachait.
Et merde! Il n'y avait plus qu'à croiser les doigts pour qu'elle arrive à s'en sortir avec des battements de cil et un décolleté plongeant.
Pourtant il y avait quelque chose d'étrange dans ces bruits. Un préfet n'aurait certainement pas besoin de courir, à part s'il l'avait repérée, mais quoiqu'il arrive, il ne devait pas se soucier du bruit de ses pas. Il ne chassait pas, il faisait juste un tour de ronde. Néanmoins, les sons qui lui parvenaient étaient feutrés, presque insonores. C'était à n'y rien comprendre, jusqu'à ce que la solution lui tombe dessus. Littéralement.
Un corps venait d'ouvrir puis de refermer brusquement la porte derrière laquelle elle se cachait. Elle avait reculé au dernier moment, pour éviter l'impact et s'était prit des étagères dans le dos quand elle comprit à qui se corps appartenait. Andy. Évidement. Dans sa course elle avait complètement oublié qu'il attendait lui aussi devant la porte des serpentards.
Le point positif c'était qu'il semblait aussi enchanté qu'elle. Il essaya donc d'ouvrir la porte. Sans succès. Le souvenir de son cousin qui lisait l'histoire de Poudlard où un tout autre livre du même genre lui revint en mémoire. Les portes de certains cachots et de certains cagibis étaient ensorcelés dans le sous-sol du château et ne pouvaient être ouvert que par l'extérieur ou quelque chose comme ça.
Un bouclier. Ils avaient mis un p*tain de bouclier! Elle s'empêcha au dernier moment de crier sur le feuphénix et se baissa rapidement pour éviter le sort qu'il avait lancé contre la porte. Puis lui chuchota aussi faiblement qu'elle le pouvait.

"Mais t'es complètement débile ou quoi?!"

Bon certes, quelques minutes auparavant elle aurait eut exactement le même réflexe mais l'important était qu'elle ne l'avait pas fait. Lui si. Elle prit une profonde respiration pour calmer le début de colère que la tête d'Andy faisait toujours remonter chez elle. C'était limite symptomatique, elle le voyait, elle avait envie de crier mais aujourd'hui devait être une bonne soirée. La journée avait été bonne il n'y avait aucune raison pour qu'elle ne se finisse pas aussi de cette manière. Aucune raison mis à part qu'elle était coincée dans une pièce de la taille d'un placard avec un débile finit. Ouais. Elle pouvait certainement supporter ça. Peut-être. Fallait juste voir ça comme une épreuve. Comme quand son cousin demandait qu'ils mangent le dessert qu'elle n'aimait pas. Il fallait juste sourire et mâcher rapidement chaque bouchée. Juste se concentrer sur autre chose. Ça elle pouvait faire.
De son côté, il exprima tout fort ce qu'elle avait pensé tout bas.

"Merci Sherlock j'avais pas remarqué."

Sarcasme. C'était toujours mieux que de la colère mais c'était toujours pas très bon. Une bonne journée. Elle avait dit qu'elle passerait une bonne journée.  
Elle profita de la lumière pour observer leur prison avec plus d'intérêt. Pour que le placard soit fermé de l'intérieur, il devait bien contenir quelque chose de dangereux. Normalement. Elle alluma à son tour sa baguette pour voir avec plus de précision tous les bocaux et boîtes qui trainaient sur les étagères. À première vue, il n'y avait que des produits d'entretient. Pas qu'elle s'y connaisse vraiment, ils avaient des elfes de maison au manoir, mais ça ressemblait beaucoup à l'idée qu'elle s'en faisait.
Bon deux personnes dans un espace confiné? Il allait faire chaud et l'oxygène allait se faire rare s'ils restaient trop longtemps. La gryffondor enlève sa cape par précaution et essaye de se caler le plus loin possible d'Andy. Autant dire à quelques centimètres. Il y avait la place pour deux mais c'était vraiment juste. Adossée au mur elle le toisa du regard.

"Ta copine elle ne va pas venir te chercher?"

Bon c'était toujours Mia mais au moins elle sortirait. Ils faisaient bien la paire tout les deux. D'ailleurs elle ne pouvait pas comprendre ce qu'ils se trouvaient. Elle, c'était une connasse. Lui? C'était un mec qui n'écoutait rien et se croyait plus fort que tout le monde. Bon il n'était pas moche. Pas assez musclé pour elle peut-être, mais le combo cheveux noirs et yeux clairs rattrapait le tout. Dans une autre vie peut-être qu'elle aurait essayer quelque chose, mais là, ce qu'elle souhaitait c'était être le plus loin possible de lui, d'avoir ses réponses et retrouver son don empoisonné. Ça en devenait presque obsessionnel.


Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Jeu 12 Fév - 18:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyMer 31 Déc - 0:58

Je me suis imaginé un nombre incalculable de fois dans une situation désespérée. J'ai déjà été dans des situations désespérées. Je veux dire : j'ai coursé des mangemorts et je me suis jeté sur l'un d'eux, j'aurais pu y rester ! Et vous voyez toutes ces situations atroces et super dangereuses ? Et bien je les préfère toute, sans exception, à celle que je vis. J'abuse peut être un peu, voire même carrément... Je fais preuve de mauvaise foi, clairement être dans ce placard, pas très confortable et en compagnie détestable, vaut toujours mieux que d'être stupéfixé à la merci de mangemorts. Faisons comme si ça n'était pas le cas juste pour me faire plaisir !
En plus je me fais toujours traité d'idiot, d'imbécile ou de cons... Pas que ça soit faux mais personne n'aime se faire insulter même quand il sait que c'est justifier. Alors oui, j'ai pas assuré mais c'est pas une raison pour s'énerver comme ça ! Bon si et je la comprends un peu mais comme j'ai juste envie qu'on se déteste je vais continuer à être de mauvaise foi et plutôt que de répondre à son insulte je lui lance un regard noir, pas sur qu'elle le voit, il fait tellement sombre...

Cerys aime bien manier le sarcasme aussi. À vrai dire je crois pouvoir commencer à faire une liste de ce qu'elle aime : son chat, crier, faire du sarcasme, être détestable et encore son chat. Ce qu'elle n'aime pas et bien... Il y a mon nom sur ma liste et j'ai appris récemment que le nom de ma petite amie y figurait aussi. J'aime à croire que si cette liste existe, nos noms sont à côtés. Oui c'est stupide, puéril et très niais mais c'est le genre de truc romantique qui me font rire.
Bref, la rouquine allume à son tour sa baguette et inspecte le placard, comme s'il y avait grand chose à voir dans cet espace restreint... Je suis mal placé pour juger car je suis certain que mon QI est inférieur au sien mais je ne peux m'empêcher de trouver ça bête. De vous à moi, je l'aurais bien aimé je n'aurais rien dit ni même penser et je devrais en faire autant avec elle, l'indifférence c'est mieux que la haine et j'ai déjà trop d'ennemis. Mais bon ! Un de plus un de moins : je ne suis plus à ça près ! C'est ce qui rend la vie si intéressante au final, tous ces gens qui ont un quelconque intérêt à vos yeux, en bien ou en mal d'ailleurs. Et Cerys, plus ou moins à contre cœur, fait partie de ma vie. Pourquoi plus ou moins ? C'est très simple : j'ai choisi de lui donner de l'importance, après j'ai pas choisi qu'elle m'engueule la première fois qu'elle m'a vu... Les choses auraient pu être différentes. Enfin, rien n'est moins sur ! Elle a très mauvais caractère !
Les choses n'avancent pas : comme je m'y attendais, elle ne trouve rien, pour peu qu'elle cherchait quelque chose. On est toujours coincé comme deux cons. Ce qu'on est à n'en pas douter ! Cerys semble assez désespérée pour vouloir que Mia nous trouve... J'esquisse une grimace : je ne sais pas du tout comment elle réagirait si elle nous trouvait dans ce placard. Déjà qu'elle m'a fait une crise par rapport à Juliet. Ça me ferait presque soupiré mais j'ai plus urgent à faire qu'à penser à la jalousie de ma copine :

« Qui te dit que c'était elle que j'attendais ? |/b]» Je réponds dans un sourire joueur. Quitte à rester coincé ici, autant avoir l'air ravi : « |b]Mais non, elle nous trouvera pas ici. Trouve quelqu'un d'autre. Genre la personne qui devait te rejoindre ? Peut être que ton plan cul pourra nous sortir de là ? »

Bon j'ignore si elle avait rendez-vous avec un quelconque plan cul mais plus j'y pense et plus ça me paraît plausible. Pour quoi d'autre sinon ? J'en sais rien et je m'en fiche pas mal. D'un côté je me dis que j'aurais peut être pu éviter le terme, je suis presque sur que ça va l'offusquer. Mais c'est trop tard, je ne peux pas reprendre ce que j'ai dit... Et là encore je m'en fiche pas mal : ça m'arrange même si elle peut s'énerver. Je trouve ça plutôt marrant en fait, il lui en faut très peu pour sortir de ses gonds.
C'est fou ça parce que ce n'est pas ce qui se raconte d'elle. Oui, j'ai un peu fait attention aux racontars depuis la dernière fois, je voulais savoir à qui j'avais à faire. Et bien j'ai eu l'impression que ça n'était pas la même fille du coup j'ai arrêté... Je suis quasiment sur qu'il n'y a pas d'autre Cerys mais je n'arrivais pas à m'expliquer cette différence entre les histoires et les faits : à ma connaissance elle n'est pas bipolaire mais c'est une possibilité à ne pas écarter !

« Rah merde, j'espère qu'on va pas rester coincé ici des heures... »

Je me sens obligé d'extériorisé ma frustration... Cette situation me saoul mais on va s'en sortir non ? Quelqu'un va bien nous trouver ? Et si on est chanceux, ce ne sera pas le préfet !
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyVen 2 Jan - 12:18

Le cagibi ressemblait décidément plus à un placard qu'à autre chose. Même s'assoir était d'un luxe sans prix, pourtant elle aurait bien voulu se poser quelques part dans les deux mètres carrés qui les enfermait. Courir en talons n'avait pas été pas prévu au programme. Et puis au vu de la chaleur qui allait monter très rapidement, être plus proche du sol signifiait être plus proche du froid, ce qui serait dans une heure, presque vital.

Andy lui avait l'air de bien se marrer, ce qui était plutôt drôle quand on avait vu sa réaction horrifiée à son arrivée. Comme quoi même les cons peuvent changer d'avis. Mais quelque chose la chiffonnait, si il n'était pas venu pour elle, pourquoi donc est-ce qu'il attendait devant la salle commune des serpentards?

- T'es pas vraiment connu pour avoir d'autres amis chez les serpentards King.

Bon à vrai dire elle non plus n'était pas connue pour avoir de nombreux amis vert et argent mais elle avait eu une cousine serpentarde, un copain aussi et puis il y avait Adam et Joshua qui allaient, elle l'espérait, l'aider un peu à reconstruire le puzzle qu'était sa mémoire. Ça comptait bien ça, non?
En tout cas, avec le temps elle s'améliorait, elle venait de passer de sarcasme à froid. C'était toujours ça de pris.
Malheureusement ça ne durerait pas.  D'un côté elle était rassurée que Mia ne vienne pas les sauver parce qu'elle serait capable de ne laisser sortir qu'Andy et d'enfermer de nouveau la rouquine, mais il venait en quelque sorte de dire ce que beaucoup devaient penser d'elle. En temps normal elle s'en foutait royalement, elle pouvait même en jouer si ça tournait en sa faveur mais clairement là c'était pas le moment, même si aujourd'hui devait être une magnifique journée, elle l'avait reçut comme une insulte et elle n'avait pas envie de faire comme si elle n'en avait rien à faire car ce serait lui laisser l'occasion de recommencer.
Elle se contenta donc, bien qu'elle aurait adoré faire pire, d'un regard noir.

"Tu m'as prise pour une pute ou quoi?"

Le pire la dedans c'est qu'il parlait de quelque chose qu'il ne connaissait pas. Comme toujours visiblement. Elle avait certes été avec quelques garçons, toujours plus vieux, mais à part Angel, il ne serait pas capable d'en nommer un parce que justement elle avait toujours fait en sorte que ce soit un minimum privé. Elle ne s'affichait en public avec ses copains ou ses potentielles prochains copains mais il n'y avait jamais de geste vraiment romantique, ou du moins pas intentionnellement. Personne ne savait depuis quand elle était avec, et personne ne savait quand ils cassaient. Alors il y avait les rumeurs, certaines vraies, d'autres fausses , et on lui attribuait même des relations avec un bon nombre de personnes auxquelles elle n'avait jamais parlé. Les joies de l'internat.
Si elle gardait ses relations secrètes c'était simplement à cause du manque de sentiment qui y régnait. Elle les aimait toujours beaucoup, mais elle n'en tombait pas amoureuse et elle savait bien que de l'autre côté aussi la partie jeu de séduction prenait bien plus le dessus que la réelle vie de couple. Quand elle tomberait vraiment amoureuse, que les papillons lui dévoreraient le ventre alors oui elle serait un peu plus officielle mais pour le moment, ça n'était pas encore vraiment arrivé.
Donc non, elle n'avait pas de plan cul puisqu'elle était toujours en couple avec ses copains mais il manquait juste un peu de sentiments.

"Pour une fois qu'on est d'accord! Mais si personne ne nous attend, on risque de mourir de sous oxygénation avant de sortir de ce placard. Et crois moi, j'aurais préféré une autre mort."

