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« une nouvelle vie pour tous »

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MessageSujet: « une nouvelle vie pour tous » « une nouvelle vie pour tous » EmptyLun 4 Aoû - 1:51

Nouvelle Existence
feat. Sammy Norgarstein & Persée Calliope
Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. Dalaï Lama

J'avais finalement fini par fermer mes valises. À peine passer chez ma mère récupérer le reste de mes choses essentielles, et je partais pour ce que je me plaisais à appeler ; « la vraie vie ». Je n'eu pas besoin de passer chez mon paternel puisque depuis son divorce avec ma mère, je n'avais même pas pris la peine d'y retourner. La relation entre moi et mon père n'avait jamais été très harmonieuse, et en toute honnêteté, elle ne s'était pas arrangé lorsque ma mère l'avait quitté. Bien au contraire, j'avais été forcé d'arrêter la danse, une chose qui me permettait de me sentir totalement libre dans ma vie qui était loin d'être très paisible. Puis, il n'y avait eu que des succession de disputes à n'en plus finir. Il ne fait pas s'attendre à grand chose lorsque l'on passe pratiquement toute la vie de son enfant à lui accorder l'importance la plus moindre, le stricte minimum. Quoi qu'il en soit, j'avais tiré un trait sur un possible relation père/fils depuis des années, donc je ne pris même pas la peine de passer lui dire au revoir.

J'aurais put faire comme les moldus ; prendre un taxi avec mes valises pour me rendre à l'aéroport, mais je ne fis pas ainsi. J'ai été élevé dans la pure tradition sorcière, donc le transplanage était pour moi la solution la plus rapide au déplacement de longue distance. De plus, j,avais souvent pris l'avion à partir de l'aéroport de Sydney ces dernières années, donc je connaissais l'endroit idéal où arriver à l'abri des regards. Il ne me fallut pas très longtemps avant de réussir à prendre mon avion vu l'heure à laquelle j'avais choisi le vol. L'aéroport était pratiquement vide en pleine nuit, donc idéale pour les départs rapides. Une fois débarrassé de mes encombrantes valises et confortablement installé, enfin le mieux qu'il m'était possible d'être en classe économique, je me laissai rapidement sombrer dans le sommeil avant même que l'avion ne décolle. Il en était mieux ainsi dans mon cas puisque j'avais une assez grande peur des hauteurs, donc plus je dormirais longtemps, mieux ce serait. Je fut réveillé par l'agente de bords m'indiquant que mon escale était venue. Après le changement d'avion qui ne dura qu'une heure et demi en tout, je fus de nouveau installé en classe économique dans un autre avion, je tentai de me rendormir, mais sans grand succès. Il me restait encore de nombreuses heures de vol, je n'avais donc pas le choix de me trouver un passe temps. Attrapant un livre sur la botanique, un cahier de notes et un crayon, avec l'expérience j'ai appris qu'une plume attirait beaucoup trop l'attention dans un vol transcontinental, je commençai à m'instruire sur les facultés olfactive des fleurs. J'eu de quoi m'occuper quelques heures avant de sentir de nouveau le sommeil venir à moi. Je finis par m'endormir sur mon cahier de notes, sous le regard du gamin morveux assis au côté de moi.

Trente-deux heures et une escale plus tard, je mettais enfin le pied sur le sol anglais. Je sentis immédiatement la fraîcheur de ce pays qui contrastait tant avec mon Australie natale. Pourtant, je n'étais pas prêt de m'en plaindre. J'adorais venir passer mes étés dans ce pays nordique, il ne l'était pas réellement mais pour moi, c'était tout comme. La foule était dense et j'allais encore devoir attendre de nombreuses minutes afin de passer les douanes, récupérer mes bagages et finalement, tenter de retrouver Persephone qui devait passer me prendre à seize heure. Par habitude, je lançai un regard sur ma montre avant de me souvenir que le fuseau horaire était loin d'être le même. Dans un soupir, je m'élançai vers l'interminable file que permettait de passer les douanes, mais je bifurquai rapidement vers les salles de bain où enfermé dans une cabine, j'en profitai pour transplaner dans les cabines de toilettes de l'autre côté de la barrière des douanes. Parfait pour sauver du temps, bien que la manoeuvre pouvait être dangereuse s'il y avait eu quelqu'un dans la dite cabine. Heureusement pour moi, ce n'était pas le cas. Prochain arrêt, le carrousel à bagages. Autant ne pas perdre de temps, je m'élançai donc vers la sortie. Passant la porte, je m'engouffrai dans une foule bien dense. J'espérais qu'elle s'éclaircissait grandement vers la sortie sans quoi, je n'arriverais jamais à trouver Persephone dans cette foule de dingues !
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MessageSujet: Re: « une nouvelle vie pour tous » « une nouvelle vie pour tous » EmptyLun 4 Aoû - 3:11



Life is a joke, but maybe life can be beautiful.