Elle aurait aussi pu lui dire de se la fermer mais ils devaient être arrivés ici depuis quoi? Cinq minutes? Le temps semblait couler beaucoup plus lentement que d'habitude, évidement il lui semblait être ici depuis une demi-heure. Enfaite s'engueuler avec Andy ferait peut être passé le temps mais se défouler deux fois de suite sur la meme personne, meme elle ne le faisait pas. Et puis aujourd'hui devait être une bonne journée alors il fallait juste penser à quelque chose de joyeux et être patient, ce qui n'était pas son point fort.
Pour attendre elle se remit à inspecter le contenu des étagères. Il devait bien y avoir quelque chose et puis ça lui ferait oublier que l'autre était avec elle, même si elle pouvait presque l'entendre respirer vu le peu d'espace qu ils avaient.


Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Jeu 12 Fév - 18:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyVen 2 Jan - 13:25

Il y a toujours des surprises quand on est coincé dans un placard -outre celle d'être coincé dans un placard- par exemple, je n'aurais jamais cru que Cerys puisse croire à mon mensonge d'attendre quelqu'un d'autre que Mia. Enfin, pas qu'elle y croit vraiment, juste que ça pourrait être plausible si j'avais des amis chez les serpentards. Ok j'en ai pas mais qui s'en soucie ? De toute façon quand vous avez Angel et Juliet, vous n'avez besoin d'aucun autre ami. C'est ma politique ! Il faut avouer que personne ne tient la comparaison... Qui pourrait être plus cool, drôle et compréhensif que ces deux là ? À part le bon dieu je ne vois personne. Le mieux dans tout ça ? Je ne suis pas ami avec eux pour leur qualité mais bel et bien pour leur défaut, c'est à ça qu'on reconnaît de vrais amis, s'ils vous aiment aussi pour vos parts un peu raté, voire complètement loupé.
Si vous rencontrez quelqu'un qui apprécie autant, ou plus, vos défauts que vos qualités alors considérez que cette personne est votre ami. J'en conviens, c'est quelque chose de difficile, qui aime que l'autre soit chiant, rabat-joie, moqueur, maladroit, coléreux et j'en passe ? Pas grand monde... En tout cas, je déteste chaque défaut de Cerys et je crois que je déteste aussi chacune de ses qualités même si je ne suis pas sur qu'elle en possède. Elle est méchante gratuitement, impatiente, volage, certainement rancunière, pas le moins du monde compréhensive et c'est une chieuse sans nom. Bref, pas quelqu'un que je souhaitaiterai compter dans mes amis. Cependant il va bien falloir que je prenne sur moi...

Du coup, parce que je ne l'aime pas et que lui donner raison me coûte beaucoup, je ne réponds pas. Pour dire quoi de toute façon ? Qu'elle ne me connait pas ? Et que je ne suis connu pour rien ici. Où pas à ma connaissance, je me fiche trop de l'avis des gens pour écouter ce qu'ils ont à dire sur mon sujet. Ça ne m'a jamais amusé d'imaginer ce qu'ils pensaient de moi et encore moins de le découvrir. Enfin, il y a peut être des trucs drôles à mon sujet, je ne sais pas. Mais actuellement, ce qui me fait réellement rire, du moins intérieurement c'est la réaction de la rouquine. C'est si mal vu dans la haute société d'avoir des plans cul ?
L'idée qu'elle puisse croire que je la prends pour une pute est vraiment hilarante ! Comme quoi, notre problème à tous les deux c'est qu'on arrive pas à communiquer. On ne se comprend pas. Je dis quelque chose, sa vision le déforme. On ne vient pas du même monde, j'en prends pleinement conscience. Après tout, je n'avais pas dit ça méchamment... Mais parce que notre connaissance du monde est différente et que nos apprioris nous formatent elle croit que je l'ai insultée.
Ça n'est pas du tout mon genre de dire à une fille que c'est une péripatéticienne (dans le sens ou elle vend son corps, pas qu'elle philosophe en marchant), je trouve ça d'un vulgaire ! Pourtant, si je dois être connu, c'est bien pour ma vulgarité. Mais j'aime les filles, genre vraiment, alors je ne me permets pas de leur manquer de respect de la sorte. Ma mère m'a bien élevé quand même ! Du coup je suis partagé. J'ai très envie de passer le temps et découvrir sa réaction si je lui disais qu'en effet je la prenais pour une prostituée pourrait être très divertissant. Et tandis que je réfléchis à la question, elle m'approuve. Pour une fois ! Seulement, elle a des idées morbides et est persuadée qu'on risque de mourir de sous oxygènation. Moi je suis persuadé qu'il y a assez de fente dans ce placard pour que l'air passe et se renouvelle. Avec un peu de chance y a même une bouche d'aération...

« Sérieusement ? Mourir asphyxié ? Je n'y avais même pas pensé. Mais si tu veux mon avis, ou même si tu ne le veux pas, on sera mort d'ennuie bien avant. »

Je ne lui dis pas qu'il y a aussi des chances pour que l'un de nous étripe l'autre. Ce qui est plausible, plus que la mort par asphyxie. C'est pas comme s'il y avait une fuite de gaz en plus ! Bon, j'avoue rejeter cette hypothèse en bloc parce qu'elle me répugne. Manquer d'air n'a rien de glorieux et ça doit être très douloureux... J'ai jamais fait de crise d'asthme mais j'ai déjà vu des gens en faire, quand ils manquent d'air, quand leur respiration se fait sifflante et que des larmes coulent sans qu'ils puissent rien faire... Le plus inquiétant est encore de les entendre parler. A vrai dire ils ne peuvent pas. C'est plus comme s'ils s'étouffaient... Et vous, autour, vous êtes paniqués. Eux doivent l'être mais ne le montre pas : ils sont bien trop occupé à retrouver leur souffle. Alors non, je ne veux pas vivre un truc pareil. Hors de question.
Pour ne plus penser à ça je me repenche sur la question de Cerys en pute. Je me retiens de rire quand je l'imagine en jupe ultra courte, talents outrageusement haut, t-shirt moulant à la fois court et particulièrement bien décolleté en plus d'un surplus de maquillage vulgaire ne mettant en valeur que le côté pouffiasse. Ça ne lui irait pas du tout, elle n'est pas faite pour le mauvais goût. Ce sont les tenues raffinées et élaborées qui lui vont le mieux, en pute elle ressemblerait à un clown et je crains qu'elle n'ait pas beaucoup de clients... Quoique ! Elle reste belle. Ça je ne peux pas lui enlever. C'est une jolie fille... Alors je comprends qu'on puisse craquer sur son physique mais son caractère est tellement insupportable, que non, je ne peux pas imaginer que ses copains soient amoureux. C'est pour ça qu'à mes yeux ça se rapproche plus d'un plan cul que d'une relation de couples. Et je m'y connais en relation de couple :

« D'ailleurs, je n'insinuais pas du tout que tu étais une pute. Ou ça dépend dans quel sens tu le prends... » Je souris amusé avant de reprendre : « Clairement, je ne pense pas que tu vendes tes services à des mecs en manque mais, l'insulte pute ne se limite pas à ça. Mais on s'en fou. D'ailleurs si tu le prends si mal, ce terme de plan cul, c'est qu'il doit y avoir un fond de vérité non ? T'as largué Angel sans jamais plus lui adressé la parole, tu devais pas ressentir grand chose pour lui. Et si c'est comme ça avec tous tes 'copains' c'est que t'es avec eux surtout pour le sexe. Enfin moi tu sais, c'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire et c'est pas non plus un reproche. Tu fais bien ce que tu veux de ton cul. »

Et c'est bien vrai. Je la jugerai sur tout sauf sur ça : j'avoue ne pas être un modèle dans le genre. Enfin... je suis toujours très amoureux de mes copines mais je me lasse tellement vite que j'enchaîne. Je me prends aussi un bon paquet de rateaux et encore ! Ça n'est uniquement si j'ai le courage de me déclarer. Je suis pas maso non plus, je n'aime pas qu'on me dise que je n'ai aucune chance. Généralement je drague sans rien demander si on me fait comprendre que c'est fichu je n'insiste pas, je vais me plaindre à Juliet et Angel et je passe à autre chose. Mia c'est un peu une exception... Elle était mon amie avant de devenir plus ce qui change complètement la donne car je me sens très bien avec elle. C'est juste dommage que je ne puisse pas aller voir ailleurs...
Alors non, je n'irais pas m'amuser à lui dire qu'elle fait les choses mal. Surtout que je ne connais aucun de ses ex à part Angel. Je la déteste mais je n'irais pas lui reprocher ce que je ne fais pas mieux. Et pour le coup, je gère très mal mes relations amoureuses...
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyVen 2 Jan - 23:27

Conclusion, toujours rien d'anormal sur les étagères. Rien que des prétendus produits d'entretien. C'est quand même étrange de fermer magiquement un placard qui ne contient que du lave-vitre. Enfin, non, pas tout le placard. Il restait la partie devant laquelle Andy se trouvait, pas forcément l'endroit du cagibi qui attirait le plus la rouquine mais bon, quand on fait un travail on le fait bien ou on ne fait rien.

De son côté, Andy pariait qu'ils allaient mourir d'ennui avant de manquer d'oxygène , ce qui est aussi étrange que le manque d'objet dangereux dans la pièce. Cerys aurait plus parié qu'ils s'entretueraient et même si tout était calme pour le moment, l'un des deux menacerait bien d'exploser à un moment. Elle espérait juste que ce ne serait pas encore elle. Pour éviter de répondre à côté de la plaque, elle se contenta de hausser les épaules. De toute façon le but était de sortir tous les deux vivants, sinon elle savait qu'elle allait avoir Angel et leur amie blonde, Juliet, sur le dos, et s'il sortait sans elle, Andy n'avait plus qu'à prier pour sa vie avec les Sevenwood qui voudront certainement faire justice. Bref, autant fallait-il rester en vie tous les deux. Bien que sa tête d'imbécile heureux lui donne des envies de violence. Une belle journée elle avait dit.

Cerys repassa encore ses étagères au peigne fin tout en écoutant le beau discours de son compagnon de cellule sur les relations amoureuses. Elle avait une de ses cousines qui était sortie avec lui, elle n'avait pas eu beaucoup d'échos mais visiblement elle n'avait pas eu à se plaindre d'une jalousie extrême ou de comportement étrange, mais ils n'étaient pas restés très longtemps ensemble non plus. Chez les Sevenwood on avait visiblement du mal avec les longues relations amoureuses.
Elle n'avait pas prit sa question, totalement innocente d'après ses dires comme une insulte dans le sens littéral de "pute" mais plus le côté connasse qui couche un peu avec tout le monde uniquement pour le sexe et qui vole les copains des gentilles filles. Bref quelqu'un qui fait des coups de putes. Ce qu'elle essayait de ne pas être, au maximum. C'était un peu sa hantise d'ailleurs, de finir comme ça. Et puis il était lourd à toujours ressortir ce qu'elle avait fait à Angel. Oui, elle avait largué un mec bien, et après quoi? La vie continue quand même!

"Tu sais que ton pote il peut venir se plaindre tout seul. S'il m'en veut ou je ne sais quoi, je préfère mettre les choses au clair avec lui et ne pas parler de ma vie sentimentale avec toi. Mais pour répondre à ta question c'est hyper dégradant de croire que j'ai besoin de plan culs mais loin de mes relations dont tu ne sais absolument rien d'ailleurs et non, personne ne viendra me chercher avant le lever du soleil"

Elle était plus irritée qu'en colère de toute façon qu'est ce qu'elle aurait pu lui dire? Pas grand chose. Ses couples finissaient toujours pas se casser, parce que ce n'était plus assez trépidant, parce que le temps leur manquait ou qu'ils commençaient vraiment à évoluer en tant qu'amis? Ou parce qu'ils n'étaient tout simplement pas compatibles. C'était toujours triste, et il lui était arrivé des moments où, blottit contre Logan, elle se demandait si un jour elle trouverait quelqu'un capable de la faire tomber amoureuse. Ne serait-ce que pour se prouver à elle même que son cœur marchait bien.

Bon elle ne pouvait pas continuer à observer les mêmes bouteilles qui garantissaient un carrelage resplendissant dans lequel on pouvait même y voir son reflet. Il fallait qu'elle observe l'étagère cachée par le corps d'Andy. Il ne semblait pas particulièrement musclé mais il prenait quand même de la place mine de rien!
Avec politesse mais toujours froide et surtout très concentrée elle se tourna finalement vers lui. La lumière de sa baguette éblouissante lui fit plisser ses grands yeux verts.
"Tu peux te décaler s'il te plaît? Faut que je vérifie quelque chose." Et Parce qu'elle sentait que la grande question "Quoi" lui frôlait certainement les lèvres elle le dépassa. "J'ai besoin de savoir pourquoi ils ont mis un sort de scellage de ce niveau dans un simple cagibi. Il doit y avoir quelque chose de dangereux ici dont on veut protéger l'extérieur et comme on est bloqué dedans, ça ne serait pas plus mal de savoir de quoi il s'agit." Elle aurait pua jouter qu'en tant que feuphénix il aurait pu y penser avant elle, surtout un feuphénix de défense magique! (Elle s'était renseignée sur lui depuis leur dernière rencontre) Clairement s'il intégrait les aurors, elle commencerait à avoir peur pour le pays.