Tu ne savais pas, en fait non tu ne savais plus du tout quand, où comment et pourquoi. Mais c’était comme ça. Exceptionnellement et aujourd’hui seulement, tu avais fermé la boutique pour t’occuper de l’appartement. À deux étages, ce petit quatre pièces était véritablement petites, et véritablement en bordel. Car bien que ta boutique et que ta cave soient propres chaque jour, tu négligeais un peu le dessus et ton hygiène de vie par la même occasion. Enfin, ta chambre faite et ranger, tu regardas le petit salon e trouvant au premier avec ta chambre et un petit placard à balais. Il y ‘en avait partout, si bien que tu pris tout dans tes bras, verres, assiettes et autres choses témoignant de ton laissé aller pour les remonter au second étage où l’on trouvait la cuisine, la salle de bain et la future de chambre de Samaël. Au moins, c’était neuf et bien entretenu, car le grand-père du futur arrivant était un véritable maniaque. Le fait est que malgré tout, tu avais de quoi vivre et à deux tout serait encore jouable, mais rien n’était dit que ça ne s’agrandisse pas, car tu rêvais d’une petite chouette en plus de ton couple d’inséparable. Enfin, bref tu passas ta matinée à ranger, astiqué et tout ce qu’il faut pour que la maison soit propre. Il faut dire que jeune fille de bonne famille entourée de domestiques, tu avais eu un peu de mal sur certaines choses. Prenons l’exemple des carreaux ! Non, mais vous vous rendez compte qu’il faut appuyer comme un cochon sur le torchon pour ne pas laisser de traces ? Ce n’était pas que tu ne pouvais pas le faire, mais que ta force était limitée. Enfin, rien que le fait que tu sois hémophile n’était en rien, même pour la cuisine ou la préparation de potions. Pourtant, tu faisais très bien ton travail !

Enfin, tu pensas à autre chose une fois la vaisselle finie, tu te décidas de manger une tranche de jambon et un fromage frais avant de te laver les mains et de redescendre au premier prendre une paire de draps propres pour faire le lit du futur colocataire. Il faut dire que quand le petit papy était parti du jour au lendemain, tu t’attendais à te retrouver à la rue, mais le fait que tu sois sur son testament t’avait étonné plus que quiconque ici à Londres ou bien dans ta famille. Tu avais toujours eu ce don naturel avec les plantes et les potions, tu étais bien simple et gentille souriante de quoi faire une vendeuse parfaite, mais bonne. Tu regardas une pendule accrocher au mur pour constater avec effroi qu’il était déjà quinze heures trente et que tu avais à peine fini ce que tu avais à faire… Tant pis, il y avait bien plus important dans la vie que de faire un lit. Bien que les draps étaient sur leur couette, tu les laissas en vrac pour être à l’heure à l’aéroport. Question de politesse.

Étrangement aujourd’hui, c’était une journée grise pour un début juillet… Tu avais donc enfilé un trench bien moldu pour te protéger de la pluie qui pourrait tomber à tout moment et tu transplana dans un coin du Londres moldu pour appeler un taxi, car qu’on y croie ou non, tu étais venu en train à Londres pas en avion donc transplaner à l’aéroport était un peu compliqué. Une foi la voiture trouvé, tu indiquas ta direction, argumentant que tu devais t’y rendre rapidement, mais le soulard qui semblait conduire le taxi n’était lui pas véritablement pressé… Tu pris tant que tu le pouvais, ton mal en patience avant de hurler dans un anglais très compréhensif : «  Non, mais par tous les dieux vous allez vous activer oui ! J’ai pas que ça à foutre que de me retrouver dans les bouchons ! ».

Ce qui était marrant en parlant de toi ou de Samaël, c’était que vous aviez tous les deux une boutique, transmise par un homme généreux et compréhensif, mais que vous étiez tous le deux de nationalité étrangère. Donc au final, deux pauvres paumés qui se soutenaient mutuellement. Quand tu vis le terminal des arrivées indiquer comme dans la lettre de Sammy, tu tendis 20 livres au chauffeur en lui disant de garder la monnaie. Alors, tu sortis du véhicule ne marchant les cent mètres qu’il te restait à parcourir pour être au bon endroit. Évidemment, tu avais prévu une petite pancarte avec marquer en gros et au marqueur noir : «  Sammy ! Je suis là !” Parce que petite comme tu étais, il y avait très peu de chance qu’un jeune homme te repère dans la foule que tu distinguas…

C’est prudemment que tu passas entre les voyageurs solitaires, les groupes d’amis et les gens qui se retrouvaient… Les amoureux. Aussitôt dans ta tête, c’est le visage de Johan qui te matérialisa. Tu secouas vivement la tête pour faire comme si de rien n’était alors que tu tendis ta pancarte et qu’un gros balourd se décida à camper devant toi. C’était le coup de trop dans la journée pleine de ménage et de stress que tu venais de vivre que tu commenças à hurler dans un français qui se respecte : «  Non, mais c’est quand même pas possible que de tels empotés puisent pas comprendre qu’ils gênent ! Sérieux c’est quoi, c’est carnaval, tu vas te pousser ou j’te pousse moi.”. Avec les sourcils froncés et ton air bien déterminé, l’auteur de cet excès de colère s’éloigna en se plaignant dans une langue germanique. Ce n’est pas peu fier de toi que tu reconnus au loin la tête brune de Sammy en faisant de grands gestes : «  Sammy ! Je suis là ! ». Tu étais petite, tu agitais les bras et tu sautais sur place pour qu’on te distingue dans la foule. Franchement, tu étais loin de la fille de bonne famille.

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MessageSujet: Re: « une nouvelle vie pour tous » « une nouvelle vie pour tous » EmptySam 16 Aoû - 22:13

Nouvelle Existence
feat. Sammy Norgarstein & Persée Calliope
Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. Dalaï Lama

Oh, Sister by Vitamin String Quartet on Grooveshark

« Sammy ! Je suis là ! » Cette voix vola au-dessus de tout ce boucan produit pas la foule monstre qu'il avait à l'intérieur de l'aéroport. S'il y avait bien une chose que je détestais du monde moldu, c'était certainement le manque de facilité dans tout ce qui s'appelait « moyen de transport ». Dans leur univers, tout n'était que bouchon de circulation, attente et lenteur. À l'inverse, chez les sorciers, nous n'avions pas de perte de temps. Si l'on désirait se rendre à un endroit, on avait qu'à y penser et nous y étions. C'était un peu pour cette lenteur que j'avais choisis de prendre l'avion. J'avais un certain besoin de me retrouver avec moi même depuis que j'avais cet impression de perdre tout ce à quoi je tenais. Hier, j'avais pris l'avion vers ce qui serait ma nouvelle vie. Je serais idiot de dire que je n'avais pas peur parce qu'en réalité, j'étais terrifié. Allais-je rester tout seul dans mon coin. Après tout, je ne voulais pas être un boulet pour Perséphone qui avait l'obligation de m'accepter à ses côtés dans la boutique que mon grand-père nous avait légué.

Traversant la foule, je m'approchai de celle qui serait ma plus proche amie, ma confidente, ma colocataire et, d'une certaine manière, la soeur que je n'avais jamais eu. Il me fallut énormément d'efforts pour arriver à sa hauteur, comme il m'en fallait également pour ne pas me sentir totalement seul au monde. Mon meilleur ami était partie pour vivre de meilleures expériences dans le domaine du Quidditch, mon père avait toujours été un étranger pour moi, ma mère était la femme invisible depuis sa séparation, mon grand-père était mort, et pour combler le tout, je venais tout juste de terminer l'école. J'avais, en quelque sorte perdu tout mes repaires, toutes les balises que je m'étais donné durant toutes ces dernières années donc lorsque j'aperçu enfin le visage harmonieux de Persée, je ressentis une certaine vague de soulagement. Comme si, par sa simple présence elle apaisait toutes mes craintes.