Une fois devant la nouvelle étagère elle se mît à inspecter toutes les boîtes minutieusement. Il y avait toujours du désinfectant et des cirages en tout genre sur les étagères les plus basses, suivies de brosses et de balais en levant la tête. En haut quelque chose semblait bouger, presque imperceptiblement. La bonne idée aurait été d'en parler à Andy, Parce qu'elle n'avait plus ses pressentiments et qu'elle n'avait aucune chance pour savoir de avance si quelque chose de bien ou de mauvais aller se passer, alors elle se mît sur la pointe des pieds, ce qui n'était pas vraiment utile vu la hauteur de ses talons et une main agrippant l'armoire, l'autre en l'air prête à attraper le bocal elle fut légèrement déstabilisée par sa cape qui avait glissée des étagères précédentes et glissa un petit peu dessus. Juste le temps de faire tomber un des pots en verre qui tenait sur le rebord. Certainement celui qui semblait bouger.
Cerys n'avait été ni une attrapeuse, ni une poursuiveuse, ni une gardienne mais elle aurait vraiment pu tenter le coup si elle n'avait pas été attirée par les battes et le corgnard. Par réflexe elle essaya de rattraper le pot de verre qui se brisa dans sa main, l'entayant profondément. Elle sentait les bouts de verres qui déchiraient sa peau et le sang qui commençait à couler abondemment. Avant même d'avoir réalisé complètement ce qu il se passa, elle hurla de douleur. Le cri fut bref puisqu'elle serra rapidement les mâchoires pour qu'aucun autre son ne puisse en sortir.
Évidement le bruit avait attiré le préfet, ils pouvaient entendre ses pas lourds qui se pressaient dans les cachots.
Pour ne pas risquer d'ouvrir à nouveau la bouche, elle éteignit sa baguette avec un sort informulé, comme ils apprenaient à faire en ce moment et profita du noir profond pour laisser quelques larmes couler le long de ses joues.
Par Merlin, ça faisait un mal de chien! Sa main était en feu, elle sentait chaque morceau incrusté dans sa peau et suppliait sans un son que la douleur cesse. Pourtant elle ne faisait pas un bruit, se concentrant pour réguler sa respiration elle était immobile, muette, seul le sang chaud qui sortait de ses mains et tombait par gouttes au sol se faisait entendre mais ce n'était clairement pas ça qui allait les faire prendre. De l'humidité dans des cachots? C'était couleur locale.

La rouquine s'était retournée vers la porte lorsque les bruits de pas étaient arrivés, elle ne savait donc pas si elle avait le torse ou le dos d'Andy face à elle, mais elle n'allait pas certainement pas sien approcher pour le découvrir.

Ils étaient tellement silencieux tous les deux qu'on aurait pu oublier qu’ils respiraient. Les bruits de pas avaient fini par disparaître. Cerys prit une grande respiration et ferma les yeux quelques secondes avant de rallumer sa baguette et voir l'étendu des dégâts.

Elle s'attendait à voir une tâche de sang, des débris de verre et sa cape fourrée complètement fichue. À la place elle eut le droit à un inféri qui se dirigeait vers eux entouré de flammes qui léchaient le bois, comme si l'armoire prenait feu. Elle resta face à ce spectacle horrifiant comme stupéfiée avant de reculer par pur reflex.
Les inféris constituaient sa peur la plus profonde et la plus forte. Face à ces être mort-vivants animés par de la magie noire elle ne pouvait plus bougée, complètement apeurée.
Ce qu'elle voulait faire? Partir en courant, et en hurlant. Elle en avait presque oublier sa main avec le corps décharné face à elle. Les flammes aussi l'effrayait, elles étaient bien moins de celle de la salle commune des gryffondors, mais ça, elle pouvait encore le supporter. Les inféris ça elle ne pouvait pas.
Son seul et unique mouvement fut de reculer vers la porte. Sans surprise elle se cogna contre Andy mais elle l'avait complètement oublié. Il n'y avait plus qu'elle et le mort vivant. Son corps mis quelques secondes à sentir le corps chaud contre lequel elle s'adossait effrayée. Elle ne l'avait toujours pas identifié sinon elle ne se seraient certainement pas laisser aller comme ça, quoique, à choisir entre Andy et un inféri, elle prenait sans la moindre hésitation Andy.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptySam 3 Jan - 0:49

A la lueur de ma baguette j'observe Cerys qui s'active à inspecter le placard. Je ne cherche même pas à savoir ce qu'elle y trouve... Si j'ai bien appris une chose durant ma courte vie c'est qu'il faut à tout prix éviter de toucher aux objets potentiellement magique : quand vous vous prenez plusieurs explosion dans la figure parce que vous avez fait tomber une potion ou autre truc du genre, vous faites attention après.
Malgré qu'elle soit occupée, elle prit la peine de répondre. Un truc tout à fait dans son genre : elle s'était braquée pour ne pas changer. Pas que je commence à avoir l'habitude mais presque ! Cette manie qu'elle a de chercher à me rembarrer à chaque fois, d'être désagréable me saoule encore plus que la première fois. Elle me prend de haut, du moins j'en ai l'impression et elle peut être aussi intelligente qu'elle veut, avoir autant de pouvoir incroyable qu'elle veut, jamais elle n'arrivera à me faire croire qu'elle vaut mieux que moi. Je n'ai pas la prétention d'être quelqu'un de bien, je ne pense pas non plus être meilleur que les autres, bien au contraire mes yeux brillent toujours d'admiration devant les sorts si magnifiquement bien excécuté de Juliet et je ne peux que m'incliner devant la culture d'Angel. Moi je fais pâle figure face à eux... Je n'ai pas été capable d'intégrer la section que je voulais et je rencontre toujours quelques difficultés avec l'autorité :

« Je sais qu'Angel est un grand garçon, merci. Je le prenais juste à titre d'exemple, comme tu l'as si bien souligné je ne sais pas grand chose de toi et les on dit sont un peu contradictoires te concernant... Alors je ne sais pas absolument rien puisque je connais plutôt bien ton histoire et celle de mon meilleur ami, je disais juste que si tu traitais tout le monde comme lui et bien, ça s'apparente plus à du plan cul qu'autre chose. Après si je me trompe pas la peine de monter sur tes grands chevaux et de prendre une expression aussi pincée, je te dis, plus tu te braques plus tu me donnes raison. »

Je hausse vaguement les épaules. J'ai l'impression qu'elle prend tout trop à cœur, comme si ça pouvait être important ce que je disais. Comme si ça pouvait l'affecter. Peut être que c'est le cas mais j'en doute. Moi en tout cas, je mettrais de la distance entre les propos qu'on me tient et ce que j'en pense. Mais je ne suis pas à sa place et elle fait les choses comme elle le sent. Si se montrer froide et détestable c'est sa manière à elle de se protéger et bien soit, mais je doute que ça soit très efficace...
Je me déplace à sa demande, histoire qu'elle trouve, peut être ce qui fait que notre placard est ensorceller. Je ne lui dit pas qu'il est préférable de ne toucher à rien, qui sait ? Elle trouvera peut être un moyen de sortir d'ici et je n'ai pas particulièrement envie de l'entendre m'exposer son point de vue. Qu'elle fasse ce qu'elle veut tant qu'elle ne m'entraine pas dans ses problèmes.

Je me laisserais bien tomber par terre pour m'asseoir et attendre que les heures passent. Je ne suis pas devenu patient et maintenant j'ai vraiment l'impression de perdre mon temps. Au moins jusqu'à ce que je sois bloqué ici, j'avais l'impression que ça valait le coup. Maintenant et bien... Non, je m'emmerde juste. Cerys m'emmerde aussi. Je me désintéresse très vite de ce qu'elle fait.
Je m'en désintéresse jusqu'au moment ou je l'entends hurler. C'est bref mais ça suffit à me surprendre et le surveillant à le temps de nous entendre. Le silence reprend alors tous ses droits sur ce pauvre cagibi et dans le noir qui s'empare aussi de l'endroit, on distingue à peine nos respirations. Je ferme les yeux et espère qu'on ne nous trouvera pas ici. Je ne veux pas de problèmes même si je les aurais mériter. J'en ai plus qu'assez de me retrouver dans des situations aussi chiante... C'et comme si je grandissais mais que rien ne changeait, comme si j'étais toujours un enfant immature qu'il faut gronder et remettre sur le droit chemin. Pourtant j'ai évolué, et dans le bon sens ! Je ne serais jamais un modèle, je ne veux pas en être un, mais je ne veux plus être juger pour une connerie pareille. Être puni pour ça me ferait mal au cœur : je n'habite même plus ici !

Les bruits de pas s'éloignent et je me sens soulagé. Soulagement qui ne dure qu'un instant. Faisant dos à la porte je suis face au fond du placard et lorsque Cerys rallume sa baguette ce à quoi je m'attendais n'est pas là. Il n'y a pas les fioles inutiles ou quoique ce soit du genre : il y a des flammes et une connerie d'inferis ! Pas le genre de trucs avec lesquelles vous rêveriez d'être enfermé surtout si comme moi vous avez une peur irrationnelle du feu depuis que vous avez failli crever dans un incendi quand vous étiez petit...
L'inferis n'arrange rien, c'est la première fois que j'en vois un, bon ça ressemble à un zombie et j'ai plutôt l'impression d'être revenue à ces vieilles séries qui faisaient un tabac il a des décennis, genre the Walking dead. Ouais, c'était le genre de choses que je regardais avec mon père quand je rentrais encore régulièrement.

Pour le coup, les mots me manquent. C'est à peine si je sens Cerys se reculer contre moi... J'ai peur, vraiment. Parce que je me revois petit et vulnérable, incapable de me défendre, à la merci de cette chaleur insurmontable et de ses flammes qui montaient, montaient et qui dévoraient tout sur le passage. J'entends même à nouveau les cris de ceux coincés dans le brasier : une école entière qui prend feu...
J'ai beau savoir que je ne suis plus ce pauvre gamin perdu et désarmé, je suis paralysé. C'est comme un cauchermar. Un cauchemar bien réel. Ce cauchemar que je faisais peu de temps après le drame... Hélas cette fois, je ne peux pas quitter mes couvertures pour rejoindre celles plus protectrices de mes parents. Il n'y a persone pour me dire que tout est fini et que tout ira bien, que rien ne peut m'atteindre ici... Il n'y a personne sauf Cerys et ce n'est pas elle qui me rassurera à la manière d'une mère protectrice. Je suis sur qu'elle me rabaisserait plus qu'autre chose... Je suis presque sur de l'entendre me dire que je fais pâle figure pour un feuphénix en défense magique. J'aimerais lui prouver qu'elle a tort mais j'ai peur. Horriblement peur.

Je serre ma baguette comme si cela pouvait éloigner cette vision atroce, une vision de l'enfer que je partage avec la fille que je déteste le plus au monde... Moi qui pensait qu'être coincé avec elle était la pire punition, voilà que je trouve pire. Je ne suis plus aussi démuni qu'avant, je sais me défendre mais ça ne change rien, face à ce feu je ne suis qu'un petit garçon sans repère.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptySam 3 Jan - 17:29

C'était vraiment une vision d'horreur. Pire que plus sombre de ses cauchemars. Même ses visions les plus noires ne rivalisaient pas. Habituellement à chaque fois il lui suffisait d'attendre pour que ça s'arrête et qu'elle se réveille. Là, tout de suite, elle ne pouvait attendre. Parce que de vraies vies étaient en danger. Celle d'Andy et la sienne. Et de toute façon, s'ils n'étaient pas attaqués par le mort-vivant, le feu allait les carboniser vivants. Et elle n'aurait pas eu ses réponses, pas eu l'occasion de s'expliquer avec Angel, elle n'aurait pas connu le grand amour qui fait apparaître les papillons, elle ne serait pas là pour voir comment le futur allait évolué, ni si le bien gagnait vraiment toujours. Elle ne passerait jamais ses ASPICS et ne serait pas le témoin de Logan à son mariage. Elle ne comprendrait jamais pourquoi elle avait vu son cousin embrasser un autre garçon en vision alors qu'il semblait tout ignorer, ni si sa cousine allait faire le bon choix. À la place de ça, elle allait mourir ici, dans un placard, dans les sous-sol du château avec Andy. C'était même pas son pire ennemi. Bon elle ne l'aimait pas, certes, mais il ne rivaliserait jamais avec sa copine. Et tout le service de Sainte Mangouste qui la regardait avec pitié mais qui ne voulait pas dire un simple mot sur ce qui lui était arrivé. Après alors il y avait Andy. Et encore. C'était un peu de sa faute s'il lui avait crié dessus. Enfin il aurait pu ne pas monter sur ses grands chevaux aussi quand elle lui avait dit un bout du futur. Lui aussi n'avait fait que l'approuver. Elle aurait pu lui ressortir s'ils n'étaient pas à la fin de leur vie à quelques minutes de devenir le casse croûte de un mec mort. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'aimait pas les barbeuc.