« J'ai cru que j'allais jamais arriver en Angleterre ! Sérieusement, j'ai l'impression d'avoir fait un voyage direct vers le bout du monde ! », lançais-je en arrivant à sa hauteur. Je tirais sur la valise qui traînait difficilement derrière moi. Je commençais sérieusement a en avoir mal du monde moldu et de toute cette magie que je devais cacher. Je pris Perséphone dans mes bras, la serrant fort, heureux de la voir enfin. « Comment vas-tu ma belle ?», lui demandais-je doucement et défaisant notre étreinte. Je m'inquiétais un peu pour elle. Non pas parce qu'elle avait une santé fragile, mais parce qu'elle venait également de perdre une personne très chère à ses yeux, qu'elle avait quitté son pays natal pour l'Angleterre quelques années plus tôt alors que toute sa famille était restée derrière elle.

La prenant par la main, je l'entraînai vers la sortie du mieux que je pouvais parmi tous ces moldus bruyants. « Vivement d'être enfin à la maison, je vais finir par virer dingue dans toute cette foule », lui criais-je par-dessus le brouhaha incessant. Nous finîmes par mettre le pied dehors. Inspirant un bon coup d'air frais, je sentis me poumons furieux par tout ce smog que je venais d’inhaler. C'était ça le monde moldu... Me retournant vers Persée, je lui lançai un sourire digne d'une annonce de dentifrice. « Je suis tellement heureux de te voir ! » J'avais envie de la prendre de nouveau dans mes bras, mais je ne voulais pas avoir l'air de faire de l'excès de zèle, je me contentai donc d'ajouter : « Comment as-tu prévue de retourner à la maison ? J'ai tellement hâte de revoir la boutique. Grand-père a eu le temps de terminer la serre depuis l'été dernier ? » Bon, j'étais légèrement surexité, mais c'était voulu. J'avais besoin de me changer les idées après toutes ces heures de vol. En embarquant dans l'avio, j'avais été plutôt heureux de me retrouver seul, mais les dernières heures avaient été longues et pénibles en solitaire.
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MessageSujet: Re: « une nouvelle vie pour tous » « une nouvelle vie pour tous » EmptyMer 20 Aoû - 20:09



Life is a joke, but maybe life can be beautiful.


Cette foule, tu avais de plus en plus de mal à la supporter. Mais quand ce vacarme allait-il s’arrêter par Merlin, c’était totalement incroyable. Bien que tu n’étais pas du tout l’archétype même de la Française ronchonne, mais qui aimait prononcer des jurons à longueur de temps. Tu n’arrivais pas à te mettre dans un état suffisant pour arrêter le bruit que faisaient tous ces moldus dans le terminal de l’aéroport. C’était infernal, si bien que tu avais une envie, jeter un sort pour les faire taire. Mais c’était tout bonnement interdits. Ah, qu’est-ce que tu regrettais la chaleur et la tranquillité de Beaux-Bâtons dans ces moments-là ! Enfin, tu soupiras un moment avant d’apercevoir ton ami, ton petit frère en quelque sorte, traverser la foule pour te rejoindre alors que tu agitais un bras pour bien te faire voir dans cette marée humaine. Et la première chose qu’il t’accorda ce fut une étreinte. Tu ne la refusas pas en ayant besoin comme il en avait tout autant besoin, tant de choses se passaient depuis que tu étais devenue seule gérante de « L’antre de Merlin ». Entre Johan, Jules ou bien les mangemorts qui attaquaient sans scrupules des commerces ici et là, tu n’étais pas particulièrement rassurée. Mais c’était presque comme une trainée de poussière maintenant que tu allais enfin vivre avec quelqu’un. Vous étiez déjà relativement fusionnel avant de vivre ensemble alors maintenant que vous étiez deux rescapés de la vie de sang pur…