Toujours tétanisée, adossée contre Andy, la main transpercée de part et d'autre de morceaux de verre, elle observait le feu qui mangeait le bois avec une rapidité affolante. Elle se concentrait dessus pour en oublier l'inferi. Ça ne marchait pas très bien mais au moins il ne serait pas son dernier souvenir et elle pouvait de nouveau réfléchir. Un peu. Quelle idée aussi de mettre des inféris dans une armoire? Ils avaient complètement pété un plomb les professeurs où ça se passait comment? Et puis qui l'avait invoqué? Est-ce que ça signifiait qu'un mage noir se promenait dans Poudlard?
Son regard était sans cesse attiré vers le centre de la "pièce" mais elle essayait le plus possible d'y échapper. Elle essaya à nouveaude reculer, sans succès, elle était complètement collée à son compagnon de cellule pour mettre le plus de distance entre ce cauchemar et elle.
La belle journée était partie en fumée!
D'un coup elle commença à comprendre. Il y avait un problème avec ce feu. Il brûlait certainement, elle n’oserait pas y mettre sa main, mais tout ça manquait cruellement de fumée! Ils auraient du être asphyxiés depuis le temps! La chaleur aurait du leur brûler la gorge. Et l'inféri ne bougeait pas assez, enfin elle pensait, elle n'allait pas se risquer à jeter un autre coup d'œil. L'illusion n'était pas parfaite, assez pour leur faire peur, mais il y avait des lacunes. Et justement, qu'est-ce qui créait des illusions projetant la peur la plus intime? Les épouvantards! Ils avaient tous du passer par cette case non réjouissante en DCFM. Normalement les illusions devaient être parfaites mais elle n'avait jamais eu peur du feu. Certes elle ne se sentait pas à l'aise à l'intérieur de cet incendie, c'était le moins que l'on puisse dire, mais ce qui lui faisait vraiment peur c'était le pantin de chair et de sang dont elle évitait le regard. L'épouvantard reproduisait deux peurs plutôt qu'une, il devait donc négliger les détails!

Le sang qui continuait de couler de sa main commençait vraiment à l'étourdir et à lui prendre des forces. Jamais elle n'arriverait à réussir le sortilège, elle avait toujours eût un mal fou avec les épouvantards en pleine forme, ce n'était pas maintenant qu'elle allait réussir son sort mais Andy pouvait certainement le faire. Combattre ses peurs, aller au devant du danger, c'était la voie qu'il avait choisi. Pourtant il était dans la même torpeur qu'elle et il fallait à tout prix qu'il en sorte.

À tâtons elle cherchait ses mains. Ça n'allait pas être gentil mais elle comptait le piquer avec un des bouts de verres encastrés dans sa main. Il n'y avait rien de plus efficace que la douleur pour rester éveillé! C'était carrément étrange d'essayer d'attraper ses doigts, surtout avec sa main glacée qui commençait à s'ankyloser. Ouch, mauvais signe. En essayant de ne pas y aller trop fort, ils n'avaient clairement pas besoin de deux blessés, elle lui serra la main, serrant les dents en sentant les morceaux qui entraient un peu plus dans sa chair. C'était bien parce qu'elle n'avait pas d'autre choix! Elle s'arrêta rapidement, espérant que ça suffise. Elle n'avait pas un seau d'eau froide à sa disposition. Puis doucement, elle n'allait pas encore rameuter le préfet, elle essaya de parler, desserrant la mâchoire.

- Andy? C'est pas du vrai feu. C'est juste un épouvantard. Le... Le... L'inféri aussi... Je... Tu... Tu lances le sort et je le range, d'accord?

Elle avait essayé de garder un ton calme, posé mais la peur avait par moment prit le dessus. La douleur aussi. Elle sentait qu'elle tanguait un peu, comme si elle avait trop bu ou pas assez dormi, ses forces s'amenuisant peu à peu. Elle tenait toujours debout mais elle ne savait pas pour combien de temps. Il fallait qu'il se dépêche pour qu'elle puisse se soigner tranquillement et complètement.
Elle attrapa une boîte qui lui semblait hermétique de sa main valide, autant éviter les sprays à vitre sinon les elfes de maisons allaient avoir de drôles de surprise en lavant les carreaux, et l'ouvrit du bout des doigts. Elle avait carrément fermé les yeux pour essayer d'oublier l'inféri mais il allait bien falloir qu elle les ouvre à nouveau pour attraper l'épouvantard...
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 4 Jan - 22:16

La peur au ventre je suis incapable de faire le moindre mouvement : je n'essais même pas de reculer. De toute façon c'est impossible, je suis collé à la porte. Mes jambes sont en cotons et je crois que mon système nerveux à lâcher : rien ne répond... Dans ma tête il n'y a que du feu. Je ne vois et ne pense qu'à ça. Un sentiment d'insécurité me prend aux tripes et je me demande quand est-ce que tout ceci va finir. J'aimerais que ça se fasse vite !
Je suis tellement obnubilé par les flammes que je ne cherche pas à savoir d'où ça vient. Je m'en contre fiche et bien que je vois mes derniers instants arrivés ma vie ne défile pas devant mes yeux comme dans les livres ou les films. Il y a juste un inféris et du feu, les cheveux de Cerys aussi, à trop reculer j'ai le nez dedans mais je n'y prête aucune attention.
J'ai toujours cru que j'aurais des derniers pensées, des dernières paroles. Que je regretterais des choses... Mais non, enfin si ! Je regrette d'être coincé là et de finir carboniser comme un débile. C'est tout. Il n'y a rien d'autre qui me vient en tête et pourtant, pourtant je devrais être en train de penser à Juliet, à Angel, à mes parents, à Mia aussi ! Seulement, j'en suis tout à fait incapable. Peut être est-ce un moyen de me protéger ? Car si leur visage m'apparraissait je suis sur que je les verrais se consumer dans ce brasier. Au moins suis-je le soulagé qu'ils soient en sécurité. Dommage que je ne sois pas avec eux...

Ce à quoi je ne m'attends pas c'est cette douleur vive dans la main. Ça à le même effet qu'un électrochoc mais je ne hurle pas. Du moins extérieurement parce que putain de merde ça fait un mal de chien ! Je devine aisément que c'est Cerys qui en est à l'origine et je la soupçonne d'y prendre plaisir. Je comprends aussi que la douleur me permet de me concentrer sur autre chose que le feu. Maintenant toute mon attention est focalisé sur ma pauvre main où du verre a trouvé refuge, main dont je me fichais quelques instants auparavant : je n'avais même pas sentie que la rouquine l'avait prise.
À voix basse, elle m'explique que c'est juste un épouvantard et je crois que mon soulagement n'a jamais été aussi grand. J'abuse peut être un peu mais c'est pas grave. J'aime abuser. Et puis je flippe vraiment.

Je prends une profonde inspiration en essayant de réfléchir vite et bien. Cerys a une boite en main, c'est le moment mais je ne vois pas du tout comment ridiculiser ce truc.
Enfin... Une idée me vient : la première chose à laquelle je pense c'est la tenue de pute que j'avais imaginer pour la rouquine. Ensuite et bien... Je me représente très bien l'inferis danser avec une boule disco. Fin de la reflexion, je tiens fermement ma baguette, atténuant au maximum les tremblements qui secouent ma main et je lance le sort :

« Ridikulus ! »

Ni une, ni deux, le zombie se retrouve affublée d'une magnifique jupe noir ras la moule, d'un top flashy court et décolleté, de talons à paillettes ultra haut assorti avec le t-shirt et d'une tonne de maquillage qui masque son visage à moitié décomposée. Les flammes quant à elles, convergent en une boule à facette qui projette timidement de la lumière dans le placard.
Ce spectacle me donne entière satisfaction et je ne peux retenir un léger rictus tandis que l'épouvantard se retrouve enfermé dans la boite de Cerys.

Je rallume ma baguette tandis que mon rythme cardiaque se calme et que ma respiration reprend son cours. J'ai l'impression que ça n'était qu'un rêve eveillé mais les tâches de sang sur le sol m'annonce que non. Je lance un regard consterné à la gryffondor avant de soupirer :

« Y en a pas un pour rattraper l'autre ! On en manque pas une... » mon regard se pose sur sa main et parce que je ne suis pas un sans cœur je reprends : « ça va aller ? Parce que sinon je peux peut être te soigner ça. »

Je suis assez doué en sortilège, je dois bien l'avouer quand même, et les sortilèges de soin mineurs ne sont pas les plus compliqués. Surtout si vous avez l'habitude des les utiliser à cause de votre meilleure amie trop maladroite pour son propre bien.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyLun 5 Jan - 0:36

C'est le noir total. Les yeux clos elle essaye de sortir mentalement de cette pièce, loin de l'odeur du sang qui redécore le carrelage. Son sang. Cerys est habituée au noir. Ses souvenirs disparus, son don envolé, ils ont laissé de grandes taches noires. Comme pour cacher quelque chose. Quelque chose de terrifiant. Quelque chose qui lui fait peur, au moins autant que les inferis mais c'est le genre de peur qu'elle sait qu'elle va devoir combattre et qu'elle veut combattre, peut combattre. C'était son esprit. Son don. Son corps. Personne hormis elle-même n'avait le droit d'y interférer.

Perdue dans les méandres de ses pensées, elle en avait presque oublié l'épouvantard. Tout était plus simple lorsqu'on fermait les yeux. Elle sentie Andy bouger dans son dos. La douleur l'avait réveillé. C'était une technique très Sevenwood, quelque chose qu'au moins un de ses oncles avait dû expérimenter sur quelqu'un. Un mal pour un bien. À croire que cette phrase était la devise de la famille.
Il fallu peut de temps à Andy pour que sa voix grave, presque cassée n'attaque l'épouvantard. C'était le genre de voix qu'elle aimait bien, qu'elle aurait certainement adoré entendre encore ensommeillée au petit matin. Quelque chose de très masculin, de très sexy, avec des fêlures qui donnaient une impression de protection. Oui, elle l'aurait vraiment appréciée si elle n'appartenait pas à ce débile. Malheureusement c'était le signal pour qu'elle ouvre les yeux.
Elle ne vit même pas la forme ridiculisée de l'inféri.
D'un habile mouvement du poignet elle enferma le monstre dans la boîte qu'elle avait dégotée avant de la reposer sur une étagère. Elle aurait fait une bonne gardienne si elle s'y était essayée. Enfin sa carrière de joueuse de quidditch allait maintenant en prendre un coup si elle ne soignait pas sa main plus vite. Pourtant, elle profita quelques secondes du silence, de la respiration de l'autre qu'elle sentait dans son dos. Maintenant que la menace était partie, que l'adrénaline et la peur étaient redescendues elle avait l'impression de ressentir les moindres détails.

La rouquine se reprit rapidement avec les paroles d'Andy. Enfaite il n'avait pas tout à fait raison. Ils n'en rataient pas une,certes, mais qu'il le veuille ou non il l'a rattrapait avant même qu'elle n'ai le temps de tomber. D'ailleurs il était grand temps qu'elle se décolle de son torse mais elle se sentait un peu trop faible pour tenir sur ses talons toute seule. De sa main encore valide elle s'appuya contre le mur de gauche puis fit glisser tout son corps. Il aurait certainement pu tenir encore longtemps, elle n'était pas lourde et depuis ses "petits problèmes" elle avait du mal à trouver de l'appétit, même pour les très bons petits plats mitonnés par les elfes de maison. Alors s'il y avait quelque chose sur laquelle il ne pouvait pas se plaindre, c'était bien sûr son poids mais c'était clairement trop bizarre pour qu'elle reste adossée contre lui.

Lentement elle se laissa tomber par terre, contre les étagères, bien trop prêt de la tâche de sang à son goût. Elle n'avait pas vraiment eut le loisir d'observer les dégâts à la lumière. La tâche au sol était bien plus grande que ce qu'elle pensait et elle n'osait même pas regarder sa main. Pourtant il le fallait, la douleur lancinante ne pouvait pas continuer indéfiniment ! Elle leva les yeux au ciel, prit une longue inspiration puis finit par y jeter un coup d'oeil.
Sa main était entièrement recouverte de sang, on voit parfois sa chair nue qui entourait les morceaux de verres incrustés bien profondément qui brillaient à la lumière, le sang coulait doucement mais continuait tout de même à la vider d'énergie. Elle ferma les yeux quelques instants, reprit une longue respiration pour se calmer, non elle n'allait pas encore exploser devant lui, ses larmes allaient restées dans ses yeux et elle n'allait pas crier. Il fallait juste qu'elle enlève un à un les morceaux de verre incrustés. Sans aucun matériel et c'était clairement inconcevable de passer directement à la manière forte avec un accio. Si elle criait encore, l'autre débile qui ne pensait qu'aux règles et au couvre feu allait les retrouver. Ouais. En gros elle allait prendre cher. Ce dont elle aurait eu besoin là c'était de Logan et de ses bras rassurants ou de son cousins qui aurait tout de suite su quoi faire pour la calmer, ou de son père, qui avait certainement le savoir faire et les mots qui apaisaient. Elle aurait eu besoin d'eux, parce qu'elle aurait pu laisser tomber le masque, crier et pleurer devant eux. Ils auraient su comment la calmer. Comment lui changer les idées, ça n'aurait été au plus qu'un mauvais quart d'heure à passer. Mais non. Rien ne se passait jamais comme prévu.
Là elle allait devoir ravaler ses larmes, se débrouillée tout seule, au milieu d'un placard avec l'odeur entêtante de son sang qui lui donnait envie de rendre son maigre repas. Apres un combat avec un épouvantard en compagnie d'un Andy King dont elle se serait bien passée. Le karma pouvait bien aller se faire voir, elle n'avait rien fait qui méritait un sort pareil. Elle allait devoir se montrer forte alors que depuis presque un an son monde entier tombait en morceaux. Elle allait devoir faire preuve de courage alors qu'au fond elle n'était qu'une gamine apeurée parce qu'elle ne connaissait pas. Elle allait faire comme si tout allait bien, alors que sa main droite ressemblait à un steak haché. Quelle vie de merde.
Il avait été plutôt gentil sur le coup Andy, mais elle ne voulait pas de son aide. Elle ne voulait pas d'aide du tout d'ailleurs. Elle en avait marre de tous leurs conseils à la con et elle voulait pouvoir vivre sa vie comme elle l'entendait. Elle récupéra le reste de force, de courage et de volonté qui lui restait puis elle rouvrit les yeux.

"Nan, c'est bon je vais me débrouillée."
Puis de mauvaise grâce, parce qu'elle n'était pas de humeur et persuadée que lui couper la main irait certainement plus vite, elle ajouta, déjà penchée sur ce qui lui servait autre fois de main. "merci quand même" comme quoi elle pouvait être polie. Froide, exempte de tout sentiments mais polie.

Elle s'attaqua aux morceaux de moyenne taille en premier. Les plus gros allaient lui arracher les nerfs, les plus petits nécessitaient certainement de une pince à épilée qu'elle avait certainement dans son sac, quelque part pas trop loin de son manteau mais clairement, elle ne bougerait pas avait un moment. Elle ne prit même pas la peine de retirer la chevalière aux emblèmes de sa famille qu'elle ne retirait presque jamais. Son père y avait fait ajouter tout autour des petits rubis et de l'or qui entouraient la pièce principale de la bague. Il était fier qu'elle soit arrivée chez les gryffondors.

Si elle pouvait cacher la tristesse, la souffrance c'était une autre paire de manche. Elle délogea quelques bouts de verre au prix de grimaces de douleurs. Elle était trop claquée pour faire semblant. Sa belle journée s'était bien foutue d'elle, mais elle en avait marre. Et puis merde.

Elle soupira et tendit sa main glacée à Andy. Il n'allait pas pouvoir s'assoir si elle ne pliait pas ses jambes d'ailleurs, et encore, l'espace serait juste juste pour ses grandes jambes mais à choisir elle préférait encore être de nouveau collée à lui que de patauger dans son propre sang.

"Je..." elle soupira encore. "Clairement si tu peux faire quelque chose vas-y." elle n'allait pas non plus lui dire qu'elle était à plat et qu'elle en avait marre d'avoir mal. Surtout qu'elle n'avait pas retiré quand chose.
"y a une pince à épiler dans mon sac aussi si t'as besoin." elle replia ses jambes pour lui laisser de la place et lutta pour ne pas fermer les yeux. De toute façon elle ne risquait pas de s'endormir bientôt avec cette douleur mais la température de sa main lui faisait un peu peur. Elle n'allait pas la perdre quand même? La magie pouvait bien la guérir? Avec un père médicomage elle avait toujours l'impression d'être au bord du précipice en s'entaillant avec une simple feuille de papier. Si ça se trouve ce n'était pas si gros que ça, mais on ne pouvait pas lui enlever, c'était impressionnant.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyMar 6 Jan - 21:53

Un bon nombre de gens se pensent assez autonome pour n'avoir besoin de personne. Enfin autonome je ne sais pas... Mais en tout cas ils croient pouvoir tout faire tout seul ! Cerys est de ceux là. Moi aussi en fait, j'essaye toujours de me débrouiller tout seul, je n'y arrive que très rarement donc généralement je finis par demander à quelqu'un de m'aider : c'est ce qu'on appelle le talent... Il me semble évident que je suis quelqu'un de très doué ! Quoi ? C'est vrai ! Peu de gens sont autant capable de foirer tout ce qu'ils entreprennent. C'est un peu déprimant à avouer mais on ne peut pas dire que ma vie soit une réussite pour le moment... La seule chose dont je peux être un peu fier c'est de m'être interposé face aux mangemorts et encore ! On ne peut pas dire que j'ai été très très utile.
Malgré tout, j'apprécie ma petite victoire sur l'épouvantard. C'est idiot et ça n'était pas grand chose au final mais ça me fait plaisir. Comme une preuve que je ne suis pas totalement inutile. Bon, c'est pas non plus un truc que je raconterai à tout le monde, je crois même que j'essaierai au plus vite d'enterrer cette histoire. À vrai dire il n'y a rien de glorieux...

Je soupire et laisse la rouquine faire ce qu'elle a à faire. Ce n'est pas comme si je m'étais attendu à ce qu'elle accepter mon aide. Ça m'aurait même étonné ! Alors pendant qu'elle fait je ne sais quoi avec sa main, j'inspecte à nouveau la porte : on ne sait jamais ! J'aurais pu rater quelque chose la première fois. Bon, apparemment non, il n'y a rien à faire. Juste à attendre quelqu'un ouvre cette fichue porte. Et si ça n'est pas le préfet qui nous trouve, ce sera un prof et je ne sais pas trop comment leur expliquer ce qu'on fiche ici...
Je réfléchis, c'est quelque chose qui m'arrive de temps en temps et ça peut porter ses fruits si je m'y prends bien. L'idée d'envoyer un patronus me prend, je suis sur qu'Angel ou Juliet pourraient nous aider mais ce serait trop voyant... Un bélier argenté qui se balade dans les couloirs à cette heure risque de plus attirer l'attention qu'autre chose. Retour à la case départ.
Bien que nos possibilités se réduisent considérablement, je ne baisse pas les bras : il doit bien y avoir une solution à notre problème ! Je me sens presque frustré de ne pas être légilimens. J'aurais pu alors m'infiltrer dans un esprit à distance et lui demander par le biais d'image plus que suggective, de venir nous sauver. Hélas, je ne connais que la formule et je n'ai pas la moindre idée de comment on l'applique. Encore un truc super utile !

Tandis que je me casse la tête, Cerys est par terre, tentant de soigner sa plaie à la main. Je n'y ai jeter qu'un coup d'oeil mais c'est peu ragoutant... En plus, elle a perdu beaucoup de sang : l'odeur se répand dans l'habitacle et il y a une flaque sur le sol pour en témoigner. Je sais que je pourrais l'aider, je l'ai déjà fait avec Juliet.
À peine suis-je en train d'y songer qu'elle abdique et sollicite mon aide. De surprise je hausse les sourcils avant d'acquiesser. Il y a plus urgent à faire que de s'étonner de ce revirement de situation.
Comme indiqué, je trouve une pince à épiler dans son sac. Les filles ont toujours un tas de truc hyper pratique ! Après avoir mis la main dessus j'essaye de trouver la position la plus confortable pour la soigner. C'est peine perdue le placard est vraiment trop petit... Alors je m'accroupie juste, à un moment j'aurais mal aux cuisses du coup ça va me motiver à la soigner rapidement :

« Tiens moi ça par contre, sinon je vais pas y arriver... »

Et je lui tends ma baguette toujours allumée. J'attrape sa main blessé et de celle qui m'est libre je m'attèle à la tâche. Sans rien dire, parce qu'il n'y a rien à dire, j'enlève les bouts de verres coincés dans sa chaire. Les plus gros viennent sans problème alors que je dois m'y reprendre à plusieurs fois pour récupérer les plus petits. Au maximum j'oublie la douleur que cela doit représenter sinon je n'oserai plus rien faire. De toute façon je suis tellement concentré sur sa blessure que je ne vois pas la tête que peut tirer Cerys.
Aussi, pour la détourner de la douleur, j'essaye d'entamer la discussion. Avec Ju' ça marche parfois parce qu'elle pense à autre chose. C'est d'ailleurs pour ça qu'on demande de compter dans sa tête ou de respirer : en faisant ça notre attention est tournée ailleurs que sur la douleur et elle devient plus supportable.
Pour le coup je la trouve très courageuse... Et j'ai eu la preuve de son intelligence. Elle a trouvé que c'était un épouvantard, elle a été capable d'analyser le danger malgré la peur. Oui, je dois avoué qu'elle m'impressionne un peu et que je la trouve moins horrible qu'avant. Enfin... C'est quand même elle qui a fait tomber la boite dans laquelle le monstre était coincé. Mais j'ai fermé la porte : on est quitte.

« Et donc... Pour en revenir à ce que je disais avant qu'on soit interrompu, soit dit en passant : la prochaine fois ne touche à rien, tu attendais qui si ça n'était pas ton petit copain ? » ça ne me regarde absolument pas mais elle sait bien ce que je faisais là, alors pourquoi moi j'aurais pas le droit de connaître la raison de sa présence ? « T'as vu, j'ai utilisé le bon terme. »

Je dis ça dans un sourire amusé, mais je ne pense pas qu'elle le remarque. Après tout je suis penché sur sa main... Je me demande de quoi on a l'air vu de l'extérieur : tous les deux dans une drôle de position, elle assise, les jambes repliées avec devant elle un gars accroupi pencher sur sa main et tenant une pince à épiler. Je suis sur que ça pourrait porter à confusion :

« Et arrête de bouger, je vais encore plus te charcuter la main là ! »

Heureusement que je supporte la vue du sang, et qu'elle aussi d'ailleurs parce que sinon on aurait été dans une situation encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. Oui ça peut paraître impossible mais ça ne l'est pas. Je m'en rends compte maintenant, pour autant je ne pense pas qu'on soit particulièrement chanceux bien au contraire.
Qu'est ce que j'aurais préféré aller au restaurant avec Mia. On aurait pu passer un bon moment ensemble, peut être effacer les dernières disputes et repartir du bon pied. Ça, ça m'aurait plû... Mais tout s'est passé autrement et le hasard a jouer contre moi. Qu'on ne me dise pas qu'il fait bien les choses, je n'y croirais pas une seconde !
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyJeu 8 Jan - 23:25

Elle attrapa de sa main valide la baguette, et lui laissa celle meurtrie par les bouts de verre. La douleur était à la limite supportable. Enfaite non, elle n'était pas supportable mais elle se taisait autant qu'elle le pouvait, pour ne pas alerter les préfets qui devaient certainement rester encore dans les couloirs profitant de pouvoir jouir de leur privilèges alors que les étudiants normaux, comme Andy et elle même devait s'entasser dans un placard pour ne pas se faire avoir. Et si elle pouvait perdre beaucoup de points au cas où l'un d'eux les retrouverait, pour Andy ce devait plus par fierté qu'autre chose qu'il se cachait. Il n'avait rien à perdre lui à part son temps.

Le silence avait reprit son droit. Il lui retirait les morceaux, elle essayait de ne pas crier. C'était aussi simple que ça, comme quoi ils pouvaient se retrouvés enfermés et ne pas se crier dessus. Enfin elle avait envie de crier, mais pas contre lui, parce que malgré tout il l'aidait. Ça faisait un mal de chien de l'admettre et encore plus de le laisser triturer sa main mais dans le fond ça devait être un mec bien. Il avait pris la défense de son pote, il avait la volonté de changer des choses, peut être pas dans la bonne manière mais au moins il était combatif. Et assez doué pour réussir un sortilège en plein stress et pour essayer de la soigner. Enfin il restait de mauvaise foi et un peu lent. Et carrément fermé à tout ce qu'elle lui avait dit. Bon elle ne l'avait pas fait dans la plus élégante des façons mais c'était l'intention qui comptait. Enfin à ce moment là elle voulait que tout le monde souffre autant qu'elle donc ses intentions n'étaient pas louables non plus. On ne peut pas toujours être gentil dans les mauvaises journées.

Elle essayait de se réciter à l'envers les dates de tous les traités magiques avec les Gobelins quand il reprit le parole. Il voulait visiblement discuter, elle voulait juste continuer à réciter mentalement ses leçons le temps qu'il finisse. À croire qu'ils n'étaient jamais sur la même longueur d'onde.

- Parce qu'il y aura une prochaine fois? Ce sera sans moi. Trouve toi quelqu'un d'autre pour mourir dans ce placard. Je laisse ma place.

Elle oublie consciemment de réponde à sa question. Pourquoi voulait-il savoir ça lui déjà? Et pourquoi devait-elle lui répondre? Elle n'avait même pas préparé de mensonge potable. Rien. Alors elle allait se contenter de ne rien répondre. En espérant qu'il ne s'obstine pas. Il lui planta la pince dans un nerf au moment même où il lui demanda de se tenir tranquille. De douleur, elle retira rapidement en main, comme pour la protéger. La douleur la prenait dans tout l'avant bras, comme une décharge électrique, ou du moins tel qu'elle l'imaginait. Elle se replia sur elle même, manquant de peu de lâcher la baguette dans la marre de sang puis, de sa main valide, frappa le sol en serrant les dents. Pitié que ça s'arrête. Elle sentait encore les plus petits bouts, plus vicieux que les grands qui s'enfonçaient toujours au plus profondément dans sa chair. Elle se força donc à reprendre sa respiration, calmer son rythme cardiaque puis elle rendit le steack-haché qu'était sa main à Andy et lui rendit sa baguette au même moment avant de lancer un lumos avec sa propre baguette. Il pouvait continuer.

- t'as touché un nerf et, garde ta baguette, je préférerais ne pas la casser fut sa seule explication.

Elle sentait maintenant son sang qui coulait légèrement dans sa bouche depuis qu'elle s'était mordue. Ça n'allait pas du tout, il fallait qu'elle arrête d'en perdre pour un oui ou pour un non. Heureusement que ce n'était pas sa "mauvaise période" du mois sinon elle se serait déjà totalement vidée depuis le temps. Elle fit en sorte d'oublier le goût métallique qui se repensait tres doucement dans sa bouche, la pince ne métal qui charcutait sa main droite et l'odeur immonde qui lui donnait toujours envie de vomir. Elle fit disparaître la tâche avec un simple evanesco pour laisser plus de place à Andy. Et à ses jambes.
Maintenant elle n'avait plus envie de se remémorer toutes les dates du cours d'histoire de la magie. Il voulait parler? Et bien qu'ils parlent! Ils allaient être bloqués beaucoup trop longtemps ici et à moins qu'ils se fassent encore attaqués par une goule ou un vampire en forme de chauve souris, ils allaient devoir attendre ensemble, autant ne pas rendre la situation pire qu elle ne l'est déjà. Qu'elle oublie cette douleur. Qu il montre les qualités dont Angel lui avait parfois parlé, Mais surtout, qu'il se dépêche! Ils en étaient arrivés au moment critique où il devrait tout enlever, morceau par morceau, au plus profond de sa chaire où il pouvait aussi lancer un accio. Elle ne garantissait pas son silence mais au moins ce serait finit.