C’est sans pour autant te défaire de ses bras qu’il t’avoua qu’il ne crut jamais arrivés en Angleterre. Ce qui en est était complètement réaliste. Premièrement, l’Australie était à l’autre bout du monde si on considérait l’Angleterre comme le centre de ce dernier et pour finir, tu savais qu’il avait une peur bleue des hauteurs. Alors, l’avion n’avait pas dû l’aider à être rassuré… Pendant combien de temps déjà ? Il te semblait que c’était douze ou seize heures de vol pour arriver de Sydney à Londres. Mais tu ne répondais toujours rien avant d’ajouter assez haut pour que ça ne soit entendu que de lui : « Maintenant tu es là, c’est tout ce qui importe. ». Mais il commença par te demander comment tu allais alors qu’il te laissait enfin respirer pour de bon. Évidemment, il ne parlait pas que de ton corps qui dernièrement en avait pris un gros coup à cause de ton hospitalisation suite à l’incident entre toi et Jules… Pourtant, tu répondis comme si tu avais fait l’impasse sur le plus important, mais celui qui t’avait sauvé, tu ne l’oublierais jamais. Non jamais. « Je vais on ne peut mieux, j’ai enfin réussi à en découdre avec la tonne de papier qu’on me demandait de remplir et les honoraires que j’avais à régler… Car il faut dire que tout le monde de votre côté l’avait un peu oublié. » C’était clair comme de l’eau de roche, la famille de Sammy n’avait rien mis dans les funérailles de ce pauvre homme, car il était trop distant avec les branches restées en Angleterre. Mais cela ne t’avait pas dérangé de régler la note. Car il t’avait donné bien plus que toi tu ne pourrais lui donner en lui payant ne humble sépulture. Mais c’est les yeux brillants que tu agitas ta main devant ton visage : « Mais n’en parlons pas, ce n’ai pas le plus important. En plus, tu dois être fatigué. »

Finalement, tu lui pris la main qu’il te tendait et tu le suis vers l’extérieur où le vent frais de Londres te rafraichit les idées dès ta sortie du grand bâtiment vitré. Il faut dire que la pluie qui s’était abattue sur la capitale depuis ce matin avait glacé l’air en ces mois d’été, mais Londres c’était ça malgré tout… Il était impatient de revoir la boutique qui depuis l’été dernier avait un peu changé c’est vrai. Mais tu n’avais pas trop touché à la boutique ni à la cave, ni à la serre qu’avait tenté de mettre en place le vieil homme. Tu n’avais changé et refait un peu que le logement au-dessus pour le rendre plus viable, plus habitable, plus moderne en fait… Enfin, il te demandât comment vous alliez faire pour rentrer tu le regardas en lui rendant son sourire en un clin d’œil amusé : « Si tu pensais que nous allions reprendre le Taxi, c’est hors de question à cette heure, c’est bouché partout à Londres. On va faire ça avec plus de magie. » Si tu pensais transplanter ? Évidemment, c’était tellement plus rapide. Et tout aussi rapidement, tu repéras les caméras de surveillance et un endroit assez calme pour repartir au calme avant d’attirer le nouveau venu avec toi et de disparaitre dans un crac sonore.

Le calme qui régnait au premier étage de la boutique et donc au salon de votre logement te fut bénéfique et agréable. Si bien que tu lâchas la main de Sammy pour te défaire de ton manteau et d’ouvrir grand les bras vers lui : « Bienvenue chez nous. Mais… quand je dis ça, j’ai l’impression qu’on forme un couple… C’est… » Tu fronças le nez pour appuyer l’idée étrange qui se dégageait avant de continuer. « Pour ce qui est de la serre, il avait presque fini, je ne m’intéressais pas trop à ça… Donc bon je te laisse aller voir les avancements en dessous. Mais j’ai une livraison à ranger dans la cave… Certains sont bien contents de voir que l’on peut rependre un vieux commerce, alors on me donne de petites choses rarissimes de temps  en temps. » C’est vrai que malgré la fidélité de vieux clients, certains et certainement pas les mieux aimaient bien venir te voir pour toi et pas forcément pour tes produits alors que d’autres en échange d’une petite discussion te donnaient des ingrédients rares, des graines de plantes exotiques tout ça quoi. Enfin, tu posas tes mains sur les épaules de Sammy en le regardant dans les yeux : « Je te jure que j’ai essayé de te faire une chambre de jeune homme, mais tu me connais je suis trop fleur bleue, si tu trouves qu’il y a trop de rideaux ou tout ça, tu n’hésites pas ! D'ailleurs, tu es au dernier étage mon cher. J’espère que mes oiseaux ne te feront pas trop de misère. » Et oui, car il faut dire que la réplique de harpe de Marie-Antoinette prenait trop de place dans le salon pour que Shéhérazade et Shayaan, tes deux inséparables puissent vivre avec toi.

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