- Je... T'explose pas les yeux à chercher des morceaux aussi petits. Tu... Ouais allez, vas-y, tu peux tout retirer avec un accio mais il va falloir insonoriser la pièce. Ce qu'on aurait du faire avant d'ailleurs." elle regretta aussitôt ses paroles. Elle allait mourrir. Ça allait faire trop mal mais il fallait s'y résoudre, retirer d'un coup sec le pansement.
Enfin si t'as une meilleure solution je prends carrément. Ou juste quelque chose pour que je ne sente rien et que je garde ma main.
Elle inspira un bon coup. Elle pouvait survivre. Certainement. Évidement même! Elle le regarda complètement désespérée. "Je vais mourir."
Elle exagérait à peine.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyVen 9 Jan - 22:16

On ne fait pas dissection à Poudlard, mais les gars moldus avec qui je traine quand je rentre à Bristol en ont fait dans leur lycée. Selon eux, c'est plutôt cool et je crois que je peux les comprendre bien que ça ne soit pas un cœur de porc que je m'amuse à observer mais bel et bien la main d'une humaine.
Humaine qui n'aime pas trop le traitement que je lui fais subir et qui récupère sa main dans un réflexe protecteur avant de poser ma baguette pour je ne sais pas trop quoi faire. Certainement extériorisé sa douleur d'une façon ou d'une autre. Patiemment, j'attends qu'elle me redonne la cause de tous ses maux mais à la place elle me rend ce qui faisait office de lampe torche m'expliquant qu'elle préférait casser sa baguette plutôt que la mienne. A vrai dire, moi aussi je préfèrerai et j'apprécie l'attention.
Je peux alors me remettre au boulot. Ça fait un peu boucher quand même... Métier que je suis sur de ne pas vouloir faire après ça. De même que urgentiste ou tout ce qui est en rapport avec les interventions chirurgicales. Trop de pression. Elle profite alors de sa main valide pour laver le sol grâce à la magie, ce qui est plutôt un comble quand on sait que le placard contient une majorité de produit ménager -et un épouvantard- ! Mais je me contente de sourire, amusé de cette situation cocasse.

Puisqu'elle ne m'a pas exactement répondu, je ne tente pas de reprendre la conversation. J'ai l'impression qu'elle ne veut pas trop me parler. J'ai rien à dire de toute façon alors ça m'arrange un peu. C'est vrai : on a rien en commun à part notre maison et je n'en fais plus parti... Dans ces conditions je ne vois pas ce que je pourrais raconter. En plus, elle a sciemment éviter le sujet qui la dérangeait et n'a pas daigner me donner une réponse ! Pas même une inventée de toute pièce qui aurait pu me convenir parfaitement ! J'avoue, j'aurais voulu l'entendre dire que j'avais raison juste pour que je ne l'embête plus avec mes interrogations déplacées.
Si moi j'y pense encore, ça n'est plus son cas. Voyant que les choses n'avancent pas beaucoup elle propose d'utiliser le sort accio afin de la débarrasser de tous les bouts de verres en un coup. Sur le coup, je la regarde avec de grands yeux : elle est sérieuse ? Apparemment oui. Bon je suppose que ça n'est qu'un mauvais moment à passer et qu'il doit y avoir un paquet de chose qui fait aussi mal que ça. Et puis peut être que c'est comme l'accuponcture : on ne sent rien !

« Je vais mourir ! » son gémissement me fait légèrement rire et je lève les yeux au ciel : on sent que sa lamentation vient du cœur ! C'est presque touchant.

D'un coup de baguette magique, j'insonorise le placard : s'il y a bien un sort que je maîtrise c'est celui ci. A vrai dire je le renouvelle assez souvent sur ma chambre ou même sur l'appartement histoire que nos voisins n'entendent rien.
Il faut dire qu'on ne vit pas au milieux de sorciers et que ça serait gênant qu'un moldu découvre notre secret. Si ça venait à arriver, le département des oubliators débarquerait et je préfère autant oublier ça ! Un problème comme celui-ci pourrait nous porter préjudice dans nos études à Juliet et moi :

« Hélas, non tu ne mourras pas. » ma voix est tintée d'ironie, je ne lui souhaite tout de même pas de décéder : « Aller ! Fais pas ta chochotte, tu vas pouvoir crier pour exprimer ta douleur, ça va te faire du bien et après, tu n'auras plus rien. » je visualise dans mon esprit le sort et son action histoire de ne pas faire de faux pas : « à 3 ok ? » Je prends une profonde inspiration et commence à compter : « 1... 2... » je ne dis pas le 3, ni même le sort en fait, la surprise la ferra me haïr mais là encore je sais que ça fait moins mal, elle s'attendait à souffrir plus tard du coup ça atténue un peu. Pas grand chose mais c'est déjà ça de pris !

C'est un peu vicieux, j'avoue. J'avoue aussi que ça me plait bien parce que je l'imagine déjà s'énerver contre moi, voyant rouge à mon silence. Cerys est une jeune femme vraiment drôle à embêter. Je ne m'en rends compte que maintenant : ses réactions sont toujours assez disproportionnées et imprévisibles.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 11 Jan - 20:48

Cerys lui lança un regard noir. Arrêter de faire sa chochotte? Mais elle voulait bien le voir se faire charcuter lui, avec ses grands airs et ses yeux bleus. Qu'elle sache, sur les deux, elle était la seule ici à avoir mal. Sa remarque était aussi déplacée que celles que faisaient les garçons sur les règles ou l'accouchement. Pas d'utérus, pas d'opinion. C'était exactement pareil, pas de main déchiquetée, pas d'opinion.

Elle pris une profonde inspiration. Il n'y avait aucune chance pour qu'il la voit crier de douleur. Non. Clairement non. Les émotions c'était pas un truc à montrer en publique et il en avait déjà trop vu d'elle à son plus bas. Colère, souffrance, douleur... il l'avait vue faible. Elle n'allait pas y ajouter un cri. Pas question. Jamais.
Elle ferma une nouvelle fois les yeux, à croire que ça devenait une habitude, chercha ses souvenirs les plus joyeux comme si elle s’apprêtait à faire un patronus et se concentra sur la voix grave et rauque d'Andy. Elle avait quelque chose de masculin et de protecteur qui la calmait légèrement. Si elle oubliait à qui elle appartenait.
Bon. Il commença le compte à rebours. Un. Tout allait bien. Tout se passerait bien. C'était une belle journée. Deux. Penser positif. Hum... le rire de Logan, le sourire fier de ses parents sur la voie 9 3/4, la tête de grand père quand elle avait brûlé un bout de la queue de son chat, les soirées à la belle étoile avec les cousins.
Trois.
Ah non. Il n'y avait pas de trois. Rien. Aucun bruit, aucune formule, juste une douleur effroyable dans la main. Elle aurait pu arrêter de ressentir quoique ce soit depuis le temps, mais non. Elle avait mal. La rouquine se cambra presque automatiquement. La douleur la traversait toute entière. Elle retint ses cri avec difficulté, laissant passer des gémissements qui n'avaient rien de bon. Ses yeux aussi s'étaient ouverts d'un coup. Elle fixait intensément le plafond, empêchant les larmes de couler.

Puis la douleur passa aussi rapidement qu'elle était arrivée. Enfin pas réellement, oui elle avait toujours mal, mais non, ça allait elle pourrait le supporter. Les Sevenwood n'étaient pas fait en sucre qu'elle sache!
Cerys reprit contenance, baissa la tête puis leva les yeux vers Andy et sans le moindre geste annonciateur, elle lui envoya un coup de point dans le torse de sa main valide. Elle y avait mit toute sa force. Bon, certes c'était pas beaucoup mais c'était déjà ça. En temps normal elle serait partie sans explication ou avec une phrase toute faite du genre "tu sais très bien pourquoi j'ai fait ça." mais en temps normal elle n'aurait pas été coincée avec Andy le main amochée et elle ne lui aurait pas lancé un coup de point dans le torse parce qu'il n'aurait pas eu à la soigner. Aujourd’hui n'était ni une belle journée, ni une journée normale alors elle préférait s'expliquer avant qu'il ne trouve une façon de la descendre. Encore.
Elle profita du sort de silence pour lui crier dessus. Elle pouvait le faire en toute liberté maintenant. Sauf qu'elle ne voulait pas crier. Mais il avait été un connard pour le coup. Quand on dit trois, c'est trois. Point. Ça méritait quelques douces paroles.

" T'avais dit à trois! T'es vraiment le pire infirmier au monde King."

Bon en même temps il n'était pas en médicomagie, mais c'était pas une raison. Elle regarda sa main tout "propre" maintenant, si on oubliait tout le sang.

"Bon, maintenant on peut la bander ou t'as encore envie de me faire souffrir en me la cautérisant à vif?"

Encore heureux qu'ils n'aient pas de feu ici, mais avec leurs baguette il était très facile d'en créer. Elle n'aurait peut-être pas du dire ça finalement, elle allait lui donner de mauvaises idées.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 11 Jan - 21:57

Sa réaction est encore plus drôle que ce à quoi je m'attendais ! Elle me frappe le torse à l'aide de sa main valide et je sens qu'elle y met du cœur et de la force mais ça ne suffit pas. Je suis alors pris d'une incontrôlable crise de rire. C'est pas ma faute : faut voir sa tête, elle est en colère, elle souffre, c'est palpable ! Et ses yeux furieux ne sont que les prémices des remontrances auxquelles je m'expose. En effet, il ne lui faut pas beaucoup de temps pour me crier après. Comme si ça lui avait manquer d'ailleurs, en tout cas ça sonne à mes oreilles comme une merveilleuse récompense.
Et je ne peux pas m'arrêter de rire. C'est quasiment nerveux, peut être parce que la pression retombe. Qu'elle est bientôt soignée, que l'épouvantard est derrière nous maintenant et que je peux donc me permettre de me laisser aller. Surtout que la salle est insonorisé ce qui nous laisse le champ libre ! Quant à l'idée de brûler la plaie pour la faire cicatrisé, ça me plairait presque si je n'avais pas autant peur du feu. Je supporte les chandelles et les bougies, quand même, mais si je peux éviter au maximum de faire jaillir la moindre étincelle de ma baguette, je le ferais mais pas question que la rouquine soit au courant.
Elle a du remarqué que j'avais peur du feu comme j'ai compris qu'elle craignait les inféris mais je ne compte pas le lui rappeler. Après tout, moins elle en sait à mon sujet, mieux c'est ! Et je suis certain qu'elle n'a pas non plus envie d'en apprendre plus sur ma vie, mes craintes et tout le reste je peux me les garder ! Tant mieux, c'est ce que je compte faire.

Ma crise de rire se calme enfin ! Je reprends mon sérieux mais suis incapable de chasser le sourire qui s'est loger sur mes lèvres. A-t-elle conscience de son potentiel comique ? Je me le demande ! Elle ferait un malheur en plus, car les gens ne viendraient pas simplement pour rire mais aussi pour l'admirer. Tous les garçons baveraient devant son physique et... Toutes les filles la détesteront. Sauf les lesbiennes, mais je crains que celles-ci n'aient aucune chance.
Moi dans tout ça, je serais le gars du côté des filles. Du coup je marquerais des points auprès d'elle et ma côte de popularité augmenterait ! Pas du côté de Cerys, c'est sur qu'elle détesterait toujours, voire encore plus. Enfin bref, je m'égare. Je sais bien qu'elle est trop distinguée pour se rabaisser à devenir humoriste. Et puis elle manque trop d'auto-dérision, n'empêche qu'elle est sexy quand elle est en colère. Dommage qu'elle soit elle :

« Le pire infirmier du monde et aussi le seul dans ce placard avec toi ! » Je lui adresse un clin d'oeil encore hilare. Qu'est ce que je prends mon pied ! « Pas que l'envie de te cramer me déplaise mais j'aime pas particulièrement l'odeur de chaire brûlée... »

J'inspecte d'un coup d'oeil l'état de sa main. Il faut maintenant la désinfecter, je ne connais cependant aucun sort qui le fasse et je n'ai pas Juliet sous la main. Comme elle se fait souvent mal, je crois qu'elle se balade avec du désinfectant... Mais rien n'est moins sur, parce qu'il est aussi probable qu'elle ait arrêter de soigner ses blessures. Je ne sais plus trop en fait.
Le seul truc donc je sois sur c'est que le verre ne devait pas être propre et que ce serait bête que la plaie s'infecte. Or, les produits ménagers ici présent me semblent un peu trop fort pour une pauvre blessure et si Cerys avait une pince à épiler dans son sac elle doit bien avoir ce que je cherche :

« Tu aurais du parfum ? » je me rends compte qu'on pourrait penser que j'en veux pour cacher l'odeur de chaire brûlée, je me reprends rapidement avant qu'elle me hurle à nouveau dessus et tente de me tuer : « Pour désinfecter. »

Ca risque de piquer un peu mais elle est plus à ça prêt non ? À sa place, je commencerai à m'y faire. Et pour le coup ça ne durera pas très longtemps. Après je pourrais tout refermer puisque c'est encore superficiel ! Et heureusement !
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyLun 12 Jan - 22:20

Il était la, face à elle, toujours sur ses genoux et il riait. Pour de vrai. Il ne s'en cachait même pas. Il se foutait clairement de sa gueule.
Elle aurait pu s'énerver mais elle était à peine irrité enfaite. Il ne faisait que confirmer les premiers à priori qu'elle avait eut sur lui. Il était con. Stupide. Débile. Certainement heureux mais toujours très con. L'intelligence qu'elle avait cru apercevoir quand... Ah mais nan. Jamais elle n'avait cru apercevoir la moindre parcelle d'intelligence. Il était vraiment et résolument con et chiant en prime. Bref, ce mec c'était pas un cadeau.
Elle prit son mal en patience, dans tous les sens du terme, et le regarda, blasée, s'esclaffer comme une baleine. Il avait un rire communicatif en plus mais elle ne risquait pas de le suivre dans son fou rire. Non merci elle avait d'autres choses à faire et puis, il fallait bien le dire, rire avec lui aurait été beaucoup trop étrange. Crier oui, rire non.
Finalement il se calme, gardant toujours son sourire insupportable sur les lèvres.

- J'avais pas oublié, t'inquiète pas.

Mouais. C'était certainement pas que la chair brûlée qui l'incommodait. Ils avaient déjà eu leur dose de feu et d'inferi pour la soirée. Elle ne releva pas. Pourquoi faire de toute façon ? Fallait qu'ils essaient un tant soit peu de se supporter aujourd'hui. Enfin l'autre hilare n'allait certainement pas avoir de problèmes.  
Pendant qu'il regarde à nouveau sa main, Cerys retire sa chevalière qu'elle fait tourner entre ses doigts valides.

- Alors maintenant c'est le moment où comme dans les films tu retires ton tee-shirt pour me faire un bandage?

Les films moldus avaient toujours cette scène quand il s'agissait de soigner une demoiselle en détresse. Certains livres aussi d'ailleurs. Si ça n'avait pas été Andy elle aurait certainement apprécié qu il le fasse, mais là? Non. C'était surtout ironique. Qu elle le veuille ou non, son fou rire communicatif l'avait poussé à faire des blagues aussi. Ou du moins de l'humour. Parce que si elle riait il y avait des chances qu'elle ne pense plus qu'elle a mal et ça c'était bien. Enfin il restait quand même un cretin avec un trop grand sourire pour son visage.

Elle perdit son semblant de sourire quand il parla de parfum. De l'alcool? Sur sa chair? Nan. Juste non. Pas possible. Elle allait vraiment crier s'il faisait ça. C'était mort. Il ne ferrait pas ça. Non. Pas de négociations possibles.

"Hum. Non. Désolé. Je ne veux pas que tu me désinfectes au parfum. Clairement pas. Je suis contre."

Et tout doucement elle se levait pour aller cacher discrètement son sac quelque part. Il ne fallait pas qu'il les trouve, la flasque et le flacon, sinon elle allait souffrir. Beaucoup. Ça allait piquer, brûler, irriter... Non c'était catégorique. Enfin à un combat corps à corps elle perdrait certainement. Une pauvre gamine contre une étudiant en défense? C'était pas équitable.
Une fois debout elle fit mine de prendre son manteau pour l'épouser et le nettoyer et attrapa son sac en même temps.
- Bon et bien merci pour tes soins, je vais m'en sortir maintenant. Pas de problème.

C'était le moment ou jamais de les cacher.


Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Jeu 12 Fév - 18:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 18 Jan - 16:16

L'idée du parfum ne lui plait pas... Elle en perd son charmant sourire et attrape ses affaires, ça pourrait paraître naturel mais non, c'est trop précipité et trop bien calculer pour que ça le soit : évidemment, elle a du parfum dans son sac et elle ne veut pas que je le trouve. Debout, sac et manteau à la main, elle a l'air d'être sur le point de s'en aller... Si seulement elle pouvait aller quelque part ! J'imagine qu'elle rêve de retrouver son lit, de s'y lover et de ne plus en bouger, je crois aussi qu'elle espère que sa blessure disparaisse comme par magie, pendant la nuit ! Et même si nous sommes des sorciers, je crains que ce genre de miracle n'existe pas encore...
Je me lève à mon tour, souriant narquoisement, me moquant dans ce rictus de sa peur ridicule de la douleur. Cependant, je sais qu'elle est bornée, au moins autant que moi, et que par conséquent, il n'y a que peu de chance que j'arrive à lui faire entendre raison par des arguments. Ma seule option ? Utiliser la force. Mais, si je me démène afin de la soigner, elle va croire que je m'inquiète pour elle et je n'ai pas envie qu'elle se fasse de fausses idées. Oh pis au pire ! Tant pis, qu'elle croie ce qu'elle veut, dans l'immédiat elle a besoin d'être désinfectée :

« Ce serait dommage que je ne finisse pas de te soigner... » je fais un pas vers elle comme un prédateur près à acculer sa proie : « C'est vrai ; je ne pourrais pas enlever mon T-shirt et je sais que tu attends ça avec impatience ! »

Ce qui jusqu'à présent était une haine farouche et sans borne c'est mué en un amusement, une rivalité bonne enfant qui fait naître en moi une envie de jouer que je n'aurais pas cru connaître en sa présence. La seule envie qui aurait du m'habiter, c'est celle de l'étrangler. Mais ça n'est pas si dérangeant en fait de... l'apprécier ? Non, n'allons pas jusque là ! La supporter peut être, et encore !
J'avance encore et attrape un bout de sa cape, fourrée et apparemment bien douce. Ça me fait prendre conscience que j'ai froid et que je lui volerais bien sa cape : je sens déjà la chaleur regagner mon corps et mon sang reprendre une circulation normale. Enfin, je ne le sens pas mais je l'imagine !

« Fais pas ta gamine, donne moi ton sac. »

Ca ne marchera pas. Elle ne le fera pas. Pas besoin d'être voyant pour le savoir, mais je l'aurais. À l'usure ! Elle finira par se laisser faire... Après tout, personne ne résiste à mon charme ! Même ceux que je déteste finissent par se faire avoir. Enfin, j'aime à le croire, je ne côtoie pas assez mes ennemis pour avoir la preuve de ce que j'avance...
En tout cas, je ne serais pas celui qui cède. Pas question ! Et Cerys pourrait user de tous ses charmes, et par Merlin, elle en a, que ça ne suffirait pas. Je suis un mâle, d'accord, mais j'ai le dessus sur mes hormones – ça aussi j'aime à le croire.

Je plonge mes yeux dans les siens sans me départir de mon sourire. Je la fixe, je la jauge, je cherche l'éclat qui me dira que j'ai gagné. C'est vrai, autant s'amuser de toutes les situations, et celle-ci est particulièrement drôle. Cerys, pleine de mauvaise foi, apeurée à l'idée de souffrir mais incapable de faire quoique que ce soit pour l'en empêcher : si elle ne désinfecte pas, sa plaie reste ouverte et donc douloureuse, si elle la nettoie, elle aura droit à des picotements assez abominable mais après ça, elle n'aura plus rien.
Il ne tient qu'à elle de choisir comment elle veut avoir mal.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyJeu 5 Fév - 0:00

Il était imposant Andy. Grand, suffisamment musclé pour attirer le regard des filles et certainement pour être en mesure de se défendre. Il avait des yeux trop perçant qu'elle voyait trop nettement dans la pénombre du cachot. Il avait aussi deux ans de plus qu'elle et suivait un cursus de défense magique. Elle ne faisait tout simplement pas le poids que ce soit physiquement ou magiquement. Tout ce qu'elle pouvait faire c'était bluffer, le prendre par surprise, faire un coup bas. Gagner à la loyale? Elle aurait préféré mais ça faisait longtemps qu'elle n'était plus à ça près avec lui. Et puis il fallait qu'elle préserve au maximum sa main et les terminaisons nerveuses qui allaient avec.

Elle reculait pourtant, le laissant gagner du terrain, le sac coincé sous son coude. La flasque. Il ne fallait pas qu'il trouve la flasque. Elle pouvait même lui donner son flacon de parfum s'il voulait, il n'en restait pas assez pour toute sa main. Enfin s'il pouvait éviter de l'utiliser quoiqu'il arrive elle lui en serait très reconnaissante. Un parfum de luxe n'est pas fait pour finir en désinfectant bas de gamme.
Elle heurta le mur du dos. Il fallait bien s'y attendre, à force de reculer, elle avait finit par se prendre un mur. Son visage ne trahit aucun signe de peur ou d'appréhension non pas parce qu'elle avait repris assez de forces pour sauver les apparences, avec Andy elle n'y arrivait pas, mais parce qu'elle n'avait eut ni peur, ni appréhension. Ces quelques secondes lui avait permis de trouver une idée. Bon Cerys n'était pas connue pour sa grande sagesse et son cousin passait le plus clair de son temps à se plaindre de son impulsivité. Cerys était une personne passionnée. Elle faisait tout à 200% ou ne faisait rien et ne réfléchissait souvent pas à ses actes avant d'agir.

Adossée contre le mur, elle chercha du bout des doigts son flacon de parfum presque vide. Avec un grand sourire de vainqueur elle le sorti du sac.
" C'est ça que tu cherches?"
La souris allait avoir le chat de justesse. Elle allait y aller au culot. Il n'y a que ça de vrai de toute façon pour la petite rouquine. Tout est une question de courage, de timing et de culot. Il fallait juste oser. Et elle osa.
Elle s'était débrouillée pour qu'il ne récupère pas la toute petite bouteille et il fallait qu'elle la mette dans un endroit sur. Quelque part où lui n'oserait pas mettre ses mains. Quelque part comme le crue de son décolté.
Cerys avait été globalement gâtée par la nature physiquement parlant. Elle avait des atouts très utile et ne manquait pas de les utiliser. Elle glissa donc le flacon au milieu de sa poitrine. Il avait copine et ne pouvait pas la supporter. Il n'y avait aucune raison pour laquelle il mettrait ses mains là.

Elle lui lança le regard qui lui ferrait comprendre qu il avait perdu la partie puis, toute fière d'elle, la rouquine passa sa main valide dans ses cheveux pour se recoiffer.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptySam 28 Mar - 14:04

Note à moi même : me préparer à tout et n'importe quoi avec Cerys. Elle est capable de n'importe quoi et je m'en rends compte maintenant... Comme quoi, la peur est un moteur vraiment efficace qui nous aide à nous dépasser et à trouver des solutions aux situations qui paraissent désespérées. La solution de la rouquine est... sexy. Et surtout vachement culottée ! Elle sait qu'elle n'a pas la moindre chance face à moi, c'est assez évident, que je finirais par avoir son sac alors elle use d'une technique très fourbe pour maintenir loin de moi le flacon de parfum. Avec un sourire provocant, elle le cache dans son décolleté. J'en reste bouche bée tandis qu'elle savoure ce moment. Je suis complètement sur le cul. Je ne sais même pas comment réagir... Elle est intelligente : elle sait qu'il est hors de question que je mette ma main là dedans ! Elle m'a eut. Je déteste perdre. Enfin, surtout face à elle.
Je pousse un profond soupire et lève les yeux au ciel. C'est surtout pour m'empêcher de loucher sur sa poitrine... Je suis un mec, c'est physiologique chez moi mais là plus encore vu ce qu'elle vient de faire. Or, je ne préfère pas qu'elle pense que je suis un horrible pervers, je tiens à préciser que son avis m'importe peu, c'est juste l'idée que quelqu'un me prenne pour un pervers qui m'insupporte :

« T'es vraiment une petite princesse hein ? Qui a peur que ça pique un peu alors elle veut pas se laisser faire... Et le pire ? Tu te crois intelligente. » certes, elle l'est à sa façon mais c'est débile de préférer la mort de sa main à une petite douleur passagère. C'est que sa parano me donnerait peut être une idée...

Je fais comme si j'avais abandonné et je me laisse tomber dans un coin du placard. Je laisse le temps couler un peu et je m'occupe l'esprit en jouant avec ma baguette : je la fais tourner entre mes doigts et parfois, je laisse échapper une gerbe de lumière. Maintenant que j'y pense, je pourrais tout aussi bien la désinfecter avec de l'eau, le sort est très facile à lancer mais, ça voudrait dire que je m'avoue vaincu dans ma quête au parfum et puis, ça ne lui ferait pas mal ce qui gâcherait totalement le plaisir ! Mine de rien je finis par lancer :

« Tu crois qu'il faut combien de temps à une chaire à vif pour pourrir ? Quelques heures ? Parce que je crains qu'on ne soit coincé ici encore un long moment... Et je te préviens, à la moindre odeur putride, je te coupe la main : il ne faudrait pas que ça se propage. » Je relève la tête pour la fixer dans les yeux, un air sérieux peint sur le visage : « Quoique... Quelqu'un finira peut être par nous trouver grâce à l'odeur... »

En tout cas ce serait un véritable gâchis de voir sa chaire se putréfier. Elle est jolie, chiante mais jolie et tant qu'elle ne parle pas, la regarder n'est pas un problème. Alors ce serait triste qu'un aussi jolie minois disparaisse du paysage. Enfin, pour de vrai, ça ne me gênerait pas : il y a un paquet de jolies filles à Poudlard alors une de plus ou de moins. Surtout une connasse comme elle, c'est pas dérangeant.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 29 Mar - 21:49

Cerys n'écoutait pas les déblatérations d'Andy tellement elle était fière d'elle. Les gryffondors n'étaient pas vraiment connus pour être humbles et en tant que rouge et or, elle étaitloin de l'être elle-aussi : il fallait presque qu'elle s'oblige à garder la bouche fermée pour ne pas avoir envie de fanfaronner comme une gamine de cinq avant devant lui. Certes, elle aurait pu pousser le vice encore plus loin en accentuant son décolleté mais elle se retint, après tout il vallait mieux ne pas pousser trop loin avec Andy, elle le sentait bien capable de la prendre à son propre jeu et elle détesterait perdre.
Cerys le laissa donc la menacer, un petit sourire victorieux sur le visage. C'était lui qui avait voulu la plaquer contre le mur, il allait donc devoir la supporter, elle et son bonheur, pendant le reste du temps qu'ils avaient encore à passer coincés dans cette armoire.

"King, tu peux essayer de me dire ce que tu veux, je m'en casse royalement les gonades et puis que je sache, tu es en défense magique, pas en médicomagie alors tes menaces, garde-les pour toi. Maintenant si tu pouvais te bouger ça serait vraiment sympa de ta part. Mia n'aimerait pas savoir que tu as passé la soirée à me plaquer contre une étagère dans une vieille armoire, non? Elle pourrait très mal l'interpréter tu sais..."

Cerys avait définitivement repris du poil de la bête. Elle y était même allée avec son langage un peu trop... "imagé" comme aurait dit sa mère, ce qui était indéniablement un signe de bonne santé chez la rousse.
C'était fou comme elle n'arrivait pas à se contenir avec lui.
En temps normal elle aurait certainement stupéfixé son collocataire s'il devenait trop énervant jusqu'à ce que quelqu'un ne les retrouve mais elle ne pouvait juste pas se tenter à lancer le moindre sortilège sur un feuphénix en défense, King ou un autre c'était trop risqué. Elle était tête brûlée, certes, mais pas complètement suicidaire. Et puis elle avait une main ouverte et un mal de crâne carabiné qui empirait de façon exponentiel, tout comme la chaleur de leur prison, alors autant dire que les conditions n'étaient pas les meilleures mais quand même, avec n'importe qui d'autre elle se serait débrouillée pour rester de marbre et là, elle ne pouvait juste pas. Enfin n'importe qui sauf Mia, il formaient une belle paire ces deux là.

Son regard planté dans le sien elle lui lança un petit regard aguicheur pour appuyer ses propos, descendit les yeux vers ses lèvres avant de lui lancer un clin d'oeil et de le repousser de sa main valide avec la force que le quidditch lui avait insuflé dans les bras lorsqu'elle était batteuse puis s'installa de l'autre côté de l'armoire, à quelques centimètres du brun, et entreprit de bander sa main avec le foulard de sa mère qui valait le salaire annuel d'un sorcier moyen. Elle allait criser quand elle verrait dans quel état elle l'avait ramené et vu dans quels termes elles étaient en ce moment, cet acte serait certainement interprêté comme une déclaration de guerre. Heureusement qu'elle ne rentrait pas au manoir pour les vacances!
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyJeu 2 Avr - 21:11

Je suis un sorcier. Je suis un sorcier. Je suis un sorcier. Je suis un putain de sorcier ! Alors pourquoi je ne pense toujours pas en tant que sorcier ? Depuis toujours, enfin pas exactement, depuis que je peux utiliser la magie comme je l'entends, je le fais tout le temps. Alors pourquoi, parfois ça ne me vient pas naturellement ? Je crois avoir la réponse... Elle se tient devant moi avec ses cheveux roux et son sourire narquois. Elle fanfaronne, aguiche parce qu'elle pense avoir trouver le moyen de s'en sortir. Mais je suis un sorcier, je viens de m'en rappeler : je ne suis pas qu'un homme face à une belle femme. Je ne suis pas aussi démuni que ça ! J'ai de la ressource, j'ai de la magie !
Je ne fais pas attention à ce qu'elle dit, je la laisse croire qu'elle a gagné. Car c'est ce dont il est question : c'est comme un concours. Et j'ai trouvé la voie de la victoire. Mais je le cache, juste pour qu'elle savoure un peu cette sensation de force qu'elle a. Moi, je savourai sa mine déconfite quand j'aurais repris le dessus. Je me sentirais presque pousser des ailes à cette idée.
Plus j'y pense et plus je trouve normal que j'ai perdu mes moyens et mon sens de la reflexion. C'est vrai quoi ! C'est pas toujours que je me retrouve face à une fille qui planque, sous mes yeux, un flacon dans son soutien gorge ! Je crois même que c'est la première fois que ça m'arrive. Alors que mes neurones déconnectent à cause de ça me semble tout à fait rationnel. Mais j'ai repris le dessus, sur tout ! Mes hormones et bientôt, sur elle.

Le regard aguicheur qu'elle me lança me conforta dans mon plaisir. Elle jouait de la situation parce qu'elle pensait qu'elle était tirée d'affaires. Un clin d'oeil plus tard, elle enroule sa main dans son foulard, un truc qui a du coûter une fortune comme à peu près tout ce qu'elle porte. Parfois je me dis que ça doit être cool d'avoir plus de frique qu'il n'en faut pour vivre : certes je n'ai jamais manquer de rien mais dans ma famille on ne roule pas sur l'or. D'un côté, je ne pense pas avoir à me plaindre, je n'ai jamais subi la moindre pression, ni de mon père qui ne comprend rien à la magie, ni de ma mère qui est une excellente sorcière. Ça ne doit pas être le cas de la rouquine : mais je ne vais pas aller la plaindre.
D'ailleurs, je pense qu'elle a eut assez de répis. À moi de sourire, mais pas de la même façon : j'ai plus l'air victorieux qu'elle. Je le suis en fait, mes doigts se resserrent autour de ma baguette et lance sur le ton de la conversation :

« Tu sais quel est le sort le plus pratique ? » le regard amusé que je lui lance en dit long sur mes intentions : « Je sais que tu te crois intelligente mais je suis malin moi aussi... Et je suis un sorcier. »

Je laisse échapper un petit rire, et agite ma baguette. Pas besoin de trop de concentration pour lancer ce sort. Un simple « accio » ne demande pas le moindre effort. Et j'en fais tous les matins ! Quand dans la seconde qui suit j'intercepte le flacon, je lui adresse le plus beau sourire dont je suis capable. Pas ma faute : la joie explose dans mon cœur !
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyVen 17 Avr - 20:55

Elle est fière la rouquine, du haut de ses douze centimètres de talon. Une vraie torture ces chaussures mais rien ne vaut la hauteur, être au-dessus de tout, surpasser King. De l'autre côté du cagibi il semble pourtant avoir repris sa contenance, peut-être même qu'il ne l'avait jamais perdue qui sait? C'est pas comme si elle avait fait attention le petite Sevenwood. Son grand-père se retournerait certainement dans sa tombe s'il était mort, erreur de débutante. Elle avait encore tout pris pour acquis et l'autre avait finalement décidé de sortir de son mutisme pour lui rappeler les règles de leur monde. C'était pourtant elle la sang-pur des deux et pourtant elle avait oublié. Cinq lettres, le sort le plus utilisé, tellement naturel qu'on l'oublierait presque. Accio.
Son sourire était sur le point de tomber de son joli petit visage lorsqu'elle aperçut la forme de sa chevalière presque invisible sous le tissu. La chevalière des Sevenwood. Elle était une Sevenwood et pas n'importe laquelle! Cerydwen Ruby Sevenwood. Fière descendante des Sevenwood, digne voyante des dernières lignées française. Le feu qui bouillonnait derrière un visage de marbre. Depuis quand se laissait-elle impressionner par le premier débile qui les enfermait dans une armoire? Depuis quand se laissait-elle marcher sur les pieds de quiconque ayant le même nom que son chat? On l'avait bien mieux éduquée que cela.

Elle replaça une mèche de sa chevelure de feu se laissant le temps d'une seconde pour reprendre son souffle, bloquer toutes les émotions. La fatigue, la peur, la colère, la douleur disparaissaient peu à peu de son regard. Il l'avait eut mais elle avait appris des meilleurs, maîtres de la dissimulation, des faux semblants, les Sevenwood savaient toujours faire bonne figure.
Elle lui lança un sourire éclatant, quelque chose de brillant, de lumineux, quelque chose qui n'avait rien à faire dans cette pièce, cette situation mais malgré le manque de lumière on décelait tout de même le sourire de la joueuse, de celle qui ne perdait jamais totalement.

"-C'est qu'il réfléchit de temps en temps alors, comme quoi on en apprend tous les jours... Mais dis-moi Merlin, tu comptes te débrouiller comment pour attraper ma main?" elle la souleva pour la lui montrer, son bandage de fortune ressemblant à une pièce de maître exposée en décoration dans un aquarium à poissons rouges.
Elle aurait pu lui ajouter qu'au moindre geste elle savait exactement ou frapper avec son genou pour que sa descendance soit éradiquée d'un coup, d'un seul. Elle n'avait que de petites techniques moldues pour se défendre son niveau en DCFM et en Enchantement étant bien trop faible pour les sorts d'attaques et de sortilèges contre un feuphénix en défense. Elle aurait du écouter son cousin et s'inscrire au club de duel depuis le temps.
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MessageSujet: Re: My hell ? Being stuck with you. My hell ? Being stuck with you. EmptyDim 19 Avr - 19:55

Pas de mine déconfite. Pas d'air colérique. Pas de regard furibond. Pas de déception. Rien, le néant. Enfin si. Il y avait un sourire. Trop blanc, trop grand, trop étincelant pour que je puisse y croire. Cerys n'était pas partie au quart de tour comme prévu et c'était bien la grande surprise. Non, à la place elle se tient face à moi, comme si rien ne pouvait l'ébranler, comme si elle pouvait réellement rivaliser avec moi : d'ordinaire une telle confiance me ferait rire. Mais là, de suite, je suis plutôt surpris. Pris au dépourvu en fait. Car elle n'a plus rien à voir avec la fille qui s'énerve vite et qui crie pour un rien. Elle ne semble plus être Cerys, elle ne semble plus être sincère et par conséquent le jeu a perdu tout intérêt.
Ce qui rendait intéressant cette soirée était bien la franchise de notre échange. À aucun moment nous n'avions fait semblant. Enfin je me comprends, elle a bien fait semblant d'aller bien mais disons que c'était dans une autre dimension ! Ce que je veux dire c'est qu'elle se montrait telle qu'elle était, réellement. Là, elle essaye de faire bonne figure. Elle y arrive même ! Mais elle n'est plus qu'un visage et des mots : ses émotions elle les cache. Alors j'ai perdu : cette Cerys là n'est pas drôle.
Malgré ça, je ne peux pas contester le fait qu'elle ait un excellent contrôle de ses émotions, je ne peux pas non plus nier que ça la rend d'autant plus fascinante. Elle a tellement de facettes qu'il est difficile de savoir laquelle est la vraie. Peut être est-elle un peu de tout ? Quand j'y pense, ça ne devrait pas m'intéresser. Cette fille ne devrait pas figurer dans mes pensées car elle est... trop caractérielle ? Trop pourrie gâtée ? Bien trop superficielle. Bref ! Tout ce que je déteste. Et si en plus elle me montre cette part d'elle, qui à mes yeux n'est qu'un masque sans intérêt, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais y gagner à la fréquenter.

Le problème dans les relations avec les autres, c'est qu'il est toujours difficile de faire abstraction au passé commun. Certes, on en pas des masses avec elle mais ce soir, je me suis bien amusé. Dans la mesure du possible en fait.... J'ai découvert le courage de Cerys, son impertinence, sa non-tolérance à la douleur et la peur qu'elle a de celle-ci. Et ces côtés là d'elle ne me déplaisent pas... Du coup, je n'arrive plus à la détester, plus comme avant. Elle reste insupportable mais je crois avoir mis à jour un côté très attachant de sa personnalité... hélas avec celui-ci est venu un truc moins chouette ! La Cerys qui se tient devant moi faisant comme-ci elle n'essuyait jamais de défaite : une jeune femme insupportable en gros.
Je la regarde et elle m'intrigue. Je me demande, réellement, qui elle est. Ce à quoi elle pense vraiment et comment ça se passe dans sa vie... Peut être qu'elle est simplement bipolaire ! Peut être que je me fais des idées et qu'il n'y a rien de plus que ce qu'elle montre. Mais je n'y crois pas et, aussi stupide que ça puisse paraître, j'ai envie de découvrir ce qu'elle cache. Mais pas ce soir, pas maintenant alors qu'elle a décidé qu'il était temps d'arrêter de jouer :

« Je pourrais faire un tas de chose. Te stupefixier, utiliser le charme du saucisson ou même simplement te maîtriser à mains nues. Mais bon, je ne voudrais pas qu'on croie que je m'inquiète pour ta santé alors je crois que je vais juste garder ça. »

Je lui offre un léger sourire et je fourre le flacon dans ma poche. J'espère qu'on va vite nous faire sortir de là. Je commence à en avoir marre. Enfin... J'en ai déjà plus que marre ! J’atteins tellement ma limite que j'en viens à réfléchir sur le comportement de Cerys, j'en viens à m'intéresser à elle. C'est carrément mauvais signe. Je veux dire, je ne devrais pas me soucier de ce qu'elle fait, dit ou pense. Je devrais la prendre comme elle est et la détester ainsi. Et je ne devrais pas aimer la détester comme je le fais. Je devrais juste ne pas vouloir avoir à faire avec elle. Je devrais juste vouloir l'éviter mais non ! J'ai envie qu'elle me montre son agacement. J'ai envie de l'entendre crier, j'ai envie de l'emmerder. Et ça c'est carrément pas bon...
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